Le secteur de la défense et de la sécurité demeure l’un des secteurs les moins réformés de la gouvernance du secteur public. Dans plusieurs pays, ce secteur est toujours dissimulé sous le voile du secret, des restes de la Guerre froide et de l’ère coloniale.
La corruption dans le milieu de la défense est manifestement dommageable pour la nation : du matériel inutile est acheté, du matériel essentiel ne fonctionne pas comme prévu, et les pots-de-vin augmentent le coût total des achats. De plus, les preuves d’une corruption étendue de la défense abaissent le respect du public pour les services armés.
L’auteur croit que cela est réaliste et primordial pour les Organisations de la société civile (OSC) de jouer un rôle actif et constructif dans la gouvernance de la défense. Cela est d’autant plus vrai pour les pays en voie de développement. Une bonne gouvernance en matière de défense et de sécurité nationale est nécessaire non pas seulement pour la défense elle-même, mais aussi en tant que pilier de développement d’un pays et pour augmenter la confiance des citoyens envers leur gouvernement. L’armée devrait être en position d’introduire cette transparence.