Les guerres d’aujourd’hui, les attentats, la pandémie sont autant d’événements qui remettent la mort devant nos yeux. Dans le monde occidental, nous avions fini par occulter cette réalité de la vie de l’homme. Les réactions de la culture hédoniste et technique sont impressionnantes. Mais – et tout le propos de cette méditation tend à nous en rendre conscients et libres – notre réponse est le plus souvent « de nous protéger de la mort par tous les moyens. En réalité, nous nous sommes protégés de la vie. La vie est un risque, mais un risque magnifique. Le fameux principe de précaution désormais inscrit dans la Constitution revient, au fond, à refuser de vivre vraiment pour ne pas risquer de mourir ». La peur de la mort exprime une peur de vivre le plein de notre existence. Au contraire, il nous faut comprendre que la mort est une « condition essentielle de la présence à sa propre vie ». Cette méditation de Mgr Michel Aupetit est un chemin de vie. Elle cherche à donner à la mort sa juste place et à lui redonner tout son sens : acte éminemment humain et spirituel dont l’abandon, la confiance et la communion sont les signes d’une alliance avec le Dieu de la vie éternelle.
L’A. insiste sur le fait de se familiariser avec la mort et dans ce but, d’une manière expressionniste et suggestive, il nous aide à réfléchir à différentes formes de mort de l’existence : mort à soi-même, mort aux autres, mort au péché. En contraste, il décrit des milieux de la vraie vie : la vie en dedans, la vie au-dehors, la vie transmise, la vie éternelle…
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