Avec ce numéro 102, Quaderni inaugure sa nouvelle maquette, fruit d’une collaboration entre le comité de rédaction, d’une part, et Olivier Bertrand et Marine Montagné, éditeurs, d’autre part. Inscrite principalement en Science politique et en Sciences de l’information et de la communication, Quaderni interroge la communication au croisement des technologies et du pouvoir. Un changement de « maquette », un changement de la forme éditoriale, c’est, précisément, une transformation ou un déplacement du rapport de la revue à ses objets, de la relation de la revue à ses publics et au monde dans lequel objets, revue, publics, chercheurs, lecteurs et partenaires évoluent.
Une nouvelle maquette, donc, qui manifeste un déplacement dans la politique de la revue. Depuis la disparition de son fondateur Lucien Sfez, la décision a été prise de poursuivre l’histoire de Quaderni, et de lui conserver son identité scientifique, cette « ligne » éditoriale fondatrice d’un certain regard et d’un certain territoire, interdisciplinaire et ouvert à la multitude des regards qui traversent et interrogent nos champs. Une revue ouverte sur les diverses disciplines des Sciences anthroposociales (pour reprendre le mot de Jean-Michel Berthelot), capable d’accueillir géographes, historiens, anthropologues ou sociologues, juristes, littéraires, philosophes… mais aussi acteurs des mondes politique ou économique. Le comité de rédaction s’ouvre à de nouveaux membres, la direction devient bicéphale et interdisciplinair…