Pour 2015/2 N° 226

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Article de revue

Patrimoine-culture en milieu rural : désert culturel ou foisonnement ?

Pages 29 à 38

Notes

  • [1]
    Site Internet.
  • [2]
    Sur ce point voir l’étude de Mariette Sibertin Blanc (2013) consacrée aux départements et à l’action culturelle ; une étude centrée sur le département de l’Aveyron.
  • [3]
    On pense au PER « Ensemble pour développer les pratiques musicales en milieu rural » présenté par des pays de Franche-Comté (pays de Vesoul et pays des Vosges saônoises).
  • [4]
    Site internet.
  • [5]
    Ces points sont soulignés par un grand nombre d’acteurs.
  • [6]
    Tel est le cas par exemple du PNR des Baronnies et des Communautés de communes du Val d’Eygues et du Pays de Buis-les-Baronnies (Drôme) (voir mémoire en cours de Robin Diaz, Master 2 Etudes rurales - Patrimoine rural et valorisation culturelle, Université Lyon 2).
  • [7]
    Site internet de l’association.
  • [8]
    Voir par exemple la thèse de Marie-Anne Lenain, 2011, Dynamiques et accompagnement des TPE inventives en espace rural entre territoires et réseaux. L’exemple du Cézallier, des Combrailles et de Millevaches, thèse de géographie sous la direction de Laurent Rieutort et François Mamdy, Université de Clermont-Ferrand 2.
  • [9]
    Une fonction liée à l’histoire de la création de cette SMAC portée par des acteurs de l’éducation populaire en faveur de la jeunesse : association AVEC (Animation vauclusienne éducative et culturelle) créée en 1996. Source plaquette La gare de Coustellet, Musiques actuelles. Animation jeunesse.
  • [10]
    Voir Site Internet de la structure.

Photo : Collectif CopeauXcabana, construction de leur atelier de charpente, Périgord Noir, 2014

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Photo : Collectif CopeauXcabana, construction de leur atelier de charpente, Périgord Noir, 2014

© CopeauXcabana

1Alors que les travaux sur ville et culture se multiplient, rares sont ceux qui sont consacrés aux espaces ruraux. Pourtant il y a une dynamique culturelle en milieu rural qui repose en partie sur la mise en valeur du patrimoine, pas seulement monumental, mais plus spécifiquement rural (comme les produits de terroir, les paysages, le bâti vernaculaire agricole...). Cette dynamique est prise en charge par les associations. Elle est relayée par le ministère de l’Agriculture et les politiques de développement local. Le milieu rural est donc loin d’être un désert culturel comme on peut le lire parfois en regard de la faiblesse des équipements répertoriés. On est plutôt dans un terreau favorable au développement culturel où l’initiative privée a sa place car l’État et les collectivités territoriales sont moins présents qu’en ville.

La discrétion des institutions et des politiques culturelles

Un ministère de l’Agriculture historiquement impliqué et un ministère de la Culture effacé ?

2Une des originalités du milieu rural, en matière de politique culturelle, tient dans l’implication du ministère de l’Agriculture. Longtemps il a été le seul à véritablement prendre en charge la question de la culture en milieu rural.

3En 1984, une convention est signée entre les ministères de la Culture et de l’Agriculture. Elle est plusieurs fois renouvelée. Ses objectifs varient essentiellement en fonction des besoins en termes de développement local et des modes : très centré sur les liens entre patrimoine et développement local dans les années 1980-1990, la nouvelle convention signée en 2011, fait une large place au développement durable. Elle vise également à valoriser le patrimoine alimentaire. La convention de 2011 évoque aussi l’impact du développement des industries culturelles sur l’emploi.

4La mise en œuvre de cette convention est largement dévolue aux lycées agricoles, des acteurs méconnus de la culture en milieu rural. Ils disposent d’enseignants d’éducation socio-culturelle et ont, depuis 1984, une vocation d’animation rurale.

5Le ministère de la Culture est peu présent en milieu rural, si ce n’est à travers les actions sur le livre ou pour le soutien à quelques grandes manifestations ou équipements d’envergure. Depuis quelques années, le ministère commence à labelliser des institutions culturelles en milieu rural. Il s’agit bien sûr de musées, nombreux en milieu rural, mais aussi récemment du label « Scènes de musiques actuelles » (SMAC). La première SMAC en milieu rural a été labellisée au début des années 2000 dans le département de l’Ardèche, il s’agissait d’une SMAC éclatée. Depuis, trois nouvelles SMAC rurales ont été labellisées en Haute-Saône et dans le Vaucluse. Toujours depuis les années 2000, le Centre dramatique régional de Vire (le Préau), aux confins de trois départements normands est reconnu par le ministère de la culture comme Pôle National de Ressources du spectacle vivant en milieu rural. Il a « pour mission d’implanter des équipes artistiques dans des zones éloignées des grands centres urbains, d’avancer dans les terres » [1]. Ainsi, le ministère de la Culture, qui vise à recentrer ses actions en direction des publics empêchés, commence à prendre en compte les espaces ruraux dans ses politiques en faveur des territoires les moins favorisés. Ces politiques associent d’autres ministères comme celui de l’Éducation nationale, des établissements hospitaliers ou pour personnes âgées.

La faiblesse des interventions culturelles des collectivités territoriales rurales

6En matière de culture, les dépenses culturelles des collectivités territoriales sont supérieures à celles de l’État. À l’échelle française, le financement de la culture repose pour beaucoup sur les communes, en particulier les grandes villes, ce qui handicape l’espace rural. La faiblesse de l’investissement des communes rurales est peu compensée par celle des intercommunalités rurales qui ont rarement une compétence culturelle affichée. Quand elle existe, elle est souvent limitée au patrimoine ou aux loisirs, sports et tourisme. Les dépenses des communautés de communes concernent essentiellement les dépenses de fonctionnement des équipements culturels de proximité : les bibliothèques et médiathèques, ainsi que le soutien « à l’expression musicale, lyrique et chorégraphique » (Delvainquiere et al., 2014). Pourtant des projets culturels d’envergure sont initiés par des intercommunalités rurales.

7Les régions, dont l’implication culturelle ne cesse de s’accroître, interviennent peu en milieu rural, se consacrant elles aussi aux grands équipements et grandes manifestations culturelles. En revanche, les départements sont des acteurs importants. Leur rôle relève des compétences issues de la première décentralisation (bibliothèques départementales et archives) et a été renforcé par la loi de 2004, relative aux responsabilités et libertés des collectivités, qui attribue aux conseils généraux la charge d’élaborer des schémas départementaux d’enseignement artistique [2]. Cette loi a favorisé la création d’agences culturelles départementales. Quelques-unes existaient déjà dans des départements au titre de l’aménagement des territoires (pour un rééquilibrage urbain-rural) ou au titre de l’aide apportée aux communes (avec des agences d’ingénierie). Toutefois, les nouvelles compétences dévolues aux conseils départementaux en termes d’action sociale et de voirie font que leurs dépenses culturelles diminuent. Des incertitudes pèsent également sur le devenir des financements dans les départements qui sont amputés des territoires des métropoles.

Des financements culturels tributaires des orientations des politiques de développement local

8Les financements en faveur de la culture en milieu rural passent souvent par des lignes vouées au développement local et territorial. Tel est le cas de la plupart des financements régionaux. Il en est de même aux échelles nationales et européennes : ainsi des Pôles d’excellence rurale (PER) peuvent porter des actions culturelles [3]. De même, les diverses générations de programmes Leader ont financé des actions en faveur de la culture et du patrimoine. Si les politiques de développement accordent peu de poids à la culture en soi, c’est l’orientation du projet qui permet de la prendre en compte. Ainsi le projet Articulteurs porté par le pays de Redon et Vilaine en Bretagne [4] a bénéficié du Programme d’intérêt Communautaire Equal intitulé « La culture comme lieu de création et de maintien de l’emploi, de réinsertion et de réorientation professionnelle ».

9Les sources de financement liées essentiellement à des programmes de développement induisent une fragilité : des actions sont conduites le temps d’un programme Leader par exemple et ont du mal, une fois le programme fini, à trouver des financements relais, notamment pour les postes d’animateur. Pour contourner ces difficultés, des artistes ou associations refusent de solliciter des subventions et ne développent pas leur projet ; d’autres recherchent d’autres types de financement, comme ceux de l’économie sociale et solidaire. En effet, de plus en plus de projets sont également financés par les réseaux d’économie sociale et solidaire et ont recours à des fondations ou à des think-tanks.

10La multiplicité des politiques offre avant tout des opportunités de financement. Mais, elle rend complexes le montage de dossier et le jeu d’acteurs. Il faut repérer les acteurs et structures susceptibles de financer ou d’aider au montage : parcs naturels régionaux, intercommunalités, pays, porteur de programme leader, etc. Les difficultés sont d’autant plus grandes que le « mille-feuille territorial » est mouvant (fusions de Communautés de communes, évolution des périmètres des pays, etc.).

Faiblesse de l’ingénierie culturelle et co-construction de projet

11Repérer les acteurs et financeurs susceptibles d’accompagner un projet culturel est d’autant plus difficile qu’il n’y a pas de chef de file clairement identifié (Fédurock, 2009). La faiblesse de l’ingénierie en milieu rural est particulièrement flagrante pour la culture, et les animateurs chargés de la culture sur les territoires sont de plus en plus rares [5]. L’absence d’ingénierie pèse d’autant plus que les financements sont d’origines diverses, que les normes et règlements sont aussi contraignants en matière de culture et qu’un appui aux acteurs locaux, y compris les élus, pourrait être déterminant. Comme le souligne Mariette Sibertin-Blanc (2013), il y a des lacunes de sensibilisation des élus aux politiques culturelles. Tous ces éléments font que le débat culturel est souvent absent. Toutefois, la réforme des rythmes éducatifs a été l’occasion de poser la question de l’éducation artistique et culturelle dans le débat public et peut contribuer à sensibiliser les élus ruraux et amener des intercommunalités à rencontrer et travailler avec les acteurs culturels locaux [6]. Par ailleurs, pour se pérenniser face à la réduction des financements, des structures culturelles et notamment patrimoniales deviennent elles-mêmes structures d’ingénierie culturelle au service d’autres structures, ou de communes, et d’intercommunalités rurales, voire absorbent ces autres structures. Il reste qu’en l’absence d’ingénierie culturelle, les porteurs de projets culturels co-construisent leur projet avec les élus locaux et les acteurs du développement local.

Des acteurs multiples, une culture éclatée (hybride), un foisonnement

12La multifonctionnalité des espaces ruraux, les formes héritées comme la valorisation du patrimoine, le dynamisme associatif et des mouvements d’éducation populaire…, sans oublier le renouveau démographique rural contribuent au foisonnement culturel rural. La faiblesse des grandes structures culturelles en milieu rural induit des modes de gestion et de prise d’initiatives originales, ainsi que l’affirmation de lieux et de formes de diffusion et de pratiques caractéristiques des espaces ruraux.

Le milieu associatif, un acteur fondamental pour la culture en milieu rural

13Les associations remplissent plusieurs rôles : pallier le manque d’équipement, permettre le développement de pratiques amateurs et contribuer à la diffusion culturelle. Ces associations sont à l’initiative d’habitants, ou sont des relais des collectivités territoriales elles-mêmes. Ainsi dans le Doubs, l’association « Les artistes à la campagne » existe depuis la création de la communauté de communes au début des années 2000. Elle vise à la valorisation des travaux d’artistes, à la diffusion des pratiques artistiques, mais aussi à celle de la culture en milieu rural, en étant support d’un festival, et en relayant les actions départementales sur le territoire de Communautés de communes. [7] Les associations relèvent aussi de mouvements familiaux comme Familles rurales et surtout des fédérations d’éducation populaire, acteurs « historiques » de la culture en milieu rural. Certes, ce mouvement est aujourd’hui en crise, mais il évolue, s’adapte, voire est à l’origine de la création de nouvelles formes d’associations à vocation culturelle.

14Une vraie dynamique associative culturelle s’articule autour des loisirs et des pratiques amateurs. On peut citer les troupes de théâtre amateur, nombreuses en milieu rural, ou les associations autour des musiques et danses traditionnelles, très présentes dans certaines régions comme la Bretagne. Les associations patrimoniales maillent fortement le territoire rural et peuvent elles aussi être à l’origine et gérer des structures culturelles comme les musées, ainsi qu’organiser des animations à caractère patrimonialo-culturel (fêtes autour de produits de terroir, animation de comices, fêtes de fours à pain dans le Bugey, etc.), voire revaloriser et développer des savoir-faire.

L’importance des initiatives privées

15On ne saurait oublier que des hommes vivent (temporairement ou en permanence), travaillent ou séjournent dans les territoires ruraux, et qu’ils ont des besoins, des envies et prennent des initiatives. Ce sont des habitants « anciens », des partis-revenus ou des nouveaux, des résidents secondaires, qui viennent parfois en milieu rural avec leurs réseaux et contribuent à la création d’événements culturels ou de lieux culturels en milieu rural (festival de musique, création de galerie, …). Des collectionneurs sont parfois à l’origine de musées ruraux et participent depuis les années 1990-2000 au foisonnement de petits musées ; des collections qui font penser à un inventaire à la Prévert (autour des outils ruraux, des pompiers, du chemin de fer, des machines à coudre, de tel ou tel produit de terroir, autour de la vie locale).

16Les artistes participent à l’attractivité résidentielle de l’espace rural : ils viennent y vivre et y créer en même temps. La plupart du temps ils conservent leurs réseaux urbains et diffusent en ville, mais ils cherchent aussi à s’ancrer localement et contribuent à la diffusion de la culture et des pratiques culturelles en milieu rural : par l’ouverture de leurs ateliers ou leur participation à des manifestations locales et par l’organisation de stages. Les temps d’activités périscolaires leur offrent des possibilités supplémentaires. Des collectifs culturels s’installent aussi à la campagne à la recherche d’immobilier moins cher, d’inspiration, de formes nouvelles… Enfin des entreprises que l’on peut qualifier de service pour les artistes se créent en milieu rural pour leur offrir des lieux de création, de répétition, de stage… L’attractivité du rural suscite la création de nouvelles entreprises à caractère culturel. On voit d’ailleurs qu’un bon nombre des PME en milieu rural ont à voir avec la création ou la diffusion culturelle [8].

17Pour ces nouvelles entreprises, l’implication dans le développement local est une véritable question de survie : tel est le cas des libraires-éditeurs qui doivent aller à la conquête d’un public peu nombreux, inventer de nouvelles façons de diffuser le livre dans un espace de faible densité.

Itinérance, polyvalence des lieux et des structures, et saisonnalité

18La faiblesse des densités rurales, l’absence d’équipement sont souvent compensées par la polyvalence des lieux et l’itinérance. L’itinérance est une forme ancienne illustrée par les bibliobus, les circuits de cinémas, les artobus, etc. Elle est recherchée par les acteurs pour irriguer les territoires. Ainsi les cours des écoles de musique sont dispensés dans différents villages. Les médiathèques ont souvent des actions hors-les-murs.

19Les pratiques et la diffusion culturelles se développent souvent dans des lieux détournés : des cafés se transforment en salle de concert, en café-librairies ; des représentations théâtrales dans des exploitations agricoles, dans des caves viticoles… Quant aux lieux culturels qui s’affichent comme tels, ils sont polyvalents, ils se transforment en multiservices culturels ruraux. Tel est le cas des médiathèques rurales, et des scènes de musiques actuelles dont la vocation est la diffusion de la musique et l’accompagnement, les répétitions, les résidences… La nouvelle SMAC du Vaucluse, « La gare du Coustellet », cumule les fonctions d’animation jeunesse [9] (avec une maison de projets) et d’accueil de résidences d’artistes pluridisciplinaires. Aussi « La gare » bénéficie-t-elle de plusieurs labels d’État : le label SMAC et celui de « Base de loisirs », un hébergement jeune étant offert dans ce lieu [10].

20La non-existence de lieux dédiés à la culture ou l’absence de structures importantes donne naissance à des formes culturelles particulières. Les artistes aiment à diffuser dans les espaces ruraux lorsqu’ils leur permettent d’essayer de nouvelles formes ou de renouer avec des arts « dévalorisés », comme les marionnettes ou les contes. La « petitesse » des salles en regard des structures urbaines, la faiblesse des coûts de production, permettent aux jeunes groupes de musique d’avoir des lieux de diffusion.

21En milieu rural, dans ces lieux un peu particuliers, les artistes recherchent une autre relation au public que dans les « grands lieux de la culture ». Au-delà de l’inconfort, ils invoquent souvent les formes de convivialité et d’échanges particuliers qu’ils ont avec le public.

22Les actions culturelles en milieu rural sont souvent éphémères et saisonnières. Cela tient à l’importance des festivals et des activités à destination des touristes. Des contraintes saisonnières s’imposent aux lieux de diffusion : absence de chauffage dans les granges, dans certains lieux patrimoniaux… En hiver, la question de la mobilité joue également : les déplacements sont plus difficiles, les horaires sont adaptés. Par ailleurs, comme un grand nombre d’actions sont liées à des initiatives individuelles et associatives et ne reposent pas sur de grosses structures culturelles, leur pérennité n’est pas garantie. Enfin, la fragilité peut être liée à la mise aux normes des lieux. Toutefois les associations et les acteurs qui portent les festivals visent de plus en plus à organiser des actions toute l’année avec les habitants permanents, sollicitant les bénévoles et les amateurs, voire les enfants des écoles. Les ressources procurées par les festivals d’envergure nationale et internationale permettent la création d’équipements pérennes, tel est le cas du festival des Vieilles charrues en Centre-Bretagne.

Conclusion

23On est donc loin du désert culturel en milieu rural : la multiplicité et la diversité des acteurs et des actions donnent une impression de foisonnement. À l’inverse, le foisonnement renvoie aussi à une forme d’hétérogénéité et de fragilité soulignée par les contraintes propres au milieu rural. Ce foisonnement nécessite une meilleure mutualisation-coordination. Le contexte difficile du financement public l’affirme et une partie des acteurs culturels eux-mêmes la réclament. Poser la question de la culture permet enfin de considérer, l’attractivité des territoires ruraux. En toute logique, cette question s’inscrit dans la compétition des territoires.

Références

  • Augustin J.-P., Lefebre A., 2004, Perspectives territoriales pour la culture, Bordeaux, Maison des sciences de l’homme d’Aquitaine.
  • Berneman C., Meyronin B. (dir.), 2010, Culture et attractivité des territoires. Nouveaux enjeux, nouvelles perspectives, Paris, L’Harmattan.
  • Delfosse C., 2003, Géographie rurale, culture et patrimoine, Habilitation à diriger des recherches (HDR), Université de Lille 1, vol. de synthèse (312 p.).
  • Delfosse Claire, 2009, « Patrimoine et territoire : une relation complexe », Territoires. Villes et pays d’art et d’histoire, Lyon, La passe du vent, p. 30-31.
  • Delfosse C., 2011, « Culture et inégalités spatiales en milieu rural », in Chauveau F., Willemez L. (dir.), Justice et sociétés rurales, Rennes, PUR, p. 103-117.
  • Delfosse C., Georges P.-M., 2013, Artistes et espace rural : l’émergence d’une dynamique créative, Territoire en mouvement, 19-20/2013, URL : http://tem.revues.org/2147
  • Delvainquiere J.-C., Tugores F., Laroche N., Jourdan B., 2014, « Les dépenses culturelles des collectivités territoriales en 2010 », mars 2014, coll. Culture en chiffres.
  • Fedurock, 2009, Les lieux de proximité des musiques amplifiées/musiques actuelles : l’exemple du milieu rural, 100 p.
  • Georges PM, 2012, « La friche industrielle en milieu rural, de la marge artistique à l’émergence d’une spatialité créative : le cas de Saint-Julien-Molin-Molette », Actes du colloque De la friche industrielle au lieu culturel. En ligne.
  • Guillon V., Scherer P., 2012, Culture et développement des territoires ruraux. Quatre projets en comparaison, Rapport pour IPAMAC, 114 p.
  • Saez JP, Pignot L., 2012, « La participation des habitants à la vie artistique et culturelle », Revue de l’Observatoire des politiques culturelles, n° 40.
  • Sibertin-Blanc M., 2012, « L’action culturelle territoriale en France. Lecture des recompositions à travers les structures culturelles départementales », Géographie et Cultures, n° 84.

Date de mise en ligne : 06/10/2015

https://doi.org/10.3917/pour.226.0029

Notes

  • [1]
    Site Internet.
  • [2]
    Sur ce point voir l’étude de Mariette Sibertin Blanc (2013) consacrée aux départements et à l’action culturelle ; une étude centrée sur le département de l’Aveyron.
  • [3]
    On pense au PER « Ensemble pour développer les pratiques musicales en milieu rural » présenté par des pays de Franche-Comté (pays de Vesoul et pays des Vosges saônoises).
  • [4]
    Site internet.
  • [5]
    Ces points sont soulignés par un grand nombre d’acteurs.
  • [6]
    Tel est le cas par exemple du PNR des Baronnies et des Communautés de communes du Val d’Eygues et du Pays de Buis-les-Baronnies (Drôme) (voir mémoire en cours de Robin Diaz, Master 2 Etudes rurales - Patrimoine rural et valorisation culturelle, Université Lyon 2).
  • [7]
    Site internet de l’association.
  • [8]
    Voir par exemple la thèse de Marie-Anne Lenain, 2011, Dynamiques et accompagnement des TPE inventives en espace rural entre territoires et réseaux. L’exemple du Cézallier, des Combrailles et de Millevaches, thèse de géographie sous la direction de Laurent Rieutort et François Mamdy, Université de Clermont-Ferrand 2.
  • [9]
    Une fonction liée à l’histoire de la création de cette SMAC portée par des acteurs de l’éducation populaire en faveur de la jeunesse : association AVEC (Animation vauclusienne éducative et culturelle) créée en 1996. Source plaquette La gare de Coustellet, Musiques actuelles. Animation jeunesse.
  • [10]
    Voir Site Internet de la structure.

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