Ce collectif – qui est le résultat de journées d’étude organisées par les deux sections (saint Thomas d’Aquin et saint Louis) de la Faculté de théologie de l’Italie méridionale (à Naples) – porte sur la miséricorde et entend montrer qu’elle est forma relationis, c.à.d. qu’elle est non pas « l’écorce » des relations interhumaines, c.à.d. leur contenu extérieur, mais leur « noyau » (Harnack), c.à.d. ce qui la structure en profondeur.
Pour l’établir, le livre procède en quatre temps. Un premier, philosophique, se penche sur l’empathie (Angela Ales Bello) et son fondement en neurosciences, notamment les neurones-miroirs (Edoardo Cibelli). Les trois autres sont théologiques. Le deuxième moment, phénoménologique (Nicola Salato) et inductif, explore les différentes formes de la miséricorde – la relation (Alessandro Gargiulo), la compassion (Rocco Pititto), le pardon (Cloe Taddei Ferretti) – et ses modalités, individuelle et ecclésiale (Stella Morra, Agostino Porreca). Le troisième, systématique, donne accès au cœur : la miséricorde comme forma relationis pensée à partir de l’ontologie trinitaire (Alessandro Clemenzia) et comme forma Ecclesiae (Antonio Terracciano et Alessandro Clemenzia) ; la vie trinitaire comme fondement ultime de la miséricorde (Francesco Asti). Enfin, redescendant du Thabor, le quatrième temps développe quelques applications pastorales (Giuseppe Guglielmi et Pasquale Incoronato).
Comment un ouvrage centré sur un thème unique, même distribué selon des objets formels divers, ne serait-il pas parfois répétitif …
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