Pour 2012/1 N° 213

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Article de revue

Le projet Aqua Domitia : intérêt et limites

Pages 65 à 74

Notes

1Aqua Domitia est un projet de transfert des eaux du Rhône vers le sud du Languedoc, qui a été soumis au débat public, dans le cadre d’une procédure assez rare jusqu’à présent. La Compagnie Bas-Rhône Languedoc (BRL) a saisi la Commission nationale du débat public (CNDP) en application des dispositions légales nouvelles. Même si le projet se monte à un peu moins de 300 millions d’euros – seuil qui oblige à la tenue d’un débat public organisé par la CNDP –, le projet de transfert d’eau du Rhône Aqua Domitia devait passer cette étape républicaine, car la loi stipule cette obligation pour tout transfert interbassins de plus de un mètre cube par seconde.

2Ainsi, la CNDP a mis en place début 2011 une commission particulière du débat public sur Aqua Domitia qui a préparé le débat avec les promoteurs du transfert d’eau, mais aussi avec les acteurs impliqués dans la gestion des ressources en eau : structures de gestion régionales et départementales, agglomérations, chambres économiques et agricoles, mouvements associatifs divers et communautés universitaires et scientifiques. Le débat public s’est officiellement ouvert le 15 septembre 2011 et s’est achevé le 29 décembre 2011 après une intense activité en termes de réunions publiques thématiques et territoriales et d’un site dédié à l’information des citoyens et au recueil des avis et des arguments des uns et des autres [1]. Au moment où nous écrivons cet article, nous ne savons pas encore comment la CNDP rendra compte du débat, mais nous pensons qu’elle aura effectivement fait progresser les connaissances et surtout équilibrer les positions pour ou contre Aqua Domitia.

3Pour ou contre ? C’est effectivement dans ces termes que le débat s’est présenté et qu’il a été vécu par les promoteurs du projet. Tout a été préparé pour qu’il n’y ait rien à redire. La première séance publique du 27 septembre 2011 à Montpellier a longtemps donné l’impression qu’aucun objet de discussion n’émergerait, tant les acteurs publics réunis, de la Région, de l’État et des collectivités territoriales, semblaient unanimes à défendre le projet. Seules deux voix ont exprimé une discordance après trois heures de consensus apparent. La porte-parole de deux associations environnementalistes s’inquiétait du modèle de développement littoral de la région (association Paillade Mosson Coulée Verte et al., 2011). L’auteur de cet article avait été invité par la CNDP en fonction de ses écrits disponibles sur le projet Aqua Domitia précédent, celui que la Région Languedoc-Roussillon souhaitait réaliser en 2008, lorsque l’idée maîtresse était de fournir de grandes quantités d’eau du Rhône à la ville de Barcelone (Ruf, 2008).

4Le nouveau projet Aqua Domitia de 2011 s’avère un projet nettement réduit. Sa vocation se limite à transférer un à deux mètres cubes par seconde – au lieu des seize mètres cubes envisagés auparavant – durant les mois d’été, pour des usages urbains et agricoles dispersés sur 130 kilomètres entre Montpellier et le Minervois, près de Narbonne (figure 1). Pourquoi Aqua Domitia a-t-il provoqué une controverse de plus en plus marquée au cours des trois mois de débat ? Une grande partie du questionnement touche à l’empilement des objectifs très ambitieux : sécuriser les réseaux d’eau potable, étendre l’irrigation sur une superficie évaluée entre 7 000 et 10 000 hectares, essentiellement des vignes, et contribuer à la préservation des milieux aquatiques. La première faille dans le dossier en débat est une omission : le projet n’a pas d’histoire, difficile de débattre sans comprendre d’où viennent les fondements du projet en débat.

Figure 1

Plan du projet Aqua Domitia dans sa version allégée de 2011, celle soumise au débat public

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Plan du projet Aqua Domitia dans sa version allégée de 2011, celle soumise au débat public

Source : BRL, 2011.

1 – L’histoire du transfert de l’eau du Rhône

5L’histoire hydraulique du Languedoc-Roussillon ne suit pas la progression longue et lente des aménagements. Pourtant, certains sites sont exemplaires, à commencer par le très ancien transfert des eaux d‘Uzès vers Nîmes. L’eau a coulé sur le pont aqueduc du Gard entre le Ier et le VIe siècle, puis l’ouvrage est devenu un témoin architectural. Au Moyen Âge, c’est dans les Pyrénées-Orientales que se développe une hydraulique agricole fondée sur des canaux gravitaires dérivant les eaux des principaux cours d’eau : la Têt, le Tech et l’Agly. Mais peu de choses se font ailleurs dans ce domaine si ce n’est l’exceptionnel aménagement de dessèchement de l’étang de Montady, dans l’interfluve entre l’Aude et l’Orb. La région reste donc très peu mobilisée par l’hydraulique, et d’ailleurs la plupart des villes et villages accèdent à l’eau par des puits creusés dans les enceintes urbaines. Quant à l’agriculture, seules les régions périphériques pratiquent l’irrigation : terres basses de Camargue, regatiu pyrénéen et terrasses cévenoles. Il n’y a pratiquement rien jusqu’au XIXe siècle, mis à part le canal du Midi, une petite voie navigable pour relier Sète à Toulouse en passant dans le Biterrois et le Minervois. Montpellier s’équipe au milieu du XVIIIe siècle d’un aqueduc amenant, pour la première fois dans son histoire, un peu d’eau courante prélevée aux sources du Lez. L’agriculture irriguée locale régresse. À Nîmes, la question de l’eau courante devient objet de rivalités extrêmes entre ceux qui pensent rétablir le transfert romain agrémenté d’une pompe à feu pour relever l’eau du Gardon (Delon, 1794) et ceux qui pensent que le Rhône est le secours nécessaire. Ces derniers remporteront la partie (Delon, 1922). Pour l’essentiel des villages et petites villes, l’équipement en réseau d’eau courante attendra le cours du XXe siècle pour se réaliser le plus souvent à partir de forages dans les eaux souterraines.

6Auparavant, Aristide Dumont avait imaginé dès 1847 un projet de Grand canal du Rhône qui, s’il avait été réalisé, aurait constitué l’une des plus grandes réalisations de ce type en Europe (figure 2). Il s’agissait de dériver l’eau du Rhône près de Lyon, en rive gauche, d’amener l’eau pour arroser les plaines de la basse vallée de l’Isère et de la Drôme, puis, via un siphon monumental sous le Rhône, de repasser en rive droite et de poursuivre l’acheminement de l’eau jusqu’à Narbonne en vue d’arroser les plaines du Gard et de l’Hérault jusqu’au littoral audois.

Figure 2

Plan de l’aménagement projeté par Aristide Dumont dans la deuxième partie du XIXe siècle

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Plan de l’aménagement projeté par Aristide Dumont dans la deuxième partie du XIXe siècle

Source : BRL, 2006.

7Aristide Dumont consacra sa vie à défendre ce projet qui provoqua de larges débats dans toutes les instances politiques et dans les services hydrauliques de l’État. L’histoire détaillée de cet échec reste à traiter. On notera quand même que le modèle économique de cet investissement oscillait entre la gestion centralisée d’un ouvrage d’État, la subsidiarité des collectivités territoriales censées organiser le partage local de l’eau, et la constitution d’une société à parts sociales fonctionnant sur une logique de vente d’eau. Mais en 1900, le projet de Grand canal du Rhône est abandonné.

8Cinquante ans plus tard, c’est au tour de Philippe Lamour de reprendre l’idée de Dumont dont il retiendra tout, sauf les deux cents premiers kilomètres de Grand canal. Il est désormais industriellement possible de pomper directement dans le Rhône aux environs de Beaucaire pour réaliser la partie inférieure du projet Dumont dans le Languedoc (figure 3). La Compagnie nationale d’aménagement du Bas-Languedoc est créée en 1956 par Mendès France le jour de sa démission. Le projet vise à forcer la mutation de la viticulture languedocienne vers une agriculture moderne dont l’inspiration provient à la fois du mythe californien et de l’expérience coloniale en Afrique du Nord. L’eau est censée arriver dans de vastes casiers d’arrosage jusqu’à Narbonne. De larges débats relayés dans la presse régionale montrent que tout le monde n’était pas convaincu de la viabilité du projet.

Figure 3

Plan de l’aménagement projeté par la CNABRL publié en 1964

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Plan de l’aménagement projeté par la CNABRL publié en 1964

9Mis en œuvre dans les années 1960-1970, l’aménagement du Bas-Languedoc est systématique entre Beaucaire, la station de pompage baptisée Aristide Dumont, et Mauguio à l’est de Montpellier. Toutes les parcelles agricoles peuvent être raccordées au réseau de bornes sous pression installées. Mais le programme se grippe. Les équipements coûtent très cher et tous ne trouvent pas forcément des clients. La Compagnie ajoute à sa vocation agricole la potabilisation de l’eau pour les toutes nouvelles stations touristiques du littoral, sans pour autant trouver dans les grandes villes un complément d’activités. BRL équilibre mal ses comptes, réduit ses activités, intervient au sud-ouest de Montpellier par le biais d’un nouvel aménagement partiel sur le fleuve Orb.

10Au cours des années 1990, pour sortir d’un certain marasme, BRL imagine un avenir dans la fourniture de l’eau à Barcelone. Cet espoir est porté par le pouvoir régional languedocien situé nettement à droite dans l’échiquier politique. Mais le projet de transfert, qui n’a qu’un nom technique et un coût excessif, ne parvient pas à percer (Barraqué, 2000 ; Drain, 2003). La situation économique se dégradant, la Compagnie publique BRL s’ouvre aux capitaux privés. La société Saur entre dans le capital et sauve l’entreprise in extremis. En réalité, la Saur est déjà un des principaux clients non agricoles de la vente d’eau de BRL pour l’approvisionnement d’eau potable aux grandes villes du littoral languedocien.

11Le renversement politique de la région en 2004 modifie le panorama et relance l’idée d’un investissement hydraulique majeur. Cette fois, l’argumentation s’étoffe autour d’une étude prospective sur l’eau dans la région (Aqua 2020, publié en 2005). Le projet de transfert est requalifié autour de deux objectifs : vendre de l’eau à Barcelone tout en apportant des ressources nouvelles pour le développement et l’environnement dans les zones traversées par les deux tuyaux parallèles projetés. Le marketing change l’image du projet : Aqua Domitia, une idée du président de la Région, Georges Frêche. Mais l’image ne provoque pas l’adhésion pour autant. Barcelone ne souhaite pas investir dans la solution languedocienne pour sécuriser son approvisionnement et préfère construire une usine de désalinisation de l’eau de mer. Le couperet contre le projet tombe en 2009.

12Entre temps, l’État s’est désengagé de BRL et a remis à la Région l’entreprise et tout ce qu’elle possède. Il fait d’ailleurs la même chose en région Provence-Alpes-Côte d’Azur avec la société du Canal de Provence, l’alter ego de BRL dans la région voisine.

13En Languedoc, la Région se considère maître de l’eau. Elle reprend une nouvelle fois le dossier du transfert du Rhône vers le sud. Si Barcelone a encore « mal choisi sa solution », cela n’empêchera pas de promouvoir Aqua Domitia en région.

14Ce qui modifie la donne, c’est la soudaine demande agricole d’eau qui émane des viticulteurs. Elle s’inscrit à la fois dans les craintes du réchauffement climatique mais aussi de la compétition internationale sur les vins standards. Ailleurs, au Chili, en Australie, ils irriguent, il faut donc mettre les mêmes conditions pour ne pas disparaître. Aqua Domitia renaît sous une forme revue et corrigée : 1. de l’eau pour sécuriser les villes littorales qui risquent des ruptures de services ; 2. de l’eau pour la viticulture puisqu’il y aurait une demande (solvable) pour justifier l’extension proposée de 130 kilomètres jusqu’au Minervois. Mais l’ouvrage n’est plus prévu que pour transporter 15 millions de m3 avec un débit maximal de 2,5 m3/s, un débit moyen plutôt proche de 1,5 m3/s pendant quatre mois de l’année.

15Dans le débat, les promoteurs ont plusieurs fois annoncé que le projet présenté en 2011 n’a rien à voir avec celui de 2008. Certes, il est dix fois plus petit en volume transféré, mais c’est toujours une artère littorale, dont la particularité est de rester très longue pour un débit très faible.

16A priori tout le monde y est favorable dans les sphères politiques, à droite et à gauche, et dans les sphères des gestionnaires et des administrateurs de l’eau. Les travaux sont déjà engagés quand la loi appelle les acteurs à débattre du bien fondé d’un tel transfert entre des bassins versants.

2 – Pour ou contre, les éléments du débat public [2]

17À aucun moment du débat, on n’a senti de possibilité de rediscuter son dimensionnement et son tracé général. Toutes les propositions divergentes par rapport au socle Aqua 2020 ont été ignorées par les promoteurs, qui inexorablement ont répété les mêmes choses. Or, il me semble que les bases du développement régional et du développement des réseaux d’eau sont discutables, car les hypothèses retenues en 2004-2005 ont changé en 2011-2012, sur le plan économique (crise oblige), démographique (transition en cours) et environnemental (évaluation des masses d’eau et appréciation des demandes en eau des viticulteurs).

Aqua Domitia et l’environnement

18Ne seront pas évoquées ici les questions spécifiques de la qualité des eaux brutes du Rhône depuis son captage à Beaucaire jusqu’aux confins du Minervois. Le débat organisé à ce sujet a montré des réserves, du fait de l’extrême prudence des experts sollicités et des inquiétudes exprimées par les associations. Bon nombre de polluants et de molécules échappent pour le moment à des mesures ad hoc. Inlassablement, les promoteurs du projet ont dit que, au regard de la réglementation, l’eau du Rhône est bonne à tout faire. On ne dispose que d’un indice : l’interdiction préfectorale de consommer du poisson pêché dans les eaux du Rhône, qui n’est pas une exclusivité car d’autres rivières sont aussi sous ce régime. Mais on a aussi un paramètre non négligeable : l’eau du Rhône a mauvaise réputation dans la culture régionale, en Languedoc comme en Provence.

19Le grand problème environnemental du dossier, c’est la contradiction entre la situation estivale de déficit hydrique propre à toute région méditerranéenne et l’abondance d’eau en automne particulièrement. Les prélèvements posent problème certaines années, mais ils ne représentent que 10 % des écoulements superficiels et souterrains annuels. Il y a donc clairement un choix équivalent à compter sur une ressource extérieure comme celle du Rhône, ou compter sur des efforts locaux pour ralentir les écoulements et faire des recharges de nappes souterraines. La question des mélanges directs des eaux du Rhône avec les eaux des fleuves semble sans objet, car, au cours du débat, le soutien d’étiage a été retiré des objectifs du projet.

Aqua Domitia et le risque

20Aqua Domitia ne présente pas de risque technique. Il induit des risques environnementaux du côté des zones desservies, pas du côté du Rhône. Comme l’ont noté plusieurs intervenants, le risque est d’affaiblir les politiques d’attentions aux eaux locales par la facilité du contrat d’approvisionnement avec Aqua Domitia. On pourrait voir ainsi des nappes d’eau avec moins de suivi, et l’apparition de prélèvements individuels excessifs dans les zones desservies (différentiels de coûts) ou dans des zones voisines (par réaction des producteurs locaux laissés pour compte). Un autre élément mérite attention. Quel serait la qualité véritable de l’eau brute après un séjour prolongé dans des conduites fermées sur 130 kilomètres avec un temps de séjour prolongé ?

21Le risque principal est économique. Beaucoup d’argent emprunté par des instances publiques ou venant des impôts, une contribution très faible des bénéficiaires à l’investissement et une consommation par essence hasardeuse liée aux variations du climat. Rien ne garantit la rentabilité du projet, et BRL mise sur 15 ou 20 ans de pertes avant d’encaisser d’éventuels gains.

Aqua Domitia et la gouvernance

22Parmi toutes les questions non résolues par le projet, il paraît clair que la question du réglage précis des attributions des eaux supplémentaires n’est ni vraiment établie, ni régulée en fonction des scénarios climatiques. Dans un des derniers débats, BRL a maintenu son idée de discuter maillon par maillon des dispositifs à venir, mais en précisant bien qu’il faudra des projets de territoire et des clients solvables. Plusieurs interrogations demeurent à propos des coordinations interbassins, mais aussi de l’évolution de la politique publique de l’eau dans l‘ensemble des zones classées en risque, c’est-à-dire pratiquement toutes celles de la région. En principe, dans ces zones, il est prévu un organisme unique de gestion des eaux agricoles. Qui va assumer ce rôle ? Comment les prérogatives d’un organisme unique seront-elles compatibles avec celles d’un organisme par essence transbassin et motivé par d’autres relations contractuelles ?

Changer de registre, penser localement pour agir globalement et innover dans de multiples directions

23Nous lançons une idée pour ne pas rester sur cette impression de projet trop décalé et coûteux : réfléchissons tous à une notion de territoire à eau positive, c’est-à-dire un espace où la demande sociale en eau n’est possible à satisfaire sous forme collective qu’avec une contribution équivalente ou supérieure à la quantité prélevée par des pratiques favorisant la recharge de nappes et la transmission vers l’aval de masses d’eau en bon état.

Conclusion

24Puisque le débat a consisté, pour ses promoteurs, à maintenir coûte que coûte le projet, il n’y a finalement pas de compromis possible avec tous ceux qui ont marqué leurs différences, leurs questionnements, leurs doutes ou leurs oppositions. Le problème n’est pas Aqua Domitia. Le problème c’est Aqua 2020, le socle de connaissances insuffisantes pour dire que Aqua Domitia est vraiment utile.

25Que faire ? Reprendre tout au point de départ et mobiliser toutes les institutions et associations, collectivités qui le souhaitent pour diagnostiquer ensemble, écouter toutes les propositions, les étudier convenablement et choisir un plan d’action validé aux échelles locales (associations, communes et syndicats), des territoires hydrauliques (commissions locales des eaux des Sage), des départements, de la Région et du bassin hydrographique Rhône-Méditerranée-Corse. Il est d’ailleurs important de favoriser les comparaisons avec d’autres régions, en particulier Paca qui a vécu depuis deux ans une autre manière de promouvoir le débat public avec l’approche Sourse, fondé sur des forums participatifs et ancré dans un objectif politique bien précis : l’eau est un bien public et un bien commun, et la gouvernance de l’eau doit s’exprimer à travers un parlement régional de l’eau.

26Enfin, d’autres régions méditerranéennes vont s’inspirer de l’expérience du débat public sur Aqua Domitia. Pour la recherche, il faut approfondir l’analyse du débat et des positions des acteurs, clarifier les progressions et les blocages, et savoir comment on sort par le haut de ces confrontations. C’est aussi un produit positif du débat public mené par la CNDP.

Bibliographie

À lire

  • Associations Paillade Mosson Coulée Verte et Saint-Jean Environnement, « Une goutte d’eau dans un océan de certitudes », Aqua Domitia – Cahier d’acteurs n?3, 21 septembre 2011, CPDP.
  • B. Barraqué, « Les demandes en eau en Catalogne : perspective européenne sur le projet d’aqueduc Rhône-Barcelone », Revue d’économie méridionale n° 191, décembre 2000.
  • BRL, BRL 50 ans, l’album, 2006.
  • BRL, « Région Languedoc-Roussillon, Aqua Domitia. Le dossier du maître d’ouvrage », Débat public du 15 septembre au 29 décembre 2011.
  • A. Delon, Prospectus pour la construction d’un canal de dérivation et d’arrosage pour la ville de Nismes et les campagnes voisines, Nîmes, impr. nationale Farge, 19 p. et plan, Archives de la ville de Nîmes, 1794.
  • Dr Delon, « De l’Alimentation en Eau Potable de la ville de Nîmes », Mémoires de l’Académie de Nîmes, 1922-1923, page de 115 à 129. Consultable sur : http://www.nimausensis.com/Nimes/EauNimes.htm
  • M. Drain, « Le projet de transfert d’eau du Rhône à Barcelone », Festival international de Géogaphie de St-Dié, 2003. http://fig-st-die.education.fr/actes/actes_2003/drain/article.htm
  • T. Ruf, Aqua Domitia pourquoi ? Sécuriser l’eau à Barcelone, comment ?, 2008. http://blog.mondediplo.net/IMG/pdf/Aquadomitia_pourquoi_par_Thierry_Ruf.pdf
  • T. Ruf, « Quitter le débat Aqua Domitia pour un débat plus large et plus précis. Pour l’eau, bien commun régional, et pour des territoires à eau positive ! », Cahier d’acteur n? 36, 08 décembre 2011, CPDP.

Date de mise en ligne : 04/06/2014.

https://doi.org/10.3917/pour.213.0065

Notes

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