En examinant quelques formes de refus qui ont émaillé l’insubordination de Mai et des années post-68, il est proposé un rapprochement nuancé avec l’époque 1900 qui a vu éclore le syndicalisme révolutionnaire en France et en Italie. L’accent est porté sur le rejet de l’intégration sociale qui, dans les années 68, a pris les couleurs particulières du refus de la carrière et du refus du travail salarié et continu. Établissement en usine et expérimentations sociales ont caractérisé le militantisme et l’engagement de cette période, marquée socialement par des phénomènes massifs de désinvestissement tels que l’absentéisme et le turnover.
Strategies of refusal in 1968
Through the scope of Revolutionary Syndicalism
By examining some of the strategies of refusal that characterized the events of May 1968 as well as the following years, we will try to compare them carefully with what took place in the 1900’s, a period which saw the birth of Revolutionary Syndicalism in France and Italy. We will lay the emphasis on the rejection of social integration, which, in 1968, took the specific shape of refusing to work and to make a career. Activists who established themselves in factories and other social experiments were typical features of activism in those years, which were marked by strategies of mass insubordination such as absenteeism and turnover.
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