La politique algérienne de développement rompt avec la thèse dominante, au cours des années 60, des avantages comparatifs et épouse les thèses industrialisantes à partir d’une valorisation d’abord interne des ressources minérales et énergétiques.
A partir de la décennie 80, les limites du modèle technico-bureaucratique et la crise qu’il a engendrée aux plans politique, social et économique constituent les prémices du refus populaire du système.
Aujourd’hui, la stratégie de développement est réduite à la transition vers l’économie de marché. Au développement par la rente énergétique semble se substituer une stratégie de sortie de la crise par une politique d’ouverture très large au capital privé, surtout étranger.