Notes
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[1]
Politique, Livre VII, Chapitre 14.
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[2]
« Les sourds sans communauté linguistique », dans La langue des signes 1, Histoire et grammaire, Paris, ivt, 1998, p.17.
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[3]
« Les sourds sans communauté linguistique », dans La langue des signes 1, Histoire et grammaire, Paris, ivt, 1998, p. 19.
-
[4]
Jean-René Presneau, « Le son à la lettre ». L’éducation des enfants sourds et muets avant l’abbé de l’Epée », dans Le pouvoir des signes, Paris, Edition Borel, 1989, p.22.
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[5]
Juan Pablo Bonet, Réduction des lettres à leurs éléments primitifs et à l’art d’enseigner à parler aux muets, p. 21.
-
[6]
J.-J. Valade-Gabel, « Distribution des prix à l’Institution nationale des sourds-muets de Bordeaux », dans Annales de l’éducation des sourds-muets et des aveugles : Revue des institutions qui leur sont consacrées en France et à l’étranger, Paris, Bureau des annales, 1848, p.273.
-
[7]
Jean-René Presneau, « Le son “ à la lettre ”. L’éducation des enfants sourds et muets avant l’abbé de l’Epée », dans Le pouvoir des signes, Paris, Edition Borel, 1989, p. 32.
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[8]
Joseph De Gerando, De l’éducation des sourds-muets de naissance, Paris, imprimerie Crapelet, 1827, p.394.
-
[9]
On ne connaît pas le nom exact du destinataire de la lettre.
-
[10]
Dactylologie : à ne pas confondre avec le sens actuel de dactylologie qui est l’alphabet en langue des signes.
-
[11]
Joseph De Gerando, De l’éducation des sourds-muets de naissance, Paris, imprimerie Crapelet, 1827, p. 427.
-
[12]
« Le travail de l’abbé de l’Epée », dans La langue des signes 1, Histoire et grammaire, Paris, ivt, 1998, p.22.
-
[13]
« Le travail de l’abbé de l’Epée », dans La langue des signes 1, Histoire et grammaire, Paris, ivt, 1998, p.23.
-
[14]
Note jointe à De Bailleul, « Copie du certificat du principal du collège de Beaumont-en-Auge », Journal historique sur les matières du temps, novembre 1747, p. 338.
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[15]
Jean-René Presneau, « Le son “à la lettre”. L’éducation des enfants sourds et muets avant l’abbé de l’Epée », Le pouvoir des signes, Paris, Edition Borel, 1989, p. 32.
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[16]
Jacob Rodrigues Pereire, « Discours de M. Pereire, prononcé à l’Académie royale des Belles-Lettres de Caën, dans sa séance publique et extraordinaire du 22 novembre 1746 », Journal historique sur les matières du temps, novembre 1747, p.335.
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[17]
« Le travail de l’abée de l’Epée », La langue des signes 1, Histoire et grammaire, Paris, ivt, 1998, p 21.
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[18]
J.-J. Valade-Gabel, « Distribution des prix à l’Institution nationale des sourds-muets de Bordeaux », dans Annales de l’éducation des sourds-muets et des aveugles : Revue des institutions qui leur sont consacrées en France et à l’étranger, Paris, Bureau des annales, 1848, p. 278.
1 De l’antiquité au xviiie siècle, la condition des enfants sourds en France n’a guère été modifiée. Aristote [1] (384 - 322 av. J.-C.), déclarant que « celui qui est sourd est incapable de raison [2] », influence la société jusqu’au siècle des Lumières. Cependant, dès le xviie siècle, les méthodes d’enseignement se succèdent et se diversifient : en Angleterre, John Wallis rédige son traité d’instruction des sourds en 1653 tandis qu’en Hollande, Johann Conrad Amman publie « Le sourd parlant » et « Dissertation sur la parole ». Toutefois, l’idée commune demeure, selon laquelle « […] l’homme « éduqué » est celui qui parle bien [3] ». Dès lors, l’oralisation, seul but recherché par les précepteurs du xviiie siècle vis-à-vis de leurs élèves sourds écarte les « gestes naturels » par lesquels le langage tend à s’exprimer.
2 Ce n’est que dans la deuxième moitié de ce siècle que de nouveaux travaux vont être conduits par deux hommes. Jacob Rodrigues Pereire et l’abbé Charles-Michel de l’Epée marqueront l’histoire de l’enseignement des enfants sourds.
3 Les origines de la méthode de Pereire s’inscrivent dans la suite des travaux de Pierre Ponce de Leon et de Juan Pablo Bonnet. Au xvie siècle, Pierre Ponce de Leon, puisant lui-même dans l’œuvre de Saint Bonaventure, fait usage des signes manuels. Sa méthode d’articulation veut donner à la langue et aux lèvres une position particulière produisant un son déterminé. « […] Pedro Ponce apprenait à ses disciples sourds d’abord à écrire, en leur montrant du doigt des objets qui étaient signifiés par des caractères écrits, ensuite en les exerçant à répéter par les mouvements de la langue [4]. »
4 Un siècle plus tard, cette technique influencera Juan Pablo Bonet qui met au point une méthode d’oralisation à l’aide d’un alphabet manuel. Il rejette l’idée de l’infériorité des sourds, estimant que la mutité n’est pas un handicap incurable : « […] Il suffit de s’adresser à lui par l’écriture, par la dactylologie, et de son côté il exprime ses pensées d’une façon si claire et si intelligible qu’on ne s’aperçoit pas qu’il est privé de l’ouïe [5]. » D’après lui, une personne sourde a la possibilité de s’exprimer de façon à ce que l’on ne s’aperçoive pas qu’il n’entend pas, comme il l’explique dans son livre publié en 1620 : « Réduction des lettres à leurs éléments primitifs et art d’enseigner à parler aux muets » où il affirme ainsi que les sourds peuvent être « guéris ».
5 Jacob Rodrigues Pereire, l’atypique, le « Portugais » est né à Berlanga en Espagne le 11 avril 1715, dans une famille juive. Chassée par la persécution de l’Inquisition, sa famille rejoint les membres de la communauté juive de Bordeaux en 1741. Ayant travaillé à une méthode d’oralisation, il devient une figure emblématique de la culture sourde de l’époque, et bien qu’aujourd’hui encore, son nom ne figure que très rarement dans les dictionnaires, les spécialistes se souviennent de lui comme d’un précurseur de l’éducation des enfants sourds. Pereire, juif au milieu des catholiques, fait figure de précepteur « original ». On peut donc s’interroger sur la réussite de cet homme hors norme dans ce milieu.
6 Il semble que le soutien de nombreuses personnalisés de l’époque lui permet d’accéder entre autres aux faveurs du Roi Louis XV : « Admis plusieurs fois à la cour avec ses élèves, Péreire fut présenté au dauphin, au roi de Suède, au Roi de Pologne. Rousseau, Diderot, la Condamine, Bougainville, Fréron, l’honorèrent d’une estime particulière. Louis XV lui accorda une pension sur sa cassette, et lui envoya spontanément, en récompense de ses travaux, le brevet d’interprète pour les langues espagnoles et portugaises [6]. »
7 En acquérant rapidement une renommée comme précepteur d’enfants sourds-muets, le nombre d’élèves qu’il instruit se multiplie, sans toutefois atteindre un nombre trop élevé car tous ses élèves sont issus de la bourgeoisie et il n’enseigne jamais à plus de deux élèves à la fois afin de travailler dans les meilleures conditions. Les résultats sont concluants et ses élèves ne s’y trompent pas, qui lui témoignent une reconnaissance sans nuance.
8 La méthode Pereire s’articule autour de deux axes essentiels : la prononciation et la stimulation de l’intelligence. Pereire évalue d’abord chez ses élèves leur degré de surdité qu’il classe en trois niveaux différents : « les surdités totales ou absolues ; les surdités qui ne permettent pas de dissocier les bruits et les sons de la voix, enfin celles qui nécessitent le cornet acoustique pour différencier certaines voyelles ou consonnes [7]. »
9 Le diagnostic établi, les élèves apprennent à lire et à prononcer le français. Il ne leur enseigne dans un premier temps que le sens de quelques phrases usuelles. La suite s’enchaîne : comprendre le sens des mots, les utiliser à bon escient tout en respectant les règles du français écrit et oral. La lecture labiale complète ensuite ces techniques. L’élève peut, à défaut d’entendre les mots, les lire sur le visage de ses interlocuteurs.
10 Au commencement de l’apprentissage, Pereire utilise l’alphabet manuel de Bonet ainsi que des gestes de son invention pour certaines syllabes. Mais Pereire le modifie, le complexifie en l’enrichissant de signes manuels exprimant la ponctuation, les majuscules, les minuscules, les liaisons : « Chaque position des doigts désignait à la fois, d’une part, et la disposition et l’action des organes de la parole propres à produire un son ; et, d’autre part, le caractère ou les caractères que l’orthographe usuelle exige pour représenter ce même son [8]. »
11 Pereire ajoute trente-trois signes à l’alphabet de Bonet, afin de permettre aux sourds d’oraliser correctement. Cette dactylologie peut se définir comme une forme d’orthographe aérienne. Au lieu des deux mains, Pereire n’en utilise qu’une, qui indique chaque nuance de la langue. On se sert donc de la main comme d’une plume pour écrire en l’air. L’un des meilleurs élèves de Pereire, Saboureux de Fontenay nous donne dans sa lettre à Mademoiselle X [9], une explication de cet alphabet : « C’est une espèce d’alphabet manuel à l’espagnole, contenu dans les doigts d’une seule main ; il est composé de vingt-cinq signes des lettres de l’écriture courante, sans y comprendre ces deux lettres, k et w, qui ne sont point en usage dans la langue française, et des signes que M. Pereire a inventés dans la seule vue de faire conformer exactement cet alphabet manuel aux lois de la prononciation et de l’orthographe française. Ainsi, il y a autant de sons de la prononciation, qui sont au nombre de trente-trois à trente-quatre, et autant de liaisons de l’écriture ordinaire, qui se montent à trente-deux et plus (chaque liaison faisant un seul son dans la prononciation), qu’il y a de signes dans l’alphabet manuel, que je nomme pour cette raison dactylologie [10], mot adopté par M. Pereire. Il est vrai qu’il y a des lettres et des liaisons de lettres qui changent de son, suivant les mots où elles se trouvent placées ; la dactylologie exprime bien tous ces sons différents, ou d’une seule lettre, ou d’une liaison de lettres, par conséquent on voit qu’elle renferme en tout plus de quatre-vingts signes. Dans cette dactylologie on se sert de la main comme de la plume […] [11]. »
12 L’enseignement de Pereire est basé sur la compréhension plutôt que la simple répétition du français parlé et écrit. Il souhaitait faire acquérir à ses élèves une intelligence de la langue française. A l’inverse, son émule l’abbé de l’Epée se tourne vers le plus grand nombre avec une méthode proche du mode scolaire.
L’abbé de l’Epée
L’abbé de l’Epée
Pereire avec son élève Melle Marois
Pereire avec son élève Melle Marois
13 L’abbé de l’Epée apparaît aujourd’hui comme l’instructeur pour enfants sourds muets du xviiie le plus connu et le plus populaire. Ordonné prêtre en 1836, il partage son temps entre les études et les œuvres de charité. La rencontre en 1760 de jumelles sourdes et muettes va l’inspirer pour créer sa propre méthode d’enseignement.
14 Fort de cette expérience, il fonde sa propre école pour enfants sourds et muets, et se donne pour but de leur faire comprendre les différentes articulations de la langue française. Il jette les bases d’un système d’enseignement scolaire et organise des leçons publiques afin que le plus grand nombre puisse bénéficier de sa découverte.
15 Chacun des signes méthodiques de l’abbé équivaut à une valeur grammaticale, et non à la représentation d’une « chose », comme dans les langues des signes utilisées par les jeunes sourds entre eux. L’abbé de l’Epée, comme la plupart des entendants, ne croyait pas en une véritable langue des signes qui fût aussi riche en nuances que la langue écrite ou parlée. Il croyait au préjugé, courant à l’époque, de la langue française comme « expression la plus naturelle de la raison humaine, alors que les autres langues la déformaient [12]… ». C’est pourquoi il a cru bon d’imposer l’usage de signes méthodiques permettant d’exprimer la grammaire et la conjugaison. Ainsi, faisant taper l’élève un certain nombre de fois sur la table pour exprimer tel ou tel temps de conjugaison, il ignore que la langue des signes contient déjà une syntaxe et une grammaire qui lui sont propres, et qui se manifeste par « les expressions du visage, les modulations du mouvement, et la direction des signes [13] ». Ces nuances invisibles pour les entendants sont pourtant réelles. Le jeune élève n’avait nul besoin de ces signes méthodiques pour se faire comprendre. En cela, la méthode de l’abbé de l’Epée s’avère défaillante.
16 Si deux personnages, Pereire et de l’Epée ont en commun la volonté d’éduquer des enfants sourds, leur façon de procéder diverge en différents points.
17 Nous savons notamment que Pereire ne choisissait pas ses élèves au hasard. Regardons le milieu social de certains d’entre eux : D’Azy d’Etavigny est le fils d’un notable de La Rochelle. De la Voulte et Solier des enfants de la bourgeoisie d’affaires, Gerde, un fils de haut fonctionnaire, Marie Marois et Marie Lerat de Magnitot sont issues de la petite noblesse provinciale, et Saboureux de Fontenay, fils d’un maréchal des logis et filleul de duc.
18 Les élèves de Pereire sont donc des membres de la bourgeoisie, ce qui laisse présager sinon leur docilité, du moins le soutien de leurs parents sans doute plus soucieux de l’image de leurs enfants dans la société bourgeoise d’alors que ceux de milieux populaires.
19 En effet, si l’on se souvient de l’opinion commune à propos des personnes sourdes et muettes dans le siècle de Pereire, le désir des parents que ces enfants accèdent au statut d’« entendants » semble établi.
20 Mais pourquoi Pereire choisit-t-il précisément ces élèves là ? La surdité n’affecte pas seulement les membres de la bourgeoisie ! L’explication est simple : Pereire, qui n’a d’autre moyen de vivre que son art, instruit quiconque a les moyens de le rétribuer. Nous savons que Pereire demande à être payé pour son instruction. La chose paraît logique, Pereire n’étant pas un homme d’église. Mais l’observation du milieu social de ses élèves révèle que ses honoraires ne sont pas accessibles à la majorité. Par exemple, à la fin d’un certificat établi par le principal de Bailleul, une note jointe précise que Pereire demande à être rétribué pour son enseignement : « M. Pereire offre les services aux personnes qui en auront besoin et qui seront en état de l’en récompenser [14]. » On sait que durant toute sa carrière, il a seulement eu une dizaine d’élèves : « Pereire éduqua ainsi une dizaine d’enfants (plus ou moins sourds il faut bien le reconnaître) et rarement plus de deux à la fois [15]. »
21 De plus, Pereire donne à son travail un caractère officiel ainsi que le rapporte le « journal historique sur les matières du tems » : « […] mon système vient solliciter dans cette illustre et savante Académie une approbation qui l’autorise envers le Public : j’ose me flatter de votre équité ; daignez pour effet, je vous prie, honorer de votre examen les preuves que je viens d’indiquer [16]. » L’on peut s’interroger s’il cherche seulement à aider les autres, ou bien s’il tend principalement à prouver l’efficience de sa méthode tout en assurant sa gloire.
22 À l’inverse, son émule l’abbé de l’Epée est aujourd’hui emblématique de la culture sourde. alors qu’il n’a pas cherché à être connu. Comment procède-t-il ? Pourquoi son nom a-t-il traversé les siècles ?
23 L’abbé de l’Epée ne choisit pas ses élèves en fonction de leur milieu social : il se déclare prêt à dispenser un enseignement à quiconque en a besoin. Il rassemble dans son école, créée en 1760, tous les enfants sourds qu’on lui confie, jusqu’à soixante-dix par an. Malgré le fait que sa méthode ne rencontre pas le succès escompté, rappelons que grâce à lui les sourds ont pu se rencontrer et partager leur culture. Pereire, avec sa méthode, a surtout contribué à faire entrer les sourds dans le monde entendant.
24 Ce n’est donc pas dans sa propre méthode que l’abbé de l’Epée a puisé son succès, mais plutôt dans son entreprise de regroupement des enfants sourds dans des écoles. En leur donnant la possibilité d’accéder à la forme scolaire comme les entendants et en facilitant leur intégration à la société, il a réussi à imposer l’idée que les jeunes sourds étaient éducables.
25 De plus, l’abbé de l’Epée ne voit pas dans l’enseignement matière à enrichissement, mais bien une contribution au bien être des sourds-muets. Son école est donc gratuite, sans aucun critère social : « […] une petite école où il reçoit gratuitement comme élèves tous les enfants sourds qu’on lui confie. En rassemblant des enfants sourds dans une école, son but – outre celui de sauver ces petites âmes, était de les éduquer [17]. »
26 Il semble donc que malgré la tendance de la plupart des auteurs à confronter ces deux personnages, ils n’ont pourtant pas grand chose de comparable : leur méthode est sensiblement différente. L’une fonctionne, l’autre moins. L’un souhaite démutiser, l’autre insiste sur le français écrit. L’un enseigne aux riches, l’autre aux pauvres. L’un est précepteur, l’autre enseigne à des classes. L’un dissimule sa méthode, l’autre l’explique volontiers. L’un est avide de reconnaissance, l’autre tente simplement de venir en aide à autrui. Comme le dit Valade-Gabel, « de l’Epée se livre à la grande culture, ses produits sont moins beaux, mais plus abondants ; il ne les vend pas, il les donne [18] », tandis qu’il affirme de Pereire qu’il « […] a fait croître sur couches et à grand frais, au profit de familles riches, quelques fleurs et d’excellents fruits ».
27 Nous sommes donc maintenant à même de mieux évaluer « l’exploit » de Pereire : si ses qualités d’instructeur et le bien fondé de sa méthode ne sont pas à discuter, force est de reconnaître qu’il n’a rencontré aucun obstacle dans la poursuite de ses objectifs même si sa méthode, qui nécessite un engagement total de l’instructeur par rapport à son élève reste d’une mise en œuvre beaucoup plus complexe dans une classe.
28 Pereire reste cependant un exemple depuis le xviiie siècle même si l’impact de sa méthode sur les sourds-muets semble ponctuel. Comme l’indique Théobald, Pereire « fut un homme de son temps » et sa méthode, bien qu’adaptée aux croyances de l’époque, et malheureusement pour sa postérité, n’a pas résisté aux assauts de la langue des signes.
Bibliographie
Pour approfondir
- « Les sourds sans communauté linguistique ». 1998. dans La langue des signes 1, Histoire et grammaire, Paris, ivt.
- De Bailleul, 1747. « Copie du certificat du Principal du collège de Beaumont-en-Auge », Journal Historique sur les matières du temps, novembre
- Bonet, Juan Pablo. Réduction des lettres à leurs éléments primitifs et à l’art d’enseigner à parler aux muets.
- Decourchelle, D. 2002. « Bordeaux et l’histoire des l’éducation des sourds », Le festin, n° 45.
- De Gerando, J. 1827. De l’éducation des sourds-muets de naissance, Paris, imprimerie Crapelet, 1827.
- Pereire, J. R. 1747. Discours prononcé à l’Académie royale des Belles-Lettres de Caën, dans sa séance public et extraordinaire du 22 novembre 1746, Journal historique sur les matières du temps, novembre,1747.
- Presneau, J.-R. 1989. « Le son “à la lettre”. L’éducation des enfants sourds et muets avant l’abbé de l’Epée », dans Le pouvoir des signes, Paris, Édition Borel.
- Valade-Gabel J.-J. 1848. « Distribution des prix à l’Institution nationale des sourds-muets de Bordeaux », Annales de l’éducation des sourds-muets et des aveugles : Revue des institutions qui leur sont consacrées en France et à l’étranger, Paris, Bureau des annales.
Notes
-
[1]
Politique, Livre VII, Chapitre 14.
-
[2]
« Les sourds sans communauté linguistique », dans La langue des signes 1, Histoire et grammaire, Paris, ivt, 1998, p.17.
-
[3]
« Les sourds sans communauté linguistique », dans La langue des signes 1, Histoire et grammaire, Paris, ivt, 1998, p. 19.
-
[4]
Jean-René Presneau, « Le son à la lettre ». L’éducation des enfants sourds et muets avant l’abbé de l’Epée », dans Le pouvoir des signes, Paris, Edition Borel, 1989, p.22.
-
[5]
Juan Pablo Bonet, Réduction des lettres à leurs éléments primitifs et à l’art d’enseigner à parler aux muets, p. 21.
-
[6]
J.-J. Valade-Gabel, « Distribution des prix à l’Institution nationale des sourds-muets de Bordeaux », dans Annales de l’éducation des sourds-muets et des aveugles : Revue des institutions qui leur sont consacrées en France et à l’étranger, Paris, Bureau des annales, 1848, p.273.
-
[7]
Jean-René Presneau, « Le son “ à la lettre ”. L’éducation des enfants sourds et muets avant l’abbé de l’Epée », dans Le pouvoir des signes, Paris, Edition Borel, 1989, p. 32.
-
[8]
Joseph De Gerando, De l’éducation des sourds-muets de naissance, Paris, imprimerie Crapelet, 1827, p.394.
-
[9]
On ne connaît pas le nom exact du destinataire de la lettre.
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[10]
Dactylologie : à ne pas confondre avec le sens actuel de dactylologie qui est l’alphabet en langue des signes.
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[11]
Joseph De Gerando, De l’éducation des sourds-muets de naissance, Paris, imprimerie Crapelet, 1827, p. 427.
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[12]
« Le travail de l’abbé de l’Epée », dans La langue des signes 1, Histoire et grammaire, Paris, ivt, 1998, p.22.
-
[13]
« Le travail de l’abbé de l’Epée », dans La langue des signes 1, Histoire et grammaire, Paris, ivt, 1998, p.23.
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[14]
Note jointe à De Bailleul, « Copie du certificat du principal du collège de Beaumont-en-Auge », Journal historique sur les matières du temps, novembre 1747, p. 338.
-
[15]
Jean-René Presneau, « Le son “à la lettre”. L’éducation des enfants sourds et muets avant l’abbé de l’Epée », Le pouvoir des signes, Paris, Edition Borel, 1989, p. 32.
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[16]
Jacob Rodrigues Pereire, « Discours de M. Pereire, prononcé à l’Académie royale des Belles-Lettres de Caën, dans sa séance publique et extraordinaire du 22 novembre 1746 », Journal historique sur les matières du temps, novembre 1747, p.335.
-
[17]
« Le travail de l’abée de l’Epée », La langue des signes 1, Histoire et grammaire, Paris, ivt, 1998, p 21.
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[18]
J.-J. Valade-Gabel, « Distribution des prix à l’Institution nationale des sourds-muets de Bordeaux », dans Annales de l’éducation des sourds-muets et des aveugles : Revue des institutions qui leur sont consacrées en France et à l’étranger, Paris, Bureau des annales, 1848, p. 278.