Dans les pays occidentaux et en Israël les actualités se font souvent l’écho d’un problème régulièrement soumis aux corps législatifs.
Il est demandé aux élus dans ces pays de légiférer pour que soit accordé aux couples homosexuels (masculins le plus souvent)…et féminins (plus rarement) l’accès à la « procréation pour autrui ».
Cette problématique qui concerne la reproduction humaine n’a pu être envisagée et réalisée que depuis les découvertes scientifiques et les développements technologiques du monde moderne.
Par ailleurs, le rejet par les populations locales de l’emprise exercée sur elles par les appareils religieux a vu l’irruption dans le champ public de contestations visant à ébranler leur ancienne autorité et l’organisation sociale y afférente.
Ces changements sont à l’origine des tentatives faites pour modifier les législations.
Il est impératif de prendre en compte les implications éthiques et sociales qui en résultent avant d’élaborer une position et de prendre des décisions.
Les répercussions sur la structure de la famille, sur les droits de l’individu et en particulier sur les droits de l’enfant à naître comme produit des manipulations scientifiques inhérentes au processus sont indéniables.
Elles ont aussi un impact sur celles qui sont devenues les « instruments » de la procédure : les mères porteuses.
Pour aborder le sujet il va falloir se pencher sur les trois catégories d’humains concernées par le problème : celle des adultes désireux d’être parents, celle des femmes qui rendent l’opération possible et celle de l’enfant né de la procédure…