Cet article développe une approche non déficitaire du délire psychotique, s’établissant non pas à partir du jugement de l’observateur extérieur mais des enjeux subjectifs des constructions délirantes. Pour ce faire, il questionne, dans un premier temps, les théories freudiennes sur les psychoses et la position clinique que S. Freud tend à adopter auprès des sujets délirants. Dans un second temps, il propose de mettre en évidence trois principales fonctions du délire en lien avec différentes théorisations de la littérature psychanalytique. Enfin, il souligne les implications cliniques d’une telle conception du délire, qui, plutôt que de chercher à supprimer les formations délirantes, soutient une certaine modulation des fonctions tant représentatives qu’identificatoires que ces dernières produisent.
Mots-clés
- délire
- hallucination
- psychose
- relation clinique
- thérapie
Mots-clés éditeurs : délire, psychose, hallucination, thérapie, relation clinique
Date de mise en ligne : 06/02/2014
https://doi.org/10.1051/psyc/201336173