Les correspondances échangées par les professeurs de droit civil Raymond Saleilles et François Gény mettent en lumière la difficulté de faire œuvre doctrinale à la Belle Époque. Plutôt que de présenter les idées juridiques de ces deux figures françaises de la science du droit, d’exposer leur cohérence et leur réception dans les milieux du droit, il est souligné le trajet tortueux et coûteux que la pensée juridique doit emprunter pour advenir et parvenir à s’écrire. Sont ainsi décrit les efforts constants déployés pour mener à bien leur activité intellectuelle que menacent la tyrannie du quotidien, les problèmes de santé ou encore les corvées universitaires.
On the frailty and resilience of legal thought
The work of two French law professors during the Belle Epoque
The correspondence of civil law professors Raymond Saleilles and François Gény sheds light on the difficulty in producing doctrinal work during the Belle Époque. Rather than presenting the ideas of these two figures of French legal science, to expose their consistencies and how they were received by the legal community, these letters bespeak the winding and tedious journey that legal thought must embark on before it can take shape and be put into words. Thus, we can witness their constant efforts to pursue intellectual work despite the tyranny of everyday life, health problems and university chores.
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