Pour 2013/1 N° 217

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Article de revue

Le secteur agroalimentaire en Arménie : entre héritages et renouveau, processus à l'œuvre pour le développement d'un pays émergent du Sud Caucase

Pages 87 à 94

Notes

  • [1]
    Titre de la thèse : Le fait entrepreneurial en Arménie, clé pour le développement d’une économie émergente de l’ex-URSS. L’industrie agro-alimentaire dans un pays du Sud Caucase. Direction : Françoise Ardillier-Carras, professeure de géographie, Laboratoire CEDETE (EA1210), Université d’Orléans.
  • [2]
    Républiques socialistes soviétiques.
  • [3]
    Elle constitue avec la Russie, l’Ukraine et la Biélorussie, l’URSS.
  • [4]
    Il constitue, avec le gouvernorat de Bakou, l’actuel Azerbaïdjan.
  • [5]
    J. Radvanyi, N. Beroutchachvili, Atlas géopolitique du Caucase, éd. Autrement, 2009.
  • [6]
    La définition de l’enclavement donnée par Aymeric Chauprade (Géopolitique. Constantes et changements dans l’histoire, éd. Ellipses, 2007) correspond bien à la situation géographique de l’Arménie : « Un État enclavé est un État qui ne dispose d’aucune façade maritime […]. Il peut disposer au mieux d’accès fluviaux […]. Ses communications économiques avec le monde dépendent en grande partie de ses relations avec ses voisins. »
  • [7]
    V.-A. Dubois, « Industrie agroalimentaire et productions de qualité en Arménie : atouts pour le développement d’un pays émergent du Sud Caucase », Conjoncture, revue annuelle de la Chambre de Commerce et d’Industrie Franco-Arménienne, 2013 (à paraître).
  • [8]
    F. Ardillier-Carras, L’Arméni e des campagnes. La transition post-soviétique dans un pays du Caucase, éd. L’Harmattan, 2006.
  • [9]
    Culture d’espèces endémiques, techniques ancestrales de transformation et conservation, faible utilisation d’intrants dans certaines régions, etc.

1Pays de 29 800 km2, l’Arménie est située entre mer Noire et mer Caspienne, au Sud du Grand Caucase, entourée par la Géorgie, la Turquie, l’Azerbaïdjan et l’Iran. L’Arménie est soviétisée une première fois à la fin de l’année 1920, puis, après un court épisode d’insurrection, elle est intégrée à l’Union fédérative des RSS [2] de Transcaucasie en 1922 et devient, en décembre de la même année, une république au sein de la Fédération soviétique de Transcaucasie [3]. Tout comme la Géorgie et l’Azerbaïdjan, l’Arménie devient une RSS en 1936. De ces soixante-dix années sous le joug de l’Union Soviétique il reste, pour toutes les républiques de l’ex-URSS, un traumatisme économique et social lié à la confrontation à l’économie de marché dès 1991. Dans le domaine de l’agriculture, depuis la chute de l’URSS, l’Arménie n’arrive pas à satisfaire les besoins alimentaires nationaux, car le passage d’un système agraire collectivisé à un système agraire privatisé a engendré l’apparition d’un microfundium généralisé, un abaissement des rendements agricoles et un bouleversement des modes de production. Or, à l’époque soviétique, la Transcaucasie jouissait d’un statut privilégié en raison de ses productions agricoles méridionales et de renommée, liées à un savoir-faire ancestral dans les pratiques culturales et les modes de transformation, avec un climat et des sols propices aux cultures maraîchères, fruitières et viti-vinicoles. De plus, l’Arménie est située dans un milieu de haute montagne qui favorise le développement d’une activité agro-pastorale alimentée aujourd’hui par la réhabilitation de pratiques d’élevage traditionnel, y compris la transhumance (élevages bovin, ovin, etc.). L’agriculture arménienne, confrontée à la libéralisation des échanges depuis son ouverture à l’économie de marché dès 1991, couplée aux héritages encore pesants vingt ans après l’effondrement de l’URSS, peine à valoriser ses productions agricoles et souffre d’un déficit d’infrastructures industrielles en agroalimentaire adaptées aux normes du marché mondialisé. Cette situation est associée à des handicaps majeurs avec un double enclavement, physique et géopolitique.

2Dans quelle mesure les industries agroalimentaires témoignent-elles, à la fois des héritages du passé, parfois lourds, et des nouvelles dynamiques rurales ? Comment peuvent-elles devenir, grâce à la valorisation de produits de qualité, les éléments endogènes du développement d’un pays émergent du Sud Caucase ?

3Afin de relancer cette économie déstabilisée, la valorisation agroalimentaire, maillon de développement, pourrait bénéficier d’une qualification reconnue à condition d’intégrer, au sein du système de production et de transformation, des normes internationales d’hygiène et de qualité. De plus, la balance commerciale de l’Arménie est déficitaire ; la valorisation des productions agricoles, identitaires et de qualité, atténuerait le poids du déficit commercial en permettant l’entrée de devises grâce aux exportations. Le soutien à la création de PMI-PME de l’agroalimentaire dans le développement des campagnes servirait de courroie d’entraînement pour l’agriculture.

1 – L’industrie agroalimentaire : un secteur à restructurer pour répondre aux besoins de la consommation nationale et du développement économique

1.1 – Le potentiel de l’Arménie dans le domaine agricole et la situation des industries

4Parmi les caractères physiques, hormis ceux des espaces montagnards et de l’altitude, la continentalité du climat, le fort ensoleillement en période estivale ainsi que la richesse des sols ont toujours favorisé l’agriculture. S’y ajoute, dans cette fraction de château d’eau du Caucase, l’importance du potentiel hydraulique pour l’irrigation assurant une production maraîchère et fruitière abondante : vignobles, fruits, tabac, légumes, herbes aromatiques, ainsi que des produits de l’élevage (viande, lait, fromage…). Ces conditions sont une valeur sûre pour le développement agricole des productions de qualité et la réhabilitation des industries agroalimentaires.

5Le terme industrie associé à celui de ex-URSS offre une image et une perception liées à l’obsolescence d’un secteur qui, jusque dans les années 1990, était le fer de lance du système économique collectiviste soviétique, et à des paysages industriels rouillés. Actuellement, certaines traces visibles de ce passé sont remarquables dans les paysages des anciennes républiques soviétiques, elles cohabitent avec des formes nouvelles, récemment créées mais répondant à de nouveaux modèles économique, social et politique. Ainsi, une partie de l’ancien artel industriel soviétique – dont le gigantisme, le cloisonnement et l’étatisation des segments de la production étaient inadaptés aux nouvelles exigences de production et aux mutations économiques et sociales – a été privatisé puis restructuré afin de s’adapter à d’autres normes et exigences de production imposées par l’entrée dans l’économie de marché. Les infrastructures et les bâtiments restent physiquement semblables dans la plupart des cas mais à l’intérieur, bien souvent, les locaux nécessaires à la production sont concentrés en un espace plus réduit, laissant en ruine un pan de l’ancienne usine soviétique. Les industries ainsi réhabilitées se trouvent dans de nombreux secteurs, et plus particulièrement celui de l’agroalimentaire, même s’ils souffrent encore de problèmes d’adaptation structurels et conjoncturels.

1.2 – Le bouleversement des structures de production et d’approvisionnement : rupture des anciens réseaux d’échange et de commercialisation

6Depuis l’indépendance, cette ancienne république soviétique a subi des mutations politiques et socio-économiques radicales qui composent, pour l’Arménie comme pour les autres ex-RSS, un large épisode de transition post-soviétique. Les défis qu’elles affrontent depuis la chute de l’URSS tiennent à l’entrée dans le processus de mondialisation commandé par l’économie de marché, et caractérisé par la privatisation et le bouleversement des anciennes structures collectivisées de production, distribution et d’approvisionnement des marchés. Ainsi, en mettant en place de nouveaux mécanismes, les circuits d’approvisionnement sont rompus et ceux qui assuraient les débouchés sont perturbés par la délimitation, consécutive à l’indépendance, de nouvelles frontières d’État. Les usines de transformation agroalimentaire étaient très présentes sous le régime soviétique mais elles ont, elles aussi, souffert de l’adaptation au système capitaliste après 1991, engendrant un paysage industriel en recomposition.

Figure 1

Solde de la balance commerciale globale en Arménie (y compris le secteur agroalimentaire), en millions de dollars US

Figure 1

Solde de la balance commerciale globale en Arménie (y compris le secteur agroalimentaire), en millions de dollars US

Source : Ministère des statistiques de la R.A.

7La reconstruction du secteur des industries alimentaires est en cours, mais il faut veiller à respecter des normes internationales de production et d’hygiène d’un bout à l’autre du processus industriel. L’objectif serait de s’insérer sur les marchés de la CEI et de l’Europe afin d’impulser un développement économique durable, basé sur une agriculture nourricière et respectueuse de l’environnement. De plus, la conservation des produits agricoles, maraîchers, fruitiers et carnés permet d’éviter les gaspillages et de satisfaire la demande intérieure puisque le bilan négatif de la balance commerciale ne cesse de s’accroître.

8Le cumul des importations et exportations de produits alimentaires représentent près de 20 % des échanges et 15 % du solde de la balance commerciale globale (figure 1). L’exportation de denrées alimentaires, transformées ou non, est un autre point fort qui peut assurer l’entrée de devises afin de rééquilibrer les échanges commerciaux, sachant que le coût des importations est grevé par les effets du blocus subi par l’Arménie depuis 1993.

2 – La situation arméno-arménienne : une spécificité liée aux héritages soviétiques et qui constitue un frein au développement

9Les nouvelles configurations géographiques qui naissent de l’effondrement de l’URSS et de la dislocation des républiques fédérées provoquent de nouveaux conflits géopolitiques.

2.1 – La question du Haut-Karabagh

10La question du Karabagh divise la Turquie, l’Arménie et l’Azerbaïdjan. Peuplé d’Arméniens depuis le Ier siècle av. J.-C., ce territoire est annexé par la Russie en 1813 (Traité de Gulistan) mais exclu de la province arménienne (Armiansakaïa Oblast). Il dépendra du gouvernorat d’Elizavetpol [4], créé en 1868, puis sera inclus dans la Transcaucasie, union des trois républiques fédérées d’Arménie, de Géorgie et d’Azerbaïdjan, telle que désignée à l’époque soviétique.

11En 1921, le Haut-Karabagh est rattaché à l’Azerbaïdjan et doté d’un statut de région autonome (effectif en 1923). En février 1988, le Soviet du Haut-Karabagh vote à la grande majorité pour son rattachement à l’Arménie mais cette région sera dissoute en 1990 par le Soviet suprême d’Azerbaïdjan [5]. Or, en septembre 1991, le Haut-Karabagh se proclame « république indépendante », Arméniens d’Arménie et du Karabagh souhaitant faire partie du même État. Actuellement règne un statu quo après un conflit majeur entre 1991 et 1994. L’Azerbaïdjan, en contrepartie de l’occupation de ses districts par les forces armées arméniennes, opère un blocus sur ses frontières. Par le jeu des alliances, la Turquie ferme aussi ses frontières.

2.2 – Les découpages frontaliers : entrave au développement des échanges

12Ainsi, avec 80 % du linéaire frontalier bloqué par ses voisins turcophones (1 055 kilomètres sont fermés sur les 1 254 qui bordent le pays), il est convenu d’évoquer un double enclavement, spécificité inhérente à la situation contemporaine de l’Arménie. L’isolement géopolitique imposé par la Turquie et l’Azerbaïdjan pèse sur un isolement géographique [6] : l’absence de façade maritime, qui ampute le commerce d’un organe majeur. Les échanges commerciaux ne peuvent s’effectuer que par voies terrestres ou aériennes mais restent complexes du fait de l’enclavement géopolitique. Les seuls passages ouverts sont ceux vers la Géorgie au nord, ouvrant l’accès à la Russie et à la mer Noire puis à l’Europe, et vi a l’Iran au sud, ouvert sur les marchés des pays du Golfe et les échanges internationaux.

13Les réseaux commerciaux et d’approvisionnement arméniens sont, de fait, affectés par des tensions avec les pays turcophones alentour. L’isolement géopolitique de l’Arménie, la rupture des réseaux soviétiques ainsi que l’ouverture vers l’économie de marché complexifient la transition post-soviétique et font de l’Arménie une république dépendante de ses voisins pour ses échanges commerciaux.

3 – Les productions de qualité constituent un potentiel d’innovation et un ressort pour le développement économique arménien

3.1 – Changement de perception de la notion de qualité, ou la mesure des héritages [7]

14Comment proposer à des paysans de viser la qualité (gustative et sanitaire, production normalisée et dotée d’une traçabilité) plutôt que la quantité, alors que les logiques de production sont orientées vers des objectifs d’autosuffisance alimentaire ? Durant l’époque soviétique, la Transcaucasie jouissait d’un statut commercial privilégié en raison de ses productions agricoles méridionales [8]. Leur renommée était liée à des pratiques culturales assorties de conditions naturelles spécifiques et à des modes de transformation dans des combinats agroalimentaires. Après 1991, la position méridionale de l’Arménie dans l’ex-URSS change de sens : les anciens réseaux d’échange qui valorisaient ses productions, principalement orientés vers Moscou, sont déconnectés. L’Arménie souffre d’un étranglement : les ouvertures vers les marchés extérieurs sont réduites car elle est incapable, avec les mêmes productions agricoles transformées ou non, de répondre aux exigences de qualité des nouveaux marchés. Cette région n’est plus le Sud d’un ensemble économique tel que celui de l’ex-URSS et perd ses statuts particuliers acquis dans le cadre du marché soviétique, car elle est confrontée à la concurrence mondiale et notamment celle de ses voisins : Turquie, Iran, etc.

15De plus, la notion de qualité change de sens à cause de la compétition économique : sur les marchés soviétiques, étaient considérés de qualité les produits rares notamment en raison des volumes produits, de la localisation méridionale des régions de production et de l’absence de rivalité.

16Actuellement dans le contexte mondialisé, ce qui était dit de qualité à l’époque soviétique ne correspond plus aux standards actuels pour plusieurs raisons : d’une part, les anciennes pratiques agricoles de productions de qualité doivent évoluer et d’autre part, les technologies de transformation de l’industrie agroalimentaire doivent se moderniser. Autant d’exigences nécessaires à l’adaptation au marché actuel qui font que certains fleurons de l’agriculture arménienne, jadis distingués parmi d’autres et recherchés, deviennent des produits ordinaires comme les vins, les productions fruitières et maraîchères, etc. Par contre, savoir-faire familiaux et pratiques de qualité [9] ont été transmis et conservés en partie grâce aux lopins individuels, ou carrés potagers dont disposaient les familles.

17Il y a une prise de conscience, chez les producteurs et les consommateurs arméniens, de la valeur économique de la qualité des productions agricoles. En témoigne le marché central d’Erevan qui regorge de fruits confits, séchés, d’épices, de miel, de noix, d’amandes, de spécialités aux saveurs orientales, où fruits et légumes sont soigneusement présentés. Pour valoriser la qualité, les producteurs vantent les lieux de production comme un label de garantie : les abricots de la plaine de l’Ararat, le miel et les grenades de Meghri, le fromage de Lori, etc., ainsi que les techniques de fabrication notamment pour les fruits confits et séchés. Ils insistent sur la manière artisanale et traditionnelle de transformer leurs productions (sans adjonction de colorants ou de conservateurs, de pesticides, etc.), sur l’existence d’espèces endémiques, qui ne nécessitent aucun recours chimique, ou simplement l’utilisation restreinte de pesticides chimiques, faute de moyens. La qualité est une réalité, ressentie ou choisie, mais elle souffre d’une insuffisante valorisation commerciale même si l’on constate des changements dans la présentation, l’étiquetage et le conditionnement de certains produits transformés (conserves, confitures, etc.).

3.2 – L’évolution des standards de consommation

18Actuellement, en Arménie, les pratiques de consommation évoluent. Les consommateurs intègrent de nouveaux réflexes car une classe moyenne émerge et serait prête à acheter, à des prix plus élevés, les produits qu’elle consomme s’ils sont de meilleure qualité. Parallèlement, les organismes de contrôle des produits agricoles transformés se développent ; même si de nombreux petits producteurs ou commerces échappent aux surveillances sanitaires et vétérinaires, les grandes usines y sont de plus en plus soumises. On note aujourd’hui, à Erevan essentiellement, l’apparition de nombreuses supérettes de type commerce de quartier et d’un centre commercial, qui témoignent de l’évolution du niveau de vie ou, à tout le moins, de nouvelles pratiques consuméristes à l’occidentale. Présage d’un nouveau rapport à la qualité, l’évolution des mentalités permet, depuis les demandes du consommateur, de remonter jusqu’à la chaîne de production afin d’améliorer les contenus, les recettes ainsi que la présentation : le travail sur les étiquettes traduit le désir d’attirer les consommateurs vers des productions de qualité en se référant à ce qui semble ancien, à la cuisine familiale d’antan (Figure 2).

Figure 2

Confitures issues de l’industrie agroalimentaire arménienne : un motif d’étiquettes à l’ancienne ou la référence aux traditions familiales

Figure 2

Confitures issues de l’industrie agroalimentaire arménienne : un motif d’étiquettes à l’ancienne ou la référence aux traditions familiales

Cliché : V.-A. Dubois, septembre 2012.

19Les enjeux pour l’Arménie sont multiples, le défi consiste à la fois à restructurer un secteur nourricier afin de répondre aux besoins élémentaires du marché intérieur, mais également à dégager des revenus en commercialisant les excédents de cette production transformée et en restaurant cette distinction qualitative, ce qui passe par l’adoption de nouveaux critères de production et de transformation.

20Parmi les enjeux, il s’agit de valoriser les productions agricoles de qualité par la transformation industrielle ou artisanale à destination du commerce intérieur ou de l’exportation (marché russe en particulier), tout en générant un revenu économique pour les paysans vi a une démarche de production adaptée aux nouvelles exigences de la consommation. Enfin, il faut ajouter à ces objectifs le développement des PMIPME en agroalimentaire et les retombées en termes d’emploi et de développement de l’économie agricole, ainsi que la nécessité d’attirer les investissements étrangers pour moderniser les technologies de transformation de l’agroalimentaire.


Date de mise en ligne : 04/06/2014

https://doi.org/10.3917/pour.217.0087

Notes

  • [1]
    Titre de la thèse : Le fait entrepreneurial en Arménie, clé pour le développement d’une économie émergente de l’ex-URSS. L’industrie agro-alimentaire dans un pays du Sud Caucase. Direction : Françoise Ardillier-Carras, professeure de géographie, Laboratoire CEDETE (EA1210), Université d’Orléans.
  • [2]
    Républiques socialistes soviétiques.
  • [3]
    Elle constitue avec la Russie, l’Ukraine et la Biélorussie, l’URSS.
  • [4]
    Il constitue, avec le gouvernorat de Bakou, l’actuel Azerbaïdjan.
  • [5]
    J. Radvanyi, N. Beroutchachvili, Atlas géopolitique du Caucase, éd. Autrement, 2009.
  • [6]
    La définition de l’enclavement donnée par Aymeric Chauprade (Géopolitique. Constantes et changements dans l’histoire, éd. Ellipses, 2007) correspond bien à la situation géographique de l’Arménie : « Un État enclavé est un État qui ne dispose d’aucune façade maritime […]. Il peut disposer au mieux d’accès fluviaux […]. Ses communications économiques avec le monde dépendent en grande partie de ses relations avec ses voisins. »
  • [7]
    V.-A. Dubois, « Industrie agroalimentaire et productions de qualité en Arménie : atouts pour le développement d’un pays émergent du Sud Caucase », Conjoncture, revue annuelle de la Chambre de Commerce et d’Industrie Franco-Arménienne, 2013 (à paraître).
  • [8]
    F. Ardillier-Carras, L’Arméni e des campagnes. La transition post-soviétique dans un pays du Caucase, éd. L’Harmattan, 2006.
  • [9]
    Culture d’espèces endémiques, techniques ancestrales de transformation et conservation, faible utilisation d’intrants dans certaines régions, etc.

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