« Rujia wenhua de shengceng jiegou dui maliezhuyi Zhongguohua de yingxiang » 儒家文化的深層結構對馬列主義中國化的影響, Xin Qimeng [Nouvelles Lumières], n˚ 2, Hunan, Jiaoyu chubanshe, septembre 1988.
Réédité sous le titre :
« “Lun gongchandangyuan de xiuyang” yu maliezhuyi Zhonguohua » “論共產黨員的修養”與馬列主義中國化” [“Être un bon communiste” et la sinisation du marxisme], in Jin Guantao et Liu Qingfeng, Mao Zedong sixiang yu ruxue [Pensée Mao et confucianisme], Taipei, Fengyun shidai, 2006, p. 203-216
Aujourd’hui, la réflexion sur la culture traditionnelle chinoise ainsi que sa critique ont envahit le continent. Beaucoup croient encore aujourd’hui que le confucianisme est la chaîne qui entrave le pays sur les chemins de la modernité. On oublie cependant là un élément fondamental : à part ceux qui ont plus de 50 ans, très peu de gens ont reçu une éducation classique confucéenne. La majorité de nos contemporains (y compris les intellectuels) ont grandi dans un environnement social plutôt antitraditionnel. Depuis le 4 mai 1919, l’antitraditionalisme total est la posture partagée des intellectuels radicaux. Une posture qui a permis la promotion et la diffusion du marxisme en Chine. Particulièrement après 1949, une fois que le marxisme a pris la place de l’idéologie dominante, les nouvelles générations connaissent le confucianisme uniquement comme objet de critique. Les intellectuels à l’étranger appellent cela l’interruption de la culture traditionnelle chinoise. Il est vrai que jamais dans les 2000 ans d’histoire du peuple chinois n’avait eu lieu un mouvement de réforme de la pensée d’une telle ampleur…