Couverture de MIGRA_170

Article de revue

Et le monde redécouvrit l’esclavage

Pages 3 à 9

Notes

  • [1]
    Introduction de Bartholomé de las Casas à son ouvrage La destruction des Indes, publié en 1552.
  • [2]
    Voir DELGADO , Laura, “Le contrôle des instances supranationales sur la notion d’esclavage et ses formes contemporaines”, in : LAVAUD-LEGENDRE, Bénédicte (sous la direction de), Prostitution nigériane. Entre rêves de migration et réalités de la traite, Paris : Éd. Karthala, 2013, pp. 183-212 (voir p. 183).
  • [3]
    COTTIAS , Myriam, “Des connexions des traites et des esclavages : quelles pertinences ?”, Diasporas, n° 21, 2012, pp. 157-172 (voir p. 164).
  • [4]
    Voir PEYROL - KLEIBER, Élodie, Les premiers Irlandais du Nouveau Monde. Une migration atlantique 1618-1705, Rennes : Presses Universitaires de Rennes, 2016, 342 p.
  • [5]
    Office of the United Nations High Commissioner for Human Rights, UN human rights chief: Suffering of migrants in Libya outrage to conscience of humanity [En ligne], 14 november 2017, http://www.ohchr.org/EN/NewsEvents/Pages/DisplayNews.aspx?News ID=22393&LangID=E.
  • [6]
    Voir, par exemple, http://www.lastampa.it/2017/11/15/esteri/viminale-e-palazzo-chigi-in-imbarazzo-primi-dubbi-sulla-strategia-verso-tripoli-2Pihvqbt1vK9hbtXU4QEsJ/pagina.html.
  • [7]
    Propos cités dans BERTHEMET, Tanguy, “Migrants : une task force créée pour contrer les passeurs en Libye” [En ligne], Le figaro.fr, 29 novembre 2017, http://www.lefigaro.fr/-international/2017/11/29/01003-20171129ARTFIG00345-l-immigration-au-coeur-du-sommet-ue-afrique.php.
  • [8]
    GROUPE D’INFORMATION ET DE SOUTIEN DES IMMIGRÉS, Traite et exploitation : les droits des victimes étrangères, Paris : Gisti, 2012, 56 p. (voir p. 5).
  • [9]
    Mots tirés du rapport, daté du 22 janvier 2002, fait par Christine Lazerges au nom de la commission des lois constitutionnelles, de la législation et de l’administration générale de la république sur la proposition de loi (n° 3522) de M. Jean-Marc Ayrault et plusieurs de ses collègues, renforçant la lutte contre les différentes formes de l’esclavage aujourd’hui.
  • [10]
    GROUPE D’INFORMATION ET DE SOUTIEN DES IMMIGRÉS, Traite et exploitation : les droits des victimes étrangères, op. cit., (voir p. 5).
  • [11]
    BERNARDOT , Marc, Captures, Bellecombe-en-Bauges : Éditions du Croquant, 2012, 190 p.
  • [12]
    Ibidem (voir p. 22).
  • [13]
    Voir DELGADO, Laura, “Le contrôle des instances supranationales sur la notion d’esclavage et ses formes contemporaines”, art. Cité (voir pp. 190-191).
  • [14]
    Voir WEIL , Patrick ; TRUONG, Nicolas, Le sens de la République. Les réponses aux onze questions que tout le monde se pose sur l'immigration, l'identité nationale, la laïcité, le religieux, les discriminations, les frontières, Paris : Éd. Grasset, 2015, 180 p. (voir p. 150).
« Puisque pour le bien du genre humain la Providence divine a disposé que les États soient dotés de chefs agissant en qualité de pères et de pasteurs, choisis parmi leurs membres les plus nobles et les plus généreux, il ne fait aucun doute que si les peuples souffrent de quelques maux ou d’injustices, la seule raison à cela ne saurait être que de tels chefs n’en ont pas eu vent, sinon ils s’emploieraient immédiatement à les éradiquer. »
Bartholomé de las Casas [1]

1 Lorsque nous admirons des merveilles, anciennes ou modernes, façonnées par la main de l’homme, la question qui nous vient spontanément aux lèvres est : « Comment ont-ils pu faire ça ? ». Et cela vaut notamment lorsque nous nous référons à des époques où les moyens techniques étaient relativement limités. Cet émerveillement concerne aussi bien les monuments artistiques que les grandes réalisations en matière de voierie, d’urbanisme ou d’infrastructures publiques.

2 Ces œuvres, qui témoignent du génie humain, ne sont bien souvent associées qu’au nom de leurs architectes ou de leurs promoteurs politiques ou financiers, les individus qui se sont sacrifiés pour permettre leur réalisation, parmi lesquels surtout des travailleurs étrangers, étant totalement oubliés des mémoires. Si les manuels d’histoire racontent que les Égyptiens ont érigé les pyramides, les hiéroglyphes et les récits bibliques montrent que le gros du travail a été accompli par des esclaves, presque toujours d’origine étrangère, capturés pendant des guerres ou devenus tels par décision du pharaon après leur immigration.

3 De même, si nous devions dresser l’inventaire des grandes réalisations produites par les civilisations humaines, nous constaterions qu’elles n’ont pu voir le jour que grâce à une main-d’œuvre peu onéreuse. Aujourd’hui encore, pour atteindre des objectifs semblables, les systèmes économiques contemporains ne dédaignent pas de recourir, directement ou par des voies détournées, à de nouvelles formes d’esclavage ou de travail forcé, et ce malgré les condamnations unanimes inscrites dans les lois et intériorisées par les opinions publiques.

4 Hier comme aujourd’hui, l’« esclavage [a été et] est un phénomène en constante mutation » [2], non seulement en raison des contextes différents dans lesquels il se développe, mais aussi en fonction des justifications qu’il se donne pour cacher son fond immoral et criminel.

5 Les témoignages qui nous viennent de l’Antiquité montrent clairement que l’esclavage revêtait tous les attributs du droit des vainqueurs sur les vaincus, dont la reddition s’effectuait « sans conditions ». Les hommes et les femmes faits prisonniers devenaient ainsi, pendant un laps de temps indéterminé, les « serviteurs » (servi en latin, douloï en grec ou ‘abadim en hébreu) de leurs maîtres, ces derniers pouvant disposer d’eux selon leur bon vouloir. Leur statut était donc défini par la perte (parfois réversible) de leur liberté personnelle et par la soumission aux travaux les plus durs et les plus humiliants : une privation de dignité qui, en plus, les apparentait à une « marchandise ». Si ce sort était parfois réservé à des débiteurs insolvables, il était surtout le lot des ennemis ou des individus capturés durant les razzias.

6 Après l’écroulement de l’Empire romain d’Occident, durant le Haut Moyen Âge, l’économie européenne s’est recentrée presque exclusivement sur l’agriculture, les propriétaires terriens ayant recours à des « serfs », interdits de mobilité géographique et sociale, pour cultiver leurs terres. Cet asservissement trouvait son fondement « moral » dans la suprématie, supposée naturelle, de la noblesse sur la « populace ». Ces serfs étaient en général des autochtones, car, au cours des siècles précédant l’an mil, les paysans et les ouvriers sans droits ni propriété étaient en nombre suffisant pour combler les besoins de l’oligarchie locale.

7 Autour de l’an mil, en revanche, le terme « esclaves » fait son apparition, renvoyant de nouveau à des populations étrangères. « Ce vocable désigne alors spécifiquement les Slaves, obtenus par piraterie, razzia ou traite et vendus sur les marchés de l’Orient médiéval. Le mot se réfère alors à une région précise, celle de l’Esclavonie, située entre le sud du royaume d’Hongrie et le nord des États de Bosnie et de Serbie » [3]. Ces « esclavons » étaient ainsi marchandés en Occident comme en Orient, tandis que dans le monde arabe une distinction s’opérait entre ces personnes d’origine caucasienne (sakaliba) et les individus d’Afrique noire, asservis sous le nom d’« ’abid » (« serviteur »).

8 Lors de la colonisation européenne du Nouveau Monde, les plantations et les mines que les colons entendaient exploiter, requéraient un labeur tellement dur que les aventuriers du Vieux continent n’auraient pas été en mesure de l’entreprendre seuls. Si les Espagnols et les Portugais ont d’abord pensé réduire en esclavage les autochtones, seule l’importation de bras supplémentaires a pu permettre le développement d’une économie rentable. Si chacun a présent à l’esprit, du moins dans ses grandes lignes, l’histoire de la traite occidentale des Noirs, la mémoire fait bien souvent l’impasse sur les vicissitudes rencontrées par d’autres « esclaves », tels que les travailleurs « engagés », contraints par les puissances coloniales de l’époque de travailler dans les larges étendues de terres découvertes par Christophe Colomb et ses pairs. C’est ainsi que, tout au long du XVIIe siècle, par exemple, la colonie anglaise de la baie de Chesapeake (Virginie) a employé massivement des Irlandais, l’île gaélique étant considérée par l’occupant britannique comme un réservoir de main-d’œuvre [4]. Deux siècles plus tard, d’autres travailleurs, importés d’Asie méridionale et orientale et dénommés « coolies », seront utilisés par les colonisateurs européens pour effectuer des travaux éprouvants contre un salaire de misère.

9 Les adeptes de l’esclavage moderne ont tenté de justifier cette pratique en établissant une hiérarchie des « peuples » ou des « races » : même si, tant en Orient qu’en Occident, les méthodes de coercition pouvaient apparaître comme « barbares », le travail « non libre » était perçu comme un passage obligé de la marche de l’humanité vers le progrès et la civilisation, sous l’égide des peuples les plus « dignes ».

10 Même si l’abolition de l’esclavage dans les Amériques, survenue selon les pays entre 1804 et 1888, a résulté d’une prise de conscience morale contre la traite et l’exploitation des travailleurs noirs, elle n’aurait pas pu aboutir si les économies qui profitaient de ce système n’avaient entre-temps envisagé d’autres formes d’emploi à moindre coût. L’essor de l’industrie et le développement des infrastructures des principales puissances économiques mondiales auraient été inconcevables sans le concours de millions de travailleurs migrants internes et internationaux venus de tous horizons. Des agences d’émigration/immigration, des accords de main-d’œuvre et des opérations de recrutement massif menées dans certaines régions du monde, ont permis le transfert de bras d’hommes et de femmes là où les pays d’accueil érigeaient leurs monuments, édifiaient leurs usines, construisaient leurs routes et bâtissaient leurs systèmes sociaux. Ce processus, qui repose sur un travail mal rémunéré, socialement peu protégé et non déclaré, a continué de subsister grâce à une nouvelle idéologie qui a permis de cacher les contours d’une réalité parfois assez proche de l’esclavage, reposant sur le postulat selon lequel toutes les parties impliquées seraient, malgré tout, gagnantes : les pays d’origine, les pays d’accueil et les migrants eux-mêmes.

11 Ce bref historique atteste, s’il en était besoin, que l’esclavage n’est pas un fléau qui appartient au passé, mais qu’il accompagne notre histoire en se métamorphosant. Si nous vivons dans l’illusion que désormais ce phénomène ne concernerait que des pays comme la Mauritanie, le Niger ou la Libye, les éléments qui suivent contribueront sans doute à remettre en discussion cette idée.

12 Le 14 novembre dernier, le Haut-commissaire des Nations unies aux droits de l’homme, Zeid Ra’ad Al Hussein, a pris la parole à Genève pour exprimer sa consternation face à la forte augmentation du nombre de migrants détenus dans des conditions dramatiques dans les centres de rétention libyens, et pour qualifier d’inhumaine la politique de l’Union européenne, qui consiste à aider les gardes-côtes libyens à intercepter et à renvoyer les migrants qui tentent de traverser la Méditerranée. Parmi les propos du prince jordanien, cités par le site web de cette agence onusienne, figure cette déclaration : « Nous ne pouvons pas demeurer tels des témoins silencieux face à l’esclavage des temps modernes, au viol et à d’autres violences sexuelles, ainsi qu’aux homicides abusifs au nom de la maîtrise des migrations et de la volonté de faire barrage aux personnes désespérées et traumatisées essayant d’atteindre les côtes européennes » [5]. Quelques heures à peine après cette déclaration, avec un remarquable « sens du timing », la chaîne d’information américaine cnn diffusait une vidéo accablante montrant la vente aux enchères de migrants détenus à Sebha, ville située au cœur du territoire libyen, dans la région du Fezzan. À la suite de ces événements, si Federica Mogherini, haut représentant de l’ue pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, a réagi en affirmant que cette situation était connue depuis au moins deux ans, les opinions publiques européennes et mondiales ont semblé « découvrir » le phénomène. Devant ces images d’un autre temps, les ministres du gouvernement italien ont été très embarrassés [6], car ils ont été à l’initiative des plans de coopération entre l’ue et la Libye — élaborés depuis février 2017 — visant à empêcher les départs des migrants vers la Péninsule. Parallèlement, du côté français, lors de la conférence de presse qui a eu lieu à l’issue du sommet Europe–Union africaine tenu à Abidjan les 29 et 30 novembre derniers, Emmanuel Macron, visiblement indigné, a annoncé : « Les trafiquants d’êtres humains sont profondément liés aux réseaux de trafiquants d’armes, de trafiquants de drogue et au mouvement terroriste qui opère dans toute la région, dans toute la bande sahélo-saharienne, du Golfe de Guinée jusqu’à la Libye. Il a donc été acté qu’une opération étroite sera mise en place avec une task force opérationnelle associant les forces de police et d’intelligence entre l’ensemble des gouvernements présents autour de la table, avec un lien étroit qui sera fait également avec toutes les puissances non représentées, mais utiles, pour démanteler les réseaux et leurs financements » [7]. Si de nombreux journaux français ont vu dans les discours prononcés par le chef de l’État lors de sa tournée africaine du 28-30 novembre 2017 une « rupture » par rapport à ses prédécesseurs concernant les relations entre la France et l’Afrique, sur le sujet de l’esclavage Emmanuel Macron n’a fait que rallier la pensée politique nationale et européenne « traditionnelle » qui considère celui-ci comme étant le fait de « trafiquants » et de « passeurs », un phénomène circonscrit à l’Afrique, qui nécessite une réponse militaire et policière, couplée à un durcissement des conditions d’entrée dans l’ue.

13 Cette attitude récurrente des responsables politiques français sur la question de l’esclavage a fait dire au Groupe d’information et de soutien des immigrés (gisti) qu’en France « depuis la loi pour la sécurité intérieure (lsi) du 18 mars 2003, on a sans cesse mis en avant un lien, supposé de cause à effet, entre l’intensification de la lutte contre la traite des êtres humains et le renforcement de la surveillance des frontières de l’Europe en vue, a-t-on dit, de protéger les personnes migrantes ». [8] En effet, en 2003, Nicolas Sarkozy, alors ministre de l’Intérieur, et, en 2009, Éric Besson, ministre chargé de l’immigration, ont cru que les problèmes de « milliers de femmes et d’hommes traités en esclaves » aujourd’hui en France, patrie des droits de l’homme, « contraints à se prostituer [et] à travailler dans des conditions inhumaines au sein de locaux insalubres » [9], pouvaient être réglés via une guerre contre les filières d’immigration clandestine. « Tous ces propos destinés à légitimer la “guerre aux migrants” », poursuit le gisti, « ont en commun de mettre en avant la volonté de protéger les candidats et candidates à l’exil contre les trafiquants sans scrupule dont ils seraient systématiquement les victimes. À voir comment se comportent parfois les forces de police envers les exilés et exilées et les consignes qui leur sont données, on se dit cependant que la protection des victimes de ceux que l’on prétend combattre prend des formes pour le moins particulières ! Alors que le bon sens conduirait à les mettre à l’abri, le modus operandi choisi consiste... à engager contre elles une entreprise générale de dissuasion et de répression, comme si les migrants et les migrantes étaient, finalement, complices des “passeurs” » [10].

14 C’est bien aussi de « guerre aux migrants » dont parle Marc Bernardot dans son ouvrage « Captures » [11], où il établit une analogie entre les « guerres de capture » d’esclaves — qui se sont déroulées principalement dans les confédérations iroquoises aux XVIe et XVIIe siècles, dans l’ancien Dahomey aux XVIIe et XVIIIe siècles, et autour de la Mer Rouge jusqu’au XIXe siècle — et les actuels modes de gestion des circulations migratoires qui « consistent à prélever de la main-d’œuvre dans les zones périphériques, le durcissement concomitant des frontières et la déportation d’une fraction des migrants visant à les contrôler et à les insécuriser » [12]. Cette « guerre aux migrants » se nourrit de politiques qui engendrent des masses de sans-papiers — considérés comme des êtres « sans droits » —, des millions de travailleurs opérant dans un contexte d’exploitation et de manque de protection, ainsi qu’autant de personnes détenues dans des « camps de rétention », sous prétexte de satisfaire aux exigences de la Realpolitik ou de la « sécurité nationale ». C’est une guerre qui ne lésine pas sur les moyens, aggravée par le soutien d’une large partie des opinions publiques des pays d’accueil, où la xénophobie est en train de se transformer en un phénomène sociétal.

15 De nos jours, au sein d’États de droit qui affirment vouloir combattre l’esclavage, plusieurs formes actuelles d’asservissement ont droit de cité, comme le montrent les innombrables situations de contrôle exercé sur les individus [13] afin d’en tirer un quelconque profit : confiscation de documents, privation de toute liberté de circulation, impositions de règles ad personam, obstacles à la conduite d’une vie « normale », etc. ; le tout rendu possible par la menace d’être dénoncé aux autorités et reconduit à la frontière.

16 Si les « passeurs » ou les « trafiquants » sont les exécuteurs matériels des pratiques d’esclavage contemporain, l’imposant dispositif de « guerre aux migrants » mis en place par les pays d’immigration joue un rôle majeur dans son développement. Le renforcement de la surveillance aux frontières et l’augmentation du nombre de pays tiers faisant office de gardiens pour barrer la route aux migrants désireux d’atteindre les pays d’immigration, permettent d’« illégaliser » une partie essentielle de la main-d’œuvre et de trouver des justifications pseudo-morales à son utilisation sans scrupules. Si d’aucuns opposent à cette conclusion qu’il est impossible pour les êtres humains de vivre « sans frontières » [14], ils oublient que la question essentielle ne porte pas tant sur la suppression des frontières, que sur la manière de les concevoir : les forteresses actuelles ressemblent de moins en moins à des outils indispensables au développement humain.

17 Paris, le 3 décembre 2017


Date de mise en ligne : 20/12/2017

https://doi.org/10.3917/migra.170.0003

Notes

  • [1]
    Introduction de Bartholomé de las Casas à son ouvrage La destruction des Indes, publié en 1552.
  • [2]
    Voir DELGADO , Laura, “Le contrôle des instances supranationales sur la notion d’esclavage et ses formes contemporaines”, in : LAVAUD-LEGENDRE, Bénédicte (sous la direction de), Prostitution nigériane. Entre rêves de migration et réalités de la traite, Paris : Éd. Karthala, 2013, pp. 183-212 (voir p. 183).
  • [3]
    COTTIAS , Myriam, “Des connexions des traites et des esclavages : quelles pertinences ?”, Diasporas, n° 21, 2012, pp. 157-172 (voir p. 164).
  • [4]
    Voir PEYROL - KLEIBER, Élodie, Les premiers Irlandais du Nouveau Monde. Une migration atlantique 1618-1705, Rennes : Presses Universitaires de Rennes, 2016, 342 p.
  • [5]
    Office of the United Nations High Commissioner for Human Rights, UN human rights chief: Suffering of migrants in Libya outrage to conscience of humanity [En ligne], 14 november 2017, http://www.ohchr.org/EN/NewsEvents/Pages/DisplayNews.aspx?News ID=22393&LangID=E.
  • [6]
    Voir, par exemple, http://www.lastampa.it/2017/11/15/esteri/viminale-e-palazzo-chigi-in-imbarazzo-primi-dubbi-sulla-strategia-verso-tripoli-2Pihvqbt1vK9hbtXU4QEsJ/pagina.html.
  • [7]
    Propos cités dans BERTHEMET, Tanguy, “Migrants : une task force créée pour contrer les passeurs en Libye” [En ligne], Le figaro.fr, 29 novembre 2017, http://www.lefigaro.fr/-international/2017/11/29/01003-20171129ARTFIG00345-l-immigration-au-coeur-du-sommet-ue-afrique.php.
  • [8]
    GROUPE D’INFORMATION ET DE SOUTIEN DES IMMIGRÉS, Traite et exploitation : les droits des victimes étrangères, Paris : Gisti, 2012, 56 p. (voir p. 5).
  • [9]
    Mots tirés du rapport, daté du 22 janvier 2002, fait par Christine Lazerges au nom de la commission des lois constitutionnelles, de la législation et de l’administration générale de la république sur la proposition de loi (n° 3522) de M. Jean-Marc Ayrault et plusieurs de ses collègues, renforçant la lutte contre les différentes formes de l’esclavage aujourd’hui.
  • [10]
    GROUPE D’INFORMATION ET DE SOUTIEN DES IMMIGRÉS, Traite et exploitation : les droits des victimes étrangères, op. cit., (voir p. 5).
  • [11]
    BERNARDOT , Marc, Captures, Bellecombe-en-Bauges : Éditions du Croquant, 2012, 190 p.
  • [12]
    Ibidem (voir p. 22).
  • [13]
    Voir DELGADO, Laura, “Le contrôle des instances supranationales sur la notion d’esclavage et ses formes contemporaines”, art. Cité (voir pp. 190-191).
  • [14]
    Voir WEIL , Patrick ; TRUONG, Nicolas, Le sens de la République. Les réponses aux onze questions que tout le monde se pose sur l'immigration, l'identité nationale, la laïcité, le religieux, les discriminations, les frontières, Paris : Éd. Grasset, 2015, 180 p. (voir p. 150).

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