Couverture de QDM_173

Article de revue

Quelques thèses récentes sur le management en Afrique sub-saharienne

Pages 227 à 231

La responsabilite sociétale des entreprises en contexte africain sub-saharien

LES ENTREPRISES PRIVÉES DANS L’ACTION PUBLIQUE DE LUTTE CONTRE LE VIH/SIDA EN CÔTE D’IVOIRE : UN ACTEUR COMME LES AUTRES ?. Auteur : Anne BEKELYNCK. Thèse de Doctorat en Sociologie, sous la direction d’Annabel Desgrées du Loû et de Fred Eboko, soutenue le 13-03-2015 dans le cadre de Sorbonne Paris Cité

1Résumé ■ Cette thèse de doctorat en sociologie se penche sur un angle aveugle de la recherche en socio-économie du développement et en socio-économie de la santé, soit le rôle joué en Afrique subsaharienne par de grandes entreprises privées dans le déploiement de dispositifs innovants destinés à faciliter l’accès de leurs employés aux antirétroviraux (ARV). Et ce, dès la fin des années 1990.

2Face à une crise sanitaire d’ampleur mondiale (pandémie), de grandes entreprises ont été appelées (ou se sont senties appelées) à renouveler leur engagement sociétal en remplissant à la fois une mission d’intérêt général (qui se rapporte à l’amélioration des conditions de vie et de santé de leurs salariés, avec des externalités positives sur toute la communauté) et une démarche stratégique à substrat économique. Cette dernière renvoie à l’intérêt intrinsèque de l’entreprise, doublement perçue comme employeur (préservation et rétention du capital humain – par permanence et fidélisation de collaborateurs en bonne – ou moins mauvaise – santé ; réduction du turn-over par mortalité, amélioration de la QVT, de la mobilisation des employés, voire de l’attractivité de la firme – marque-employeur…) et comme agent économique, soit-il producteur ou distributeur de biens et services (l’amélioration des conditions de santé des salariés produit des effets positifs sur la société, car elle accroît le volume potentiel d’acheteurs et libère une partie du pouvoir d’achat des clients, en les émancipant de dépenses forcées à caractère sanitaire, pharmaceutique et médical…). A partir des années 2000, les entreprises ont été invitées à poursuivre leurs efforts et à devenir des partenaires de cette action publique, de prévention du VIH et de prise en charge thérapeutique des malades du SIDA. Dans ce contexte, elles interagissent et nouent des coopérations avec d’autres acteurs : Etats, organisations internationales, organisations non gouvernementales (ONG), réseaux de professionnels de santé et associations. De telles initiatives promues/ mises en œuvre par des entreprises privées sont communément relatées comme des stratégies rationnelles de préservation du « capital humain » et de la productivité des entreprises. Cette thèse de sociologie politique, à caractère transdisciplinaire, vise à explorer l’articulation des logiques bioéconomiques, politiques, sociales et symboliques qui ont été au cœur de la mobilisation du secteur privé dans la lutte contre le VIH/Sida en Côte d’Ivoire. Les modalités et les effets de cette « publicisation » d’un acteur privé lucratif (et intégration) au sein d’une action publique de santé sont explorés au niveau local. La thèse s’appuie sur une enquête qualitative conduite en Côte d’Ivoire auprès des acteurs de 30 entreprises privées. Des entretiens ont été menés avec des membres du personnel médical des entreprises, des cadres, des employés vivant avec le VIH, des responsables de politiques publiques, professionnels de santé et acteurs associatifs. Une comparaison asymétrique avec le Cameroun a également été opérée afin de confirmer/infirmer/nuancer les hypothèses de recherche. La thèse donne à voir l’encastrement de la mobilisation des entreprises privées dans la lutte contre le VIH/sida dans un mouvement planétaire de rapprochement entre acteurs publics et privé, marqué par la rhétorique des bienfaits nécessaires des partenariats public-privés. En proposant une sociologie politique de l’action publique au prisme des entreprises privées, cette thèse transdisciplinaire et innovante met en évidence les paradoxes des politiques multisectorielles, les conflits de logiques (et de rôles) posés par la « publicisation » de l’action d’entreprises privées par insertion dans une politique publique de santé (relevant de l’intérêt général). Elle montre la manière dont la « politisation » d’une action publique tend à « dé-différencier » les entreprises privées des autres acteurs, c’est-à-dire à gommer leurs spécificités (exemplarité et rôle-modèle, lieu de production de vulnérabilités, accès à la santé différencié…).

EMPOWERMENT ET ÉCONOMIE SOCIALE ET SOLIDAIRE : ÉTUDE DE CAS D’ORGANISATIONS FÉMININES EN AFRIQUE DE L’OUEST. Auteur : Asma BEN LAZRAK. Thèse de Doctorat en Sciences Economiques, sous la direction de Liliane Bensahel, soutenue le 13-02-2015 dans le cadre de l’Université Grenoble-Alpes

3Résumé ■ Cette thèse se propose d’analyser le polymorphisme et le métamorphisme des dispositifs d’Economie Sociale et Solidaire visant à permettre aux femmes africaines de dépasser leur vulnérabilité socio-économique (au plan financier, statutaire, culturel…). De matrice essentiellement micro-entrepreneuriale, ces activités génératrices de revenus entraînent à la fois un empowerment individuel et collectif des femmes ainsi que le développement (social et culturel aussi bien qu’économique) de leurs familles et communautés. Comme la littérature en économie du développement l’a révélé, les femmes africaines sont des agents incontournables du changement par le biais des actions individuelles, mais surtout, collectives. En Afrique comme dans les différents Pays du Sud, les associations féminines constituent non seulement un lieu pour les femmes pour acquérir une certaine autonomie économique mais un véritable espace de liberté et d’échange leur permettent de sortir de l’isolement, d’acquérir de nouvelles compétences, de s’aménager un accès facilité à un spectre élargi de ressources, d’avoir plus d’estime et confiance en soi. Et cela, à l’encontre d’une organisation sociale à dominance patriarcale et andro-centrée. Au travers de ces activités, les femmes confirment leur rôle, affirment leur statut social et « renforcent toute leur féminité en termes d’avoir, d’être et surtout de paraître ». Les groupements féminins, dans leur diversité, ont acquis un certain succès. L’impact positif de la participation des femmes à ces groupements économiques esquisse un nouveau chemin d’action : l’empowerment des femmes est possible en optant pour des solutions alternatives basées sur des pratiques et actions collectives qui permettent d’acquérir plus de capacités et de liberté. Dans ce sens, l’approche des capabilités d’A. Sen s’avère pertinente dans la mesure où elle renforce le poids des activités féminines issues de l’Economie Sociale et Solidaire. Leviers d’empowerment, la principale fonction des groupements économiques féminins est de permettre aux membres de pouvoir subvenir à leurs besoins par une mobilisation et une redistribution (plus équitable) des ressources et, ce faisant, de sortir de la précarité. Les femmes qui s’activent dans les groupements et qui sont souvent responsables de leurs familles (et leurs principaux pourvoyeurs de revenus), cherchent les moyens de pouvoir s’acquitter de leurs obligations familiales et sociales et, in primis, de subvenir aux besoins vitaux des membres de leur noyau domestique. Ce faisant, cette thèse relève d’autres gains pour les femmes sur le plan individuel et collectif qui sont aussi importants et moins quantifiables. En contexte de crise, de pauvreté et de précarité de masse, les activités féminines jouent ainsi un rôle social très important surtout dans les Pays du Sud, en tant que leviers de développement socio-économique émancipateur et soutenance.

Microfinance, Micro-entreprise & Economie Informelle

LA MICROFINANCE DANS UNE ÉCONOMIE LOCALE DOMINÉE PAR L’INFORMEL : LE CAS DU NIGER. Auteur : Abdoulazize MANZO DJIBO. Thèse de Doctorat en Socio-économie du Développement, sous la direction d’Ulrike Schuerkens, soutenue en 2016, à l’Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales

4Résumé ■ Là où une grande majorité de la population est exclue des circuits bancaires, le pays subsahariens, notamment ceux de l’Afrique de l’Ouest, ont mis en place des systèmes de microfinance afin de faciliter et de démocratiser l’accès au prêt du plus grand nombre. Au Niger, comme dans la plupart des Pays de l’Afrique de l’Ouest, la microfinance a fait son apparition à la fin des années 1980, dans une perspective d’aide sociale et financière. Après plus de deux décennies d’expérience, des études et des évaluations ont été menées, provoquant des débats entre chercheurs, professionnels, bailleurs et organisation internationales (étude d’impacts aux résultats contradictoires). Cette thèse de doctorat contribue à éclaircir cette diatribe académique et politique : elle se propose de montrer en quoi le micro-crédit constitue un apport pour ses bénéficiaires, dans un contexte marqué par une économie locale encore largement informelle. Cette recherche a été menée selon une approche ethnographique qui fait usage de statistiques descriptives, le mode de sélection des enquêtes étant aléatoire. Elle analyse la situation socioprofessionnelle des bénéficiaires, le cadre juridique et la nature de leurs activités économiques et productives. Elle appréhende l’apport de la microfinance auprès des bénéficiaires et de leur entourage, leur perception sociétale, ainsi que les différents rôles des institutions de microfinance. Elle prend en compte la dynamique suscitée et l’émergence de certaines modalités d’adaptation, notamment sous forme d’outils complémentaires. Par exemple, le crédit warrantage ou la microfinance islamique ont pu être introduits au fur et à mesure des besoins évolutifs de la population. Leurs spécificités sont évoquées dans le déroulée de l’étude. La thèse privilégie un cadre interactif, où le bénéficiaire des services de microfinance est au centre de la discussion et de l’analyse. Et ce, afin de rapprocher l’analyse de celles et ceux qui font appel à ce dispositif alternatif de financement (expérience-client).

LES DYNAMIQUES DE L’ÉCONOMIE INFORMELLE EN AFRIQUE SUBSAHARIENNE : UNE ÉTUDE EMPIRIQUE DE LA TRANSITION STRUCTURELLE DES MICRO-ENTREPRISES EN RÉPUBLIQUE DU CONGO. Auteur : Jean-Pierre Mouko. Thèse de Doctorat en Sciences de Gestion, sous la direction d’Ivan Samson, soutenue en 2015, à l’Université Versailles-Saint-Quentin en Yvelines

5Résumé ■ Le poids de l’économie informelle, l’urbanisation accélérée en Afrique subsaharienne (ASS) et la pauvreté structurelle dans cette partie du monde dévoilent l’urgence d’une transition structurelle de la micro-entreprise (MPME). Cette thèse se propose de comprendre les processus de naissance, de développement et de formalisation des MPME en Afrique Subsaharienne. Elle repose sur une approche institutionnaliste qui rattache la MPME à son socle sociétal. L’étude s’ouvre par une revue (et une synthèse) de littérature scientifique centrée sur l’économie informelle et la micro-entreprise. Puis, l’Auteur construit une grille d’analyse de la transition structurelle des MPME. Le travail s’appuie sur une enquête conduite en 2011 auprès de 279 micro-entrepreneurs urbains de la République du Congo. Cette thèse établit une typologie des MPME en six groupes à partir de la taille du capital et de l’effectif, de leur origine (communauté et marché) et de leur inscription dans des liens forts ou des liens faibles. Elle propose une théorisation des productions de valeur ajoutée sociale et économique et distingue la formalisation juridique de la formalisation économique. La thèse propose cinq trajectoires de transformation et six stratégies de rupture et propose de nouvelles politiques publiques ciblées d’aide à la transition structurelle des MPME. Comme alternative au processus long et hasardeux d’une occidentalisation de l’Afrique, la thèse esquisse les contours d’un nouveau capitalisme africain centré autour d’une MPME à même de réaliser une hybridation entre les liens faibles du marché et les liens forts qu’apportent les structures sociales communautaires.

LES DYNAMISATIONS DES MICROENTREPRISES DANS LES PMA : UNE RELECTURE DE L’ÉCONOMIE INFORMELLE MANUFACTURIÈRE AU MALI. Auteur : Mabrouk KRAIEM. Thèse de Doctorat en Sciences de Gestion, sous la direction d’Ivan Samson, soutenue le 23-07-2015, à l’Université Versailles-Saint-Quentin en Yvelines, dans le cadre de l’Ecole doctorale cultures, régulations, institutions et territoires, en partenariat avec le Laboratoire de recherche en management et le laboratoire LAREQUOI

6Résumé ■ La crise de développement qui s’abat, depuis des décennies (et dès le lendemain de leurs indépendances) sur les Pays Africains les Moins Avancés (PMA), la persistance des inégalités et l’expansion de l’économie informelle rendent nécessaire la dynamisation des micro-entreprises. Il s’agit là d’un enjeu crucial en termes de développement socioéconomique. Il convient ainsi de créer et de développer un tissu solide de PME dynamiques, capables de générer (si possible, durablement) de la valeur ajoutée et, ce faisant, de contribuer à la hausse du taux d’emploi et à la réduction de la pauvreté. C’est pourquoi cette thèse se propose d’interroger les modes de fonctionnement des micro-entreprises dans les PMA et d’identifier les principaux facteurs qui en déterminent la dynamisation et en favorisent/accélèrent la transition vers des PME commerciales dynamiques. D’un point de vue académique, la recherche réalise une synthèse des théories explicatives de l’économie informelle et de la micro-entreprise. Pour cela, l’Auteur a réalisé une enquête de terrain qui a été conduite en 2012 auprès d’un échantillon de 205 micro-entrepreneurs urbains de la République de Mali. Le traitement de ces données empiriques permet à l’Auteur d’étudier l’existence et les formes de l’économie informelle et de déceler les logiques de fonctionnement des micro-entreprises. Elle établit une typologie des MPME et élabore deux classes (ou catégories) de MPME, en fonction de leurs logiques de fonctionnement et de la taille du capital investi (entreprises de subsistance et entreprises commerciales). Ce faisant, la thèse développe un système fin de préconisations managériales et stratégiques ciblé sur les MPME des Pays Moins Avancés, élabore des propositions d’interventions ciblées pour chaque famille de micro-entreprise identifié et esquisse des politiques de dynamisation et d’incitation à la formalisation des micro-entreprises.

Repenser le développement & l’emploi : de l’intelligence économique aux phénomènes migratoires

LA MISE EN PLACE D’UNE CELLULE D’INTELLIGENCE ÉCONOMIQUE EN CÔTE D’IVOIRE : CAS DU SECTEUR TOURISTIQUE. Auteur : Mathy KONATE. Thèse de Doctorat en Sciences de Gestion, sous la direction de Robert Paturel, soutenue le 07-10-2015, à l’Université de Brest

7Résumé ■ Cette thèse transdisciplinaire soutenue en Sciences de Gestion se penche sur la mise en place d’une cellule d’Intelligence Economique en Côte d’Ivoire, et en propose une analyse approfondie prenant compte des spécificités culturelles et organisationnelles de ce Pays, notamment en matière d’accès et traitement de l’information. La recherche s’intéresse, plus particulièrement, au secteur de l’industrie touristique de la Côte d’Ivoire. Elément-clé et fer de lance d’une économie du savoir se déployant, désormais, sur une échelle planétaire, l’Intelligence Economique fait de l’information le maillon central de la chaîne et permet aux organisations de déceler les opportunités de croissance tout en se protégeant d’éventuelles menaces. Le concept, qui a émergé dans l’enceinte de grands groupes issus des pays développés, ne saurait s’appliquer à l’identique aux petites et moyennes organisations et encore moins à celles des Pays du Tiers Monde. Cette thèse adopte (et plaide en faveur) d’une approche située et enracinée, sensible au cadre géographique et territorial autant qu’aux contextes socio-culturels et aux conjonctures historiques.

8Là où la Côte d’Ivoire se trouve embourbée dans une crise socio-économique profonde et est chamboulée par d’importants désordres structurels et organisationnels, phénomènes qui minent son économie, elle peine à trouver sa place au sein de la nouvelle « économie du savoir », « nouvelle » culture collective de l›information. C’est pourquoi la thèse se propose, sur la base d’entretiens préalables, d’établir un modèle méso économique de cellule d’Intelligence Economique viable en Côte d’Ivoire. Sur un plan méthodologique, la thèse propose, après une revue de la littérature scientifique, une investigation empirique fondée sur un échantillon de 10 entreprises de l’industrie touristique ivoirienne. Ces études de cas s’appuient sur une démarche qualitative reposant sur des entretiens semi-directifs. La thèse dénombre six chapitres, proposant l’aller du général au particulier. Ainsi, le chapitre I propose de comprendre les fondements de l’Intelligence (Economique), tandis que le chapitre II s’intéresse à l’Intelligence Economique dans son approche fonctionnelle et le chapitre III s’intéresse aux PME ainsi qu’à leur pratique de l’Intelligence Economique, notamment en contexte de sous-développement économique. Dans un second temps, les chapitres IV, V et VI proposent d’approfondir la réflexion, en effectuant l’état des lieux de l’économie de la connaissance dans le contexte particulier de la Côte d’Ivoire ainsi que dans le secteur ciblé par l’étude, à savoir l’industrie touristique ivoirienne. En découle la mise en exergue de facteurs-clés de succès de l’Intelligence Economique au sein de l’entreprise ivoirienne appuyée par le cas pratique portant sur l’échantillon sélectionné. Cette recherche permet de mettre en évidence les attentes et les besoins des acteurs d’un secteur économique donné en matière d’Intelligence Economique. Ce qui permet d’élaborer, en miroir, un portefeuille d’actions adaptées au contexte de l’industrie touristique ivoirienne. Dans une logique réplicative, le design de recherche et le plan de mise en œuvre énoncés dans cette thèse sont de nature à être appliqués (de manière adaptative) à l’ensemble des secteurs sur la base des enjeux constatés, des objectifs poursuivis et des attentes des acteurs.

INTERACTIONS ENTRE MIGRATION ET EMPLOI. LE CAS DES PAYS DE LA RÉGION MENA. Auteur : Anda DAVID. Thèse de Doctorat en Sciences Economiques, sous la direction de Philippe De Vreyer, soutenue le 17-09-2015, à l’Université Paris-Dauphine

9Résumé ■ La migration façonne la manière dont les sociétés évoluent dans les pays de destination, mais également dans les pays d’origine. Là où l’attention des chercheurs se tourne progressivement de l’impact de la migration sur les pays d’accueil vers son impact sur les pays d’origine, cette thèse transdisciplinaire soutenue en sciences économiques propose quatre aperçus des liens entre la migration internationale et les marchés de travail dans les pays d’origine. La thèse est structurée en essais, dont chacun illustre les interactions entre l’emploi local et la migration dans plusieurs pays de la région Moyen Orient et Afrique du Nord. La recherche triangule les données et croise les approches, jusqu’à combiner l’analyse micro et macroéconomique, les données quantitatives et qualitatives, la modélisation en équilibre général calculable et la micro-économétrie. Le premier chapitre présente un modèle d›équilibre général calculable qui permet de mettre en évidence les principaux canaux à travers lesquels la migration impacte et produit des répercussions sur le marché du travail, soit l’offre de travail, les transferts de fonds et l’éducation. Dans les trois chapitres suivants, sont analysés en profondeur les fondements microéconomiques et les implications de chacun de ces canaux. L’un des intérêts de la thèse réside dans sa volonté d’entrecroiser une lecture socio-économique des phénomènes migratoires avec une analyse transdisciplinaire (sociologique, économique et managériale) des métamorphoses du marché du travail. Le focus sur la région MENA (Moyen Orient et Afrique du Nord) constitue une autre source d’intérêt de la recherche.

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