Notes
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[1]
Pour plus de détails, voir S. Richter, « Europe centrale : la transition économique », Politique étrangère, vol. 74, n 3, 2009, p. 489-502, disponible sur : http://www.cairn.info/revue-politique-etrangere-2009-3-page-489.htm.
-
[2]
À l’exception de la Grèce.
-
[3]
À l’exception de la Slovénie.
-
[4]
New Divide(s) in Europe?, Wiener Institut für Internationale Wirtschaftsvergleiche (WIIW), mars 2012, « WIIW Current Analyses and Forecasts », n 9, p. 110.
-
[5]
Pour plus de détails sur les IDE, voir la base de données WIIW sur les IDE en 2012.
-
[6]
Commission européenne, Budget de l’UE 2010. Rapport financier, Luxembourg, Office des publications de l’Union européenne, 2011, p. 75, disponible sur : http://tinyurl.com/co8x5vh.
-
[7]
Ibid.
-
[8]
L. Skrok, Ocena korzysci uzyskiwanych przez Panstwa UE-15 w wyniku realizacji polityki spojnosci w Polsce (rapport), Varsovie, Institut Badan Strukturalnych, 2010, disponible sur : http://tinyurl.com/c95mr8e et cité dans P. Zerka, Towards a Smart Cohesion Policy, Varsovie, DemosEUROPA, juillet 2011, p. 5, disponible sur : http://tinyurl.com/bsrc35b.
1Les termes difficilement définissables jouissent d’une grande longévité. Ainsi de l’expression « transition vers l’économie de marché », concernant les pays d’Europe centrale : ladite transition a débuté en 1989-1990, mais quand a-t-elle précisément pris fin ? Lorsque le produit intérieur brut (PIB) des pays concernés a de nouveau atteint son niveau antérieur ? Lorsque les institutions formant le socle de l’économie de marché ont été mises en place ? Au moment où la part du secteur privé dans l’économie a dépassé un certain seuil ? Ou encore lorsque, plus tard, les pays en transition ont fait leur entrée dans l’Union européenne [1] (UE) ?
2Considérons une autre expression problématique : les « nouveaux États membres » (NEM). Cette catégorie a été créée pour désigner les dix États ayant adhéré à l’UE en 2004 et a ensuite englobé les deux nouveaux membres qui les ont rejoints en 2007. Peut-on encore employer l’expression huit ans plus tard ? Bien évidemment, les États membres qualifiés de la sorte ne sont plus si « nouveaux ». Dès l’origine, le terme entendait plutôt signifier leur différence. On a opposé les NEM aux membres plus anciens de l’UE parce qu’ils se trouvaient de l’autre côté du rideau de fer avant sa chute, à l’est du « noyau historique » de l’UE [2], et qu’ils étaient beaucoup moins développés que leurs nouveaux voisins [3].
3En 2012, quatre ans après le début de la crise économique et financière mondiale, le PIB par habitant en parité de pouvoir d’achat (PPA) de la Slovénie est supérieur à celui du Portugal ou de la Grèce, tandis que la République tchèque a atteint un niveau de développement supérieur à celui du Portugal et égal à celui de la Grèce. Le Portugal s’est même laissé distancer, en la matière, par la Slovaquie [4]. Les traces du passé communiste se sont rapidement effacées pour ne laisser qu’un lointain souvenir : aujourd’hui, seules les personnes de plus de 40 ans ont connu le système communiste à l’âge adulte. L’unique justification au maintien d’une telle distinction est la position géographique des NEM, qui emporte avec elle des heures de gloire comme les jours sombres d’une histoire commune, des déterminants géopolitiques communs et des spécificités culturelles.
4De fait, le groupe des « nouveaux » États membres peut encore être subdivisé en trois régions selon ces critères : les États d’Europe centrale (République tchèque, Hongrie, Pologne, Slovénie, Slovaquie), l’Europe des Balkans (Roumanie, Bulgarie) et les pays baltes (Estonie, Lettonie, Lituanie). La Croatie, qui fera son entrée dans l’UE en juillet 2013, appartient, elle, davantage à l’Europe centrale qu’à l’Europe des Balkans.
5Le présent texte traite des relations politiques et économiques qu’entretiennent les États d’Europe centrale (les CE-5) avec le « noyau historique » de l’UE (UE à 15 ou Europe de l’Ouest), 22 ans après le début de la transition, 8 ans après leur adhésion à l’Union et 4 ans après l’éclatement de la crise économique et financière mondiale.
Les échanges commerciaux
6La répartition géographique des échanges commerciaux des pays CE-5 a subi un changement radical durant la transition. La part de l’Europe de l’Ouest s’est de nouveau accrue à partir de 1990, tandis que celle des autres pays de l’Est (URSS/Russie et anciens satellites) chutait fortement. Les échanges avec ces derniers étaient auparavant en effet très encadrés et maintenus à un niveau artificiellement élevé. En 2000, le commerce intrarégional s’était rétabli dans la zone CE-5 et avait retrouvé la part qu’il occupait précédemment dans les échanges de chacun des États CE-5 (cf. Tableau 1). L’Europe de l’Ouest a cependant été le principal partenaire commercial des pays CE-5 pendant la décennie 2000-2010 ; elle a accueilli les deux tiers environ de leurs exportations et a également exporté, dans une proportion moindre, à leur destination. Ce rôle prépondérant s’est néanmoins régulièrement affaibli au fil de cette même décennie.
7Si les pays CE-5 ont multiplié leurs exportations vers l’UE à 15 par 2,5 en dix ans, le volume d’exportations à destination du monde entier était en effet trois fois plus important à l’issue de la période 2000-2010. Les différents partenaires des pays CE-5 ont donc vu leurs places respectives évoluer : la part de la zone UE à 15 dans les échanges des pays CE-5 a diminué, passant de 69 à 60 %, tandis que les échanges intrarégionaux et les exportations vers le reste de l’UE (pays baltes, Roumanie, Bulgarie, Chypre, Malte) se sont intensifiés. La part de l’ensemble de l’Union (UE à 27) a en outre reculé, alors que, parallèlement, des pays non membres de l’UE, tels que la Russie ou la Chine, gagnaient un rang plus important. Les importations ont connu la même tendance. La part de l’Europe de l’Ouest, rapportée au total des importations des pays CE-5, était légèrement inférieure à celle des exportations (des pays CE-5 vers l’UE à 15), principalement du fait d’importations d’énergie en provenance de pays non membres ; elle a également connu un déclin moins marqué entre 2000 et 2010. Les changements les plus notables ont donc été l’intensification des importations intra-CE-5 et la place grandissante de la Chine en tant qu’exportateur vers les pays CE-5. La part de Pékin dans les importations des CE-5 est ainsi passée de 2 à 6 % en dix ans. Celle de la Russie est restée identique, mais substantielle et supérieure à la part de la Chine.
8Les données relatives à la balance commerciale font état d’une évolution fondamentale concernant les échanges entre les pays CE-5 et l’Europe de l’Ouest. En 2000, les CE-5 affichaient encore un déficit commercial de 6,6 milliards d’euros avec l’UE à 15 ; en 2010, ils réalisaient un excédent proche de 17 milliards d’euros. Cette inversion de tendance correspond à celle enregistrée à plus grande échelle en matière de commerce extérieur. Bien qu’elle demeure déficitaire en 2010, la balance commerciale des CE-5 s’est en effet améliorée, gagnant 24 milliards d’euros sur la période. Plus précisément, les CE-5 ont renforcé leur position par rapport au reste de l’UE et au reste du monde, mais le solde de leurs échanges avec la Chine et la Russie s’est largement détérioré.
11Examinons la composition des échanges entre les CE-5 et l’UE à 15. Les premiers se sont, de manière croissante, spécialisés dans l’exportation de machines et de matériel de transport, au détriment d’autres produits manufacturés (à l’exception des produits chimiques). Une seconde évolution notable concerne la part grandissante des produits agricoles et alimentaires dans ces échanges. La spécialisation croissante des pays CE-5 dans le secteur des machines et du matériel de transport apparaît également dans les exportations à destination de la Russie, de la Chine et du reste du monde. Ce secteur occupe de même une place de choix dans les importations des pays CE-5 : les échanges de produits visés relèvent typiquement du commerce interne au secteur et se développent principalement au sein d’une même entreprise. Le degré de spécialisation des CE-5 demeure cependant moins élevé en matière d’importations que d’exportations. Le doublement de la part des produits agricoles et alimentaires dans les importations des pays CE-5 en provenance d’Europe de l’Ouest entre 2000 et 2010 témoigne des effets de l’ouverture de secteurs auparavant protégés, dans les CE-5 comme dans l’UE à 15.
12Les échanges mutuels entre les pays CE-5 et l’Europe de l’Ouest concernent désormais au premier chef l’industrie automobile (cf. Tableau 2). Les constructeurs automobiles des CE-5 en activité avant la transition, spécialisés dans la production de modèles destinés aux austères marchés du bloc de l’Est, ont dû arrêter leur production, ou ont été absorbés, principalement par des entreprises d’Europe de l’Ouest. Quelques investissements ex nihilo dans le secteur ont été entrepris ces 20 dernières années. Tout cela a alimenté des échanges intenses au sein du secteur automobile, qui prennent majoritairement place à l’intérieur d’une même entreprise. Participent notamment à ces échanges des constructeurs de l’UE à 15 – par exemple Renault, Volkswagen/Audi, Opel, Daimler Benz, Toyota-Peugeot-Citroën, Fiat, Volvo, Scania ou encore MAN.
13Les sites de production implantés dans les pays CE-5 forment un maillon crucial du réseau mondial de production des sociétés mères d’Europe de l’Ouest. Ils ont été choisis pour leur main-d’œuvre qualifiée et relativement bon marché, leur proximité géographique avec les sociétés mères et les marchés principaux, ainsi que pour leurs infrastructures assez développées. Ces sites sont essentiellement spécialisés dans l’assemblage mais se lancent progressivement dans la production, plus complexe, de moteurs. Des activités de recherche et développement (R&D) y sont également présentes.
Les investissements directs étrangers
14Comme mentionné plus haut, les échanges à l’intérieur d’une même entreprise représentent une part considérable du commerce entre Europe de l’Ouest et Europe centrale. Les filiales de sociétés multinationales ont joué un rôle essentiel dans la modernisation des économies des pays CE-5. Le Tableau 3 le montre bien : le flux d’investissements étrangers entrants a, en quelques années, atteint un volume correspondant, dans certains pays, au quart du total des investissements. De manière générale, il équivaut à 10-15 % du total des investissements dans chaque pays.
15Une autre approche consiste à comparer les stocks d’investissements directs étrangers (IDE) entrants au PIB des pays CE-5. En 2010, ceux-ci représentaient de 50 à 65 % du PIB en République tchèque, en Hongrie et en Slovaquie. Ils correspondaient à une part moindre en Pologne et en Slovénie, deux pays moins favorables à la présence étrangère dans leur économie que leurs pairs du CE-5 (cf. Tableau 4).
16Toujours en 2010, la plupart des capitaux étrangers investis dans les CE-5 provenaient d’Europe de l’Ouest. Les investissements de l’UE à 15 représentaient ainsi de 73 % (Hongrie) à 80 % (République tchèque) du total des stocks d’IDE entrants dans la région (cf. Tableau 5).
17Si, en matière de commerce extérieur, les pays CE-5 sont parvenus à transformer leur déficit en excédent entre 2000 et 2010, les flux d’IDE entre Europe de l’Ouest et Europe centrale restent marqués par un déséquilibre en faveur de la première. Les données présentées dans le Tableau 6 sont éloquentes : les investissements des CE-5 en Europe de l’Ouest ne représentent qu’une fraction des investissements réalisés par l’Europe de l’Ouest dans les CE-5. Ainsi la Pologne, pays le plus actif du groupe quant aux IDE, n’a investi en Europe de l’Ouest que l’équivalent de 12,5 % de la valeur des investissements originaires de l’UE à 15. Fait notable, on retrouve cette asymétrie entre IDE sortants et entrants dans les flux entre les CE-5 et le monde, mais elle est là beaucoup moins marquée [5] que dans la relation CE-5 – UE à 15.
Les pays CE-5 et les transferts redistributifs au sein de l’UE
18Le 1er mai 2012 a marqué le huitième anniversaire de l’entrée des pays CE-5 dans l’Union. Moins développés que la moyenne des États membres, ils sont, depuis leur adhésion, bénéficiaires nets de transferts opérés par l’UE. Le Tableau 7 montre que la somme des transferts reçus par les cinq États d’Europe centrale a dépassé 15 milliards d’euros en 2010, soit 48,4 % des contributions nettes apportées par les 11 États membres contributeurs nets d’Europe de l’Ouest [6]. Les sept autres NEM ont reçu 15,8 % des transferts, tandis que 35,8 % ont été alloués aux quatre bénéficiaires nets [7] du groupe UE à 15. Si, par leur ampleur, ces transferts nets sont comparables aux flux entrants d’IDE dans les pays CE-5, ils n’ont pas la même finalité : l’essentiel n’est pas le simple montant des transferts mais le type de projets qu’ils financent. Les IDE s’adressent au secteur privé et visent à créer un profit, tandis que les transferts de l’UE concernent des domaines tels que la protection de l’environnement, les infrastructures de transport, le développement rural et urbain, ou encore les projets sociaux, pour lesquels le taux de rendement est bas, voire nul. La plupart des investissements réalisés grâce aux transferts relèvent en principe de la compétence des États concernés. Ces projets n’auraient pu être mis en œuvre si les CE-5 n’avaient pas été à la fois membres de l’UE et bénéficiaires nets.
19Les États donateurs trouvent également un avantage à ces transferts : des importations sont nécessaires à la réalisation des projets – une occasion d’exporter pour les entreprises de l’UE à 15. Ces dernières peuvent également opter pour un rôle de sous-traitant ou tenter de remporter des marchés publics pour les projets cofinancés par l’UE. D’après les estimations, l’UE à 15 bénéficie indirectement des transferts vers la Pologne, en ce qu’elle récupère 36 centimes pour chaque euro dépensé dans le pays au titre de la politique de cohésion [8].
La coopération en matière de politique monétaire
20Autre aspect des relations qu’entretiennent les pays CE-5 avec l’Europe de l’Ouest : la coopération en matière de politique monétaire. Le projet le plus ambitieux de l’UE dans ce domaine est la création d’un système monétaire commun, fondé sur une monnaie commune, l’euro. En théorie, les États d’Europe centrale y adhèrent entièrement (dans le cas contraire, ils n’auraient pas pu entrer dans l’Union). En pratique, néanmoins, ils sont divisés sur le sujet. La monnaie unique a déjà cours dans deux d’entre eux : la Slovénie a adopté l’euro en 2007 et la Slovaquie en 2009. La République tchèque, la Hongrie et la Pologne n’ont en revanche pas encore franchi le pas et conservent leur monnaie nationale.
21La Slovénie et la Slovaquie ont chacune vécu différemment l’introduction de la monnaie unique. Avant son passage à l’euro, la Slovénie était réputée pour sa discipline budgétaire et monétaire, ainsi que pour sa politique économique équilibrée. Elle a récemment rejoint la Hongrie dans la catégorie des « pays à problèmes ». La Slovénie a en effet connu une récession particulièrement profonde en 2009 ; depuis, sa balance commerciale comme sa position budgétaire n’ont cessé de se dégrader et les perspectives de croissance apparaissent bien maigres. La Slovaquie affichait pour sa part, ces 20 dernières années, un bilan beaucoup moins brillant en matière de politique économique et semblait, à la veille de son passage à l’euro, sur le point de perdre sa compétitivité du fait de l’extrême surévaluation de sa monnaie. Elle a pourtant affronté la crise récente avec brio et a bâti son récent essor économique sur un fort accroissement de ses exportations. Bien que l’adoption de l’euro ait privé les deux États de leurs instruments de politique monétaire et de change, la Slovaquie semble avoir bien moins souffert que la Slovénie de la réduction de ses marges de manœuvre.
22Les trois autres pays ont des points de vue différents sur la question de l’euro. La République tchèque a toujours fait preuve de réticence à son sujet. Elle s’est à plusieurs reprises trouvée sur le point de remplir l’ensemble des critères de Maastricht (condition préalable à l’entrée dans la zone euro) mais la perspective de perdre toute liberté en matière de politique monétaire s’est révélée dissuasive pour les dirigeants qui se sont succédé à la tête du pays. Par ailleurs, les candidats au passage à l’euro ont été principalement motivés par la possibilité de se financer à bas coût, possibilité qui n’existait plus au moment où l’entrée est devenue envisageable pour la République tchèque. Cette dernière a mené une politique économique prudente, grâce à laquelle les taux d’intérêt attachés aux obligations d’État tchèques se sont souvent maintenus à un niveau inférieur ou égal à celui qui aurait pu être atteint avec l’adoption de l’euro. Aucune date n’est actuellement fixée pour l’entrée de la République tchèque dans la zone euro.
23La Hongrie se trouve dans la situation inverse. Le pays souhaitait adopter l’euro le plus rapidement possible mais n’était pas prêt. Diverses dates ont été fixées pour son passage à l’euro, sans que la Hongrie parvienne jamais à remplir les critères de Maastricht. Les dirigeants hongrois doivent aujourd’hui s’efforcer de sortir de la procédure de déficit excessif engagée contre le pays depuis son adhésion à l’UE et réunir les conditions exigées par les donateurs potentiels, pour bénéficier d’un programme conjoint UE-Fonds monétaire international de mesures d’assistance financière. Le passage à l’euro n’est donc ici pas à l’ordre du jour.
24Quant à la Pologne, elle ambitionnait, avant l’éclatement de la crise, d’adopter l’euro. La tourmente a cependant souligné combien il était utile de conserver une politique de change autonome. La forte dévaluation de la monnaie polonaise a contribué à stabiliser l’économie et a permis au pays de traverser la crise sans subir de récession, y compris pendant les années les plus difficiles. Après cette expérience, les dirigeants polonais se montreront d’autant plus prudents lorsqu’il faudra décider d’une date de passage à l’euro et ne manqueront pas de peser le pour et le contre de l’adhésion à la monnaie unique.
Notes
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[1]
Pour plus de détails, voir S. Richter, « Europe centrale : la transition économique », Politique étrangère, vol. 74, n 3, 2009, p. 489-502, disponible sur : http://www.cairn.info/revue-politique-etrangere-2009-3-page-489.htm.
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[2]
À l’exception de la Grèce.
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[3]
À l’exception de la Slovénie.
-
[4]
New Divide(s) in Europe?, Wiener Institut für Internationale Wirtschaftsvergleiche (WIIW), mars 2012, « WIIW Current Analyses and Forecasts », n 9, p. 110.
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[5]
Pour plus de détails sur les IDE, voir la base de données WIIW sur les IDE en 2012.
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[6]
Commission européenne, Budget de l’UE 2010. Rapport financier, Luxembourg, Office des publications de l’Union européenne, 2011, p. 75, disponible sur : http://tinyurl.com/co8x5vh.
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[7]
Ibid.
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[8]
L. Skrok, Ocena korzysci uzyskiwanych przez Panstwa UE-15 w wyniku realizacji polityki spojnosci w Polsce (rapport), Varsovie, Institut Badan Strukturalnych, 2010, disponible sur : http://tinyurl.com/c95mr8e et cité dans P. Zerka, Towards a Smart Cohesion Policy, Varsovie, DemosEUROPA, juillet 2011, p. 5, disponible sur : http://tinyurl.com/bsrc35b.