Depuis plusieurs années, Michel Lallement a choisi de mobiliser les outils de la sociologie du travail pour étudier les « utopies concrètes », à travers des immersions dans plusieurs communautés ou collectifs de travail, ou une analyse sociohistorique d’expériences utopiques de travail. Ses travaux nous fournissent des pistes stimulantes pour penser la possibilité d’un travail émancipateur ; cela implique de déconstruire un ensemble de caractéristiques habituellement associées au travail (hiérarchie, contrainte, division…), pour penser le travail avant tout comme une nécessité, une activité porteuse d’utilité sociale. Dans cette perspective, le travail s’étend bien au-delà de l’emploi et englobe un faisceau de tâches qui sont habituellement reléguées au privé, à l’individuel (faire des courses, écrire, prendre soin des autres…).
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