Ces dernières années, les Nations unies ont fait de la prévention de l’apatridie un de leurs objectifs. Pour l’atteindre, l’accent a été mis sur l’enregistrement des naissances et sur l’accès aux actes d’état civil. Pourtant, même dans les pays où ces taux d’enregistrement sont élevés, migrants et réfugiés sont confrontés à de grandes difficultés pour faire reconnaître leurs enfants, qui tiennent tout autant à leur statut légal dans ces États d’accueil qu’à l’accès aux services consulaires de leurs États d’origine.