Couverture de PHIL_752

Article de revue

Les porteurs de Vornamengentilizia à Pérouse

Pages 199 à 237

Notes

  • [1]
    Le texte qui suit a été présenté oralement lors de la Journée d’hommage à R. Bloch et J. Heurgon organisée à l’École normale supérieure (Ulm) en mars 1999.
  • [2]
    H. Rix, Das etruskische Cognomen, Wiesbaden, 1963, p. 331 (désormais indiqué EC).
  • [3]
    H. Rix, « L’apporto dell’onomastica personale alla conoscenza della storia sociale », dans M. Cristofani, M. Martelli (dir.), Caratteri dell’ellenismo nelle urne etrusche, Florence, 1977, p. 67 (désormais indiqué Caratteri), précise bien que les Vornamengentilizia sont caractérisés par « l’identità morfo-strutturale con un prenome usato in una delle lingue dell’Italia antica », et non uniquement l’osco-ombrien.
  • [4]
    En fait, on trouve déjà des Vornamengentilizia à l’époque archaïque, mais en nombre extrêmement réduit ; en revanche, à l’époque hellénistique, ils constituent 1/5 des gentilices attestés en Étrurie septentrionale.
  • [5]
    H. Rix, « Zur Ursprung des römisch-mittelitalischen Gentilnamensystems », dans ANRW, I, 2, 1974, p. 718 et 723 pour l’osco-ombrien et le falisque, p. 728 pour l’étrusque.
  • [6]
    H. Rix, EC, p. 343-344. H. Rix déduit le statut des porteurs de Vornamengentilizia du caractère modeste de leurs monuments funéraires et du faible nombre des liens de parenté qu’ils indiquaient.
  • [7]
    J. Heurgon, « L’État étrusque », Historia, 6, 1957, p. 70-74 ; S. Mazzarino, « Sociologia del mondo etrusco e problemi della tarda etruscità », Historia, 6, 1957, p. 112-115.
  • [8]
    J. Heurgon, art. cit., p. 71.
  • [9]
    DH, 9, 5, 4.
  • [10]
    Liv., 10, 3.
  • [11]
    Ps. Aur.-Vict., Vir., 36 ; Flor., 1, 16 ; Joan. Antioch., dans FHG, IV, p. 557, frg. 50 ; Oros., Hist., 4, 5, 4-5 ; Val.-Max., 9, 1 ; Zonar., 8, 7. Sur l’épisode, voir la présentation de P. Gros, Bolsena. Guide des fouilles, Rome, 1981, p. 2-13.
  • [12]
    H. Rix, EC, p. 375.
  • [13]
    E. Vetter, « Die etruskischen Personnennamen lethe, lethi, lethia, und die Namen unfreier oder halbfreier Personen bei den Etruskern », dans JÖAI, 37, 1948, col. 108.
  • [14]
    A. J. Pfiffig, « Die Namen ehemals unfreier Personen bei den Römern und in Etrurien », dans BN, 11, 1960, p. 257.
  • [15]
    R. Cagnat, Cours d’épigraphie latine, Paris, 1914, p. 82.
  • [16]
    H. Rix, dans Caratteri, p. 64-73.
  • [17]
    H. Rix, EC, p. 377 ; dans Caratteri, p. 73.
  • [18]
    E. Benelli, Le iscrizioni funerarie chiusine di età ellenistica, doctorat de l’université de La Sapienza, Rome, 1995.
  • [19]
    E. Benelli, « Sui cosiddetti penesti etruschi », dans PP, 51, 1996, p. 335-344.
  • [20]
    E. Benelli, op. cit., p. 189.
  • [21]
    Toutes les références des inscriptions sont données à partir des Etruskische Texte (ET), Tübingen, 1991.
  • [22]
    N’ont donc été pris en considération que les gentilices – non les matronymes et gamonymes – portés par les individus connus par les inscriptions Pe 1.1-1.893. À partir de ce corpus ont été sélectionnées les épitaphes retrouvées dans les tombes dont on possède une description archéologique minimale (au moins certitude que telles et telles inscriptions appartenaient au même hypogée) et dont on peut identifier les propriétaires. On a ainsi retenu les dépositions féminines uniquement s’il n’y avait qu’une urne dans la tombe et si la défunte n’indiquait pas de gamonyme. Dans les autres cas en effet la sépulture ne pouvait être attribuée précisément à une lignée.
  • [23]
    H. Rix, art. cit., dans ANRW, I, 2, 1974, p. 716.
  • [24]
    H. Rix, EC, p. 346, exclut la possibilité qu’un gentilice en -ie évolue par la suite vers -(i)e ou -i(e). On doit donc écarter l’hypothèse que les Vornamengentilizia qui nous apparaissent avec des terminaisons en -i ou -e aient eu à l’origine une désinence -ie.
  • [25]
    L’abréviation des Vornamengentilizia peut recevoir plusieurs interprétations concurrentes. D’une part, ce sont presque toujours les mêmes Vornamengentilizia – vipi, pumpu, tite – qui sont abrégés, sans doute parce qu’aucune confusion n’était possible avec un autre nom de famille pérugin. L’abréviation du gentilice peut avoir servi à distinguer dans certaines tombes (cai cutu, tite petruni ?) une branche de la famille d’une autre. Certaines abréviations pourraient en outre être justifiées par des raisons phonétiques. L’abréviation des Vornamengentilizia doit sans doute également être mise en relation avec la présence plus importante des conomina dans cette catégorie de la population : les graveurs des épitaphes ont pu éprouver le besoin de raccourcir des formules onomastiques trop longues pour tenir sur des urnes cinéraires de 40 à 60 cm de long. Il est toutefois révélateur qu’ils aient choisi de supprimer tout ou partie du gentilice et non du cognomen. Il s’avère en revanche impossible de démontrer pour notre corpus que l’abréviation du gentilice constituait une première étape avant sa disparition pure et simple.
  • [26]
    G. Conestabile, Dei monumenti di Perugia, III, Pérouse, 1856, p. 42.
  • [27]
    M. Cristofani, « Strutture insediative e modi di produzione », dans Caratteri, p. 78, a proposé de reconnaître dans la tombe tite ve?i une génération servile (1.735, 1.736, 1.740, 1.743, caractérisés par un élément onomastique fléchi), et des libres qui seraient leurs descendants. Cette hypothèse soulève des difficultés considérables car elle demande d’admettre qu’un dépendant pouvait porter un patronyme.
  • [28]
    C. Pauli, CIE, I, p. 529 (d’après une autopsie de 1896) : ante tite in ectypo reliquiae duorum punctorum et fortasse unius litterae cerni posse videntur, sed quae littera fuit, dici nequit.
  • [29]
    Sont utilisés comme cognomina après les Vornamengentilizia de notre corpus des gentilices de formation patronymique, des ethniques, des gentilices de formation cognominale et des Vornamengentilizia. Si l’on suit H. Rix, on dispose par ce biais du nom des patrons des dépendants émancipés. Toutefois, certains de ces noms (aulni, vari, faru) ne sont pas attestés à Pérouse même comme gentilices : on se demande donc si un patron originaire du territoire de Chiusi pouvait « fabriquer » un citoyen de Pérouse. En outre, on note parmi les gentilices utilisés comme cognomina une forte proportion de noms qui désignaient les élites locales, donc potentiellement les familles de magistrats. On peut là aussi s’interroger : le gentilice pris comme cognomen était-il celui de l’ancien maître comme personne privée ou celui du magistrat qui procédait à l’émancipation ?
  • [30]
    cru(n)sle n’est attesté que par les inscriptions Pe 1.128-1.130, 1.172. H. Rix, EC, p. 204, considère qu’en Pe 1.130 crusle est un gentilice, mais dans la mesure où l’épitaphe provient de la tombe vipi crusle, il semble préférable d’interpréter l’inscription comme un cas d’omission du gentilice.
  • [31]
    Pe 1.339, 1.341-1.347.
  • [32]
    On peut peut-être ajouter à la liste les ethniques et des noms comme upel?i, attesté une seule fois pour désigner le patron d’un lautni (Pe 1.606).
  • [33]
    H. Rix, art. cit, dans Caratteri, p. 68.
  • [34]
    G. Conestabile, Dei monumenti di Perugia etrusca e romana, Pérouse, 1855-1870.
  • [35]
    A.-E. Feruglio, « Complessi tombali con urne nel territorio di Perugia », dans Caratteri, p. 110-117.
  • [36]
    A. Maggiani, « Le urne cinerarie », dans A. Maggiani (dir.), Artigianato artistico in Etruria, Milan, 1985, p. 35-36.
  • [37]
    W. Helbig, « Viaggio nell’Etruria », dans Bull. Inst., 1884, p. 181.
  • [38]
    A.-E. Feruglio, art. cit., p. 112-113.
  • [39]
    A.-E. Feruglio, art. cit., p. 114.
  • [40]
    G. F. Gamurrini, « Perugia », dans NSA, 1885, p. 498-499.
  • [41]
    A.-E. Feruglio, art. cit., p. 114.
  • [42]
    A. Maggiani, REE, 50, 1982, n° 20.
  • [43]
    F.-H. Massa-Pairault, « Le tombeau des Tite Vesi à Pérouse. Microcosme familial et culture hellénistique », Ktèma, 19, 1994, p. 87.
  • [44]
    L’un des problèmes qui se posent immédiatement si l’on admet une libération massive des pénestes est celui de l’évolution de la propriété foncière aristocratique. H. Rix, EC, p. 375, pensait que les grands propriétaires fonciers avaient concédé aux anciens pénestes les lots de terre qu’ils cultivaient ; on aurait ainsi vu la formation d’un système de petite propriété. Par la suite, les anciens pénestes ou leurs descendants auraient revendu ces terres, ce qui aurait permis le développement des latifundia. M. Cristofani, art. cit., p. 78-79, penche pour une évolution des modes traditionnels de mise en valeur du sol vers des formes proches du colonat. Les différentes options envisagées sont en outre influencées par l’interprétation des données archéologiques disponibles : sur la prudence nécessaire en ce domaine, F. Coarelli, dans Caratteri, p. 82.
  • [45]
    Il n’est pas nécessaire pour justifier cette hypothèse de se placer dans le cadre des articles déjà cités de J. Heurgon et S. Mazzarino, qui supposent que les dépendants en Étrurie étaient astreints à des obligations militaires. On retomberait par ce biais sous le coup des objections d’E. Benelli.
  • [46]
    Pour l’Étrurie, Liv., 28, 10 (207-204 av. J.-C.). Cf. N. Rouland, Les esclaves romains en temps de guerre, Bruxelles, 1977.
  • [47]
    H. Rix, EC, p. 375.
  • [48]
    H. Rix, Die Termini der Unfreiheit in der Sprachen alt-Italiens, Stuttgart, 1994, p. 100-106 : sur 13 lautni pérugins qui ne portaient qu’un nom individuel, 7 avaient un nom étrusque et 2 un nom italique contre 2 noms grecs seulement.
  • [49]
    De fait, tous les noms individuels portés par les lautni à Pérouse sont aussi attestés comme gentilices, ce qui suggère que des lautni émancipés donnèrent naissance à des lignées.
  • [50]
    Cf. pour Chiusi H. Rix, art. cit., dans Caratteri, p. 68.
  • [51]
    On ne peut malheureusement repérer que très approximativement les différentes catégories sociales. La ligne de démarcation la plus facile à établir est celle qui séparait les élites du reste de la population. Les élites peuvent être identifiées par ce qui les distinguent de la moyenne, c’est-à-dire une sépulture à plan complexe ou décor intérieur (afle, cai cutu, calisna 1, velimna, petru casni, precu, rafi 1), la présence de mobilier métallique de prestige ou de vases peints (ac?i, cai cutu, calisna, velimna, petvi, presnte, rafi 1), et enfin l’exercice de responsabilités publiques (rezu).
  • [52]
    Ont été pris en compte tous les gentilices qui ne soient pas des Vornamengentilizia et non, comme le fait H. Rix, uniquement les gentilices patronymiques en -na.
  • [53]
    Il faut bien entendu prendre en compte les possibles restrictions imposées au luxe funéraire, par exemple dans le cadre de lois somptuaires. Toute tombe doit donc être étudiée par comparaison avec les sépultures contemporaines.
  • [54]
    Cela représente 9 tombes du groupe 1 et 19 du groupe 2.
  • [55]
    N’ont pas été prises en compte les tombes lensu et lu?umni, où les ollae recensées doivent être des vases cinéraires.
  • [56]
    Groupe 1 : tombes cai cutu et rafi 1 ; groupe 2 : tombes acsi 1, alfa, calisna 1, velimna, petvi, presnte.
  • [57]
    H. Rix, EC, p. 343.
  • [58]
    Les décors floraux, les peltes et les patères sont rassemblés dans cette rubrique.
  • [59]
    Groupe 1 : Pe 1.58, 1.147, 1.162, 1.223, 1.400, 1.407, 1.450, 1.581, 1.756, 1.790 ; Groupe 2 : Pe 1.26, 1.33, 1.42, 1.192, 1.214, 1.232, 1.381, 1.431, 1.653, 1.839.
  • [60]
    Ont été mises en italique les nécropoles urbaines : L. Banti, RE, 19, 1937-1938, col. 1071-1072.
  • [61]
    Les alliances ont été comptabilisées à partir des éléments onomastiques indirects connus pour chaque individu du corpus. Cette méthode amène à comptabiliser plusieurs fois une alliance qui apparaît sous la forme du matronyme de différents frères et sœurs. Les résultats sont les suivants :
    Hommes du groupe 1 : 34 alliances avec des porteurs de Vornamengentile, 79 avec des porteurs d’autres gentilices.
    Femmes du groupe 1 : 33 alliances avec des porteurs de Vornamengentile, 29 avec des porteurs d’autres gentilices.
    Hommes du groupe 2 : 36 alliances avec des porteurs de Vornamengentile, 81 avec des porteurs d’autres gentilices.
    Femmes du groupe 2 : 7 alliances avec des porteurs de Vornamengentile, 53 avec des porteurs d’autres gentilices.
    Les porteurs d’autres gentilices que les Vornamengentilizia qui apparaissent dans le groupe 1 et les porteurs de Vornamengentilizia présents dans le groupe 2 sont, comme on pouvait s’y attendre, presque exclusivement des femmes épouses de membres des groupes en question.
  • [62]
    Chez les hommes, 15 alliances avec des porteurs de Vornamengentilizia pour 10 alliances avec d’autres gentilices ; chez les femmes, 8 alliances avec des Vornamengentilizia contre 5 avec d’autres gentilices.
  • [63]
    Chez les hommes, 10 alliances avec des porteurs de Vornamengentilizia contre 23 avec les autres gentilices ; chez les femmes, une seule alliance avec un porteur de Vornamengentile contre 7 avec d’autres catégories de gentilices.
  • [64]
    17 des 96 gentilices attestés dans l’épigraphie républicaine de Pérouse peuvent linguistiquement être issus d’un Vornamengentile. Dans notre corpus, les a?u sont devenus les Ac(h)onii, les rafi les Rufii, les cai cutu les Cutii, les vel?ei les Volcacii, les pumpu plaute les Pomponii Ploti, les tite petruni les Petronii, les cai ?urmna les Thormenae, les vipi les Vibii.
  • [65]
    Le couvercle repose actuellement au Musée de Pérouse sur une caisse ornée d’un banquet à quatre personnages.
  • [66]
    La caisse actuellement associée à 1.462 au Musée de Pérouse pourrait en fait originellement avoir appartenu à 1.457.

1La notion de Vornamengentile est due à H. Rix [2]. En 1963, dans son livre intitulé Das etruskische Cognomen, le linguiste allemand établit une typologie des cognomina étrusques. Il s’aperçut alors qu’une catégorie de cognomina était formellement semblable à des gentilices étrusques, qui sont, on le sait, généralement caractérisés par la terminaison -na ou -ni. Il remarqua que ces cognomina en -na ou -ni n’apparaissent qu’après des gentilices eux-mêmes identiques à des prénoms [3], comme ane, afle, cai, larce ou petru, et baptisa ces derniers Vornamengentilizia. Pour rendre compte de ce phénomène linguistique, limité chronologiquement à la période hellénistique et géographiquement à l’Étrurie septentrionale [4], avec une concentration particulière des occurrences à Pérouse, il fallait donc expliquer comment des noms individuels avaient pu être utilisés tels quels comme gentilices, alors que les gentilices, dans l’Italie antique, sont traditionnellement formés sur des noms personnels auxquels on ajoute une désinence [5].

2Les Vornamengentilizia devaient désigner d’anciens dépendants [6]. H. Rix pensa trouver confirmation de cette intuition dans le témoignage des textes anciens. En effet, les sources littéraires, dans l’interprétation donnée par J. Heurgon et S. Mazzarino [7], évoqueraient l’existence en Étrurie de formes de dépendance différentes de l’esclavage. L’Étrurie, pour reprendre les termes mêmes de J. Heurgon, aurait connu « un prolétariat agraire, astreint, en échange de certaines garanties contre la violence et l’éviction, au travail des champs et au service militaire » [8]. Un texte célèbre de Denys d’Halicarnasse [9] nomme ces dépendants les pénestes. Ces pénestes auraient, parfois dans un contexte mouvementé, comme à Arezzo en 302 [10] ou à Volsinies dans les années qui précédèrent 264 av. J.-C. [11], revendiqué et obtenu l’égalité politique. H. Rix proposa de faire des porteurs de Vornamengentilizia les descendants des pénestes émancipés [12]. Les pénestes, comme il est normal pour des dépendants, ne portaient qu’un nom unique. Leurs descendants, devenus citoyens, durent se doter d’un gentilice : ils prirent donc comme noms de famille l’ancien nom personnel de leur aïeul. On peut observer ce phénomène à partir d’un cas célèbre déjà relevé par E. Vetter [13] et A. J. Pfiffig [14], celui du lautni ti?ile (Cl 1.1645) et de son fils (Cl 1.2513) arnt ti?ile. Le terme étrusque lautni apparaît dans des inscriptions bilingues du Ier siècle av. J.-C. (Cl 1.219, Pe 1.211) comme l’équivalent de libertus. ti?ile, au moment de sa mort, avait bien été émancipé puisqu’il était devenu lautni, mais c’est uniquement à la génération suivante que son fils arnt ti?ile acquit l’autorisation de porter une formule onomastique bimembre marquant l’obtention des droits civiques – le nom de son père lui servant alors de gentilice. On aurait ici la trace d’une différence fondamentale entre les systèmes onomastiques de l’affranchissement en Étrurie et à Rome : à Rome, le libertus prend le gentilice de son ancien maître et adopte pour cognomen son ancien nom individuel [15]. Sa formule onomastique ne se distingue donc plus de celle des ingénus – sauf par l’éventuelle mention du patronat – et il est citoyen de plein droit. En Étrurie, le dépendant émancipé garde un nom unique : s’il est libre, il n’est pas intégré à la citoyenneté. C’est uniquement à la génération suivante que son fils a le droit de prendre une formule onomastique bimembre et qu’il devient citoyen.

3De l’avis d’H. Rix, si les processus d’émancipation des pénestes et des lautni furent identiques, la chronologie séparerait toutefois les deux groupes. Les lautni, dont on n’a d’attestations épigraphiques qu’à partir du IIe siècle avant notre ère, auraient été avant leur émancipation des esclaves au sens classique du terme, tandis que les pénestes correspondraient à des formes de dépendance antérieures et spécifiques à l’Étrurie. La diffusion des Vornamengentilizia dans l’épigraphie étrusque de l’époque hellénistique indiquerait donc qu’à un moment donné, les pénestes furent remplacés par des esclaves. En résumé, ce phénomène linguistique marquerait l’introduction du système esclavagiste en Étrurie.

4Il ne restait à H. Rix, pour achever son raisonnement, qu’à justifier que des gentilices aient été employés comme cognomina après les Vornamengentilizia. Il suggéra de voir dans ces cognomina les gentilices des anciens patrons des pénestes. En Étrurie, c’est le surnom qui traduisait la relation entretenue avec le patronus, alors qu’à Rome cette fonction était assumée par le gentilice.

5H. Rix poursuivit sa réflexion sur les Vornamengentilizia en 1977, dans le cadre du colloque Caratteri dell’ellenismo nelle urne etrusche[16]. Se limitant à l’exemple de Chiusi, il tenta d’évaluer l’intégration sociale des porteurs de Vornamengentilizia à partir de deux critères, la qualité des monuments funéraires et le nombre de relations de parenté indiquées dans les formules onomastiques. Il s’agissait de déterminer si les tombes de porteurs de Vornamengentilizia se distinguaient d’une manière ou d’une autre des autres sépultures et si leurs alliances matrimoniales montraient une éventuelle limitation du droit au conubium. Opposant les tombes a camera, réservées aux titulaires des gentilices en -na, aux tombes à dromos occupées par les porteurs de Vornamengentilizia, H. Rix mit en évidence deux groupes sociaux distincts, qui ne se mariaient pas entre eux. L’intégration juridique des porteurs de Vornamengentilizia n’aurait donc pas été suivie à Chiusi d’une intégration sociale. Pérouse constituerait en revanche un modèle d’intégration sans heurt des anciennes populations dépendantes, puisque la documentation locale amènerait à des conclusions diamétralement opposées à celles que l’on aurait pour Chiusi [17].

6L’apport d’H. Rix n’a jamais été sérieusement remis en cause jusqu’à deux communications récentes d’E. Benelli. Dans son doctorat [18], dont les conclusions ont été partiellement reproduites dans un article de La Parola del Passato[19], E. Benelli avançait une critique des thèses d’H. Rix. Ses arguments tiennent en quatre points. Premièrement, il est dangereux d’expliquer un phénomène épigraphique au moyen de sources littéraires. Rien ne prouve que les porteurs de Vornamengentilizia aient eu un quelconque rapport avec les pénestes. Deuxièmement, les pénestes ne seraient qu’une reconstruction des historiens modernes. Rien dans les textes ne permettrait de conclure que des formes spécifiques de dépendance eurent cours dans l’Étrurie des IIIe-Ier siècles av. J.-C. Troisièmement, les conséquences historiques de la théorie d’H. Rix seraient irrecevables, puisqu’elle implique que les dépendants furent libérés massivement dans une Étrurie déjà passée sous domination romaine et ce, pour être remplacés aussitôt par des esclaves. Quatrièmement, la méthode suivie par H. Rix dans Caratteri dell’ellenismo repose sur un a priori. On ne peut séparer les différentes catégories de gentilices en fonction des tombes qu’ils occupaient. Les tombes à dromos ont en fait succédé chronologiquement aux tombes à chambre à Chiusi. Les porteurs de Vornamengentilizia ne constituaient donc pas un groupe social à part et mal intégré. Il faudrait donc expliquer le phénomène des Vornamengentilizia de manière complètement différente, comme « l’esito di uno processo alternativo di formazione del gentilizio » [20], concurrent de celui des gentilices traditionnels en -na ou -ni.

7Il a donc semblé souhaitable de reprendre le dossier afin d’apprécier ce qui, de la thèse d’H. Rix, pouvait être conservé en tenant compte des critiques de méthode d’E. Benelli. Il fallait donc travailler uniquement sur les sources épigraphiques, en faisant abstraction des textes. J’ai choisi de privilégier la documentation pérugine, dans la mesure où elle a été peu exploitée jusqu’alors par rapport à Chiusi, alors qu’H. Rix fait justement de Pérouse l’exemple le plus achevé de son système. J’ai relevé à Pérouse, à partir des Etruskische Texte[21], 642 inscriptions comportant un Vornamengentile, ce qui correspond à peu près à la moitié du corpus épigraphique local. Il s’avérait impossible de traiter ici une telle masse documentaire. Je me suis par conséquent limitée aux éléments onomastiques directs pour lesquels on connaît un contexte archéologique [22]. 48 tombes de porteurs de Vornamengentilizia ont ainsi été repérées (voir appendice I), ce qui a permis l’identification de 281 personnes. Dans la mesure où H. Rix avait construit toute sa réflexion autour de la notion d’intégration – comment rendre compte de l’intégration juridique des porteurs de Vornamengentilizia ? Peut-on parler d’intégration sociale de ces individus ? – c’est en suivant la même ligne directrice que je tenterai de discerner ce qui pouvait faire la spécificité des structures sociales de Pérouse à l’époque hellénistique.

1 – L’intégration juridique des porteurs de Vornamengentilizia

8Dans la mesure où la thèse d’H. Rix tient en trois points, il faut déterminer successivement, pour estimer sa validité, si l’on doit bien considérer les porteurs de Vornamengentilizia comme des dépendants émancipés, à quelle date cette émancipation a pu avoir lieu et comment on peut interpréter ce phénomène sur le plan historique.

1.1 – L’identification des porteurs de Vornamengentilizia

9Comment expliquer linguistiquement l’existence de la catégorie atypique de gentilices que sont les Vornamengentilizia ? Autrement dit, comment en est-on venu à utiliser des noms personnels comme nomina ? Deux hypothèses principales semblent recevables dans ce cadre, celle que privilégie H. Rix – l’émancipation de dépendants – et une seconde, l’influence de systèmes onomastiques non étrusques. Nous envisagerons successivement ces deux cas de figure, en commençant par le second.

10Le fait que de nombreux Vornamengentilizia soient construits sur des noms individuels osco-ombriens fournit peut-être un indice sur l’origine géographique de ceux qui les portaient, et ce d’autant plus que Pérouse se trouve aux frontières de l’Ombrie. Les systèmes de dénomination de l’osque et de l’ombrien étaient proches de celui de l’étrusque à l’époque qui nous concerne : le citoyen s’y désignait par un prénom et un gentilice. Or, en osco-ombrien, on connaît une catégorie de gentilices qui ne se distinguent des noms individuels sur lesquels ils sont formés que par la longueur de la désinence : face au nom personnel Statis, on a par exemple le gentilice Statiis[23]. En théorie, un nom osco-ombrien de ce type, après entrée dans le système étrusque, doit apparaître comme un Vornamengentile, mais caractérisé par la terminaison -ie[24]. Quelques-uns des Vornamengentilizia pérugins correspondent à ce modèle (Pe 1.162, 1.398, 1.399, 1.401, 1.444), mais il faut bien reconnaître qu’il s’agit d’une infime minorité. Par ailleurs, en ombrien, la formule onomastique se présente non dans l’ordre prénom + gentilice + patronyme, mais dans l’ordre prénom + patronyme + gentilice. On pourrait donc a priori se demander si cet usage n’aurait pas été adopté par les Étrusques de Pérouse et si les noms des porteurs de Vornamengentile n’auraient pas été interprétés de façon erronée. N’aurait-on pas un prénom suivi d’un patronyme et enfin d’un gentilice, là où on a vu un prénom, un Vornamengentile et un cognomen ? Les inscriptions Pe 1.233, 1.740, 1.875, avec un deuxième élément au génitif, entrent dans ce schéma, mais elles proviennent de complexes funéraires où l’on a également des formules onomastiques irréductibles à ce type d’explication, puisque le Vornamengentile y est au nominatif. Il faut bien convenir que tout cela n’est pas très convaincant.

11Dès lors, la solution proposée par H. Rix semble la plus raisonnable. Les porteurs de Vornamengentilizia seraient les descendants de dépendants émancipés, qui auraient adopté le nom individuel de leurs aïeux comme gentilice. Un argument peut étayer la thèse d’H. Rix, le fait que les porteurs de Vornamengentilizia aient tendu à abréger voire à omettre leur gentilice. 59 individus sur les 281 recensés, soit 20 % du corpus, répondent à cette caractéristique. En revanche, les porteurs d’autres types de gentilices à Pérouse n’abrègent jamais leurs noms de famille. On peut donc se demander si les porteurs de Vornamengentilizia n’auraient pas été tentés de se débarrasser de la macule servile lisible dans leur gentilice, un peu comme à Rome un libertus au cognomen grec caractéristique aurait donné à son fils un surnom « Vieux Romain » [25]. Dans la tombe petru casni par exemple (Pe 1.532-1.549), apparaît d’une part un individu nommé aule petrus casnis (Pe 1.546), et d’autre part huit personnages qui se désignaient simplement par le nom casni. J’ai hésité au départ à faire de la tombe une sépulture de la famille casni, où aurait été inhumé le fils d’un ancien dépendant, ou bien à considérer le tombeau comme celui des petru casni. Or, il se trouve que l’on sait par Conestabile [26] que l’urne Pe 1.546 était mise en valeur, sur une petite tribune, face à l’entrée. Il faut donc vraisemblablement la considérer comme celle du fondateur de l’hypogée, et conclure que l’on a affaire à une tombe petru casni, où la majorité des membres de la famille préféra faire état uniquement de son cognomen.

12La difficulté réside dans le fait que l’on ne possède pratiquement pas de trace du passage de l’état « servile » à la liberté [27]. Dans la tombe tite ve?i par exemple (Pe 1.734-1.743) apparaît un individu nommé tite vesis (1.743), que l’on serait tenté de considérer comme le premier représentant de la famille, qualifié encore par un nom unique et la mention de son patron. Toutefois, la description de l’urne donnée par Pauli [28] paraît indiquer que les deux éléments onomastiques conservés étaient à l’origine précédés d’un prénom. L’unique cas où l’on peut, semble-t-il, suivre sur plusieurs générations le processus d’intégration est la tombe petru – trile (Pe 1.581-1.588). Le stemma familial peut être reconstitué de la manière suivante :

1.587 petru ?urmnas
1.583-1.584 petrui + lar? trile1.585-1.586 lar?i petrui + atei
1.581-1.582 lar? trile larisal petrual clan
sa sœur ou sa fille est 1.588, lar?i trili ac?is

131.587, qui ne portait qu’un nom personnel, et se définissait par rapport à un gentilice en -na au génitif, devait être dépendant. En revanche, ses filles avaient un gentilice, construit sur le nom de leur père, et se désignaient comme les épouses de citoyens. On possède donc au moins un cas où les porteurs de Vornamengentilizia s’avèrent descendre d’un dépendant.

14D’après H. Rix, le cognomen des porteurs de Vornamengentilizia signalait la relation entretenue avec la famille de l’ancien maître. Les associations d’un Vornamengentile et d’un cognomen, toujours au cas direct, sont dans notre corpus les suivantes :

  • afle veti (1.456)
  • anei tusnu (1.5), faru (1.519-1.521, 1.523).
  • cai atinate (1.216), carcu (1.233-1.235, 1.250), caspre (1.757), cestna (1.299-1.300, 1.302, 1.303), cutu, veti (1.784-1.791), ?urmna (1.883, 1.884, 1.887, 1.888, 1.892), laucane (1.118), le?e (1.51), petvi (1.468), uhtave (1.891), fuluni (1.509).
  • vel?ei velimna (1.142).
  • veti anei?ura (1.390, 1.391), afle (1.114, 1.117, 1.442, 1.444, 1.448-1.450), carcu (1.220), vari (1.524).
  • vipi alfa (1.318-1.321, 1.566), ancari (1.156), ancari uvilane (1.154-1.155), aulni (1.199-1.200), crusle (1.128-1.130), vari (1.562-1.564), varna (1.759-1.763), vercna (1.491-1.499, 1.501-1.503, 1.505), sau?nate (1.126-1.127), upel?i (1.332-1.334, 1.484-1.485, 1.487).
  • larci tusnu (1.146-1.147).
  • petru aufle (1.602-1.603), casni (1.532-1.535, 1.537-1.538, 1.543, 1.546), le?iu (1.875-1.882).
  • pumpu plaute (1.260-1.262, 1.265-1.270), snute (1.339, 1.341-1.345).
  • rufi arzni (1.45, 1.46 ?).
  • tite ve?i (1.734-1.736, 1.738-1.743), marcna (1.393, 1.465-1.467, 1.469, 1.473), petruni (1.403-1.413).
On doit constater que les cognomina associés aux Vornamengentilizia pérugins sont très divers. On trouve dans notre liste effectivement des gentilices [29], mais aussi des éléments onomastiques qui semblent n’avoir jamais été utilisés comme tels, comme crusle[30] et snute[31], et qui doivent donc être d’authentiques cognomina[32]. L’interprétation d’H. Rix n’est donc pas valable dans tous les cas. Parmi les cognomina des porteurs de Vornamengentilizia, certains ont dû simplement servir à distinguer un individu ou l’appartenance à telle branche familiale. Par ailleurs, on est frappé par le fait que seule la moitié des porteurs de Vornamengentilizia indique un cognomen. Cela implique que l’adoption d’un surnom n’était pas plus obligatoire qu’à Rome la mention du patronat.

1.2 – La datation du phénomène

15Pour comprendre dans quel cadre l’intégration des porteurs de Vornamengentilizia a pu s’effectuer, il faut fixer quand le phénomène eut lieu. H. Rix, dans sa contribution au colloque Caratteri dell’ellenismo nelle urne etrusche[33], fixait pour priorité à la recherche sur les Vornamengentilizia la datation des ensembles funéraires : « se egli riesce a datare le sepolture dei cae, dei tite e dei portatori degli altri Vornamengentilizia a Chiusi e a Perugia, avremo un’informazione importante per la storia interna dell’Etruria settentrionale ». Dater archéologiquement l’émancipation des porteurs de Vornamengentilizia n’est en fait pas très rigoureux, car on n’a aucun élément pour apprécier l’intervalle chronologique qui sépara la libération du fondateur de la lignée de la construction de la sépulture familiale. Les conclusions risquent en outre d’être déformées par le fait que la documentation épigraphique, maigre jusqu’au IIIe siècle, se développe de façon exponentielle à partir du IIe. La voie conseillée par H. Rix me semble cependant la seule praticable. On dispose malheureusement de peu d’indications archéologiques pour répondre à ses vœux. Les sépultures découvertes à Pérouse avant 1870 sont rassemblées dans une riche publication du milieu du XIXe siècle, les Monumenti di Perugia etrusca e romana de G. Conestabile [34], et on a pour la période suivante les séries du Bullettino dell’Instituto di Corrispondenza Archeologica, mais la description des urnes et du mobilier est généralement trop peu précise pour fournir des repères chronologiques. Seules quelques tombes publiées dans les années 1970 par A.-E. Feruglio [35] peuvent être datées grâce à leur mobilier. On s’appuiera donc sur des critères simples. L’usage de la langue latine permet de descendre les épitaphes jusqu’à la première moitié du Ier siècle av. J.-C. Les couvercles d’urnes anthropomorphes, rarissimes au IIIe siècle, où ils caractérisent la production la plus coûteuse, se diffusent à partir du IIe siècle. Le type du défunt voilé, torse découvert, est associé à des caisses ornées de reliefs mythologiques dans les décennies centrales du IIe siècle [36].

16On dispose d’éléments de datation pour les tombes suivantes :

  • anei 1, a?u, cai ?urmna, vel?ei, pumpu plaute, rafi 1, tite petruni : inscriptions latines : fin IIe-début Ier siècle.
  • afle, vipi vercna, rafi 2, rafi 3 : couvercles anthropomorphes : à partir du IIe siècle.
  • cai atinate : un as [37] : après 211.
  • cai carcu : mobilier : IIe siècle-début Ier siècle [38].
  • cai caspre : mobilier : fin IIe siècle – première moitié du Ier siècle [39].
  • cai cutu : présence d’un sarcophage, inscriptions latines : IIIe-Ier siècles.
  • vipi 1 : mobilier : IIe siècle d’après Gamurrini [40].
  • vipi 2 : mobilier : première moitié du Ier siècle [41].
  • petru le?iu : l’urne la plus ancienne serait selon A. Maggiani [42] 1.875 : première moitié du IIe siècle.
  • ?etri : ampoules de verre : Ier siècle ?
  • tite ve?i : analyse stylistique des urnes opérée par F.-H. Massa-Pairault [43] : 180-90 av. J.-C.
20 tombes sur 48 peuvent être insérées, au moins approximativement, dans une fourchette chronologique. À l’exception de la tombe cai cutu, toutes les attestations sont postérieures à la première moitié du IIe siècle av. J.-C. Le phénomène des Vornamengentilizia présente donc à Pérouse un caractère tardif.

1.3 – L’interprétation du phénomène

17On a établi que les porteurs de Vornamengentilizia avaient de fortes chances de descendre de dépendants émancipés à partir de la fin du IIIe siècle av. J.-C. Il faut désormais interpréter le phénomène historique que constitue leur apparition massive dans l’épigraphie de l’Étrurie hellénistique. Pour H. Rix, la diffusion des Vornamengentilizia traduirait l’émancipation brutale du groupe social des pénestes. L’un des points forts de la critique d’E. Benelli a été d’avoir mis en évidence les implications gênantes de cette thèse [44]. Il est en effet difficilement concevable que les maîtres étrusques aient procédé à des manumissions massives puis à l’achat d’esclaves sur grande échelle pour remplacer les dépendants qu’ils avaient libérés. Quelles solutions concurrentes proposer ? Le cas de la tombe cai cutu permet peut-être de comprendre dans quelles circonstances des dépendants ont pu être émancipés. La datation précoce des premières dépositions, à l’époque de la seconde Guerre Punique, et le caractère exceptionnel du mobilier funéraire, qui comportait une série d’armes, suggèrent que le premier membre de la famille fut affranchi virtutis causa, pour avoir contribué à la défense de la cité dans le contexte troublé de l’époque [45]. Le cas rappellerait l’utilisation de volones par Rome à la même période [46]. Il serait toutefois peu vraisemblable que tous les affranchissements se soient déroulés dans ce seul et même cadre.

18H. Rix différencie le processus qui mena à la libération des « pénestes » des procédures d’émancipation des lautni à partir de considérations chronologiques et onomastiques. Les lautni n’apparaîtraient qu’au IIe siècle avant notre ère et auraient des noms d’origine grecque ou orientale bien distincts des noms étrusques ou italiques des pénestes, ancêtres des porteurs de Vornamengentilizia[47]. On a déjà constaté qu’en fait, le phénomène des Vornamengentilizia était tardif et que les porteurs de ce type de gentilices furent contemporains des lautni. Par ailleurs, les formules onomastiques des lautni pérugins, relevées par H. Rix lui-même [48], montrent que ces derniers étaient dotés de noms personnels majoritairement étrusques ou italiques. Nous ne voyons par conséquent pas ce qui empêcherait de considérer les porteurs de Vornamengentilizia dans leur grande majorité comme des descendants de lautni[49], c’est-à-dire d’esclaves au sens classique qui auraient été émancipés. La multiplication des Vornamengentilizia dans l’épigraphie étrusque de l’époque hellénistique ne serait plus alors que le signe de l’augmentation des affranchissements dans la région, et par conséquent la marque de la diffusion de la main d’œuvre servile à partir de la Deuxième Guerre Punique.

2 – L’intégration sociale des porteurs de Vornamengentilizia

19Une fois admise l’idée que les porteurs de Vornamengentilizia descendaient d’affranchis, il faut apprécier leur niveau d’intégration dans la société locale [50], et mettre éventuellement en évidence l’existence de pratiques restrictives à leur égard. H. Rix identifie à Chiusi les porteurs de Vornamengentilizia comme un groupe social. Il est difficile de reprendre cette conclusion telle quelle, car on peut concevoir qu’à partir d’un statut juridique à l’origine identique, des processus de différenciation sociale se soient effectués avec le temps. Il faut donc commencer par classer chronologiquement les porteurs de Vornamengentilizia, puis les situer dans l’échelle sociale [51] avant d’apprécier les écarts dont ils font preuve par rapport à la « norme » des autres gentilices. On a recensé ces derniers [52] suivant les mêmes principes que les Vornamengentilizia, ce qui a permis de comptabiliser 64 tombes familiales (groupe 2, voir appendice II). 263 personnes y avaient été inhumées, plus 29 porteurs de Vornamengentilizia. Rappelons que l’on avait identifié 48 tombes dont les propriétaires portaient un Vornamengentile (groupe 1, voir appendice I), et que ces tombes abritaient 281 porteurs de Vornamengentilizia pour 66 titulaires d’autres gentilices. On connaît donc en tout dans un contexte archéologique précis 310 porteurs de Vornamengentilizia à Pérouse pour 329 porteurs d’autres gentilices, ce qui constitue deux ensembles numériquement très proches. On comparera les deux groupes en évaluant leur niveau économique et leur niveau culturel, puis on tentera d’identifier les éventuelles barrières sociales qui pouvaient les séparer.

2.1 – Le niveau économique des porteurs de Vornamengentilizia

20Le degré d’élaboration architecturale d’une tombe et le mobilier qu’elle renferme révèlent le niveau économique de la lignée qui l’occupe [53]. On possède une description de 12 tombes du groupe 1, contre 25 tombes du groupe 2. Il est difficile d’apprécier si cette distorsion est due au hasard des relevés du XIXe siècle, ou bien si elle traduit la banalité des tombes de porteurs de Vornamengentilizia, que l’on n’aurait pas même pris peine de décrire à l’époque. Les trois quarts des tombes connues, qu’elles aient appartenu à des porteurs de Vornamengentilizia ou aux porteurs d’autres gentilices [54], correspondent au modèle de la cella unique, généralement rectangulaire, de taille restreinte et munie de banquettes. La petite tombe a camera était donc le type de sépulture privilégié par la population pérugine à l’époque hellénistique. À l’opposé, les tombes des élites se distinguaient par un plan complexe ou un décor interne. On trouve dans le groupe 2 les tombes acsi 1, alfa, calisna, velimna et precu 2 et dans le groupe 1 les tombes cai cutu et petru casni, c’est-à-dire, rapporté au nombre total de tombes décrites pour chaque groupe, 1/5 des sépultures du groupe 2 contre seulement 1/6 des tombes du groupe 1.

21On connaît par ailleurs le mobilier de 15 tombes du groupe 1 et d’autant de tombes du groupe 2. Les dépositions ont été classées en fonction du matériel qui les accompagnait :

Groupe 1Groupe 2
céramique3/155/15 [55]
objets métalliques de faible valeur (miroirs et strigiles)6/152/15
association des deux éléments6/158/15

22Proportionnellement, les tombes de porteurs de Vornamengentilizia renfermaient plus souvent des miroirs et des strigiles.

23Par ailleurs, les marqueurs sociaux des élites pérugines étaient, pour ce qui concerne le mobilier funéraire, les vases peints et les objets métalliques de prestige, vaisselle de bronze et armes. Le groupe 2 comporte six tombes de ce type, le groupe 1, deux seulement [56]. Les porteurs de Vornamengentilizia semblent avoir éprouvé des difficultés à atteindre le niveau de fortune des élites. Il faut cependant introduire ici un correctif car trois des tombeaux du groupe 2 identifiés comme appartenant aux élites remontent plutôt à la fin du IIIe siècle, donc avant que le phénomène des Vornamengentilizia n’ait pris toute son ampleur. Dans l’ensemble donc, le niveau économique des porteurs de Vornamengentilizia semble avoir été un peu inférieur à celui des autres Pérugins, et en tout cas insuffisant pour leur permettre d’accéder aux possibilités financières des élites.

2.2 – Le niveau culturel des porteurs de Vornamengentilizia

24Le niveau culturel des deux groupes peut, quant à lui, être apprécié à partir des monuments funéraires et de la proportion d’erreurs graphiques commises dans les épitaphes.

25H. Rix n’établissait pas de distinction qualitative dans la production des urnes pérugines puisqu’elles sont toutes taillées dans le même matériau, le travertin [57]. Le degré d’élaboration du couvercle et de la cuve est cependant un indice pertinent. On a travaillé uniquement sur les urnes pour lesquelles on disposait d’une description précise soit du couvercle, soit de la caisse, pour dresser la typologie suivante :

Tombes du groupe 1

Porteurs de Vornamengentiliziaautres gentilices
couvercle à deux pans5714
couvercle anthropomorphe327
caisse lisse206
motifs décoratifs [58]173
gorgoneion / griffon183
sujet funéraire75
sujet mythologique / combat399
incertains5

Tombes du groupe 1

Tombes du groupe 2

Porteurs de Vornamengentiliziaautres gentilices
couvercle à deux pans756
couvercle anthropomorphe227
caisse lisse117
motifs décoratifs225
gorgoneion / griffon116
sujet funéraire6
sujet mythologique / combat519
incertains24

Tombes du groupe 2

26Dans le groupe des porteurs de Vornamengentilizia comme chez les porteurs d’autres gentilices, les couvercles à double pente représentent les 2/3 du total, contre 1/3 de couvercles figurés. Les différences entre les groupes 1 et 2 sont plus marquées quand il s’agit des caisses. 40 % des cuves du groupe 1 étaient ornées de scènes mythologiques, pour 25 % dans le groupe 2. Les fleurs, les peltes, les patères et les animaux fantastiques décoraient 1/3 des urnes du groupe 1 seulement, mais plus de 40 % des caisses du groupe 2. La production du groupe 2 présentait donc des caractères plus « moyens » que les monuments funéraires des porteurs de Vornamengentilizia.

27Les erreurs de gravure des épitaphes fournissent en outre des indications sur la qualité des scribes auxquels les familles s’adressaient. Pour tenir compte des abréviations volontaires ou des nuances dialectales, n’ont été prises en considération que les dittographies et l’omission, l’ajout ou le remplacement d’un caractère par un autre sans justification phonétique. On en a 10 exemples dans chaque groupe [59]. Les données archéologiques ne permettent donc pas de conclure à une infériorité significative des porteurs de Vornamengentilizia sur le plan culturel.

2.3 – L’intégration sociale des porteurs de Vornamengentilizia

28Il reste à voir si les porteurs de Vornamengentilizia étaient bien insérés dans le tissu social ou si leurs origines serviles contribuaient à les maintenir à l’écart du reste de la population. Pour répondre à cette question, on examinera la localisation des sépultures, le nombre de relations de parenté et les alliances matrimoniales nouées entre les différentes catégories de gentilices.

29Les membres de notre corpus se faisaient inhumer dans les endroits suivants [60] :

localitéVornamengentiliziaautres gentilices
Cimitero Nuovo11
Monteluce1
Monterone2
S. Costanzo11
S. Galigano11
S. Pietro3
S. Caterina1
Villa Vitiani1
Ascagnano1
Badiola1
Casaglia3
Castel del Piano1
Cerqueto1
Cordigliano1
Elce1
Fosso Rigo1
Frontone1
Le Grotte1
Madonna Alta1
Monte Corneo1
Montevile3
Palazzone2024
Pieve del Vescovo24
Piscille2
Ponte Felcino4
Ponte S. Giovanni1
Ponticello di Campo65
S. Gerolamo1
S. Manno1
S. Martino in Colle1
S. Sisto11
S. Vittorino1
Strozzacapponi12
Valiano2
inconnu2

30Les plus grands cimetières pérugins – Palazzone, Pieve del Vescovo et Ponticello di Campo – étaient occupés par toutes les catégories de gentilices, tandis que la répartition sur le territoire montre d’une part que les porteurs de Vornamengentilizia étaient davantage implantés sur l’ager, d’autre part qu’ils adoptaient des lieux de sépulture séparés. Cependant, dans la mesure où l’on ne peut associer dans la plupart des cas qu’une tombe à chaque site, cette distribution ne doit refléter que l’implantation des familles sur le territoire. On ne saurait donc lui attribuer de signification particulière.

31H. Rix considérait qu’une des preuves du statut social et juridique inférieur des porteurs de Vornamengentile était le faible nombre de relations de parenté qu’ils indiquaient. Notre corpus permet de nuancer cette affirmation pour Pérouse. Si 40 % des porteurs de Vornamengentile ne donnent pas de matronyme, c’est aussi le cas d’un tiers des porteurs d’autres gentilices. Chez les femmes, 1/5 des Vornamengentilizia n’ont ni matronyme ni gamonyme, mais ce chiffre monte à un quart parmi les titulaires d’autres gentilices.

32Les relations matrimoniales constituent un domaine privilégié pour observer les manifestations de la distance sociale. Les alliances [61] montrent que, dans les tombes du groupe 1, 30 % des hommes étaient apparentés à des individus qui portaient un Vornamengentile, alors que la moitié des femmes en revanche avaient une mère ou un mari dotés d’un Vornamengentile. Dans les tombes du groupe 2, un peu plus de 30 % des hommes étaient alliés à des porteurs de Vornamengentilizia, alors que ce n’était le cas que de 12 % des femmes. Si les comportements des hommes des groupes 1 et 2 ne se différenciaient pas fondamentalement, la véritable ligne de démarcation entre les deux ensembles passait par les femmes. Dans le groupe 2, l’endogamie était quasi exclusive pour ce qui les concernait. Il faut en déduire que la politique d’alliance des autres gentilices était restrictive à l’égard des porteurs de Vornamengentilizia.

33Ces données se confirment-elles si l’on examine à présent les alliances des élites ? Rappelons que relevaient de cette catégorie les afle, les cai cutu, les petru casni, les rafi 1 pour le groupe 1, et les ac?i, les alfa, les calisna, les velimna, les petvi, les precu, les presnte, les rezu dans le groupe 2. Les stratégies matrimoniales étaient à peu près équilibrées chez les porteurs de Vornamengentilizia[62], mais les élites du groupe 2 limitaient les mariages en direction du groupe 1 [63]. Même sur des données corrigées, obtenues en écartant les tombes du IIIe siècle, ces résultats restent valables. Par ailleurs, les unions des élites du groupe 1 ne se faisaient pas avec les élites contemporaines du groupe 2, mais avec des familles de ce groupe qui ne sortaient pas de la moyenne. On a là nettement l’impression que coexistaient sans se fréquenter deux catégories distinctes de familles dominantes.

34Si les données archéologiques confirment en gros l’idée que les porteurs de Vornamengentilizia se fondirent progressivement dans la population pérugine, l’enquête onomastique amène à nuancer cette opinion. Les citoyens de longue date semblent avoir répugné, durant toute la période, à s’allier avec un individu qui portait un Vornamengentile. Pérouse ne constituerait donc pas, face à Chiusi, le modèle d’une intégration réussie des anciens dépendants.

Conclusion

35Nous sommes donc désormais en mesure de répondre aux deux questions que nous posions pour commencer. La première concernait l’intégration juridique des porteurs de Vornamengentilizia. Ces derniers doivent bien, comme le pensait H. Rix, être issus de dépendants émancipés. Que les non-libres aient eu en Étrurie un statut spécifique, comme l’estimait J. Heurgon, ou qu’ils aient été des esclaves au sens classique du terme, comme le suggèrent les réflexions d’E. Benelli, n’influence en fait pas l’interprétation du phénomène des Vornamengentilizia. Le débat sur la nature exacte des formes de dépendance en Étrurie ne peut s’appuyer que sur l’exégèse des sources littéraires. La chronologie des inscriptions permet en revanche de mettre en relation porteurs de Vornamengentilizia et lautni, et de considérer les premiers comme les descendants des seconds. On se trouvait déjà, à l’époque où les Vornamengentilizia se diffusèrent, à une époque où les structures sociales de l’Étrurie ne se distinguaient plus de celles du reste de l’Italie.

36La deuxième question tournait autour de l’intégration sociale des porteurs de Vornamengentilizia. Les témoignages archéologiques qu’ils ont laissés ne se différencient guère de ceux livrés par le reste de la population pérugine. En revanche, l’onomastique révèle que les stratégies matrimoniales s’orientaient rarement vers ces descendants d’affranchis et, comme on pouvait s’y attendre, que les barrières sociales étaient d’autant plus difficiles à franchir que l’on s’élevait dans la hiérarchie locale.

37On est en définitive amené à nuancer l’opposition dressée par H. Rix entre Chiusi et Pérouse. La spécificité de cette dernière ne paraît pas avoir tenu à l’intégration plus aisée des porteurs de Vornamengentilizia. Si le niveau économique de ces derniers paraît avoir été plus élevé qu’à Chiusi, c’est moins parce que la société pérugine tolérait davantage l’enrichissement des familles d’affranchis qu’en raison d’une différence de nature dans les documentations archéologiques de Chiusi et Pérouse. À Pérouse, les pratiques sociales du mariage et la diffusion plus importante du cognomen – marque concrète des liens entretenus avec la famille du patronus – tendent à montrer que les distinctions sociales se manifestaient peut-être de façon plus subtile, mais tout aussi prégnante qu’à Chiusi. En témoignerait l’attitude des porteurs de Vornamengentilizia dans les années qui suivirent 90 av. J.-C. et l’accord de la civitas Romana[64]. Lors du passage de l’étrusque au latin, les épitaphes des tombes familiales montrent que les gentilices latins furent, chaque fois que possible, formés à partir non des gentilices, mais des cognomina étrusques, comme si la latinisation avait fourni l’opportunité unique d’effacer à jamais la distinction entre Vornamengentilizia et autres gentilices.


Appendice 1

Les tombes des porteurs de Vornamengentile à Pérouse

38Sont indiqués successivement le nom de la famille à laquelle on peut rapporter la tombe ; l’emplacement de la sépulture ; les références des inscriptions et le nombre de Vornamengentilizia (VnG) et d’autres gentilices (G) ; les caractères architecturaux de la tombe, le mobilier funéraire, la description des urnes si on les connaît ; les familles alliées, la bibliographie essentielle.

39anei

40Casaglia.

411.160-1.164, CIE 3552 : 5 VnG.

42viaci, tite.

43G. Conestabile, Dei monumenti di Perugia, IV, p. 65-66 ; A. Fabretti, dans Bull. Inst., 1849, p. 53.

44anei tusnu

45S. Galigano.

461.5 : 1 VnG.

47tecluni.

48anei faru

49Palazzone.

501.519-1.524 : 5 VnG, 1 G.

511.519 : gorgoneion entre quatre rosettes sur la cuve.

52veti vari, serturi.

53G. Conestabile, Dei monumenti di Perugia, III, p. 31-32.

54a?u

55Palazzone.

561.292-1.298, CIE 3731-3735 : 6 VnG, 1 G.

57casni, cestna.

58G. Conestabile, Dei monumenti di Perugia, II, p. 116-117 ; A. Feuerbach, dans Bull. Inst., 1840, p. 123 ; A. Gennarelli, dans Bull. Inst., 1841, p. 15 ; G. B. Vermiglioli, Il Sepolcro dei Volunni, p. 45-46.

59afle

60Palazzone.

611.456-1464 : 9 VnG.

62Sépulture fermée par une porte qui avait conservé ses gonds et une poignée métallique. Au milieu de la cella funéraire, petit puits circulaire.

631.456 : couvercle à deux pans, caisse : gorgoneion entre deux peltes selon Conestabile [65] ; 1.457 : couvercle masculin, mythe de Télèphe sur la caisse ; 1.458 : couvercle anthropomorphe double, cuve : au-dessus de peltes, festons et bucranes entourant une patère à ombilic, scène de bataille ; 1.460 : sur la cuve, scène du mundus muliebris, peut-être de caractère mythologique ; 1.461 : couvercle masculin, cuve : figure ailée tenant une roue et entourée par six autres personnages ou mythe de Télèphe [66] ; 1.462 : couvercle à deux pans, cuve : scène de bataille entre une quinzaine de figures ; 1.459, 1.463, 1.464 : couvercles masculins, sacrifice d’Iphigénie sur la caisse.

64anei, arzni, vipi, hustna, ul?e, facu.

65G. Conestabile, Dei monumenti di Perugia, III, p. 113-121 ; M. Matteini-Chiari, REE, 44, 1976, n° 36.

66cai atinate

67Ponticello di Campo.

681.215-1.216 : 2 VnG + deux inscriptions effacées.

69Deux Kranzspiegel, un bracelet et une épingle de bronze, un strigile de fer, un as de 31,5 g.

701.215 et 1.216 : couvercle à deux pans, rosette entre deux peltes sur la caisse.

71?entinate.

72W. Helbig, dans Bull. Inst., 1884, p. 179-181.

73cai carcu

74Ponticello di Campo.

751.233-1.250 : 4 VnG, 1 G.

76Deux vases Forti V, trois ollae Cosa IV, neuf olpai, trois coupes d’argile grise, une coupe à parois obliques, un couvercle d’argile orange avec une prise, un plat de présigillée et deux plats bas ayant pu servir de couvercles à des cinéraires, un miroir gravé représentant les Dioscures, un strigile de fer, un bracelet de bronze avec une fermeture en forme de têtes d’oiseaux, une petite spatule de bronze.

771.233 : couvercle anthropomorphe double ; 1.235 : sur la caisse, Oreste poursuivi par les Furies.

78herine, vahri, petru, prucu, […]r?na.

79A.-E. Feruglio, dans Caratteri, p. 112-113.

80cai caspre

81Fosso Rigo.

821.756-1.758 : 2 VnG, 1 G.

83Six vases Forti V, deux olpai miniatures.

841.756-1.758 : urnes lisses à couvercles à deux pans.

85?atlna, u?ave.

86A.-E. Feruglio, dans Caratteri, p. 114.

87cai cestna

88Palazzone.

891.299-1.304 : 6 VnG.

90ecnat[…], ?e?ume, smin?i, ur[inate ?].

91G. Buonamici, dans SE, 2, 1928, p. 343-402 ; A. Gennarelli, dans Bull. Inst., 1841, p. 15-16 ; M. Matteini-Chiari, La tomba del Faggeto, p. 26-27.

92cai cutu

93Monteluce.

9452 dépositions.

95Tombeau en forme de croix grecque.

96Dans la cella de gauche étaient conservées des pièces d’armement en bronze, une épée de fer, un kottabos de bronze et une grande quantité de céramique.

97G. Calderoni, dans Antiqua, 9, 1984, p. 72-73 ; A.-E. Feruglio, Perugia etrusca, Perugia romana, brochure du Musée de Pérouse ; T. C. B. Rasmussen, dans Archaeological Reports, 32, 1985-1986, p. 113-114 ; S. Stopponi, dans Antichità dall’Umbria a Leningrado, p. 36.

98cai veti

99Pieve del Vescovo.

1001.784-1.791 : 8 VnG.

1011.787 : couvercle à double pente.

102vescna, lemrecna, meteli, tite.

103G. Conestabile, Dei monumenti di Perugia, IV, p. 74-75.

104cai ?urmna

1051.883-1.893, CIE 4269 : 7 VnG, 3 G.

1061.884 : sur la caisse, Charun entre deux peltes ; 1.886 : sur la cuve, deux musiciens de part et d’autre d’une porte ; 1.887 : couvercle anthropomorphe ; 1.889 : couvercle à deux pans ; 1.890 : sur la caisse, griffons ailés en train de sortir de portes ; 1.891 : sur la caisse, deux personnages qui posent à terre une amphore à deux anses.

107atei, cai, cai uhtave, vele?i, mar?i, petru, raplni, ?urna.

108M. Barbanera, dans Rend. Lincei, 61, 1988-1989, p. 153-193 ; G. Conestabile, Dei monumenti di Perugia, IV, p. 231-239 ; G. B. Vermiglioli, Iscr. Per., I, p. 132-136.

109cai laucane

110Monte Vile.

1111.118 : 1 VnG.

112a?rati.

113G. F. Gamurrini, dans NSA, 1885, p. 498.

114vel?ei

115Monte Vile.

1161.139-1.145 ; SE, 8, 1934, p. 355 ; 3 VnG, 4 G.

1171.141 : sur la caisse, rosette encadrée par quatre patères ; 1.142 : couvercle à deux pans orné de deux protomes humains.

118acei, camna, ?urmni, la?umni.

119G. Buonamici, dans SE, 8, 1934, p. 353-356 ; dans SE, 10, 1936, p. 409-411.

120veti 1

121Valiano.

1221.109-1.113 : 3 VnG, 2 G.

123anei, cusna, varna, maslni.

124G. Conestabile, Dei monumenti di Perugia, IV, p. 248-250.

125veti 2

126Valiano.

1271.114-1.117 : 4 VnG.

1281.115 : sur la caisse, Oreste et Télèphe.

129veli, uhtave.

130G. Conestabile, Dei monumenti di Perugia, IV, p. 99-100.

131veti 3

132Ponticello di Campo.

1331.219-1.223 : 5 VnG.

134cai, vipi, hustna.

135veti 4

136Palazzone.

1371.385-1.394 : 9 VnG.

1381.386 : sur la caisse, deux personnages en train de ficher en terre une amphore ; 1.393 : sur la caisse, figure féminine ailée entre deux félins.

139cai, tite marcna.

140G. Conestabile, Dei monumenti di Perugia, III, p. 81-84.

141veti 5

142Palazzone.

1431.395-1.402 : 7 VnG.

1441.398 : cuve montrant un homme, représenté en buste, qui tient dans sa main droite une clé, tout en posant un doigt de sa main gauche devant ses lèvres.

145cai, cafate, salvi, spuri.

146G. Conestabile, Dei monumenti di Perugia, III, p. 84-87.

147veti 6

148Palazzone.

1491.438-1.452 : 11 VnG, 3 G.

150Deux paires de boucles d’oreilles en or, un petit miroir rond, plusieurs as.

1511.448 : couvercle à deux pans, cuve : femme qui chevauche un monstre marin.

152veli?na, nave?i / naveri, pestna.

153G. Conestabile, Dei monumenti di Perugia, III, p. 25-29.

154vipi 1

155Le Grotte.

1561.119-1.130 : 12 VnG.

157Petite cella funéraire quadrangulaire, creusée dans le tuf et munie de banquettes.

158Trois amphores, un cratère et des petits vases à vernis noir.

1591.125 et 1.126 : sur la caisse, deux personnages en train de tenir une amphore ; 1.127 : rosette entre deux peltes sur la cuve.

160cafate, tite.

161G. F. Gamurrini, dans NSA, 1885, p. 498-499.

162vipi 2

163Strozzacapponi.

1641.755 + une inscription latine : 1 VnG.

165Tombe a camera.

166Une olla couverte d’un plat renversé, une grande olla à deux anses elle aussi recouverte d’un plat renversé, un grand plat de terre cuite rouge, une petite olla à parois fines proche de la forme Cosa III, une olpè à ventre relevé, un lagynos à corps globulaire, pied en anneau et long col, deux strigiles de fer attachés à un bracelet de bronze, orné aux extrémités de protomes d’oiseaux, un grand plat et deux cruches biconiques, un verre tronconique.

1671.755 : urne lisse à couvercle à double pente.

168A.-E. Feruglio, dans Caratteri, p. 114.

169vipi alfa

170Palazzone.

1711.318-1.322 : 5 VnG.

172apeina.

173G. Conestabile, Dei monumenti di Perugia, III, p. 140 ; G. B. Vermiglioli, dans Bull. Inst., 1841, p. 65-67.

174vipi ancari

175Casaglia.

1761.154-1.157 : 3 VnG, 1 G.

177meteli, pumpu.

178vipi aulni

179Ponticello di Campo, tombe VII.

1801.199-1.201 : 2 VnG, 1 G.

181salvi, scefi, urinate.

182M. Guardabassi, dans NSA, 1878, p. 127.

183vipi vari

184Palazzone.

1851.562-1.567 : 4 VnG, 2 G.

186Six urnes de travertin à couvercle à double pente.

187velsu, velti, vete.

188G. Conestabile, Dei monumenti di Perugia, III, p. 138-139 ; A. Fabretti, dans Bull. Inst., 1849, p. 50.

189vipi varna

190Castel del Piano.

1911.759-1.762 : 4 VnG.

192ve?uri.

193vipi vercna

194Palazzone.

1951.491-1.511 : 17 VnG, 4 G.

196Salle rectangulaire.

197Quelques vases de terre cuite, et deux miroirs métalliques, l’un très fragmentaire et le second gravé.

1981.493 : urne lisse ; 1.494-1.495 : couvercle lisse, cuve : fleur au milieu de deux peltes ; 1.497 : couvercle à double pente, cuve : deux figures qui soutiennent une amphore ; 1.500 : couvercle à deux pans, caisse : figure féminine qui chevauche un hippocampe ; 1.501-1.502 : couvercle anthropomorphe, sur la caisse, scène de bataille entre un cavalier et des fantassins ; 1.503 : couvercle à deux pans, caisse : gorgoneion et quatre rosettes aux angles ; 1.505 : couvercle à double pente ; 1.507 : couvercle à double pente ; 1.511 : rosette à l’avant de la caisse ; 1.491-1.492, 1.498, 1.499, 1.504, 1.508, 1.510 : urnes lisses ; 1.496 et 1.509 : figure féminine sur la cuve.

199anei, atei, cai fulu, calisna, cei?i, vatini, mu?eni, scape, tite ?atna.

200G. Conestabile, Dei monumenti di Perugia, III, p. 143-157 ; G. Henzen, dans Bull. Inst., 1853, p. 62-64.

201vipi upel?i 1

202Palazzone.

2031.331-1.338 : 5 VnG, 3 G.

204Tombe a camera.

2051.332 : couvercle à deux pans, sur la caisse, Scylla ; 1.333 : divinité marine sur la caisse ; 1.334 : couvercle à deux pans, sur la caisse, guerrier armé qui chevauche un hippocampe ; 1.335 : couvercle à double pente, sur la caisse, chasse au sanglier de Calydon.

206cai, vetlna, helvinate, maslni, petrni, trazlu.

207G. Conestabile, Dei monumenti di Perugia, III, p. 43-49.

208vipi upel?i 2

209Palazzone.

2101.484-1.488 : 3 VnG, 2 G.

211Tombe a camera.

212Un miroir gravé et deux dés.

213ancari, helvinate, trazlu.

214G. Conestabile, Dei monumenti di Perugia, III, p. 49-52.

215vui?i

216S. Costanzo.

2171.643 : 1 VnG.

218G. Conestabile, Dei monumenti di Perugia, IV, p. 320.

219larci

220Monte Vile.

2211.146-1.153 : 7 VnG, 1 G.

222vipi, rufri, tite, ficani.

223G. Conestabile, Dei monumenti di Perugia, IV, p. 101-102.

224petru aufle

225Palazzone.

2261.602-1.603 : 1 VnG.

227Petit hypogée.

228G. Conestabile, Dei monumenti di Perugia, III, p. 166.

229petru casni

230Palazzone.

2311.532-1.549 : 6 VnG, 11 G.

232Deux dauphins sculptés sur la face interne de la porte, banquette, petite tribune face à l’entrée.

233Des morceaux de métal, dont un fragment de miroir.

234acesi, auna, atnei, afle, cau?i, vercna, veti (2), vipi, le?e (3), petru (2), trisna, tucuntni.

235G. Conestabile, Dei monumenti di Perugia, III, p. 37-43.

236petru le?iu

2371.875-1.882 : 8 VnG.

2381.875 : couvercle à double pente, sur la caisse, deux guerriers sur un autel, entre un Charun et un démon féminin ; 1.876 : sur la caisse, quatre patères à ombilic encadrant une rosette à huit pétales ; 1.877 : couvercle à double pente ; 1.878 : sur la caisse, deux peltes associés à des motifs floraux ; 1.879, 1.881 et 1.882 : couvercles à double pente ; 1.880 : caisse lisse.

239apuni, cutu, le?e, met[eli] ?, teperi.

240A. Maggiani, REE, 50, 1982, n° 20-27.

241petru-trile

242Palazzone.

2431.581-1.588 : 5 VnG, 3 G.

2441.583 : sur la cuve, combat (très probablement scène mythologique) ; 1.587 : sur la caisse, rosette encadrée par deux pilastres cannelés ; 1.588 : couvercle féminin, combat sur la cuve.

245ac?i, atei, petru (2).

246G. Conestabile, Dei monumenti di Perugia, III, p. 34-37.

247pumpu plaute

248S. Gerolamo.

2491.260-1.272, CIE 3618, 3622 : 9 VnG, 4 G.

2501.260 : couvercle à deux pans, sur la caisse, sacrifice d’Iphigénie ; 1.261 : couvercle à deux pans, combat sur la caisse ; 1.263 : couvercle à deux pans, mythe de Troïlos sur la caisse ; 1.266 ? : couvercle anthropomorphe, combat sur la caisse ; 1.267 : couvercle anthropomorphe, sur la caisse, cavalier qui poursuit un enfant ; 1.269 : gorgoneion sur la caisse ; 1.270 : couvercle féminin, combat sur la caisse ; 1.271 : couvercle à deux pans, sacrifice d’Iphigénie sur la caisse ; 1.272 : couvercle féminin, défunte au banquet sur la caisse ?

251ah?i, ancari, arzni, capzna, cafate, veaci, veli, veltsna, herine, scatrna.

252G. Conestabile, Dei monumenti di Perugia, IV, p. 140-143.

253pumpu snute

254Palazzone.

2551.339-1.347 : 6 VnG, 2 G.

2561.344 : couvercle à deux pans, sur la caisse, griffon assailli par deux guerriers ; 1.345 : urne lisse.

257velara, veti ou vipi, huzetna, plaute, petruni.

258G. Conestabile, Dei monumenti di Perugia, III, p. 52-59.

259rafi 1

260Cimitero Nuovo.

2611.44-1.76, CIE 3469, 3494, 3498, 3501, 3506 : 27 VnG, 6 G.

262Long dromos menant à un hypogée composé de deux cellae rectangulaires, la première disposée en largeur et la seconde en longueur.

263Quelques fragments de miroirs en bronze, de petites anses, également en bronze, et une épingle à cheveux en os.

2641.44 : couvercle à double pente, caisse lisse ; 1.45 : couvercle à deux pans, rosette sur la caisse ; 1.46 : couvercle à deux pans, gorgoneion sur la caisse ; 1.47 : couvercle à deux pans, rosette sur la caisse ; 1.48 : couvercle anthropomorphe. La scène figurée sur la cuve, interprétée dans le passé comme la célébration des fonctions de magistrat du défunt, ferait en fait allusion selon A. Maggiani aux activités professionnelles de ce dernier. vel rafi est représenté debout, tenant une règle graduée à la main, devant une porte ornée de protomes, qui pourrait être une des portes de Pérouse. Il s’agirait d’un architecte posant devant son chef-d’œuvre ; 1.49 : couvercle à deux pans, rosette entre quatre fleurs sur la caisse ; 1.50 : couvercle à double pente, Scylla sur la caisse ; 1.51 : couvercle à double pente, caisse lisse ; 1.52 : couvercle à double pente, caisse lisse ; 1.53 : couvercle à double pente, bucrane entre deux peltes sur la caisse ; 1.54 : banquet sur la caisse ; 1.55 : couvercle à deux pans, gorgoneion entre deux peltes sur la caisse ; 1.56 : couvercle à double pente, caisse lisse ; 1.57 : couvercle à deux pans, sur la caisse, Achille et Troïlos ; 1.58 : urne lisse ; 1.59 : couvercle à deux pans, caisse lisse ; 1.60 : couvercle à deux pans, caisse lisse ; 1.61 : couvercle à double pente, rosette entre deux peltes sur la caisse ; 1.62 : couvercle à deux pans, caisse lisse ; 1.63 : couvercle à double pente, deux peltes sur la caisse ; 1.64 : couvercle à deux pans, sur la caisse, rosette entre deux peltes ; 1.66 : couvercle à double pente, caisse lisse ; 1.67 : couvercle à deux pans, vase entre deux peltes sur la caisse ; 1.68 : couvercle à deux pans, rosette entre deux peltes sur la caisse ; 1.69 : couvercle à deux pans, sur la caisse, gorgoneion dans un cadre ; 1.70 : couvercle à deux pans, caisse lisse ; 1.75 : couvercle à deux pans, motif apotropaïque ou funéraire sur la caisse ; 1.76 : couvercle à deux pans, banquet sur la caisse ; 1.77 : sur la caisse, assaut contre les murs de Thèbes.

265ancari, atini, cacni, cai, cei?i, cincu, cutu, vipi, hu?etna, marci, ?entinate, ?u?rina, tite.

266Antichità dall’Umbria a Leningrado, p. 273-274 ; G. Bellucci, dans Bull. Dep. Storia Patria Umbria, 17, 1911, p. 123-194 ; L. Carattoli, E. Brizio, dans NSA, 1887, p. 391-397 ; A. Maggiani, dans Artigianato artistico, p. 28.

267rafi 2

268Casaglia.

2691.165-1.167 : 3 VnG.

2701.165 et 1.167 : couvercles anthropomorphes.

271a?uni, caspre, meteli.

272rafi 3

273Pieve del Vescovo.

2741.815-1.829 : 11 VnG, 4 G.

2751.815 : couvercle masculin, sacrifice d’Iphigénie sur la caisse ; 1.816 : couvercle féminin, scène funéraire sur la caisse ; 1.817 : couvercle féminin, voyage aux Enfers sur la caisse ; 1.823 : couvercle féminin ; 1.824 : couvercle masculin, mythe de Troïlos sur la caisse ; 1.825 : couvercle à deux pans, sacrifice d’Iphigénie sur la caisse, peut-être non pertinente ; 1.827 : couvercle à deux pans, sur la caisse, mythe d’Oenomaos.

276apuni, caspre, clanti, ven?na, vipli, la?ite, le?e, percumsna, ?auturine, ?enti, trisna, uhtave.

277G. Conestabile, Dei monumenti di Perugia, IV, p. 176-179.

278salvi 1

279Ponticello di Campo.

2801.173-175 : 3 VnG.

281De nombreux vases « ordinaires » et trois miroirs de bronze gravés.

282vipi.

283G. Conestabile, Dei monumenti di Perugia, IV, p. 188-189.

284salvi 2

285Palazzone.

2861.316-1.317 : 1 VnG, 1 G.

2871.317 : couvercle à deux pans, sur la cuve, griffon attaquant un guerrier.

288vitli, hesu.

289setri

290Palazzone.

2911.490 : 1 VnG.

292Petite tombe.

293Un miroir, des flacons de verre, quelques vases.

294A. Fabretti, dans Bull. Inst., 1849, p. 53.

295tar?i

296Ponticello di Campo.

2971.217-1.218 : 2 VnG.

298Treize vases de céramique commune.

2991.217 : urne lisse ; 1.218 : couvercle à deux pans, gorgoneion sur la caisse.

300cai, menzna, luesna.

301L. Carattoli, dans NSA, 1888, p. 387.

302tite ve?i

303S. Sisto.

3041.734-1.743 : 9 VnG, 1 G.

3051.734, 1.739 ? : couvercle masculin, sacrifice d’Iphigénie sur la caisse ; 1.735 : couvercle masculin, sur la caisse, monstre dans le puits ; 1.736 : couvercle à deux pans, épisode des Argonautiques sur la cuve ; 1.738, 1.741 : couvercle masculin, Oreste et Pylade sur la caisse ; 1.740 : couvercle masculin, sur la caisse, mort de Troïlos ; 1.743 : couvercle à deux pans, gorgoneion sur la caisse.

306cacei, capevane, cu?i?e, vipi ?ehtmna, herme, mani.

307G. Conestabile, Dei monumenti di Perugia, IV, p. 211-224 ; F.-H. Massa-Pairault, dans Ktèma, 19, 1994, p. 79-96.

308tite marcna

309Palazzone.

3101.465-1.473 : 6 VnG, 2 G.

3111.467 : scène de combat sur la caisse ; 1.472 : couvercle en forme de toit, cuve ornée d’une fleur à huit pétales.

312cai pitui, curane, velczna, mar?na, patlni.

313G. Conestabile, Dei monumenti di Perugia, III, p. 125-126 ; G. Masciarri, REE, 44, 1976, n° 41.

314tite petruni

315Palazzone.

3161.403-1.413, CIE 3864 : 11 VnG, 2 G.

317Cella funéraire unique, de forme rectangulaire, avec une banquette creusée dans le tuf.

318Un miroir gravé et deux strigiles en fer enfilés dans un anneau.

3191.403, 1.405-1.406 : urnes lisses ; 1.404 : rosette sur la caisse ; 1.407, 1.409, 1.413 : couvercle anthropomorphe, scène de combat sur la caisse ; 1.408 et 1.410 : couvercles doubles, combat entre cavaliers et fantassins sur la caisse ; 1.411 : couvercle masculin, sacrifice d’Iphigénie sur la caisse ; 1.412 : couvercle masculin, chasse au sanglier de Calydon sur la caisse.

320anei spurina, arzni, capzna, clanti, caspre, vestrcna, ham?na, ?vestna.

321G. Conestabile, Dei monumenti di Perugia, III, p. 13-24 ; S. Servanzi Collio, dans Bull. Inst., 1843, p. 23-25 ; L. Stephani, dans Bull. Inst., 1845, p. 106-108.

Appendice 2

Les tombes des porteurs d’autres gentilices

322ac?i 1

323Palazzone.

3241.358-1.384 : 23 G.

325Tombe rectangulaire, avec deux grandes niches latérales.

326Un grand vase plastique, une kélébè attribuée au peintre d’Hésionè, une paire de jambières, des casques, des vases métalliques, des restes de métal, une statuette de terre cuite.

3271.365 : décor végétal sur la cuve ; 1.368 : couvercle masculin, scène de combat, sans doute mythologique, sur la caisse ; 1.373 : couvercle à double pente, caisse lisse ; 1.374 : couvercle anthropomorphe, combat sur la caisse ; 1.377 : couvercle à double pente, motif floral sur la caisse ; 1.379 : urne cylindrique lisse, avec un couvercle conique ; 1.383 : couvercle anthropomorphe.

328ani, anei, cai, caprunti, carna, cve?na, visci, ?e?ure ?, larzna, tretna, trile, fatini.

329G. Conestabile, Dei monumenti di Perugia, III, p. 89-110 ; M. Matteini-Chiari, REE, 44, 1976, n° 33-35.

330ac?i 2

331Palazzone.

3321.517-1.518 : 2 G.

333Une paire de boucles d’oreilles en or.

3341.517 : rosette sur la cuve.

335herme, uvilane.

336G. Conestabile, Dei monumenti di Perugia, III, p. 111.

337alfa

338Madonna Alta.

3391.716-1.729 : 2 G, 1 VnG.

340Sépulture construite en gros blocs de travertin, avec une colonne centrale.

341Deux petites ollae, une olla, deux ollae à parois fines Cosa I, un grand couvercle avec un décor de dents de loup, une petite oinochoé, une petite olla à profil biconique et pied annulaire, cinq ollae de différentes tailles, trois petites ollae à parois fines Cosa III, une petite olla à vernis noir variante de la forme Morel 131, une petite pyxide de plomb, un miroir du groupe des Lases et des Dioscures, un balsamaire Forti VIIb, un petit canthare à vernis noir variante de la forme Lamboglia 48-49.

3421.720 : couvercle à double pente, sur la caisse, rosette entre deux amphores ; 1.725 : couvercle à double pente, tête féminine sur la caisse ; 1.726 : rosette sur la cuve.

343petru.

344A.-E. Feruglio, dans Caratteri, p. 111.

345anani 1

346Palazzone.

3471.420-1.423 : 3 G.

348Au fond de la chambre funéraire, petite tribune ornée d’une tête en relief.

349asi, camuri, la?umni.

350G. Conestabile, Dei monumenti di Perugia, III, p. 63-65.

351anani 2

352Palazzone.

3531.424-1.434 : 11 G.

3541.426 : caisse ornée de deux peltes encadrant des triangles ; 1.431 : sur la caisse, joueur de flûte ; 1.433 : couvercle à deux pans, sur la cuve, couple sur une klinè.

355cai cnare, capzna, veane, vete, la?umni, petce, petvi.

356G. Conestabile, Dei monumenti di Perugia, III, p. 66-72.

357apur?e

358Palazzone.

3591.351-1.357 : 7 G.

360auni, curi, vatati, velcie, lusce.

361G. Conestabile, Dei monumenti di Perugia, III, p. 77-80.

362arzni

363Strozzacapponi.

3641.745-1.748 : 2 G.

365Petite tombe a camera.

3661.747 : couvercle à double pente ; 1.748 : couvercle à double pente.

367cincu.

368A.-E. Feruglio, REE, 41, 1973, n° 41-44.

369aruseri

370Palazzone.

3711.529-1.531 : 3 G.

372ahsi.

373G. Conestabile, Dei monumenti di Perugia, III, p. 177.

374asi

375Palazzone.

3761.615-1.616 : 2 G.

377Trois petites ollae biconiques, une grande oinochoé, deux petites ollae, deux ollae, une petite olla à bord épais, une petite olpè d’argile grise imitation des Lamboglia 58.

3781.615 : urne lisse ; 1.616 : couvercle à deux pans, sur la caisse, deux hommes en lutte contre un lion.

379A.-E. Feruglio, dans Caratteri, p. 113.

380atina

381Ascagnano.

3821.866-1.867 : 2 G.

383velimna, uht[au]ni, (ou uhtavi ?).

384G. Buonamici, dans SE, 6, 1934, p. 481.

385a?uni

386Frontone.

3871.635-1.637 : 3 G.

3881.635, 1.636 : couvercles à deux pans ; 1.637 : couvercle féminin.

389vercna, trazlu.

390L. Carattoli, dans NSA, 1886, p. 223 ; W. Helbig, dans Bull. Inst., 1886, p. 227-228.

391cacni 1

392Palazzone.

3931.453-1.455 : 2 G, 1 VnG.

394anei.

395G. Conestabile, Dei monumenti di Perugia, III, p. 111-112.

396cacni 2

397S. Pietro.

3981.617-1.621 : 4 G.

3991.617 : couvercle masculin, sur la cuve, Lapithes et Centaures ; 1.618 : couvercle anthropomorphe ; 1.620 : sur la caisse, deux personnages qui fichent en terre une amphore.

400a?u, cai perprate, calisna, ham?na.

401G. Conestabile, Dei monumenti di Perugia, IV, p. 263 et 290.

402calisna 1

403S. Galigano.

4041.3-1.4 : 2 G.

405Tombe composée d’un dromos et de trois chambres rectangulaires s’ouvrant sur un vestibule en forme de croix.

406Un miroir aux Dioscures, un bracelet de bronze orné de têtes d’oies, deux pendentifs en bronze triangulaires, une plaque de bronze en forme de tête humaine, un fragment de manche de poignard, des morceaux de vases en bronze, un poids de tisserand, des morceaux de grands vases de terre cuite, des fragments d’impasto, de vernis noir, de vases à figures rouges, dont un grand cratère à colonnettes, des balsamaires, un petit aryballe.

4071.3 : couvercle masculin, sur la caisse dispute autour du corps d’Achille ; 1.4 : couvercle masculin, sacrifice d’Iphigénie sur la cuve.

408arzni, velsna.

409A. Minto, dans NSA, 1914, p. 232-244.

410calisna 2

411Strozzacapponi.

4121.750-1.751 : 1 G, 1 VnG.

4131.750 : couvercle à deux pans, Centauromachie ; 1.751 : urne lisse.

414cai surtle.

415A.-E. Feruglio, REE, 41, 1973, n° 46-47.

416capane

417Ponticello di Campo.

4181.213-1.214 : 2 G.

419Cella avec une banquette sur la paroi du fond.

4201.213 : urne de travertin à couvercle à double pente.

421W. Helbig, dans Bull. Inst., 1884, p. 179.

422capna

423Cordigliano.

4241.869 : 1 G.

425Niche de 90 cm sur 80.

426Une coupe.

4271.869 : couvercle masculin, Achille et Troïlos sur la caisse.

428E. Galli, dans NSA, 1915, p. 271.

429casni

430Palazzone.

4311.550-1.557 : 7 G, 1 VnG.

4321.554 : couvercle à deux pans, tête féminine sur la caisse.

433aclina (2), amni, ?etume.

434G. Conestabile, Dei monumenti di Perugia, III, p. 72-76.

435cafate 1

436Palazzone.

4371.515 : 1 G.

438Toute petite tombe.

4391.515 : caisse (?) ornée du défunt au banquet.

440tite.

441G. Conestabile, Dei monumenti di Perugia, IV, p. 68 ; dans Bull. Inst., 1858, p. 70.

442cafate 2

443Palazzone.

4441.558-1.561 : 3 G, 1 VnG.

4451.559 : couvercle féminin, combat sur la caisse.

446cai, mani, raufni, tite.

447G. Conestabile, Dei monumenti di Perugia, III, p. 87-89.

448cear?i

449Palazzone.

4501.278-1.280 : 3 G.

451Petit hypogée.

452Quelques vases.

4531.278 : patère à ombilic dans un cadre ; 1.280 : urne lisse.

454G. Conestabile, Dei monumenti di Perugia, IV, p. 68-69 ; A.-E. Feruglio, REE, 42, 1974, n° 241-242.

455ceisi

456Palazzone.

4571.323-1.327 + 1 urne anépigraphe : 4 G.

458Tombe basse.

459pe?na.

460G. Conestabile, Dei monumenti di Perugia, III, p. 12.

461cire

462Monterone.

4631.93-1.107 : 11 G, 4 VnG.

464Salle rectangulaire unique.

4651.93 : couvercle à deux pans, Scylla sur la caisse ; 1.94 : couvercle à deux pans, combat sur la caisse ; 1.95 : couvercle à deux pans, sur la caisse, deux peltes entourant une patère ou une rosette ; 1.96 : couvercle à deux pans, banquet sur la caisse ; 1.97 : rosette entre deux peltes sur la caisse ; 1.98, 1.104 : couvercles à deux pans ; 1.99 : sur la caisse, gorgoneion entre des rosettes ou deux peltes encadrant une rosette ; 1.100 : couvercle masculin, combat sur la cuve ; 1.101 : couvercle à double pente ; 1.103 : couvercle à deux pans, sur la caisse, gorgoneion et serpent entre quatre patères ; 1.104 : couvercle à double pente, deux peltes autour d’une rosette sur la caisse ; 1.105 : couvercle féminin, deux peltes qui encadrent un bucrane sur la caisse ; 1.106 : couvercle à deux pans, deux peltes et des pointes de lance sur la caisse ; 1.107 : couvercle à deux pans.

466cai, cafate, caspre, vipi, salvi (2).

467L. Carattoli, dans NS, 1886, p. 447-448 ; G. Conestabile, Dei monumenti di Perugia, IV, p. 70-74.

468eiza

469S. Martino in Colle.

4701.699 : 1 G.

471Tombe a camera.

472Fragments de vases.

4731.699 : couvercle à double pente.

474petruni.

475G. Buonamici, dans SE, 17, 1943, p. 527-528.

476zetna

477Elce.

4781.768-1.769 : 2 G.

479Petit tombeau.

480G. Buonamici, dans SE, 11, 1937, p. 435-436.

481varuni

482Monte Corneo.

4831.695-1.696 : 2 G.

4841.695 : sur la caisse, peltes et lances autour d’un motif floral.

485vle?i.

486G. Conestabile, Dei monumenti di Perugia, IV, p. 246-247 ; G. Dareggi, dans SE, 37, 1969, p. 475, n° 19.

487velczna

488Pieve del Vescovo.

4891.792-1.797 : 6 G.

4901.797 : sur la caisse, combat entre des héros et des Centaures.

491varna, le?e, mesi, pania?e, petrni, spurina.

492G. Conestabile, Dei monumenti di Perugia, IV, p. 83-85.

493vel?urna

494Pieve del Vescovo.

4951.798-1.805 : 7 G, 1 VnG.

496atrane, crampe, vipi, pumpuni, serturi, ?etri.

497G. Conestabile, Dei monumenti di Perugia, IV, p. 76-78.

498veli

499Palazzone.

5001.479-1.483 + 1 olla cinéraire et 1 urne anépigraphe : 4 G, 1 VnG.

501Salle rectangulaire unique.

502Deux miroirs gravés, quelques petits vases globulaires de verre coloré.

5031.481 : couvercle à deux pans.

504ane, ?entinate, title.

505G. Conestabile, Dei monumenti di Perugia, III, p. 128-131.

506velimna

507Palazzone.

5081.306-1.313 : 7 G.

509Tombe en forme de dromos aristocratique, avec un atrium de 7,5 m sur 4, quatre chambres latérales et un tablinum entouré de deux alae. Décor sur les frontons de l’atrium et de part et d’autre de la porte d’entrée, plafonds à caissons ou à charpente fictive.

510Deux vases de bronze, un kottabos, un bouclier, des jambières, un casque rond, une pointe de lance, deux grandes lampes de céramique, une statuette de terre cuite, de la céramique, une aiguille et trois épingles.

5111.306-1.310, 1.312 : couvercles anthropomorphes, sur la caisse, quatre patères autour d’un gorgoneion ; 1.311 : couvercle masculin, scène de congé entre deux Lases sur la cuve ; 1.313 : urne en forme d’heroon.

512cafate, nufrzna.

513G. Conestabile, Dei monumenti di Perugia, II.

514venete

515Pieve del Vescovo.

5161.806-1.814 : 9 G.

5171.806 : couvercle à deux pans, sur la caisse, sacrifice d’Iphigénie ; 1.811 : couvercle masculin, mort d’Oenomaos ou de Myrtilos.

518atusna, le?e, vatini, ham?na, mani, nari.

519G. Conestabile, Dei monumenti di Perugia, IV, p. 88-96.

520vle?i

521Ponticello di Campo.

5221.203-1.211 : 9 G.

523Chambre carrée (3 m sur 3), couverture voûtée, double gradin formant banquette.

524Un miroir lisse de bronze, des fragments de lamelles de bronze, des vases, un scarabée de cornaline.

5251.204 : rosette sur la caisse ; 1.205 : couvercle à deux pans, rosette sur la caisse ; 1.208 : couvercle à deux pans, gorgoneion sur la cuve ; 1.209 : couvercle à deux pans ; 1.211 : couvercle à deux pans, gorgoneion sur la caisse.

526afle carcu, ca?ntini, scarpe, tatni.

527M. Guardabassi, dans NSA, 1878, p. 336-338.

528ham?na

529Cimitero.

5301.42-1.43 : 2 G.

531Fragments de céramique commune.

5321.42 : couvercle masculin ; 1.43 : couvercle à deux pans.

533leuna, ?elatru.

534L. Carattoli, dans NSA, 1887, p. 391.

535hapre

536Ponte S. Giovanni.

5371.674-1.675 : 1 G, 1 VnG.

5381.674 : couvercle à double pente ; 1.675 : couvercle à double pente.

539cumni.

540A.-E. Feruglio, REE, 36, 1968, n° 2-3.

541lecetis

542Palazzone.

5431.568-1.573 : 5 G.

544atnei, caspre, veiani, leuna, ?atna.

545G. Conestabile, Dei monumenti di Perugia, III, p. 157-158.

546lemrcna

547Palazzone.

5481.574-1.577 : 3 G, 1 VnG.

549aluni, cai.

550G. Conestabile, Dei monumenti di Perugia, III, p. 76.

551lensu

552Palazzone.

5531.290-1.291 + 3 inscriptions latines : 1 G, 1 VnG.

554Dix vases de terre cuite ordinaires (cinéraires ?).

555cvinti.

556G. Conestabile, Dei monumenti di Perugia, IV, p. 103-104.

557luscni

558Palazzone.

5591.489 + 2 urnes anépigraphes : 1 G.

5601.489 : urne lisse.

561G. Conestabile, Dei monumenti di Perugia, III, p. 142.

562lu?umni

563Palazzone.

5641.478 : 1 G.

565Petite cella.

566Quelques ollae (sans doute cinéraires).

5671.478 : urne lisse.

568G. Conestabile, Dei monumenti di Perugia, III, p. 121 ; A. Fabretti, dans Bull. Inst., 1849, p. 51.

569mesi

570Badiola.

5711.712 + une urne anépigraphe : 1 G.

5721.712 : caisse ornée d’un gorgoneion.

573G. Buonamici, dans SE, 11, 1938, p. 427.

574patna

575Ponte Felcino.

5761.25-1.29 : 3 G, 1 VnG.

5771.25-1.26 : couvercle à deux pans, sur la caisse, griffon en train d’attaquer un guerrier ; 1.27 : couvercle à deux pans ; 1.28 : couvercle à double pente, caisse lisse ; 1.29 : couvercle à deux pans, patère entre deux peltes.

578cai, vestrcna, hurtini, lunce.

579G. Conestabile, Dei monumenti di Perugia, IV, p. 132-133 ; A. Fabretti, dans Bull. Inst., 1849, p. 54 ; M. Matteini-Chiari, REE, 2, 1974, n° 265-269.

580petce

581Palazzone.

5821.282-1.284 : 2 G, 1 VnG.

5831.283 : caisse ornée d’un gorgoneion ; 1.284 : couvercle à double pente, chasse au sanglier de Calydon.

584cacei, tite petru.

585G. Conestabile, Dei monumenti di Perugia, IV, p. 137-138.

586petvi

587Ponticello di Campo.

5881.181-1.196 : 13 G, 3 VnG.

589Dromos interrompu par une petite pièce hexagonale ; chambre de 2 m sur 3, avec une banquette à droite et au fond.

590Fragments de miroirs, dont un miroir aux Dioscures, une pince de chirurgien, des morceaux de bronze, trois fragments d’anneaux de fer, dont l’un orné d’une cornaline gravée, de la céramique commune.

5911.183 : couvercle à double pente, urne lisse ; 1.184 : couvercle à double pente, urne lisse ; 1.185 : couvercle à deux pans, caisse lisse ; 1.188 : couvercle à double pente, urne lisse ; 1.189 : couvercle à double pente, caisse lisse ; 1.190 : couvercle à double pente, deux peltes autour d’une rosette sur la caisse ; 1.191 : couvercle à deux pans, rosette dans un cadre sur la caisse ; 1.192 : couvercle à double pente, sacrifice d’Iphigénie ; 1.194 : couvercle à double pente, cuve lisse ; 1.196 : urne en forme de baignoire.

592anei, apuni, cai umprea, vel?i, vipi ma?u, nansti, serturi, starni?i, tucuntni.

593M. Guardabassi, dans NSA, 1878, p. 124-126.

594petruni 1

595Ponte Felcino.

5961.31-1.34 + 2 urnes anépigraphes : 3 G, 1 VnG.

5971.33 : couvercle à deux pans.

598cai, vete, vipi.

599G. Conestabile, Dei monumenti di Perugia, IV, p. 135-136.

600petruni 2

601Ponte Felcino.

6021.30, 1.37 + 3 inscriptions latines : 2 G.

6031.30 : couvercle à deux pans ; 1.37 : couvercle à deux pans, fleur entre deux amphores sur la caisse.

604G. Conestabile, Dei monumenti di Perugia, IV, p. 134 ; A. Fabretti, dans Bull. Inst., 1849, p. 54 ; M. Matteini-Chiari, REE, 42, 1974, n° 270 et 276.

605pleura

606Palazzone.

6071.348-1.350 + 2 urnes anépigraphes : 2 G, 1 VnG.

608vui?i.

609G. Conestabile, Dei monumenti di Perugia, III, p. 60-62.

610precu 1

611Piscille.

6121.670-1.672 : 3 G.

613vipi, harmni.

614G. B. Vermiglioli, Iscr. Per., I, p. 196-197.

615precu 2

616S. Manno.

6175.2 : 1 G.

618Salle rectangulaire de 7,7 m sur 4, avec deux cellae symétriques de 1,8 m sur 1,7 m.

619cestna.

620G. Buonamici, dans SE, 2, 1928, p. 343-402.

621presnte

622S. Caterina.

6231.7-1.8, CIE 3329-3330 : 2 G.

624Tombe a camera.

625Un stamnos peint, une paire de grandes boucles d’oreilles annulaires, un miroir gravé, d’autres miroirs plus simples, une chaîne et une boucle d’oreilles en or, un grand vase de bronze ouvragé, une série de pointes de lance en fer, de la céramique commune.

626serturi.

627G. Conestabile, Dei monumenti di Perugia, IV, p. 503-504 ; A. Paoletti, Studi su Perugia, p. 55-57, 95, 101-102.

628pusla

629Ponticello di Campo.

6301.202 : 1 G.

631Petite cella.

632M. Guardabassi, dans NSA, 1878, p. 127.

633raple

634S. Costanzo.

6351.644-1.645 : 2 G.

636perprate.

637G. B. Vermiglioli, Iscr. Per., I, p. 184.

638rezu

639Pieve del Vescovo.

6401.830-1.839 : 8 G, 2 VnG.

6411.833, 1.834 : couvercles à deux pans.

642alfi, arzni, vipi, setri vesi, tite, urinate.

643G. Conestabile, Dei monumenti di Perugia, IV, p. 183-185.

644rustni

645Cerqueto.

6461.703-1.706 : 4 G.

647Petite tombe.

648laristna, mar?na.

649G. Conestabile, Dei monumenti di Perugia, IV, p. 187.

650?ale clan

651Palazzone.

6521.590-1.591 : 1 G, 1 VnG.

653cvinti.

654G. Conestabile, Dei monumenti di Perugia, III, p. 166-167.

655?atna

656Ponticello di Campo.

6571.225-1.232 : 8 G.

658Tombe de plan rectangulaire, creusée dans la roche.

659Deux balsamaires Forti V, un miroir du groupe des Lases et des Dioscures, deux petites ollae Cosa IV, un miroir circulaire lisse en bronze, une petite olla Cosa III, les morceaux d’une petite olla identique, une petite olpè miniature grise, deux cylindres creux en os, des anneaux en os, des morceaux d’os ayant probablement appartenu au décor d’un coffret d’ivoire, un demi as.

6601.225 : couvercle à double pente, rosette entourée de peltes et de guirlandes sur la caisse ; 1.226 : couvercle masculin, mort d’Oenomaos sur la caisse ; 1.227 : couvercle masculin, sacrifice d’Iphigénie sur la caisse ; 1.228 : couvercle à deux pans, peltes et feuilles sur la caisse ; 1.229 : couvercle à double pente, rosette sur la caisse ; 1.230 : couvercle à double pente, rosette sur la caisse ; 1.231 : couvercle à double pente, rosette entre deux peltes sur la caisse ; 1.232 : couvercle à deux pans.

661ancari, la?umni, mar?ni, petru.

662A.-E. Feruglio, dans Caratteri, p. 112.

663?em?ni

664Palazzone.

6651.512-1.513 : 2 G.

6661.513 : peltes sur la caisse.

667helveri.

668G. Conestabile, Dei monumenti di Perugia, III, p. 2.

669scefi

670S. Pietro.

6711.630-1.631 : 2 G.

672G. B. Vermiglioli, dans Bull. Inst., 1841, p. 70.

673senate

674Ponte Felcino.

6751.35, 1.36, 1.38 : 3 G.

6761.35, 1.36, 1.38 : urnes lisses.

677velni.

678G. Conestabile, Dei monumenti di Perugia, IV, p. 190 ; A. Fabretti, dans Bull. Inst., 1849, p. 54 ; M. Matteini-Chiari, REE, 42, 1974, n° 274, 275 et 277.

679surna

680Monterone.

6811.78-1.92 : 11 G, 4 VnG.

6821.85 : gorgoneion sur la cuve ; 1.87 : gorgoneion entre deux peltes sur la caisse ; 1.88 : sur la caisse, combat entre des héros et des Centaures ; 1.89 : couvercle à deux pans ; 1.92 : gorgoneion entre deux pilastres lisses sur la caisse.

683alfi, vel?uri, vipi (2), herine, pacsni, petru, urinate, fe?iu.

684G. Conestabile, Dei monumenti di Perugia, IV, p. 196-200.

685tantle

686S. Vittorino.

6871.688-1.693 : 4 G.

688Petite tombe.

689cutu, ve?ni, larste.

690G. Conestabile, Dei monumenti di Perugia, IV, p. 201-202.

691tins

692Piscille.

6931.653-1.668 : 13 G, 1 VnG.

6941.655 : couvercle anthropomorphe, chasse au sanglier de Calydon ; 1.657 : couvercle à deux pans, mythe de Troïlos ; 1.658 : couvercle féminin, sur la caisse, femme qui tient un enfant, entourée d’hommes et de chevaux (ou guerrier se défendant sur l’autel selon Conestabile) ; 1.659 : couvercle masculin, mythe de Troïlos sur la caisse ; 1.660 : couvercle féminin, sacrifice d’Iphigénie sur la caisse ; 1.661 : couvercle masculin, mythe de Troïlos sur la caisse ; 1.662 : couvercle masculin ; 1.665 : urne lisse ; 1.666 : couvercle à deux pans, caisse décorée d’une arcade en creux ; 1.668 : couvercle masculin, scène de combat sur la caisse (ou pour Conestabile femme ailée qui tient en laisse deux animaux fantastiques).

695atuni, cai, can?ini, cafate, vele?i, veli, velni, veti, vipi, huzetna, lunce.

696M. Barbanera, dans Rend. Lincei, 61, 1988-1989, p. 153-193 ; G. Conestabile, Dei monumenti di Perugia, IV, p. 203-208.

697titui

698S. Pietro.

6991.622-1.627 : 5 G.

7001.626 : sur la caisse, Scylla combattant des guerriers.

701alfi, petvi, fala?i.

702G. Conestabile, Dei monumenti di Perugia, IV, p. 209-210.

703tlapu

704Villa Vitiani.

7051.16-1.18 : 3 G.

706Petite tombe.

7071.16 : urne décorée de deux peltes sur la caisse.

708?auturine.

709G. Conestabile, Dei monumenti di Perugia, IV, p. 241-242.

710fatuni

711S. Sisto.

7121.732-1.733 : 2 G.

713L. Carattoli, dans NSA, 1888, p. 387.

Notes

  • [1]
    Le texte qui suit a été présenté oralement lors de la Journée d’hommage à R. Bloch et J. Heurgon organisée à l’École normale supérieure (Ulm) en mars 1999.
  • [2]
    H. Rix, Das etruskische Cognomen, Wiesbaden, 1963, p. 331 (désormais indiqué EC).
  • [3]
    H. Rix, « L’apporto dell’onomastica personale alla conoscenza della storia sociale », dans M. Cristofani, M. Martelli (dir.), Caratteri dell’ellenismo nelle urne etrusche, Florence, 1977, p. 67 (désormais indiqué Caratteri), précise bien que les Vornamengentilizia sont caractérisés par « l’identità morfo-strutturale con un prenome usato in una delle lingue dell’Italia antica », et non uniquement l’osco-ombrien.
  • [4]
    En fait, on trouve déjà des Vornamengentilizia à l’époque archaïque, mais en nombre extrêmement réduit ; en revanche, à l’époque hellénistique, ils constituent 1/5 des gentilices attestés en Étrurie septentrionale.
  • [5]
    H. Rix, « Zur Ursprung des römisch-mittelitalischen Gentilnamensystems », dans ANRW, I, 2, 1974, p. 718 et 723 pour l’osco-ombrien et le falisque, p. 728 pour l’étrusque.
  • [6]
    H. Rix, EC, p. 343-344. H. Rix déduit le statut des porteurs de Vornamengentilizia du caractère modeste de leurs monuments funéraires et du faible nombre des liens de parenté qu’ils indiquaient.
  • [7]
    J. Heurgon, « L’État étrusque », Historia, 6, 1957, p. 70-74 ; S. Mazzarino, « Sociologia del mondo etrusco e problemi della tarda etruscità », Historia, 6, 1957, p. 112-115.
  • [8]
    J. Heurgon, art. cit., p. 71.
  • [9]
    DH, 9, 5, 4.
  • [10]
    Liv., 10, 3.
  • [11]
    Ps. Aur.-Vict., Vir., 36 ; Flor., 1, 16 ; Joan. Antioch., dans FHG, IV, p. 557, frg. 50 ; Oros., Hist., 4, 5, 4-5 ; Val.-Max., 9, 1 ; Zonar., 8, 7. Sur l’épisode, voir la présentation de P. Gros, Bolsena. Guide des fouilles, Rome, 1981, p. 2-13.
  • [12]
    H. Rix, EC, p. 375.
  • [13]
    E. Vetter, « Die etruskischen Personnennamen lethe, lethi, lethia, und die Namen unfreier oder halbfreier Personen bei den Etruskern », dans JÖAI, 37, 1948, col. 108.
  • [14]
    A. J. Pfiffig, « Die Namen ehemals unfreier Personen bei den Römern und in Etrurien », dans BN, 11, 1960, p. 257.
  • [15]
    R. Cagnat, Cours d’épigraphie latine, Paris, 1914, p. 82.
  • [16]
    H. Rix, dans Caratteri, p. 64-73.
  • [17]
    H. Rix, EC, p. 377 ; dans Caratteri, p. 73.
  • [18]
    E. Benelli, Le iscrizioni funerarie chiusine di età ellenistica, doctorat de l’université de La Sapienza, Rome, 1995.
  • [19]
    E. Benelli, « Sui cosiddetti penesti etruschi », dans PP, 51, 1996, p. 335-344.
  • [20]
    E. Benelli, op. cit., p. 189.
  • [21]
    Toutes les références des inscriptions sont données à partir des Etruskische Texte (ET), Tübingen, 1991.
  • [22]
    N’ont donc été pris en considération que les gentilices – non les matronymes et gamonymes – portés par les individus connus par les inscriptions Pe 1.1-1.893. À partir de ce corpus ont été sélectionnées les épitaphes retrouvées dans les tombes dont on possède une description archéologique minimale (au moins certitude que telles et telles inscriptions appartenaient au même hypogée) et dont on peut identifier les propriétaires. On a ainsi retenu les dépositions féminines uniquement s’il n’y avait qu’une urne dans la tombe et si la défunte n’indiquait pas de gamonyme. Dans les autres cas en effet la sépulture ne pouvait être attribuée précisément à une lignée.
  • [23]
    H. Rix, art. cit., dans ANRW, I, 2, 1974, p. 716.
  • [24]
    H. Rix, EC, p. 346, exclut la possibilité qu’un gentilice en -ie évolue par la suite vers -(i)e ou -i(e). On doit donc écarter l’hypothèse que les Vornamengentilizia qui nous apparaissent avec des terminaisons en -i ou -e aient eu à l’origine une désinence -ie.
  • [25]
    L’abréviation des Vornamengentilizia peut recevoir plusieurs interprétations concurrentes. D’une part, ce sont presque toujours les mêmes Vornamengentilizia – vipi, pumpu, tite – qui sont abrégés, sans doute parce qu’aucune confusion n’était possible avec un autre nom de famille pérugin. L’abréviation du gentilice peut avoir servi à distinguer dans certaines tombes (cai cutu, tite petruni ?) une branche de la famille d’une autre. Certaines abréviations pourraient en outre être justifiées par des raisons phonétiques. L’abréviation des Vornamengentilizia doit sans doute également être mise en relation avec la présence plus importante des conomina dans cette catégorie de la population : les graveurs des épitaphes ont pu éprouver le besoin de raccourcir des formules onomastiques trop longues pour tenir sur des urnes cinéraires de 40 à 60 cm de long. Il est toutefois révélateur qu’ils aient choisi de supprimer tout ou partie du gentilice et non du cognomen. Il s’avère en revanche impossible de démontrer pour notre corpus que l’abréviation du gentilice constituait une première étape avant sa disparition pure et simple.
  • [26]
    G. Conestabile, Dei monumenti di Perugia, III, Pérouse, 1856, p. 42.
  • [27]
    M. Cristofani, « Strutture insediative e modi di produzione », dans Caratteri, p. 78, a proposé de reconnaître dans la tombe tite ve?i une génération servile (1.735, 1.736, 1.740, 1.743, caractérisés par un élément onomastique fléchi), et des libres qui seraient leurs descendants. Cette hypothèse soulève des difficultés considérables car elle demande d’admettre qu’un dépendant pouvait porter un patronyme.
  • [28]
    C. Pauli, CIE, I, p. 529 (d’après une autopsie de 1896) : ante tite in ectypo reliquiae duorum punctorum et fortasse unius litterae cerni posse videntur, sed quae littera fuit, dici nequit.
  • [29]
    Sont utilisés comme cognomina après les Vornamengentilizia de notre corpus des gentilices de formation patronymique, des ethniques, des gentilices de formation cognominale et des Vornamengentilizia. Si l’on suit H. Rix, on dispose par ce biais du nom des patrons des dépendants émancipés. Toutefois, certains de ces noms (aulni, vari, faru) ne sont pas attestés à Pérouse même comme gentilices : on se demande donc si un patron originaire du territoire de Chiusi pouvait « fabriquer » un citoyen de Pérouse. En outre, on note parmi les gentilices utilisés comme cognomina une forte proportion de noms qui désignaient les élites locales, donc potentiellement les familles de magistrats. On peut là aussi s’interroger : le gentilice pris comme cognomen était-il celui de l’ancien maître comme personne privée ou celui du magistrat qui procédait à l’émancipation ?
  • [30]
    cru(n)sle n’est attesté que par les inscriptions Pe 1.128-1.130, 1.172. H. Rix, EC, p. 204, considère qu’en Pe 1.130 crusle est un gentilice, mais dans la mesure où l’épitaphe provient de la tombe vipi crusle, il semble préférable d’interpréter l’inscription comme un cas d’omission du gentilice.
  • [31]
    Pe 1.339, 1.341-1.347.
  • [32]
    On peut peut-être ajouter à la liste les ethniques et des noms comme upel?i, attesté une seule fois pour désigner le patron d’un lautni (Pe 1.606).
  • [33]
    H. Rix, art. cit, dans Caratteri, p. 68.
  • [34]
    G. Conestabile, Dei monumenti di Perugia etrusca e romana, Pérouse, 1855-1870.
  • [35]
    A.-E. Feruglio, « Complessi tombali con urne nel territorio di Perugia », dans Caratteri, p. 110-117.
  • [36]
    A. Maggiani, « Le urne cinerarie », dans A. Maggiani (dir.), Artigianato artistico in Etruria, Milan, 1985, p. 35-36.
  • [37]
    W. Helbig, « Viaggio nell’Etruria », dans Bull. Inst., 1884, p. 181.
  • [38]
    A.-E. Feruglio, art. cit., p. 112-113.
  • [39]
    A.-E. Feruglio, art. cit., p. 114.
  • [40]
    G. F. Gamurrini, « Perugia », dans NSA, 1885, p. 498-499.
  • [41]
    A.-E. Feruglio, art. cit., p. 114.
  • [42]
    A. Maggiani, REE, 50, 1982, n° 20.
  • [43]
    F.-H. Massa-Pairault, « Le tombeau des Tite Vesi à Pérouse. Microcosme familial et culture hellénistique », Ktèma, 19, 1994, p. 87.
  • [44]
    L’un des problèmes qui se posent immédiatement si l’on admet une libération massive des pénestes est celui de l’évolution de la propriété foncière aristocratique. H. Rix, EC, p. 375, pensait que les grands propriétaires fonciers avaient concédé aux anciens pénestes les lots de terre qu’ils cultivaient ; on aurait ainsi vu la formation d’un système de petite propriété. Par la suite, les anciens pénestes ou leurs descendants auraient revendu ces terres, ce qui aurait permis le développement des latifundia. M. Cristofani, art. cit., p. 78-79, penche pour une évolution des modes traditionnels de mise en valeur du sol vers des formes proches du colonat. Les différentes options envisagées sont en outre influencées par l’interprétation des données archéologiques disponibles : sur la prudence nécessaire en ce domaine, F. Coarelli, dans Caratteri, p. 82.
  • [45]
    Il n’est pas nécessaire pour justifier cette hypothèse de se placer dans le cadre des articles déjà cités de J. Heurgon et S. Mazzarino, qui supposent que les dépendants en Étrurie étaient astreints à des obligations militaires. On retomberait par ce biais sous le coup des objections d’E. Benelli.
  • [46]
    Pour l’Étrurie, Liv., 28, 10 (207-204 av. J.-C.). Cf. N. Rouland, Les esclaves romains en temps de guerre, Bruxelles, 1977.
  • [47]
    H. Rix, EC, p. 375.
  • [48]
    H. Rix, Die Termini der Unfreiheit in der Sprachen alt-Italiens, Stuttgart, 1994, p. 100-106 : sur 13 lautni pérugins qui ne portaient qu’un nom individuel, 7 avaient un nom étrusque et 2 un nom italique contre 2 noms grecs seulement.
  • [49]
    De fait, tous les noms individuels portés par les lautni à Pérouse sont aussi attestés comme gentilices, ce qui suggère que des lautni émancipés donnèrent naissance à des lignées.
  • [50]
    Cf. pour Chiusi H. Rix, art. cit., dans Caratteri, p. 68.
  • [51]
    On ne peut malheureusement repérer que très approximativement les différentes catégories sociales. La ligne de démarcation la plus facile à établir est celle qui séparait les élites du reste de la population. Les élites peuvent être identifiées par ce qui les distinguent de la moyenne, c’est-à-dire une sépulture à plan complexe ou décor intérieur (afle, cai cutu, calisna 1, velimna, petru casni, precu, rafi 1), la présence de mobilier métallique de prestige ou de vases peints (ac?i, cai cutu, calisna, velimna, petvi, presnte, rafi 1), et enfin l’exercice de responsabilités publiques (rezu).
  • [52]
    Ont été pris en compte tous les gentilices qui ne soient pas des Vornamengentilizia et non, comme le fait H. Rix, uniquement les gentilices patronymiques en -na.
  • [53]
    Il faut bien entendu prendre en compte les possibles restrictions imposées au luxe funéraire, par exemple dans le cadre de lois somptuaires. Toute tombe doit donc être étudiée par comparaison avec les sépultures contemporaines.
  • [54]
    Cela représente 9 tombes du groupe 1 et 19 du groupe 2.
  • [55]
    N’ont pas été prises en compte les tombes lensu et lu?umni, où les ollae recensées doivent être des vases cinéraires.
  • [56]
    Groupe 1 : tombes cai cutu et rafi 1 ; groupe 2 : tombes acsi 1, alfa, calisna 1, velimna, petvi, presnte.
  • [57]
    H. Rix, EC, p. 343.
  • [58]
    Les décors floraux, les peltes et les patères sont rassemblés dans cette rubrique.
  • [59]
    Groupe 1 : Pe 1.58, 1.147, 1.162, 1.223, 1.400, 1.407, 1.450, 1.581, 1.756, 1.790 ; Groupe 2 : Pe 1.26, 1.33, 1.42, 1.192, 1.214, 1.232, 1.381, 1.431, 1.653, 1.839.
  • [60]
    Ont été mises en italique les nécropoles urbaines : L. Banti, RE, 19, 1937-1938, col. 1071-1072.
  • [61]
    Les alliances ont été comptabilisées à partir des éléments onomastiques indirects connus pour chaque individu du corpus. Cette méthode amène à comptabiliser plusieurs fois une alliance qui apparaît sous la forme du matronyme de différents frères et sœurs. Les résultats sont les suivants :
    Hommes du groupe 1 : 34 alliances avec des porteurs de Vornamengentile, 79 avec des porteurs d’autres gentilices.
    Femmes du groupe 1 : 33 alliances avec des porteurs de Vornamengentile, 29 avec des porteurs d’autres gentilices.
    Hommes du groupe 2 : 36 alliances avec des porteurs de Vornamengentile, 81 avec des porteurs d’autres gentilices.
    Femmes du groupe 2 : 7 alliances avec des porteurs de Vornamengentile, 53 avec des porteurs d’autres gentilices.
    Les porteurs d’autres gentilices que les Vornamengentilizia qui apparaissent dans le groupe 1 et les porteurs de Vornamengentilizia présents dans le groupe 2 sont, comme on pouvait s’y attendre, presque exclusivement des femmes épouses de membres des groupes en question.
  • [62]
    Chez les hommes, 15 alliances avec des porteurs de Vornamengentilizia pour 10 alliances avec d’autres gentilices ; chez les femmes, 8 alliances avec des Vornamengentilizia contre 5 avec d’autres gentilices.
  • [63]
    Chez les hommes, 10 alliances avec des porteurs de Vornamengentilizia contre 23 avec les autres gentilices ; chez les femmes, une seule alliance avec un porteur de Vornamengentile contre 7 avec d’autres catégories de gentilices.
  • [64]
    17 des 96 gentilices attestés dans l’épigraphie républicaine de Pérouse peuvent linguistiquement être issus d’un Vornamengentile. Dans notre corpus, les a?u sont devenus les Ac(h)onii, les rafi les Rufii, les cai cutu les Cutii, les vel?ei les Volcacii, les pumpu plaute les Pomponii Ploti, les tite petruni les Petronii, les cai ?urmna les Thormenae, les vipi les Vibii.
  • [65]
    Le couvercle repose actuellement au Musée de Pérouse sur une caisse ornée d’un banquet à quatre personnages.
  • [66]
    La caisse actuellement associée à 1.462 au Musée de Pérouse pourrait en fait originellement avoir appartenu à 1.457.
bb.footer.alt.logo.cairn

Cairn.info, plateforme de référence pour les publications scientifiques francophones, vise à favoriser la découverte d’une recherche de qualité tout en cultivant l’indépendance et la diversité des acteurs de l’écosystème du savoir.

Avec le soutien de

Retrouvez Cairn.info sur

18.97.14.85

Accès institutions

Rechercher

Toutes les institutions