L’auteur fait un constat très critique du soin psychiatrique tel qu’il se pratique trop souvent en particulier dans le cadre de l’hôpital. La relation et la rencontre comme fondements du soin semblent oubliées dans un modèle biologique (la maladie mentale serait une maladie comme une autre) qui limite le champ de vision des acteurs. Les gestionnaires et comptables recherchent des réponses dans les procédures et les rationalisations qui contrarient l’humanité que les soignants doivent aux malades hospitalisés. Une formation plus transversale de tous les acteurs à une psychiatrie humaniste et communautaire serait certainement un préalable pour pouvoir accompagner au mieux le rétablissement des personnes hospitalisées. Ce travail de reconstruction ne pourra se faire qu’en lien avec les usagers et leurs associations.
Mots-clés
- Formation
- santé mentale
- ressources humaines
- usagers
Mots-clés éditeurs : Formation, usagers, ressources humaines, santé mentale
Mise en ligne 23/02/2022
https://doi.org/10.3917/psm.221.0063