Notes
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[1]
En anglais, community désigne d’abord la communauté territoriale (village ou quartier), la communauté professionnelle et, plus rarement, la communauté ethnique ou religieuse.
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[2]
« [L’ISIC] envisage les conditions d’existence d’une population, sur un territoire déterminé ; elle se donne pour objectif la prise en compte des intérêts collectifs susceptibles de faciliter la communication sociale des divers groupes et, par là, d’aider à la maîtrise de la vie quotidienne, dans ses diverses dimensions » (Rapport du Conseil Supérieur du Travail Social, 1988, cité par l’IRTS PACA-Corse).
1Dans de nombreux pays, le travail social traverse une recomposition tumultueuse, produite par un curieux mélange de néolibéralisme (« l’assisté » devient « entrepreneur de soi », supposé capable de s’en sortir tout seul) et de radicalisme libertaire, visant l’émancipation collective et l’auto-organisation des plus démunis (Bacqué et Biewener, 2013).
2La territorialisation de l’action sociale et la politique dite de la ville ont profondément transformé les pratiques du travail social en France. Les collectivités territoriales et l’État central appellent les travailleurs sociaux à s’engager dans des partenariats locaux, à conduire des « projets » et à évaluer ces actions collectives (voir les contributions de Philippe Lyet et Marc Fourdrignier). En Suisse et dans de nombreux pays d’Europe, y compris en France, le travail social est réorganisé et soumis à des objectifs de réduction des coûts et de contrôle des procédures d’intervention, sous l’influence des normes de la « nouvelle gestion publique » (voir la contribution de Carolyne Grimard et Martine Zwick Monney). Partout, le travail social est soumis à l’injonction de « s’ouvrir » au partenariat.
3Le partenariat est un mot galvaudé depuis la faillite des fameux « partenariats publics privés » : avec la bénédiction des pouvoirs publics, ces partenariats ont permis, entre autres, de construire vite des hôpitaux ou des prisons, mais à des conditions financières excessivement profitables au partenaire privé, laissant le gestionnaire public financièrement exsangue. Pour parler sérieusement de partenariat, il faut abandonner la rhétorique de l’égalité et de la complémentarité parfaites entre les partenaires – le fameux « gagnant-gagnant ! » – pour analyser les rapports de domination, de pouvoir et de contre-pouvoir entre eux.
4Les partenariats étudiés ici sont différents : ils associent des acteurs, dans un rapport conventionnel entre des institutions et/ou dans des relations interpersonnelles en réseau. Pourtant, leurs intérêts divergent et chacun fixe ses propres objectifs à l’action commune, ce qui est source de tensions et parfois de conflits. Les formes d’intervention se diversifient et l’action des professionnels est soumise à des évaluations, contrôles de gestion et commandes publiques.
5Dans une autre logique, le « partenariat » est invoqué quand les travailleurs sociaux interviennent dans des dispositifs et des projets de développement local ouverts à des « innovations sociales » : recherches-actions et partenariats locaux qui apportent des réponses aux problèmes sociaux induits par les mutations économiques en cours. Ils collaborent avec des acteurs appartenant à d’autres professions et à d’autres institutions. Ce partenariat peut se construire et être vécu comme une contrainte sur le travail social, mais aussi comme l’ouverture d’un champ de possibles et d’innovations.
6Cette recomposition des compétences professionnelles et des secteurs d’activités repose sur des raisons opposées : venant « d’en haut » (top down), l’injonction au partenariat exige du travail social qu’il s’associe à des acteurs extérieurs à sa culture et à son champ (dans sa définition restrictive) : la police, la justice, l’école, l’entreprise, etc. Venant « d’en bas » (bottom up), le partenariat est une aspiration à sortir du travail social individuel et réparateur, car il traite les symptômes, alors qu’il faudrait agir sur les causes profondes des problèmes sociaux, qui relèvent d’interventions économiques, politiques et/ou culturelles.
7Ces partenariats débouchent sur des situations « semi-structurées et semi-aléatoires » (Remy, 2015), dans lesquelles les acteurs sont soumis à des contraintes fortes, mais en conservant des marges de manœuvre pour influencer la décision. Les ajustements successifs ouvrent de possibles accords sur des solutions partagées (provisoires ou durables). Les partenaires parviennent souvent à élaborer un sens partagé et des « principes d’accord » aboutissant à des « produits transactionnels » qui résultent d’une invention permanente pour concilier injonctions contradictoires, intérêts divergents et rapports de pouvoir inégaux. Le produit transactionnel suppose un « compromis pratique qui ne dit rien sur le niveau de consensus » (Remy, 1998, p. 35).
8Le concept sociologique de transaction sociale s’inspire du droit et de l’économie, mais en insistant sur la pluralité des valeurs à prendre en compte (la seule valeur monétaire est insuffisante) et sur l’informel, qui est étranger à l’univers juridique (Blanc, 2009). La transaction ouvre la voie à une analyse des relations concrètes entre deux ou plusieurs personnes, groupes et/ou institutions qui ajustent progressivement leurs objectifs au cours d’échanges successifs, en vue d’aboutir à un accord partiel, en forme de « compromis pratique », sans renoncer pour autant à leurs valeurs et à leurs intérêts respectifs.
9Le travail social en partenariat s’exerce souvent dans des situations peu structurées, avec une régulation relativement ouverte, qui laisse des marges d’initiative aux acteurs pour développer leurs objectifs selon leurs convictions. Il s’inscrit dans des pratiques multiples, des relations intersubjectives, des identités professionnelles croisées et des cadres institutionnels complexes. Il engage des aidants et des aidés, des partenaires locaux et des contextes législatifs, institutionnels, professionnels. Ces actions se prêtent à des analyses en termes de transaction sociale, car elles passent par un processus d’ajustements réciproques, à la fois conflictuels et coopératifs.
10Pour les travailleurs sociaux, le partenariat signifie avoir un pied dans l’institution de travail social et un pied dehors, pour coopérer avec de nouveaux partenaires à l’échelle d’un territoire : les élus locaux et les agents de différents services publics, les entreprises, les organismes de logement et de transport, etc. (contribution de Philippe Lyet). S’ils innovent, les travailleurs sociaux tiennent à conserver leur identité propre, ce qui passe par une transaction identitaire qui associe continuité et rupture. C’est une « double transaction », à la fois biographique et relationnelle (Dubar, 1998). Des partenaires ayant des objectifs opposés font des compromis transactionnels pour aboutir à une orientation ou une décision commune.
11Même s’il y a des chevauchements, deux axes d’analyse sont ici privilégiés : le premier traite des partenariats entre institutions et professions ; le second des partenariats entre professionnels et destinataires de l’action sociale : chômeurs de longue durée et/ou sans-logis (contribution de Grimard et Zwick Monney), habitantes des quartiers dits « prioritaires » en France (contribution de Laure Ferrand), les futures mères (contribution de Jonathan Collin) ou la prise en charge des jeunes travailleurs sociaux par des tuteurs expérimentés (contribution de Naoual Boumedian et David Laloy). Dans ce dossier, toutes les contributions de l’axe 1 viennent de France et les contributions de l’axe 2 de Belgique, de Suisse et de France. Y aurait-il un appétit pour « l’institutionnel » plus aiguisé en France ? Il ne faut pas majorer ce qui peut n’être qu’une simple coïncidence.
Axe 1 : Les partenariats entre les institutions et les professions
12Les innovations institutionnelles et organisationnelles peuvent être mises en œuvre « par le haut » ou « par le bas », à partir des initiatives et des transactions sociales élaborées par les travailleurs sociaux, leurs partenaires et leurs destinataires. La mise en œuvre des normes de la « nouvelle gestion publique » transforme la régulation des actions sociales et éducatives du fait de la réorganisation des services sociaux privés et publics, soumis à des objectifs de réduction des coûts et de contrôle des procédures d’intervention. C’est un obstacle aux actions innovantes, mais des transactions sociales permettent parfois de le contourner, avec plus ou moins de succès.
13Philippe Lyet donne deux exemples de partenariat entre institutions et il souligne que son introduction bouscule les routines et crée des incertitudes : les nouveaux partenaires tiendront-ils leurs engagements et seront-ils fiables ? Le partenariat repose sur la confiance et elle est d’abord interpersonnelle, ce qui rend le partenariat fragile : si une personne change de poste, tout est à reconstruire avec son successeur. La stabilisation du partenariat repose sur une confiance institutionnelle, ou systémique, plus difficile à construire (Luhmann, 2006).
14Marc Fourdrignier interroge la pertinence du terme de partenariat. Il analyse son usage dans les textes législatifs et dans les rapports officiels du ministère français des Affaires sociales et il montre que, s’il était très utilisé dans les années 1980, il cède aujourd’hui la place au terme de coopération, plus englobant. La coopération s’inscrit dans une longue tradition, celle des coopératives, qui remonte au moins au XIXe siècle ; ceci favorise le rapprochement entre le travail social, le développement local et l’économie sociale et solidaire.
15La Révolution française a créé les Départements pour abolir les féodalités. Aujourd’hui, le Département est l’échelon entre les communes (et les communautés de communes) et la Région. Depuis la décentralisation en 1983, les Départements sont les principaux responsables de la politique sociale et ils sont les plus gros employeurs publics de travailleurs sociaux. Ancien Directeur général des Services du Département de la Meurthe-et-Moselle et nouveau président de l’Union nationale des acteurs de la formation et de la recherche en intervention sociale (UNAFORIS), Denis Vallance exprime un point de vue original sur une formation des travailleurs sociaux qui leur donnerait la capacité de défendre les valeurs du développement social et d’entrer dans des partenariats avec les autres acteurs du développement territorial. Ces propositions sont autant de pistes à débattre et à approfondir.
16Toujours en France, le Diplôme d’État en Intervention Sociale (DEIS) est un diplôme professionnel récent, délivré par le ministère des Affaires sociales, qui a donné naissance au titre d’« ingénieur social ». Frédérique Streicher analyse le rôle d’un de ces nouveaux ingénieurs sociaux dans l’équipe de direction d’un Département, à partir d’une analyse minutieuse de son discours, pour mettre en évidence les conjonctions et les disjonctions. Elle fait ressortir que l’ingénieur social fait des transactions pour concilier des exigences opposées.
17Pour préparer au DEIS, les centres de formation en travail social sont tenus d’établir un partenariat avec une université et d’adosser le DEIS à un Master universitaire. En Alsace, Josiane Stoessel-Ritz et Maurice Blanc sont parties prenantes dans le partenariat entre le DEIS et le Master « Ingénierie de projet en économie sociale et solidaire » de l’Université de Haute-Alsace. Ils proposent une analyse réflexive des transactions qui se jouent dans ce partenariat à deux niveaux : entre l’université et les centres de formation en travail social, mais surtout entre l’économie sociale et solidaire et le travail social, ouvrant ainsi de nouvelles perspectives sur le rôle du travail social dans la politique dite de la ville.
Axe 2 : Les médiations entre professionnels et destinataires « actifs » du travail social
18Les termes de « bénéficiaire, usager ou client » du travail social sont ambigus et nous préférons celui, (un peu) plus neutre, de « destinataire ». Si le travailleur social est censé ne pas agir « pour » mais « avec » ses destinataires, cette relation est-elle vraiment partenariale ? Qui est le destinataire : un individu ou un collectif ? Dans les pays anglophones et du Nord de l’Europe, le community work (travail social communautaire, ou travail sur le commun) est une profession du travail social reconnue en tant que telle (Blanc et Eberhardt, 2011). En France, l’adjectif communautaire est tabou [1]. Depuis peu, la formation des assistants de service social inclut des modules sur « l’intervention sociale d’aide à la personne » (ISAP) et sur « l’intervention sociale d’intérêt collectif » (ISIC) [2]. La question sous-jacente est l’empowerment (émancipation, ou pouvoir d’agir) des destinataires du travail social (Bacqué et Biewener, 2013).
19Carolyne Grimard et Martine Zwick Monney font une analyse fine des relations qui s’établissent, en Suisse et au Québec, entre les travailleurs sociaux et ceux ou celles qui sont dans des difficultés telles que les réponses institutionnelles sont totalement inadaptées : chômeurs de longue durée, sans-logis, etc. Le travailleur social n’a pas de solution miracle à apporter et il doit accepter, ce qui est très difficile, de limiter son intervention à un dialogue qui vise à permettre à son interlocuteur de comprendre sa situation et de donner du sens à sa vie. Cette intervention est dévoreuse de temps et elle n’est pas prévue par la « nouvelle gestion publique » ! Pour que le travailleur social puisse favoriser le pouvoir d’agir de la personne qui le sollicite, il doit développer son propre pouvoir d’agir de professionnel et engager des transactions avec sa hiérarchie pour élargir ses marges de manœuvre.
20Le pouvoir d’agir est aussi au cœur de la contribution de Laure Ferrand. Elle analyse un dispositif d’activation de la participation des habitants et surtout des habitantes, qui est expérimenté depuis peu en France : « les marches exploratoires ». Les élus et les responsables de l’urbanisme communal visitent un quartier et les habitantes peuvent les interpeller et leur montrer les difficultés qu’elles rencontrent. Les travailleurs sociaux au sens large (les médiateurs et animateurs de quartier) sont censés assurer l’interface. Mais, paradoxalement, Laure Ferrand observe un glissement : dans les transactions avec les élus, en s’exprimant au nom des habitantes, les travailleurs sociaux vont au-delà de la traduction-médiation : ils renforcent leur propre pouvoir d’agir et non celui des habitants réduits au silence.
21Jonathan Collin étudie le rôle des travailleuses médico-sociales en Belgique dans la préparation des parents à la naissance. Mais le traitement est différencié selon le statut social des parents, en particulier lorsque la future mère est connue comme toxicomane et/ou alcoolique. Entre la liberté de la mère et l’intérêt de l’enfant qui va naître, où placer le curseur ? Il s’agit souvent de transactions dans lesquelles on admet quelques entorses, à condition de préserver l’essentiel.
22Naoual Boumedian et David Laloy analysent le tutorat dans des institutions sociales comme moyen de faciliter la transmission, notamment lors des départs en retraite. Ils montrent que le tutorat est pris dans la tension entre tradition et modernité : certains tuteurs ont tendance à défendre « ce qui s’est toujours fait » comme la seule façon de procéder ; d’autres au contraire, pour encourager le tutoré à prendre des initiatives et à innover, ont tendance à lui transmettre le moins possible. Mais la liberté d’inventer de nouvelles pratiques peut déstabiliser et donner le vertige. Où faut-il placer le curseur dans cette transaction ? La tradition et la modernité forment un couple dans la tension, mais elles sont à la fois opposées et complémentaires.
23Les contributions ici réunies ont d’abord été présentées et discutées lors de journées d’étude co-organisées par le Comité de recherche « Transactions sociales » (Association internationale des sociologues de langue française, AISLF) et l’École sociale de Charleroi (Haute École Louvain en Hainaut, Belgique) en février 2016. Elles ont ensuite été retravaillées en vue de leur publication dans la revue Pensée plurielle. Ce dossier reprend à nouveaux frais les travaux initiés en 1997 par le Comité de recherche « Transactions sociales », en partenariat avec le Service de la formation continue de l’Université de La Rochelle, dans un séminaire à l’origine de la publication de : Les transactions aux frontières du social (Freynet et al., 1998).
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25La rubrique « Paroles diverses » comprend deux contributions qui ont des objets différents, la transition énergétique et la mobilisation des victimes ; mais elles ont une entrée commune par les initiatives citoyennes.
26Le débat sur la transition énergétique est biaisé en France pour deux raisons. D’abord, le poids d’un service public monopolistique, Électricité de France, qui prétend imposer l’électricité nucléaire comme une énergie « propre » (elle ne produit pas de gaz à effet de serre), en occultant qu’elle produit des déchets « éternellement durables » ! Ensuite, la présence de deux visions opposées de cette transition, bien analysées par Guillaume Christen : un modèle industriel, ou linéaire et centralisé, et un modèle artisanal ou circulaire, venant des initiatives des citoyens. Région frontalière de l’Allemagne, l’Alsace s’inspire de ce qui se passe outre-Rhin et elle a créé des coopératives de production d’énergie. Ces deux modèles concurrents cohabitent et l’auteur analyse leurs conflits et leurs transactions.
27Le Pays basque espagnol a connu une période noire d’attentats, « terroristes et contre-terroristes ». Gabriel Gatti et Maria Martinez étudient dans le contexte espagnol l’émergence d’un phénomène qui se répand sur tous les continents : la mobilisation des victimes. Si les victimes du terrorisme forment « la partie visible de l’iceberg », les victimes « ordinaires » sont beaucoup plus nombreuses. Par exemple, les seuls accidents de la route font plus de victimes que le terrorisme. Dans les périodes révolutionnaires, on a magnifié une vision héroïque du citoyen qui risque sa vie pour défendre son pays ou sa communauté. Mais la victime est restée marginalisée dans le débat public. Les victimes se mobilisent aujourd’hui pour faire entendre leur voix dans l’espace public et obtenir la reconnaissance du préjudice qu’elles ont subi. Cette reconnaissance est d’abord symbolique, mais elle peut déboucher sur des compensations financières. On passe de la conception classique de la citoyenneté comme un ensemble de droits et de devoirs à un nouveau modèle riche en paradoxes, dans lequel le citoyen-victime a des droits sans contrepartie, ce qui peut entraîner une « concurrence des victimes » (Chaumont, 2010).
Bibliographie
Références
- Bacqué, M.-H. et Biewener, C. (2013). L’empowerment, une pratique émancipatrice. Paris : La Découverte.
- Blanc, M. (2009). Genèse et fécondité heuristique de la transaction sociale, Pensée plurielle, n° 20, pp. 25-36 (www.cairn.info/revue).
- Blanc, M. et Eberhardt, A. (2011). Travail social communautaire et mobilisation des habitants dans les quartiers populaires en Allemagne, Informations sociales, n° 163, pp. 106-114 (www.cairn.info/revue).
- Chaumont, J.-M. (2010) [1997]. La concurrence des victimes. Génocide, identité, reconnaissance. Paris : La Découverte.
- Dubar, C. (1998). Socialisation professionnelle et double transaction, in M.-F. Freynet et al., pp. 137-150.
- Freynet, M.-F., Blanc, M. et Pineau, G. (dir.) (1998). Les transactions aux frontières du social : formation, travail social, développement local. Lyon : Chronique sociale.
- Institut régional en travail social (IRTS) Provence-Alpes-Côte d’Azur-Corse (s.d.). Intervention professionnelle en service social (Annexe 3), en ligne : www.irts-pacacorse.com/content/download/…/annexe_3_circulaire.pdf (consulté le 25 juin 2016).
- Luhmann, N. (2006) [1979]. La confiance, un mécanisme de réduction de la complexité sociale. Paris : Economica.
- Remy, J. (1998). La transaction sociale : forme de sociabilité et posture méthodologique, in M.-F. Freynet et al., pp. 20-42.
- Remy, J. (2015). L’espace, un objet central de la sociologie. Toulouse : Erès.
Notes
-
[1]
En anglais, community désigne d’abord la communauté territoriale (village ou quartier), la communauté professionnelle et, plus rarement, la communauté ethnique ou religieuse.
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[2]
« [L’ISIC] envisage les conditions d’existence d’une population, sur un territoire déterminé ; elle se donne pour objectif la prise en compte des intérêts collectifs susceptibles de faciliter la communication sociale des divers groupes et, par là, d’aider à la maîtrise de la vie quotidienne, dans ses diverses dimensions » (Rapport du Conseil Supérieur du Travail Social, 1988, cité par l’IRTS PACA-Corse).