1Alors que les taux d’activité féminins ont connu une hausse spectaculaire en un demi-siècle, la mixité des emplois est très loin d’avoir progressé proportionnellement. De la même manière, alors qu’à l’école on a assisté à une inversion des inégalités sexuées – les filles étant à présent plus éduquées en moyenne que les garçons –, la forte ségrégation des formations n’a guère évolué. Dans un monde où est censée régner l’égalité des chances, cette ségrégation est jugée à la fois injuste et inefficace sur le plan économique, dès lors qu’elle fausse la compétition et la mobilité. Elle constitue un anachronisme dysfonctionnel et, de plus, auto-reproducteur puisque l’existence d’emplois masculins et féminins distille l’idée qu’hommes et femmes ont des qualités spécifiques qui les destinent à des emplois distincts. L’école est alors volontiers incriminée, en ce qu’elle oriente les jeunes vers des filières elles-mêmes très ségrégées. Mais le rôle de l’école dans la reproduction de la ségrégation professionnelle n’est-il pas plus subtil et moins exclusif qu’on a tendance à le penser ?
Le rôle de l’école : élever le niveau, former mais aussi socialiser
2On considère volontiers que les filles réussissent mieux à l’école (DEPP, 2014). Elles font des études plus longues que les garçons et quittent plus souvent l’école dotées d’un diplôme de niveau au moins égal à bac+3 (respectivement 38 % et 26 %). Réciproquement, les garçons sortent plus souvent de l’école sans aucun diplôme (16 %, contre 9,5 % des filles). Mais au-delà du bac, les filles se distinguent par des études moins souvent sélectives : ainsi, on compte une majorité de garçons en classes préparatoires scientifiques aux grandes écoles (70 %). La sélectivité des études étant un gage de débouchés professionnels, il faut donc se garder de conclure trop rapidement à un avantage des filles.
3Certes, comme le souligne l’INSEE (2010a), les femmes tirent profit de leur réussite scolaire : les taux de chômage masculins et féminins se sont rapprochés depuis 25 ans et aujourd’hui, les jeunes filles ont un léger avantage en matière de chômage. Même si cet avantage ténu semble fragile, il s’explique avant tout par leur niveau de formation en moyenne plus élevé. Du même coup, la mixité a progressé dans les groupes professionnels les plus qualifiés (Navés et Wisnia-Weill, 2014) : entre 1990 et 2010, la part des femmes est passée de 36,5 à 42,5 % chez les cadres, et de 41,8 à 49,6 % chez les professions intermédiaires.
4On a donc bien assisté à une baisse de la ségrégation verticale – moins de sous-représentation des femmes en haut de l’échelle sociale –, du fait de l’élévation de leur niveau de formation. Le rôle de l’école est ici essentiel. Néanmoins, la massification scolaire dont les filles ont été les grandes bénéficiaires n’a pas réduit la ségrégation – dite horizontale – des formations. Car cette meilleure réussite scolaire des filles a un caractère paradoxal : l’orientation plus fréquente vers des études générales qui en découle est l’envers d’un accès plus limité aux formations professionnelles. En outre, à tous les niveaux de formation, les filles sont, par rapport aux garçons, concentrées dans un nombre beaucoup plus restreint de filières. De fait, toutes les spécialités sont sexuées. À l’issue de la classe de troisième, alors que 31 % des filles et 42 % des garçons se dirigent vers l’enseignement professionnel, les spécialités industrielles comptent rarement plus de 3 % de filles, les formations du secteur tertiaire étant un peu moins sexuées. Même constat au-delà, avec par exemple environ 90 % de garçons en Terminale Sciences et technologies industrielles, et 82 % de filles dans les écoles paramédicales de l’après-bac.
5Si cette ségrégation peut être critiquée en elle-même en ce qu’elle révélerait des choix contraints, dans quelle mesure est-elle responsable de certaines difficultés d’insertion des jeunes filles ? À court terme, la concentration féminine dans le tertiaire a plutôt limité les effets négatifs des restructurations industrielles, même si le maintien de l’emploi tertiaire s’est fait au prix d’une précarisation croissante et du développement du temps partiel. Le déclassement est aussi plus répandu chez les filles de niveau intermédiaire, qui se retrouvent en concurrence sur les emplois d’employés avec celles dotées d’un niveau post bac, alors que les correspondances entre niveaux de formation et qualification des emplois restent plus strictes dans le secteur industriel et protègent un peu du déclassement les garçons (INSEE, 2010b).
6Néanmoins, il ne suffit pas, pour les filles, de diversifier leurs orientations pour combler leur handicap en termes d’insertion ou de salaire. Pour les diplômées de niveau inférieur au bac, le « coût de la transgression » est important : non seulement leur vie est parfois difficile dans des classes où elles sont très minoritaires, mais elles peinent à s’insérer et à rester dans le métier qu’elles ont appris, tant il semble difficile de se faire reconnaître comme réellement compétente dans un métier traditionnellement masculin (Couppié et Epiphane, 2008).
7Car les diplômés sont aussi des personnes… Et à l’école, on n’acquiert pas seulement un diplôme mais aussi des attitudes, sur les disciplines, les métiers, et ce qu’il est légitime de viser ; c’est sans doute là le cœur de la fabrication scolaire de la ségrégation sexuée (Duru-Bellat, 2004). Au quotidien, et bien qu’officiellement les élèves n’aient pas de sexe, ils reçoivent une grande quantité d’informations sur les comportements féminins et masculins adéquats. Celles-ci passent par les attentes des enseignants, par les interactions pédagogiques, par les contenus des manuels, bref par l’intermédiaire de tout un «curriculum caché» qui n’a pas besoin d’être explicitement sexué pour exercer des effets différenciés selon le sexe de l’élève. Garçons et filles apprennent notamment que certaines disciplines sont plus féminines, d’autres plus masculines, et qu’il sera donc plus ou moins bienvenu d’y exceller. Également très importants, les contacts avec les autres, face auxquels il faut se positionner comme garçon ou comme fille ; et si le fait d’être dans des classes mixtes affecte peu les performances scolaires, cela module sensiblement les attitudes des élèves (Duru-Bellat, 2010). Ainsi, les filles sont moins persuadées de leur compétence ou font montre d’une moindre estime de soi dans un groupe mixte, alors que la mixité n’affecte pas ces attitudes chez les garçons. De fait, la mixité tend à brider le développement intellectuel et personnel des élèves en ce qu’elle rend particulièrement prégnants les stéréotypes du masculin et du féminin. Ceux-ci suggèrent aux filles que si elles veulent être perçues comme « féminines », il leur faut masquer toute velléité de compétition individuelle avec les garçons, notamment dans les matières typées « masculines ». Toute analyse du rôle propre de l’école doit donc inclure cet apprentissage du féminin et du masculin, qui va canaliser les choix ultérieurs, d’autant plus qu’il est conforté par l’ensemble des pressions sociales, depuis la famille jusqu’aux médias.
Les ressorts des choix d’orientation
8Les « choix » d’orientation vont cristalliser les effets de cette socialisation antérieure, tout en intégrant une anticipation, par les jeunes, de leur vie d’adulte. Dans ces choix, l’anticipation du monde du travail tel qu’il est et de la famille telle qu’elle fonctionne joue un rôle d’autant plus marqué que l’école s’efforce de suivre les vœux des jeunes, certes au sein d’une offre de places parfois très contraignante dans les filières professionnelles. En tout cas, les représentations des disciplines, des métiers et de la vie d’adulte elle-même vont jouer un rôle capital, à tel point que l’école et les enseignants ont sans doute un rôle plus secondaire qu’on ne le pense.
9Les choix des jeunes frappent par leur caractère très stéréotypé, avec davantage de projets, chez les filles, pour les professions telles que médecin, enseignant ou avocat, tandis que les garçons concentrent leurs choix sur des professions comme ingénieur ou informaticien. Ces choix professionnels résultent d’un processus d’»appariement» entre représentations de soi-même et représentations sexuées des disciplines et des métiers. Ils révèlent des inégalités en matière de sentiment de compétence et de confiance en soi : ce n’est pas leur niveau académique qui écarte les filles des filières scientifiques, mais une moindre confiance dans leurs capacités dans ces matières. Interviennent aussi les stéréotypes de genre, qui poussent les filles à vouloir manifester des qualités altruistes ou communicationnelles tandis que les garçons mettent en avant le désir de créer, de chercher, de commander. Les jeunes intègrent également des représentations stéréotypées des professions : le scientifique est quelqu’un de froid, peu doué pour les relations sociales, logique et rationnel, ce qui est plus congruent avec le stéréotype du masculin qu’avec celui du féminin.
10Interviennent enfin d’autres critères qui anticipent la vie d’adulte. Dans le choix d’une profession, les filles se distinguent des garçons par la grande importance qu’elles donnent au temps libre, alors que l’aspect financier est plus souvent mis en avant par les garçons. Ces derniers anticiperaient qu’ils auront une famille à nourrir alors que les filles anticiperaient un besoin en temps libre spécifique, pour concilier profession et enfants… Les filles anticipent ainsi un certain fonctionnement de la famille et elles ont le sentiment qu’elles auront en tant que femmes des arbitrages spécifiques à faire. Elles n’ont qu’à regarder autour d’elles, pour voir que si quasiment tous les hommes travaillent même quand ils ont des enfants, il n’en va pas de même pour les femmes : ainsi, quand 90 % des femmes de 25-49 ans sont actives quand elles n’ont pas d’enfant, elles ne sont plus que 43 % dans ce cas avec 3 enfants et plus (DARES, 2010). Les jeunes filles ne peuvent donc ignorer que, pour elles, vont se poser des problèmes de « conciliation » entre exercice d’une profession et charges familiales.
11Pour y faire face, n’envisageant pas de partager équitablement les charges familiales – ce qui est là encore une anticipation réaliste tant ce partage évolue peu (Brugeilles et Sebille, 2011), elles arbitrent entre des carrières prestigieuses mais absorbantes, et des professions certes moins valorisées, mais où les conditions de travail sont plus souples. Même très diplômées, elles « choisiront » le secteur public et non le secteur privé, ou encore le travail à temps partiel, imposé dans 1 cas sur 3 certes, mais aussi déclaré comme choisi pour s’occuper de sa famille par 5 fois plus de femmes que d’hommes (DARES, 2013). Les choix stéréotypés des jeunes sont de fait adaptés à cet ensemble de réalités objectives. Faut-il alors parler de choix, ou plutôt de choix de compromis ? C’est après avoir intégré, comme si cela allait de soi, les contraintes du rôle féminin telles qu’elles les perçoivent que les jeunes filles expriment leurs choix. Parler de « choix » n’implique donc pas qu’on ait affaire à des motivations ancrées au plus profond des psychologies, qu’il faudrait tenir pour acquises et respecter au nom de la liberté des individus… Il y a certes une dimension identitaire mais elle est forgée par la socialisation et de plus, il faut considérer qu’à la fois les caractéristiques du marché du travail et tous les messages transmis par la socialisation familiale, scolaire et médiatique fonctionnent comme des « rappels à l’ordre », pour convaincre les jeunes des deux sexes de faire des choix conformes. Cette autocensure qui constitue aujourd’hui un leitmotiv des analyses de l’orientation a de profondes racines dans les réalités économiques et sociales. Et puis, il faut évidemment relativiser cette notion de choix elle-même : certains choisissent certes – ceux qui n’ont pas eu de problèmes à l’école surtout. D’autres sont « orientés » du fait de leur faible niveau scolaire, et ce sont eux qui se retrouveront dans les métiers… où personne ne veut aller ! L’insertion professionnelle ne concrétise pas que des rêves mais aussi le solde de la sélection scolaire et sociale, et les contraintes d’un marché, ce qui à nouveau relativise le rôle propre de l’école.
Un monde du travail qui produit de la ségrégation
12L’école « produit » certes des flux ségrégés ; mais est-elle pour autant à la racine de la ségrégation du monde du travail et des difficultés afférentes des jeunes filles ? En fait, Coupié et Epiphane (2009) montrent que la réponse varie selon les groupes professionnels : concernant les ouvriers et les employés, la plus grande part de la ségrégation (60 à 75 %) est d’origine éducative : c’est parce qu’ils sortent de filières différentes que garçons et filles accèdent à des professions différentes. Mais au-delà, le processus d’entrée dans la vie professionnelle lui-même renforce cette ségrégation, qu’il s’agisse des préférences (et des rejets) des jeunes ou de ceux des employeurs. Chez les cadres, la ségrégation éducative est moins forte que la ségrégation qui se joue spécifiquement lors des recrutements : non seulement les jeunes hommes et femmes peuvent, à formation identique, choisir des postes différents, mais les employeurs les recrutent pour des postes différents, avec à la clé une discrimination en faveur des hommes.
13De plus, les suivis de carrières réalisés par le CEREQ (2007) montrent comment, partant de situations professionnelles relativement proches, les jeunes hommes et jeunes femmes issus des formations supérieures voient leurs itinéraires diverger progressivement, avec, 8 ans après leur sortie de l’école, apparition d’écarts significatifs, alors même que cette période de la vie est celle des constructions familiales (Régnier-Lollier, 2009). Il se passe donc quelque chose au moment de l’entrée dans la vie active, qui vient contrebalancer l’atout que constituait pour les filles un bagage scolaire plus conséquent. Et ce quelque chose renvoie à la constitution de la famille, anticipée par les employeurs et par les jeunes filles elles-mêmes. Non seulement elles sont perçues systématiquement comme des mères en puissance, mais, le fait d’être mère va affecter sensiblement la vie professionnelle. Le fonctionnement actuel de la famille et les insuffisances du partage du travail parental constituent de fait une pierre d’achoppement majeure de l’égalité des trajectoires professionnelles et scolaires entre garçons et filles. Ce sont là des réalités, qui sont prises en compte et qui de plus sont justifiées par les stéréotypes du masculin et du féminin, partagées par tous les acteurs, au premier rang desquels les employeurs.
14Ceux-ci, comme le montre une étude du CEREQ (2013), les employeurs non seulement anticipent ouvertement une moindre disponibilité des femmes inhérente à leurs charges familiales, mais invoquent des qualités spécifiquement masculines ou féminines pour justifier leurs recrutements. Par exemple, concernant le métier de secrétaire, le profil idéal valorise des qualités personnelles considérées comme typiquement féminines (disponibilité, bonne humeur, modestie et acceptation d’une grande polyvalence, «présentation»…). Dans de nombreuses professions « féminines », les femmes sont censées mobiliser les qualités qu’elles mettent en œuvre dans l’espace privé de la famille (dévouement, attention aux autres, « travail émotionnel »…). De fait, ce sont ces qualités « féminines » qui constituent alors, pour les employeurs, la qualification professionnelle. À l’inverse, tous les emplois liés à la construction ou à la production sont connotés comme masculins et on a du mal à admettre que les femmes puissent s’y montrer compétentes. Il est clair que la qualification, loin d’être une notion objective, associée objectivement à un emploi et garantie par la certification scolaire, est une représentation sociale ; de même, par ailleurs, les salaires sont loin de pouvoir s’expliquer entièrement par la qualification objective des personnes. Notons que ceci interroge sur la notion même de discrimination : si le sexe a un impact spécifique, au-delà des diplômes possédé, sur l’insertion et la carrière, c’est parce que les employeurs prennent en compte des attributs autres que ceux que sanctionnent les titres scolaires, qu’ils estiment vecteur d’efficacité dans l’exercice de la profession. Il n’y a pas de raison de poser a priori que, dans la situation telle qu’elle est, cette estimation est fausse… Toujours est-il que l’invocation de qualités dites spécifiquement féminines, censées découler plus d’une « nature » que d’une formation, permet de ne pas les considérer comme une véritable qualification et de ne pas les rémunérer en conséquence.
Conclusion
15La ségrégation professionnelle est un phénomène universel, qui n’est pas moins marqué dans les pays où le niveau d’instruction des femmes est plus élevé : la très forte féminisation de l’enseignement supérieur a certes limité la ségrégation verticale mais elle n’a en rien atténué la forte ségrégation horizontale des filières (OECD, 2008). C’est un bel exemple de paradoxe écologique : même si en moyenne l’emploi est moins ségrégé chez les plus diplômées (au niveau individuel donc), au niveau collectif, on ne saurait compter sur l’élévation du niveau de formation des filles pour réduire mécaniquement cette ségrégation qui a bien d’autres racines sociales.
16Loin que la ségrégation soit un archaïsme résiduel voué à s’estomper sous les pressions égalitaristes, elle constitue un trait des économies modernes qui est compatible, d’un point de vue idéologique, avec l’égalité proclamée entre hommes et femmes, dès lors que celle-ci est définie comme complémentarité (Charles et Grusky, 2007) : on peut à la fois y défendre un égalitarisme libéral (qui légitime le combat contre les inégalités verticales) et continuer à adhérer à un essentialisme (hommes et femmes ont fondamentalement des goûts et des talents différents), qui rend tolérant aux différences, non perçues alors comme des inégalités. C’est « l’égalité dans la différence », que la défense de la parité conforte de fait, en martelant le message selon lequel c’est important qu’il y ait des hommes et des femmes… C’est évidemment différent si le sexe n’a aucune importance, mais c’est là une tout autre définition de l’égalité –l’égalité comme ressemblance.
17Faute de consensus sur cette question, la ségrégation horizontale va s’avérer bien difficile à contrer, et en la matière le rôle de l’école est forcément limité. Mais si on estime que son rôle est fondamentalement de donner les mêmes chances à tous sans que le sexe ne vienne limiter l’horizon, il ne peut être considéré comme mineur.
Bibliographie
Bibliographie
- Brugeilles, C. & Sebille, P. (2011), « Partage des activités parentales : les inégalités perdurent », Politiques sociales et familiales, 103, 17-32.
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- Couppié, T. & Epiphane, D. (2009), « Allongement séculaire des scolarités féminines et évolution récente de la ségrégation dans les professions : quelles relations ? », Socio-économie du travail, 30, 87-121.
- DEPP (2014), Filles et garçons sur le chemin de l’égalité, de l’école à l’enseignement supérieur, ministère de l’Éducation nationale.
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- CEREQ (2007), « Vivre en couple et être parent : impacts sur les débuts de carrière », BREF, n°241.
- CEREQ (2007), « Les hommes sont plus fonceurs mais les femmes mieux organisées… », BREF, n°315.
- Duru-Bellat, M. (2004), L’école des filles, Paris, L’Harmattan.
- Duru-Bellat, M. (2011), « Ce que la mixité fait aux élèves », in F.Milwski et H.Périvier (eds), Les discriminations entre les femmes et les hommes, Paris, Presses de Sciences Po, 233-251.
- INSEE (2010a), « Femmes et hommes en début de carrière », INSEE Première n°1284
- INSEE (2010b), « Le domaine d’études est déterminant pour les débuts de carrière », INSEE Première, n° 1313
- Navés, M-C. & Wisnia-Weill, V. (2014), Lutter contre les stéréotypes filles-garçons, Paris, Commissariat général à la stratégie et à la prospective.
- OECD (2008), “The reversal of gender inequalities in higher education”, in Higher Education to 2030, OECD, 265-298.
- Régnier-Loilier, A. (2009). L’arrivée d’un enfant modifie-t-elle la répartition des tâches domestiques au sein du couple ?. Population et sociétés, (461).