Notes
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[1]
Munir Antonios Bashshur, « The Role of the Two Western Universities in the National Life of Lebanon and the Middle East : A Comparative Study of the American University and the University of Saint-Joseph », Ph D in Education, University of Chicago, March 1964. p. 43.
-
[2]
« Vers la même année 1866, un riche américain, M. Doggs, leur fit un don de 500 000 francs, pour élever à l’extrémité de la presqu’île de Beyrouth le vaste ensemble de bâtiments scolaires connu sous le nom d’Université américaine [à cette époque : The Syrian Protestant College]. Il comprend un Collège secondaire, une École de Médecine et une École de Théologie pour former des ministres et des prédicants indigènes », Révérend Père Michel Jullien, La Nouvelle Mission de la Compagnie de Jésus en Syrie (1831-1895), t. II, Tours, Imprimerie A. Mame et Fils, 1898, p. 259.
-
[3]
Munir Antonios Bashshur, op. cit., p. 44.
-
[4]
Pour plus de détails sur Bliss, Van Dyck et Post voir Abd Al-Latif Tibawi, American Interests in Syria 1800-1901, Clarendon Press, Oxford, 1966.
-
[5]
Pour plus de détails sur l’activité des missionnaires protestants dans la région voir entre autre Adnan Abu Ghazleh, American Missions in Syria. A Study of American Missionary Contribution to Arab Nationalism in 19th Century Syria, Amana Books, Vermont 1990 ; Abd Al-Latif Tibawi, op. cit. ; Fruma Schreier-Zachs, « From Communal to Territorial Identity : The Emergence of “The Concept of Syria” 1831-1881, PhD, University of Haifa, Department of Middle Eastern History, 1997 ; Fruma Zachs, “Toward a proto-nationalist concept of Syria? Revisiting the American Presbyterian missionaries in the nineteenth-century Levant”, Welt des Islams, 41, n° II, 2001, p. 145-173.
-
[6]
Pour plus de renseignements sur la formation du clergé autochtone au Séminaire de Ghazīr, voir les Archives Jésuites de Vanves (AJV), Carton RPO 85.
-
[7]
Les Archives romaines de la Compagnie de Jésus (ARSI), Carton 1005 : 1869-1890, Mission Syria, Farde Syria 1005-I, Lettre numéro 35 du père Monnot datant de 1875 ; Farde Syria 1005-VI, différentes lettres sur le passage de Ghazīr à Beyrouth, Farde Syria 1005-XII, Différentes lettres sur le passage de Ghazīr à Beyrouth.
Les Archives de la Sacra Congregatio De Propaganda Fide à Rome, Carton numéro 2 : 1874-1880 : Scritture Riferite nei Congressi Siria, Lettre : « Apercu du R.P. Monnot, Supérieur Général de la Mission ».
AJV, Carton RPO 21 : Histoire et présentation de la Mission de Syrie, Chemise 1 : documents anciens, numéro 11 : « Missions des Jésuites en Syrie, vue d’ensemble des œuvres entre 1875 et 1880 ». -
[8]
ARSI, Carton 1005 : 1869-1890, Mission Syria, Farde Syria 1005-I, Lettre du Père Ambroise Monnot.
-
[9]
Pour plus de renseignements sur l’importance d’ouvrir des débouchés à la jeunesse catholique, voir Rafael Herzstein, Université Saint-Joseph de Beyrouth, Fondation et fonctionnement de 1875 à 1914, Bruxelles, Le Cri édition, 2008, p. 127-147.
-
[10]
Père Ambroise Monnot (né en 1831, devenu jésuite en 1846 et décédé en 1898 à Lyon). De 1869 à 1876, il fut supérieur de la Mission de « Syrie » et fondateur de l’USJ. Il fut aussi à l’origine du Bachir, de la Bible arabe. Il devint provincial de Lyon de 1877 à 1883 ; et procureur de la Province et de la Mission de 1883 à 1896. Voir à ce sujet Henry Jallabert, SJ, Jésuites au Proche-Orient. Notices biographiques, Université Saint-Joseph – Faculté des Lettres et Sciences Humaines, Collection Hommes et Sociétés du Proche-Orient, 1986.
-
[11]
Père François-Xavier Pailloux, né en 1814. Jésuite en 1838, décédé en 1887 à Lyon. De 1871 à 1877, il fut compagnon du père Ambroise Monnot dans ses quêtes d’Amérique (1871-1873), architecte de l’USJ, ouvrier et écrivain. Voir Henry Jallabert, SJ, Jésuites au Proche-Orient …, op. cit.
-
[12]
Les Archives du Consulat général de Beyrouth (ACG Beyrouth) sont conservées au Centre des archives diplomatiques de Nantes, Carton A107, 1873/1874.
-
[13]
AJV, Collection PRAT, t. 26, Mission de Syrie 1875-1905, Université.
-
[14]
ARSI, Carton 1005 1869-1890, Mission Syria, Farde Syria 1005-I, Différentes lettres du Père Ambroise Monnot.
-
[15]
Révérend Père Rémi Normand (né en 1832 à Anneyron, France, et décédé en 1916 à Alexandrie). Il entre dans la Compagnie de Jésus en 1851 et devient supérieur des Jésuites au Proche-Orient de 1876 à 1887. Il négocia avec Léon Gambetta et Jules Ferry l’ouverture de l’École de Médecine en 1883. Il fut Recteur de l’USJ de 1877 à 1881. Voir Henry Jallabert, SJ, Jésuites au Proche-Orient …, op. cit.
-
[16]
Léon XIII : Pape de de 1878 à 1903.
-
[17]
AJV, Carton RPO 21 : Histoire et présentation de la Mission de Syrie, Chemise 2 : avant 1914, Lettre : « La Compagnie de Jésus en Orient : Prospectus », ARSI, Carton 1005 : 1869-1890, Mission Syria, Farde Syria 1005-II, Lettre numéro 26 datant de février 1881.
-
[18]
Pour plus de renseignements sur l’histoire de l’Université Saint-Joseph de Beyrouth, voir Rafael Herzstein, op. cit. ; id., « Une réconciliation entre Paris et la Compagnie de Jésus au Levant (1875-1914). Faux-fuyant ou nécessité ponctuelle ? », Mémoire Spiritaine : Histoire, Mission, Spiritualité 22, 2005, p. 99-113 ; id., « La France et le retour des jésuites au Levant au sein de la communauté maronite. Un nouveau modèle de compromis pédagogique », Middle East Review of International Affairs (MERIA) Journal 2, n°. 1, 2007, p. 95-105 ; id., “The Foundation of the Saint-Joseph University of Beirut: The Teaching of the Maronites by the Second Jesuit Mission in the Levant”, Middle Eastern Studies, 43, n° 5, 2007, p. 749-759 ; id., “Saint-Joseph University of Beirut: An Enclave of the French Speaking Communities in the Levant, 1875-1914”, Itinerario 2, 32, 2008, p. 67-82 ; id., « Les pères jésuites et les Maronites du Mont Liban : l’Université Saint-Joseph de Beyrouth », Histoire & Missions chrétiennes 9, 2009, p. 149-175 ; id., « Les phases de l’évolution de l’Université Saint-Joseph à Beyrouth : Les premières décennies (1875–1914) », Historical Studies in Education/Revue d’Histoire de l’Éducation 24, n° 1, 2012, p. 21-41 ; id. « Un Apostolat en Orient : la France et la Compagnie de Jésus auprès de la communauté Maronite », Archiv Orientální, 82.2, 2014, Prague, The Oriental Institute, Academy of Sciences of the Czech Republic, p. 247-262 ; id, “The Oriental Library and the Catholic Press at Saint-Joseph University in Beirut”, Journal of Jesuit Studies 2, Issue 2, 2015, p. 248-264.
1Une active mission protestante américaine s’était établie à Beyrouth depuis 1820 [1]. Elle y implanta une imprimerie arabe, d’abord installée à Malte. Cette mission créa en 1866 le Syrian Protestant College [2], dans un parc de 10 hectares sur les hauteurs du Ras Beyrouth. L’établissement, constitué de plusieurs entités, se présentait comme une cité à part. Il comportait un collège, une école normale d’Instituteurs et un séminaire de prédicants locaux, puis une école de médecine et de pharmacie. Le tout était largement subventionné par les protestants américains, jusqu’à ce que le gouvernement des États-Unis en fasse, en 1920, une université [3]. Cette institution conféra au protestantisme une grande importance dans la région, notamment grâce à la publication de nombreux ouvrages classiques et autres. En 1870, Beyrouth comptait trois journaux arabes sur quatre. Leurs principaux directeurs (Bliss, Van Dyck et Post) [4], dont la valeur professionnelle et les talents d’organisateurs étaient reconnus, contribuèrent au rayonnement littéraire grâce à leur imprimerie, longtemps la meilleure de l’Orient [5].
2Les Pères jésuites avaient fondé en 1843 à Ghazīr un séminaire destiné à former le clergé local [6]. Des élèves laïcs y furent accueillis dès 1849 dans la nouvelle section de français. En 1855, fut créé aussi un collège et dès 1859 les élèves laïcs étaient plus nombreux que les séminaristes. D’après les documents d’archives, le collège de Ghazīr fut transféré à Beyrouth en 1875 [7]. De 1866 à 1874, le séminaire accueillit 1046 élèves. Le nombre des élèves laïcs était plus important que celui du séminaire fréquenté par les jeunes se destinant à la prêtrise [8]. Après le transfert à Beyrouth, cet écart ne fit que s’accentuer.
3Malgré sa prospérité, le collège Saint-Joseph ne pouvait pas contrecarrer l’influence de la mission protestante américaine ; il fallait pour cela une véritable Université. Elle s’imposait également pour ouvrir des débouchés à la jeunesse catholique [9].
4C’est dans ce but que la mission jésuite commença par transporter le collège de Ghazīr à Beyrouth. Le père Monnot [10] fut envoyé comme supérieur de la mission en 1869, mais l’argent manquait. Le pape autorisa les pères Monnot et François-Xavier Pailloux [11] à entamer une tournée de quête auprès des catholiques en Angleterre et en Amérique. Dans un document trouvé dans les Archives diplomatiques de Nantes, on constate qu’ils récoltèrent 300 000 francs en six mois. Ce n’était pas assez, mais les Jésuites achetèrent un terrain de 17 000 m2, sur les premières pentes de l’Achrafieh. La transaction se fit par l’intermédiaire de M. Derwich Tyān, grand ami et procureur des pères, au prix de 80 000 francs qu’ils durent emprunter et que le père Monnot remboursa [12].
5D’après la correspondance conservée dans les Archives Jésuites de Vanves, la construction de l’Université commença en octobre 1874, sans permis officiel (Constantinople le refusait). Le grand édifice, de deux et trois étages, fut terminé au bout de deux ans. Au nord, face à la mer, il se présente sous la forme d’un long bâtiment à trois pavillons surélevés. L’aile médiane est formée par l’église. La façade est sobre, sans ornement mais la saillie et les créneaux donnent une note élégante et discrète [13].
6Les élèves de Ghazīr déménagèrent en novembre 1875 pour gagner leurs nouveaux locaux scolaires. À la Noël 1875 l’église était déjà en fonction [14]. Le père Rémi Normand [15] (successeur du père Monnot) se trouvait alors à Rome dès janvier 1881. Ainsi il obtint du Pape Léon XIII [16] la confirmation canonique du titre d’université pour l’USJ, la faculté de conférer les titres académiques et le doctorat en philosophie et en théologie (audience du 25 février 1881) [17]. Il fut décidé que pour la collation de ces grades, on se conformerait aux usages de l’université grégorienne à Rome [18].
Photographie extraite de la partie « Le temps des genèses 1875-1919 » du livre : Carla Edde, L’USJ. Portrait d’une université, Beyrouth, Presses de l’USJ, janvier 2000.
Photographie extraite de la partie « Le temps des genèses 1875-1919 » du livre : Carla Edde, L’USJ. Portrait d’une université, Beyrouth, Presses de l’USJ, janvier 2000.
Ibid.
Ibid.
Lettre de Jules Barthélemy-Saint-Hilaire au Père Normand (Supérieur Général des Missions de la Compagnie de Jésus en Égypte, Syrie et Arménie), 2 Juin 1881.
Lettre de Jules Barthélemy-Saint-Hilaire au Père Normand (Supérieur Général des Missions de la Compagnie de Jésus en Égypte, Syrie et Arménie), 2 Juin 1881.
Lettre du Père Ambroise Monnot (Supérieur de la Mission de “Syrie”) au Supérieur Général à Rome (24 fevrier 1875).
Lettre du Père Ambroise Monnot (Supérieur de la Mission de “Syrie”) au Supérieur Général à Rome (24 fevrier 1875).
Notes
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[1]
Munir Antonios Bashshur, « The Role of the Two Western Universities in the National Life of Lebanon and the Middle East : A Comparative Study of the American University and the University of Saint-Joseph », Ph D in Education, University of Chicago, March 1964. p. 43.
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[2]
« Vers la même année 1866, un riche américain, M. Doggs, leur fit un don de 500 000 francs, pour élever à l’extrémité de la presqu’île de Beyrouth le vaste ensemble de bâtiments scolaires connu sous le nom d’Université américaine [à cette époque : The Syrian Protestant College]. Il comprend un Collège secondaire, une École de Médecine et une École de Théologie pour former des ministres et des prédicants indigènes », Révérend Père Michel Jullien, La Nouvelle Mission de la Compagnie de Jésus en Syrie (1831-1895), t. II, Tours, Imprimerie A. Mame et Fils, 1898, p. 259.
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[3]
Munir Antonios Bashshur, op. cit., p. 44.
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[4]
Pour plus de détails sur Bliss, Van Dyck et Post voir Abd Al-Latif Tibawi, American Interests in Syria 1800-1901, Clarendon Press, Oxford, 1966.
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[5]
Pour plus de détails sur l’activité des missionnaires protestants dans la région voir entre autre Adnan Abu Ghazleh, American Missions in Syria. A Study of American Missionary Contribution to Arab Nationalism in 19th Century Syria, Amana Books, Vermont 1990 ; Abd Al-Latif Tibawi, op. cit. ; Fruma Schreier-Zachs, « From Communal to Territorial Identity : The Emergence of “The Concept of Syria” 1831-1881, PhD, University of Haifa, Department of Middle Eastern History, 1997 ; Fruma Zachs, “Toward a proto-nationalist concept of Syria? Revisiting the American Presbyterian missionaries in the nineteenth-century Levant”, Welt des Islams, 41, n° II, 2001, p. 145-173.
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[6]
Pour plus de renseignements sur la formation du clergé autochtone au Séminaire de Ghazīr, voir les Archives Jésuites de Vanves (AJV), Carton RPO 85.
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[7]
Les Archives romaines de la Compagnie de Jésus (ARSI), Carton 1005 : 1869-1890, Mission Syria, Farde Syria 1005-I, Lettre numéro 35 du père Monnot datant de 1875 ; Farde Syria 1005-VI, différentes lettres sur le passage de Ghazīr à Beyrouth, Farde Syria 1005-XII, Différentes lettres sur le passage de Ghazīr à Beyrouth.
Les Archives de la Sacra Congregatio De Propaganda Fide à Rome, Carton numéro 2 : 1874-1880 : Scritture Riferite nei Congressi Siria, Lettre : « Apercu du R.P. Monnot, Supérieur Général de la Mission ».
AJV, Carton RPO 21 : Histoire et présentation de la Mission de Syrie, Chemise 1 : documents anciens, numéro 11 : « Missions des Jésuites en Syrie, vue d’ensemble des œuvres entre 1875 et 1880 ». -
[8]
ARSI, Carton 1005 : 1869-1890, Mission Syria, Farde Syria 1005-I, Lettre du Père Ambroise Monnot.
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[9]
Pour plus de renseignements sur l’importance d’ouvrir des débouchés à la jeunesse catholique, voir Rafael Herzstein, Université Saint-Joseph de Beyrouth, Fondation et fonctionnement de 1875 à 1914, Bruxelles, Le Cri édition, 2008, p. 127-147.
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[10]
Père Ambroise Monnot (né en 1831, devenu jésuite en 1846 et décédé en 1898 à Lyon). De 1869 à 1876, il fut supérieur de la Mission de « Syrie » et fondateur de l’USJ. Il fut aussi à l’origine du Bachir, de la Bible arabe. Il devint provincial de Lyon de 1877 à 1883 ; et procureur de la Province et de la Mission de 1883 à 1896. Voir à ce sujet Henry Jallabert, SJ, Jésuites au Proche-Orient. Notices biographiques, Université Saint-Joseph – Faculté des Lettres et Sciences Humaines, Collection Hommes et Sociétés du Proche-Orient, 1986.
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[11]
Père François-Xavier Pailloux, né en 1814. Jésuite en 1838, décédé en 1887 à Lyon. De 1871 à 1877, il fut compagnon du père Ambroise Monnot dans ses quêtes d’Amérique (1871-1873), architecte de l’USJ, ouvrier et écrivain. Voir Henry Jallabert, SJ, Jésuites au Proche-Orient …, op. cit.
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[12]
Les Archives du Consulat général de Beyrouth (ACG Beyrouth) sont conservées au Centre des archives diplomatiques de Nantes, Carton A107, 1873/1874.
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[13]
AJV, Collection PRAT, t. 26, Mission de Syrie 1875-1905, Université.
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[14]
ARSI, Carton 1005 1869-1890, Mission Syria, Farde Syria 1005-I, Différentes lettres du Père Ambroise Monnot.
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[15]
Révérend Père Rémi Normand (né en 1832 à Anneyron, France, et décédé en 1916 à Alexandrie). Il entre dans la Compagnie de Jésus en 1851 et devient supérieur des Jésuites au Proche-Orient de 1876 à 1887. Il négocia avec Léon Gambetta et Jules Ferry l’ouverture de l’École de Médecine en 1883. Il fut Recteur de l’USJ de 1877 à 1881. Voir Henry Jallabert, SJ, Jésuites au Proche-Orient …, op. cit.
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[16]
Léon XIII : Pape de de 1878 à 1903.
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[17]
AJV, Carton RPO 21 : Histoire et présentation de la Mission de Syrie, Chemise 2 : avant 1914, Lettre : « La Compagnie de Jésus en Orient : Prospectus », ARSI, Carton 1005 : 1869-1890, Mission Syria, Farde Syria 1005-II, Lettre numéro 26 datant de février 1881.
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[18]
Pour plus de renseignements sur l’histoire de l’Université Saint-Joseph de Beyrouth, voir Rafael Herzstein, op. cit. ; id., « Une réconciliation entre Paris et la Compagnie de Jésus au Levant (1875-1914). Faux-fuyant ou nécessité ponctuelle ? », Mémoire Spiritaine : Histoire, Mission, Spiritualité 22, 2005, p. 99-113 ; id., « La France et le retour des jésuites au Levant au sein de la communauté maronite. Un nouveau modèle de compromis pédagogique », Middle East Review of International Affairs (MERIA) Journal 2, n°. 1, 2007, p. 95-105 ; id., “The Foundation of the Saint-Joseph University of Beirut: The Teaching of the Maronites by the Second Jesuit Mission in the Levant”, Middle Eastern Studies, 43, n° 5, 2007, p. 749-759 ; id., “Saint-Joseph University of Beirut: An Enclave of the French Speaking Communities in the Levant, 1875-1914”, Itinerario 2, 32, 2008, p. 67-82 ; id., « Les pères jésuites et les Maronites du Mont Liban : l’Université Saint-Joseph de Beyrouth », Histoire & Missions chrétiennes 9, 2009, p. 149-175 ; id., « Les phases de l’évolution de l’Université Saint-Joseph à Beyrouth : Les premières décennies (1875–1914) », Historical Studies in Education/Revue d’Histoire de l’Éducation 24, n° 1, 2012, p. 21-41 ; id. « Un Apostolat en Orient : la France et la Compagnie de Jésus auprès de la communauté Maronite », Archiv Orientální, 82.2, 2014, Prague, The Oriental Institute, Academy of Sciences of the Czech Republic, p. 247-262 ; id, “The Oriental Library and the Catholic Press at Saint-Joseph University in Beirut”, Journal of Jesuit Studies 2, Issue 2, 2015, p. 248-264.