Pour les Israéliens, 1948 est une année où il se produisit deux choses complètement contradictoires : d’une part, le Sionisme, mouvement national juif, revendiquait la réalisation de l’ancien rêve du retour à la terre promise (mère patrie) après 2000 ans d’exil. Et, de ce point de vue, 1948 constitue un chapitre de l’histoire qui non seulement proclame le triomphe et la réalisation de tous les rêves, mais qui aussi est associé à la pureté morale et à une véritable justice.
D’autre part, 1948 écrivit les pires chapitres de l’histoire juive. Cette année-là, les Juifs firent, en Palestine, ce qu’ils n’avaient jamais fait pendant les 2000 ans qui avaient précédé. Même en mettant de côté le débat historique sur la question de savoir pourquoi ce qui est arrivé en 1948 a effectivement eu lieu, personne ne semble contester l’énormité de la tragédie qui s’est abattue sur la population indigène de Palestine comme résultat de l’émergence et du succès du mouvement sioniste.
Article de revue
Israël, un Etat dans le déni
- Par Ilan Pappé,
- Traduit de l’anglais par Fatma Zohra Derouiche-Boukhalfa
Pages 37 à 51
Citer cet article
- PAPPÉ, Ilan.,
- Traduit de l’anglais par DEROUICHE-BOUKHALFA, Fatma Zohra.
- Pappé, Ilan.,
- et al.
- Pappé, I.,
- Traduit de l’anglais par Derouiche-Boukhalfa, F.
https://doi.org/10.3917/naqd.021.0037
Français
15 pages format électronique (HTML et PDF)
180 pages, format électronique et papier (HTML et PDF, par article)
