Notes
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[1]
Victor Derode a fait l’objet de plusieurs biographies. P. Guthlin, Victor Derode Notice sur sa vie et ses travaux, Dunkerque, Vve Benjamin Kien, 1868, 63 p. – A. Desplanques, Notice sur la vie et les travaux de feu M. Victor Derode, Lille, Danel, 1868, 28p, portrait – J. Decoster, « Derode Victor-Henri-Joseph » dans Roman d’Amat, Dictionnaire de biographie française, Paris, Letouzey et Ané, 1975, t. 13, colonnes 1137-1138.
-
[2]
Selon le décret du 17 mars 1808 donnant naissance à l’Université, pour être admis au baccalauréat ès lettres, les candidats subissent un examen oral portant sur les matières enseignées dans les hautes classes des lycées. Le baccalauréat comporte des droits professionnels spécifiques. Ses titulaires peuvent prétendre à la direction des institutions et des pensions privées.
-
[3]
Les institutions sont des « écoles tenues par des instituteurs particuliers où l’enseignement se rapproche de celui des collèges » (Décret du 17 mars 1808). Aux portes de Lille, Esquermes est encore un village abritant de nombreuses maisons de campagne appartenant à la bourgeoisie lilloise.
-
[4]
Bulletin universitaire, t. 1, 26 mars 1829, p. 176-190.
-
[5]
AD Nord 2 T 2843, État des chefs d’institution et maîtres de pension de l’académie de Douai 1805-1844. Le prix de base de la pension était de 550 francs auxquels il fallait ajouter les frais annexes.
-
[6]
Pour diriger cette institution, Victor Derode fit venir Jean Massieu, sourd-muet, disciple de l’abbé Sicard, directeur d’une école de sourds-muets à Rodez. Jean Massieu restera à Lille où il fondait en 1835 un établissement pour les sourds-muets.
-
[7]
Annuaire statistique du département du Nord, 1840.
-
[8]
En 1828, Victor Derode écrivait un poème à la gloire de Charles X qu’il qualifiait de « sauveur de la France » (Le Sacre de Charles X dans Quelques pièces de poésie, Lille, impr. Reboux-Leroy, 1828, Bnf YE-41755).
-
[9]
Sur l’Organisation du Travail, Dunkerque, 1848, 14 p.
-
[10]
Sur la Liberté, 1848, 12 p.
-
[11]
Les Socialistes du parc de la Marine, 1848, 46 p.
-
[12]
Lors du retour des cendres de Napoléon, Victor Derode avait composé un poème, Napoléon (Lille, imp. de Bronner-Bauwens, 1841, Bnf YE-41754), se terminant par ces deux vers :
DIEU, NAPOLÉON, la PATRIE
Sous cette égide l’on est fort. -
[13]
De l’établissement d’un Dock à Dunkerque, Dunkerque, Imp. Kien, 1857, 30 p.
-
[14]
L’Agrandissement de Dunkerque, Dunkerque, Imp. Kien, 1863,
-
[15]
Pétition à la Chambre de Commerce au nom des armateurs, Dunkerque, Lorenzo, 1860, 16 p.
-
[16]
16 — V. Derode, Histoire de Lille, Lille, Vanackère, 1848, 3 tomes, t. 1, p. 25.
-
[17]
Rapports établis en tant que membre de sociétés savantes, discours prononcés lors de funérailles, notices nécrologiques…
-
[18]
18 — V. Derode, Quelques pièces de poésie, Lille, Imp. de Reboux-Leroy, 1828 (Bnf YE – 41755)… V. Derode évalue son œuvre poétique à environ 10 000 vers.
-
[19]
19 — V. Derode, Introduction à l’étude des langues anciennes, principes élémentaires de grammaire, Lille, Danel, 1836.
-
[20]
20 — V. Derode, Introduction à l’étude de l’harmonie, ou Exposition d’une nouvelle théorie de cette science, Paris, Treuttel et Wurtz, 1828, XX-374 p.
-
[21]
21 — V. Derode, La Foi considérée comme le fondement de toutes nos connaissances et quelques mots sur la méthode de Descartes, Lille, Vanackère, 1829.
-
[22]
Son Histoire de Lille a été rééditée en 1975.
-
[23]
23 — V. Derode, Histoire de Lille et de la Flandre wallonne, Lille, Vanackère, 3 vol., 1848. Un quatrième volume fut publié en 1877.
-
[24]
24 — V. Derode, Histoire de Dunkerque, Lille, E. Reboux, 1852.
-
[25]
Par exemple Le Siège de Lille publié en 1842 (Lille, Leleu, 1842) et qui se retrouve entièrement dans le tome 3 de l’Histoire de Lille.
-
[26]
L’Histoire de Lille est rééditée en 1877 chez Leleu qui y ajouta un quatrième tome intitulés Chapitres complémentaires et Souvenirs lillois.
-
[27]
27 — V. Derode, La Famille Prudhomme, mœurs lilloises au xvie siècle, Lille, imp. de Reboux, 1853, 2 vol. – V. Derode, Les Orphelines de Visserchmoëre, Dunkerque, Kien, 1863, 2 vol.
-
[28]
28 — V. Derode, Histoire religieuse de la Flandre maritime et en particulier de la ville de Dunkerque, Paris, Didron, 1857.
1 Fils de Philippe-Édouard Derode, commerçant en denrées coloniales, Victor-Henri-Joseph Derode est né à Lille le 27 septembre 1797 [1]. Deux drames ont bouleversé son enfance. Il perdit prématurément ses parents et fut recueilli par son frère aîné. À la suite d’une chute, il se fractura la jambe gauche et en conserva une infirmité l’obligeant à se déplacer avec une béquille sa vie durant. Élève du collège communal de Lille, il y fut remarqué par Charles Delezenne, son professeur de mathématiques, et reçut un prix en 1812. Sorti du collège, il étudia, un peu au hasard, les lettres, les sciences, la philosophie, la musique, la botanique. Entré dans la maison de commerce familiale, il se maria en 1818. En 1821, il abandonnait le négoce pour s’occuper de l’éducation des enfants d’une famille lilloise, la famille Letourneur. En même temps, il préparait et obtenait, en 1825, le baccalauréat ès lettres, diplôme qui lui était nécessaire dans la carrière qu’il envisageait [2]. Titulaire du baccalauréat, il abandonnait le préceptorat pour rejoindre son beau-frère, Charles-Louis Joly, directeur d’une institution à Esquermes-lez-Lille [3], en qualité de maître-adjoint. En 1828, son beau-frère était nommé principal du collège communal de Saint-Pol-sur-Ternoise. Victor Derode, pourvu de l’autorisation ministérielle, prenait la direction de l’Institution d’Esquermes.
2 Sous sa direction, l’établissement, déjà bien connu des familles lilloises, devait connaître, au moins dans ses premières années, un formidable développement. Comprenant l’intérêt de l’ordonnance du 26 mars 1829 autorisant les chefs d’institution et les maîtres de pension à joindre à l’enseignement des humanités classiques des enseignements convenant aux professions commerciales et industrielles [4], il transformait l’Institution d’Esquermes en un établissement polyvalent dont il n’existait pas d’autre exemple à Lille. À côté des humanités classiques, il ouvrait un « enseignement du commerce » pour les élèves tentés par les professions commerciales. Les élèves qui le suivaient étudiaient tout ce qui était relatif à la tenue des livres en parties doubles et simples, le cours des changes, le calcul des intérêts, le style commercial. Pour les élèves tentés par une profession industrielle, il organisait un cours de chimie appliquée aux activités de teinture et blanchiment des toiles. Le programme d’études comprenait aussi un enseignement régulier de la gymnastique qui frappa beaucoup les contemporains. Comme dans toutes les bonnes maisons d’éducation, les élèves pouvaient prendre des leçons de musique, d’escrime et d’équitation. Le succès est au rendez-vous. En 1830, 90 élèves (74 pensionnaires, 19 externes et 5 demi-pensionnaires) fréquentaient l’Institution Derode. Dans un rapport, le recteur Gratet-Duplessis écrit le 12 novembre 1830 :
M. Derode malgré ses infirmités a une grande autorité. Il ne manque pas de capacité. Sa conduite est fort bonne et il a su gagner l’affection de ses élèves et toute la confiance de leurs parents [5].
4 En 1834, intéressé par la question de l’éducation des sourds-muets, Victor Derode décidait d’adjoindre à son établissement une institution spéciale. À la rentrée d’octobre 1834, six élèves étaient inscrits. Ce nombre était bien trop insuffisant pour la pérenniser d’autant que le département refusait de lui confier les élèves sourds-muets envoyés à Arras [6]. L’établissement fut fermé à la rentrée d’octobre 1835.
5 Le succès de l’Institution Derode fut de courte durée. En 1840, elle ne comptait plus que 25 élèves [7]. Avec la naissance d’autres institutions donnant un enseignement commercial et industriel, ce qui faisait son originalité et son succès n’est plus. Il faut aussi tenir compte des difficultés financières accablant Derode en raison de la diversité des enseignements réclamant des maîtres nombreux qu’il fallait payer. Cinq ans plus tard, en 1845, Derode se trouvait dans l’obligation de fermer son établissement. Refusant l’offre de la ville de Mons qui lui proposait une chaire de littérature française dans son Athénée, il quitta Lille pour aller s’installer à Dunkerque où il reprit sa carrière commerciale.
6 Installé à Dunkerque, il en devint rapidement une personnalité en vue engagée dans la vie publique. En 1848, Victor Derode qui n’avait rien d’un révolutionnaire [8] ralliait immédiatement le parti de l’Ordre dont il allait défendre les idées dans une série d’articles de presse consacrés à L’Organisation du Travail [9]. En avril 1848, inquiet de l’agitation ouvrière, il s’adressait aux ouvriers pour leur conseiller la modération et « les éclairer sur leurs vrais droits [10] ». Dans un pamphlet intitulé Les Socialistes du parc de la Marine, il attaquait avec violence les idées des socialistes utopiques et en particulier celles de Proudhon [11]. En juin 1848, il encourageait ses deux fils à rejoindre le bataillon des volontaires dunkerquois partis combattre « l’anarchie » à Paris. Au lendemain du coup d’État du 2 décembre, il se ralliait à Napoléon III [12] et entrait dans la municipalité. Il y siégea treize années durant. Dans l’exercice de son mandat, il se montra soucieux des intérêts de sa ville. En 1857, il plaidait pour l’aménagement d’un dock dans le port [13]. En 1863, il consacrait une étude à l’agrandissement de Dunkerque [14]. Il fut aussi le porte-parole des armateurs auprès de la municipalité [15].
7 Homme d’ordre, Victor Derode était en même temps un philanthrope. Quand il était encore lillois, il dénonçait l’insalubrité de l’habitat ouvrier :
Suivez cette ruelle étroite dont une boue fétide obstrue les abords ; voyez ces soupiraux, ces portes d’où s’exhalent des miasmes, des gémissements, des imprécations… Jamais le soleil ne leur y glisse un rayon de soleil consolant… Tel est le séjour destiné à des hommes comme nous, à des hommes qui n’ont pour expectative qu’un labeur sans fin, des fatigues sans consolation [16].
9 Sa vocation philanthropique s’affirma au cours de ses années dunkerquoises. Il fut à l’origine de la création de plusieurs œuvres pour l’amélioration du sort des ouvriers et participa à la création d’une société de secours mutuels, d’une classe pour adultes. Mais ce fut surtout à une société de patronage, la Société dite de Saint-Joseph, qu’il consacra une grande partie de son temps. Il y organisa des cours de mécanique, de géométrie et de dessin linéaire, de chimie appliquée, de musique. Il y adjoignit une boucherie économique où la viande était vendue à un prix inférieur à celui du commerce.
10 Ses diverses activités et responsabilités ne firent pas obstacle à une carrière d’auteur polygraphe particulièrement fécond. Esprit encyclopédique, Victor Derode s’est intéressé à des sujets très différents. Passons sur ses publications de circonstance [17], ses essais poétiques [18], ses ouvrages sur l’histoire du langage [19], sur la musique [20], sur la géologie, pour ne retenir que celles qu’il consacra à la philosophie et à l’histoire. Jeune encore, il n’avait que 31 ans, il présenta à un concours organisé par la Société catholique des Sciences un volumineux manuscrit de plus de 600 pages intitulé Introduction à l’histoire de la philosophie. Couronné de la première mention honorable, ce travail est resté inédit. On en connaît les grandes idées grâce aux deux publications La Foi considérée comme le fondement de toutes nos connaissances (1828) [21] et L’Autorité considérée comme le principe de la certitude (1830).
11 Mais c’est l’histoire qui fut son domaine de prédilection. C’est au moins celui qui lui permet d’échapper encore à l’oubli [22]. Victor Derode est l’auteur d’une Histoire de Lille [23] et d’une Histoire de Dunkerque [24]. Ces deux ouvrages, conçus sur le même plan, fruits de dépouillements d’archives et de nombreuses lectures, ont été précédés et suivis d’études et de notices préparatoires ou complémentaires publiées dans diverses revues [25]. Ils connurent un très grand succès que consacrèrent plusieurs rééditions [26]. Ils furent cependant dès leur naissance l’objet de critiques. On a reproché à Victor Derode beaucoup d’approximations et d’inexactitudes, l’absence de sens critique, la connaissance insuffisante des sources manuscrites, le style grandiloquent. En dépit de leurs limites, l’Histoire de Lille et l’Histoire de Dunkerque illustrent la vitalité des études historiques dans le nord de la France pendant le xixe siècle. Beaucoup de détails recueillis dans ses recherches n’ayant pu être introduits dans ces deux ouvrages, Derode les réutilisa pour l’écriture de récits fictifs : La Famille Prudhomme, mœurs lilloises au xvie siècle et Les Orphelines de Visschermoëre [27]. Victor Derode fut aussi l’auteur d’une Histoire religieuse de la Flandre maritime dont un de ses biographes a pu écrire que « c’était une belle démonstration de cette grande vérité que le catholicisme est l’arche de la vérité » [28].
12 Ses nombreux travaux littéraires, philosophiques, historiques valurent à Victor Derode d’être reçu dans de nombreuses sociétés savantes régionales, nationales et étrangères : 19 au total. Il prit une part active à leurs travaux. En témoignent les tables des matières des publications de ces sociétés où on retrouve souvent sa signature. Il fut parmi les fondateurs de deux d’entre elles : la Société Dunkerquoise (1852) et le Comité Flamand de France (1854).
13 Retiré à Rosendaël, Victor Derode y mourut le 6 août 1867 âgé de 70 ans. Son nom a été donné à une rue de Lille et à une rue de Dunkerque.
Notes
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[1]
Victor Derode a fait l’objet de plusieurs biographies. P. Guthlin, Victor Derode Notice sur sa vie et ses travaux, Dunkerque, Vve Benjamin Kien, 1868, 63 p. – A. Desplanques, Notice sur la vie et les travaux de feu M. Victor Derode, Lille, Danel, 1868, 28p, portrait – J. Decoster, « Derode Victor-Henri-Joseph » dans Roman d’Amat, Dictionnaire de biographie française, Paris, Letouzey et Ané, 1975, t. 13, colonnes 1137-1138.
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[2]
Selon le décret du 17 mars 1808 donnant naissance à l’Université, pour être admis au baccalauréat ès lettres, les candidats subissent un examen oral portant sur les matières enseignées dans les hautes classes des lycées. Le baccalauréat comporte des droits professionnels spécifiques. Ses titulaires peuvent prétendre à la direction des institutions et des pensions privées.
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[3]
Les institutions sont des « écoles tenues par des instituteurs particuliers où l’enseignement se rapproche de celui des collèges » (Décret du 17 mars 1808). Aux portes de Lille, Esquermes est encore un village abritant de nombreuses maisons de campagne appartenant à la bourgeoisie lilloise.
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[4]
Bulletin universitaire, t. 1, 26 mars 1829, p. 176-190.
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[5]
AD Nord 2 T 2843, État des chefs d’institution et maîtres de pension de l’académie de Douai 1805-1844. Le prix de base de la pension était de 550 francs auxquels il fallait ajouter les frais annexes.
-
[6]
Pour diriger cette institution, Victor Derode fit venir Jean Massieu, sourd-muet, disciple de l’abbé Sicard, directeur d’une école de sourds-muets à Rodez. Jean Massieu restera à Lille où il fondait en 1835 un établissement pour les sourds-muets.
-
[7]
Annuaire statistique du département du Nord, 1840.
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[8]
En 1828, Victor Derode écrivait un poème à la gloire de Charles X qu’il qualifiait de « sauveur de la France » (Le Sacre de Charles X dans Quelques pièces de poésie, Lille, impr. Reboux-Leroy, 1828, Bnf YE-41755).
-
[9]
Sur l’Organisation du Travail, Dunkerque, 1848, 14 p.
-
[10]
Sur la Liberté, 1848, 12 p.
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[11]
Les Socialistes du parc de la Marine, 1848, 46 p.
-
[12]
Lors du retour des cendres de Napoléon, Victor Derode avait composé un poème, Napoléon (Lille, imp. de Bronner-Bauwens, 1841, Bnf YE-41754), se terminant par ces deux vers :
DIEU, NAPOLÉON, la PATRIE
Sous cette égide l’on est fort. -
[13]
De l’établissement d’un Dock à Dunkerque, Dunkerque, Imp. Kien, 1857, 30 p.
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[14]
L’Agrandissement de Dunkerque, Dunkerque, Imp. Kien, 1863,
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[15]
Pétition à la Chambre de Commerce au nom des armateurs, Dunkerque, Lorenzo, 1860, 16 p.
-
[16]
16 — V. Derode, Histoire de Lille, Lille, Vanackère, 1848, 3 tomes, t. 1, p. 25.
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[17]
Rapports établis en tant que membre de sociétés savantes, discours prononcés lors de funérailles, notices nécrologiques…
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[18]
18 — V. Derode, Quelques pièces de poésie, Lille, Imp. de Reboux-Leroy, 1828 (Bnf YE – 41755)… V. Derode évalue son œuvre poétique à environ 10 000 vers.
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[19]
19 — V. Derode, Introduction à l’étude des langues anciennes, principes élémentaires de grammaire, Lille, Danel, 1836.
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[20]
20 — V. Derode, Introduction à l’étude de l’harmonie, ou Exposition d’une nouvelle théorie de cette science, Paris, Treuttel et Wurtz, 1828, XX-374 p.
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[21]
21 — V. Derode, La Foi considérée comme le fondement de toutes nos connaissances et quelques mots sur la méthode de Descartes, Lille, Vanackère, 1829.
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[22]
Son Histoire de Lille a été rééditée en 1975.
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[23]
23 — V. Derode, Histoire de Lille et de la Flandre wallonne, Lille, Vanackère, 3 vol., 1848. Un quatrième volume fut publié en 1877.
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[24]
24 — V. Derode, Histoire de Dunkerque, Lille, E. Reboux, 1852.
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[25]
Par exemple Le Siège de Lille publié en 1842 (Lille, Leleu, 1842) et qui se retrouve entièrement dans le tome 3 de l’Histoire de Lille.
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[26]
L’Histoire de Lille est rééditée en 1877 chez Leleu qui y ajouta un quatrième tome intitulés Chapitres complémentaires et Souvenirs lillois.
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[27]
27 — V. Derode, La Famille Prudhomme, mœurs lilloises au xvie siècle, Lille, imp. de Reboux, 1853, 2 vol. – V. Derode, Les Orphelines de Visserchmoëre, Dunkerque, Kien, 1863, 2 vol.
-
[28]
28 — V. Derode, Histoire religieuse de la Flandre maritime et en particulier de la ville de Dunkerque, Paris, Didron, 1857.