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Article de revue

La sexualité impure ou l'hystérie primaire à l'épreuve du contre-transfert

Pages 1471 à 1478

Notes

  • [1]
    Fain arrive d’ailleurs dans la dernière partie de son œuvre à une conclusion très proche quand il postule que la libido, au sens plein du terme, suppose une capacité à rendre plaisante une rétention douloureuse (Fain, 1992).

1La pensée de Denise Braunschweig et Michel Fain a profondément marqué le paysage psychanalytique francophone. L’importance même de leur théorisation mérite qu’une génération plus tard, nous la mettions au travail et interrogions ses apports, ses limites et jusqu’à ce qu’elle pourrait receler de valeur défensive. Je discuterai deux éléments centraux de leur théorisation : l’essence hystérique de la sexualité humaine, entièrement marquée selon eux par deux temps séparés par une latence, et la notion d’une hystérie primaire qui en forme le cœur. Je défendrai l’idée que la position de ces auteurs constitue une simplification par rapport à la théorie freudienne après 1920. Je développerai ensuite l’hypothèse que leur construction représente le contrepoint théorique d’un biais contre-transférentiel les conduisant à considérer que les patients opératoires ne suscitent pas de contre-transfert. Chemin faisant, j’envisagerai quelques conséquences de mon point de vue quant à notre réflexion.

Structure hystérique de la sexualité humaine ou bigarrure du psychisme ?

2On ne peut qu’être saisi par la force de la formule selon laquelle « l’inconscient est tapissé par le refoulement primaire du vagin maternel ». Néanmoins, cette formulation pose une question fondamentale. De quel inconscient s’agit-il ? La réponse est complexe. Ce n’est pas l’inconscient représentatif de la première topique. En effet, les auteurs insistent tout au long de leur développement sur le caractère « irreprésentable » – selon leurs propres termes – du refoulé primaire, dont le retour serait à la source des angoisses précoces de l’hystérie primaire. Dans des articles plus tardifs, Michel Fain mettra par ailleurs l’accent sur le fait que le bercement calmant (« calmant » étant ici opposé à « satisfaisant ») d’une mère absente psychiquement transmettrait à son bébé insomniaque « une pure culture d’instinct de mort » (Fain, 1991, 1992). Il se situe donc clairement dans une théorisation « deuxième topique ». Néanmoins, l’inconscient constitué par le refoulement primaire du vagin maternel est un inconscient entièrement sexuel, comme l’est celui de la première topique freudienne, mais comme ne l’est plus le ça de la deuxième.

3C’est donc une formulation qui fait dans une certaine mesure l’économie des implications du tournant de 1920. Dans ce temps de ressaisie théorique, Freud fait pour ainsi dire d’une pierre deux coups. Il redonne toute sa place au risque de débordement de l’appareil psychique par des excitations externes (la névrose traumatique). Mais, dans le même temps, il bouleverse la théorie pulsionnelle, c’est-à-dire son appréhension du fonctionnement interne de cet appareil. À un « plus de traumatisme » sur son versant externe répond un « autrement » du pulsionnel sur son versant interne, ce dont témoignent aussi bien la contrainte de répétition que le processus le plus normalement vital qu’est le jeu de l’enfant. Or un élément caractérise cet « autrement » : il y a dès l’origine de l’antilibidinal, de l’antipulsionnel à l’intérieur même du psychisme. C’est, dès lors, pour Freud un caractère fondamental du psychisme et de la sexualité humaine : celle-ci est toujours imprégnée d’un « autre chose », emmêlée avec lui. Corollaire de ce point de vue, le sexuel n’est plus premier, il tente toujours de lier un « en deçà » ou un « au-delà », il ne peut réussir qu’en partie dans ce travail de liaison.

4Il s’agit d’un bouleversement aux conséquences considérables. En 1913, dans La disposition à la névrose obsessionnelle (Freud, 1913 i), article auquel Michel Fain se référait souvent, Freud postulait que, dans le cours normal des choses, les pulsions libidinales avaient un temps d’avance sur les pulsions du moi. En 1924, dans Le problème économique du masochisme (Freud, 1924 c), c’est l’inverse : la libido a toujours un temps de retard, qui cherche à lier la pulsion de mort à travers le masochisme originaire, et n’y réussit jamais totalement. En d’autres termes, et contrairement à ce que postulent Braunschweig et Fain, la sexualité est toujours impure au double sens du terme : impure parce qu’elle manifeste que nous ne sommes pas de purs esprits ; mais impure aussi parce qu’elle porte en elle-même la trace de cette « autre chose ». Prendre ce fait en compte nous expose constamment à un risque majeur, celui de désexualiser notre théorie comme notre pratique, ce qui conduirait la psychanalyse à perdre son âme. Mais ce n’est parce qu’un état de fait nous dérange qu’il nous faut renoncer à affronter ce dérangement, à savoir qu’un inconscient entièrement tapissé par le vagin maternel refoulé peut bien constituer un idéal asymptotique, mais qu’il ne reflète pas la réalité du psychisme humain telle que Freud lui-même l’envisage dans la dernière partie de son œuvre. La réalité est dans le mélange, dans l’entremêlement des mouvements de vie et de mort, dans le fragile équilibre qu’ils atteignent – parfois – et qui se rompt – souvent –.

5De ce point de vue, la description par Fain de plusieurs lignées de développement ne va pas sans poser question. Il en ébauchera plusieurs versions (l’une, jamais reprise, apparaît dans L’Enfant et son Corps), la plus connue étant celle de Prélude à la vie fantasmatique qui distingue une lignée mentale (fantasmatique), une lignée traumatique (celle du bercement calmant du petit insomniaque par une mère absente psychiquement), prototype de la vie opératoire à venir, et enfin une lignée psychotique dont la prémisse serait l’autoérotisme monstrueux que donne à voir le petit méricyste (Fain, 1971). Cet effort classificatoire revêt certes un grand intérêt. Mais ne tend-il pas à réifier les différences, ne donne-t-il pas une vision en quelque sorte « newtonienne », macroscopique, d’un état de choses où la complexité quantique serait plus à même de nous éclairer ?

6Pensons aux travaux de Robert Stoller. Cet auteur a fort bien mis en évidence que la sexualisation a posteriori peut servir à masquer des traumatismes de nature identitaire ou narcissique plus que sexuels. Même si une certaine dose de coexcitation libidinale est toujours présente et joue un rôle dans ce type de situations, elle ne constitue pas une explication suffisante, ce que Freud relève lui-même dans l’article de 1924 [1]. Pour reprendre les termes d’Au-delà du principe de plaisir (Freud, 1920 g) : la liaison est bien première, elle constitue un préalable à la domination du principe du plaisir.

7À ce point, je voudrais mentionner le nom d’une analyste qui, curieusement, est absente des deux rapports alors qu’elle fait partie de ceux qui ont affronté le dérangement juste évoqué avec le plus de créativité : je veux parler de Joyce McDougall. Certes, elle tend parfois à donner une valeur trop directement symbolique à certaines manifestations somatiques. Certes, aussi, on a pu lui reprocher de ne pas avoir assez tenu compte de l’importance de formes radicales du travail du négatif. Reste que toute son œuvre constitue un effort remarquable pour penser comment « Éros aux mille et un visages » tente de lier la destruction, de sexualiser ce qui peut l’être. Sa notion d’hystérie archaïque, une hystérie dans laquelle le conflit fondamental toucherait les fondements de l’identité plus que la sexualité nous permet d’entendre autrement la théorie de l’hystérie primaire et de son échec. D’un côté, cet échec est inscrit au cœur de l’humain, il fait partie de son destin. Mais de l’autre, il est toujours peu ou prou repris dans le flux de la vie. Son point de vue conduit Joyce McDougall à proposer à la fin de son œuvre ce qu’elle nomme « un nouveau paradigme » de la pratique analytique : celui de la survie psychique, que je crois d’une très grande modernité (McDougall, 1996). Et, dans son parcours, elle met en scène, sous nos yeux, la nécessité de l’engagement de l’analyste face à de tels patients, ce qui me conduit à mon second point, le contre-transfert.

Construction théorique et contre-transfert

8Toute construction théorique constitue une tentative de perlaboration des limites et des difficultés que rencontre l’analyste dans son activité quotidienne. Elle constitue donc à la fois un travail de contre-transfert et un travail sur le contre-transfert. Si elle est aboutie, elle apporte quelque chose de nouveau à notre compréhension, ce qui est indubitablement le cas de l’hystérie primaire. Mais, le contre-transfert étant par définition inconscient, cette construction comporte aussi – et inévitablement – un reste qui se marque dans la forme même de l’expression théorique et qu’il nous incombe d’interroger. Enjeux contre-transférentiels, travail théorique et activité clinique entretiennent ainsi des liens complexes et mouvants, dont une bonne partie échappe nécessairement à l’analyste dans le cours de son propre travail d’écriture. C’est ainsi qu’il me semble lire dans la théorie de l’hystérie primaire une sorte d’« agenda caché », reflétant le choc qu’a constitué pour les auteurs de l’École psychosomatique de Paris la rencontre avec des patients qui semblent si radicalement « autres », choc également manifeste dans certains des premiers articles de Marty (Marty, 1952). Michel Fain considérait d’ailleurs que les patients opératoires représentaient le « niveau zéro » du contre-transfert, et je crois que cela se reflète dans une théorisation qui les rejette dans une lignée elle aussi « autre », non mentale.

9Comme je l’ai développé ailleurs, mon point de vue est « autre » encore (Press, 2010 a). Ces patients nous confrontent avec une forme de transfert et de contre-transfert où l’essentiel se joue dans et à travers la négativité et ses variations tant dans le long terme – le cours de la cure – qu’à l’intérieur même de chaque séance. Accueillir ce « non, deux fois non » (Pontalis, 1988) qui nie notre différence comme souvent ces sujets se sont sentis niés dans la leur ; comprendre comment il s’est construit, de quelle histoire complexe il est le résultat ; reconnaître par là sa valeur et son importance, même quand son prix nous paraît exorbitant : tels seraient quelques-uns des enjeux. Cette position implique sans doute de la part de l’analyste une certaine part de folie, une folie que je rapprocherai volontiers de la folie active dans la préoccupation maternelle primaire chère à Winnicott. Mais elle n’est nullement synonyme de complicité narcissique avec les défenses de nos patients ; au contraire, elle va de pair avec une attitude contre-transférentielle sans concession. Il s’agit d’être attentif à chaque instant aux enjeux narcissiques et libidinaux de ce qui s’est construit sur ce « refus de la pulsion » (Green, 1985).

10Dans cette perspective, la notion d’un « contre-transfert de base », évoquée par Isabelle Usobiaga dans son rapport me paraît fort intéressante. Cependant, je l’envisage sous un angle très différent du sien. Les exemples qu’elle en donne évoquent bien plutôt une communication d’inconscient à inconscient court-circuitant le préconscient. Pour moi en revanche, le contre-transfert de base est la réciproque du transfert de base décrit par Catherine Parat (Parat, 1995). Celui-ci décrit l’investissement de la personne de l’analyste par l’analysant. Le contre-transfert de base caractériserait en miroir l’investissement de la personne de l’analysant par l’analyste. Il pourrait contribuer à cet élan qui fait que nous investissions certains patients de manière particulière, que nous nous sentions avec eux garants du lien et de la nécessité vitale (le mot n’est pas trop fort) de celui-ci alors même qu’ils le nient ou semblent n’en avoir pas conscience.

11La prise en compte de ces formes de transfert et de contre-transfert entraîne certes un bouleversement dans notre pratique quotidienne sur lequel je ne peux m’étendre plus ici. Mais elle entraîne aussi un réaménagement théorique d’un des éléments défendus par Denise Braunschweig et Michel Fain, celui de l’organisation en deux temps de la sexualité humaine. Non que cette théorie perde sa valeur, mais la nécessité s’impose de la complexifier. Comment procéder en effet quand nous avons le sentiment que quelque chose s’est mal passé – ou ne s’est pas constitué – au niveau du premier de ces deux temps ? En première approximation, on pourrait penser qu’il s’agit de construire ce premier temps, de permettre à un inconscient « première topique » d’advenir. Dans cette perspective, cela passerait par la suite d’après-coup formant la trame de toute cure. C’est vrai, mais il me semble que ce n’est pas tout. Un autre élément me semble en effet jouer un rôle primordial, qui met en jeu la qualité de ce que j’ai appelé la « présence sensible » de l’analyste. Ce fond de présence est indispensable pour que puissent se mettre en scène deux aspects centraux du « théâtre » qui se joue alors.

12Le premier est celui de la survie de l’analyste et de la résistance à sa destruction, que celle-ci soit bruyante (on est du côté des états limites) ou silencieuse (c’est la version « opératoire ») : on retrouve ici les questions soulevées par Winnicott. À travers ce jeu terriblement sérieux, souvent épuisant et répété à l’infini – se laisser détruire, manifester qu’on a été atteint mais qu’on est néanmoins resté vivant – se produit alors quelque chose de fondamental : l’introjection, au sens ferenczien du terme, d’un objet moins endommagé et utilisable par notre patient. Je pense, par exemple, à un analysant qui, après de nombreuses années d’analyse, quatre fois par semaine, peut reconnaître pour la première fois la fiabilité de l’objet analyste alors que toute sa vie s’est construite sur la « technique » consistant à se passer de l’objet parce que le risque encouru, s’il existe, est trop considérable. Ce sont des moments mutatifs, mais ce sont aussi des moments de danger majeur dans la mesure où les bases de la construction psychique et psychosomatique de la personne sont alors ébranlées.

13Il est à relever que l’ensemble de ce mouvement passe simultanément – c’est le deuxième aspect – par la construction d’un cadre prenant progressivement sens et forme. Ce sont en effet des analyses où la question du cadre est constamment centrale, soit qu’il soit bruyant, soit au contraire que son silence soit un silence de mort plutôt que celui de l’encadrement silencieux par l’hallucination négative de la figure maternelle.

14Ce que je désire souligner, c’est que ce double travail – construction du cadre, construction d’un objet utilisable – est indispensable pour que s’opère une activité de transformation au sens général aussi bien que bionien du terme. Or, cette activité de transformation ne s’effectue pas seulement dans une dynamique en deux temps séparés par une latence telle que la décrivent Braunschweig et Fain. La continuité, la présence, un véritable « corps à corps » psychique passant par la musicalité du langage et les différents modes d’expression de l’analyste en font aussi partie intégrante. C’est sur ce fond et à partir de lui que la dynamique en deux temps pourra pleinement prendre son essor. On mesure les implications d’une telle position pour notre pratique : il s’agirait d’envisager à tout moment comment les deux dynamiques – celle des deux temps et celle de la construction du cadre et de l’objet – se répondent et interagissent.

15Un tel point de vue me rend extrêmement prudent par rapport à une question qui a couru en filigrane du congrès : devrions-nous « hystériser » nos patients ? Certes, l’analyste est là avec l’ensemble de son fonctionnement, certes sa capacité psychodramatique est fort utile dans certaines circonstances. Reste que nous courons un double risque. Tout d’abord, un tel objectif peut facilement devenir une représentation-but qui nous aveugle sur les enjeux centraux que j’ai tenté d’esquisser. L’autre danger, c’est de nous penser en analystes sachant et ayant, face à un patient qui, lui, ne sait pas et n’a pas. J’ai souvent eu le sentiment qu’il était utile de considérer les choses à l’inverse : que nous manque-t-il à nous analystes, pour entrer en contact avec ces zones de fonctionnement ? Poser la question de cette façon ouvre pour l’analyste sur un champ immense, celui de l’informe, de l’inconnu, d’un mode de passivité qui ne soit pas l’opposé de l’activité, mais son complément.

16Avec ces remarques, je débouche sur une dernière question. L’accent que met Fain sur le fait que mère et femme sont d’irréductibles ennemies ne laisse-t-il pas échapper une dimension du maternel dont l’écho résonne de manière plus intense dans certaines cures que dans d’autres ? Cet écho, c’est celui d’une dimension proche de la préoccupation maternelle primaire précédemment évoquée. Or celle-ci ne peut s’entendre seulement comme un contre-investissement de la féminité ou une inhibition quant au but se manifestant par la tendresse maternelle. Alors que Winnicott parle à ce propos de folie, Pierre Marty décrit dans L’Ordre Psychosomatique la fonction maternelle de la mère comme une expression pulsionnelle directe, proche de la sublimation, une voie « courte » (Marty, 1980). Fain, lui-même pourtant si réservé à ce sujet, a utilisé le terme de « fémellité » que j’ai repris dans un article récent (Press, 2010 b). En tous cas, et malgré les travaux sur ce thème, un vaste champ d’investigation reste ici en friche. Serions-nous plus à l’aise pour théoriser l’inhibition de la pulsion que certaines formes pourtant bien familières – trop familières – de son expression ? L’autre nom du familier n’est-il pas das Unheimliche, l’inquiétante étrangeté ?

Bibliographie

Références bibliographiques

  • Braunschweig D., Fain M. (1975), La Nuit, le Jour, Paris, Puf.
  • Fain M. (1971), Prélude à la vie fantasmatique, rfp, t. XXXV, nos 2-3, pp. 291-364.
  • Fain M. (1991), Préambule à une étude métapsychologique de la vie opératoire, Revue française de psychosomatique, n° 1, pp. 59-79.
  • Fain M. (1992), La vie opératoire et les potentialités de névrose traumatique, Revue française de psychosomatique, n° 2 ; pp. 5-24.
  • Fain M. (1999), La fonction maternelle selon Pierre Marty, Actualités Psychosomatiques, n° 2, pp. 97-103 Revue française de psychosomatique, n° 20, pp. 47-52, 2001.
  • Freud S. (1913 i), La disposition à la névrose obsessionnelle. Une contribution au problème du choix de la névrose, Névrose, psychose et perversion, trad. fr D. Berger, P. Bruno, D. Guérineau, F. Oppenot, Paris, Puf, 1973 ; ocf.p, XI, 1998 ; GW, VIII.
  • Freud S. (1920 g), Au-delà du principe de plaisir, Essais de psychanalyse, trad. fr. J. Laplanche, J.-B. Pontalis, Paris, Payot, « Petite Bibliothèque », 1982 ; ocf.p, XV, 1996 ; GW, XIII.
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  • Green A. (1985), Réflexions libres sur la représentation de l’affect, rfp, t. XLIX, pp. 773-788.
  • Kreisler L., Fain M., Soulé M. (1974), L’Enfant et son Corps, Études sur la Psychosomatiques du Premier Âge, Paris, Puf.
  • McDougall J. (1996), Éros aux mille et un visages : la sexualité humaine en quête de solutions, Paris, Gallimard.
  • Marty P. (1952), « Difficultés narcissiques de l’observateur devant le problème psychosomatique », rfp, n° 3 ; Revue française de psychosomatique, n° 4, pp. 147-164, 1993.
  • Marty P. (1980), L’Ordre Psychosomatique, Paris, Payot.
  • Parat C. (1995), L’Affect Partagé, Paris, Puf, « Le fait psychanalytique ».
  • Pontalis J.-B. (1988), Non, deux fois non, Perdre de Vue, Paris, Gallimard.
  • Press J. (2010 a), La Construction du Sens, Paris, Puf, « Le Fil rouge ».
  • Press J. (2010 b), L’analyste femelle, rfp, t. LXXIV, pp. 165-180.

Mots-clés éditeurs : hystérie primaire, hystérie archaïque, contre-transfert et psychosomatique

Mise en ligne 15/01/2013

https://doi.org/10.3917/rfp.765.1471

Notes

  • [1]
    Fain arrive d’ailleurs dans la dernière partie de son œuvre à une conclusion très proche quand il postule que la libido, au sens plein du terme, suppose une capacité à rendre plaisante une rétention douloureuse (Fain, 1992).
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