Gagné à la défense du Cinéma dès 1925, Henry Poulaille (1896-1980), critique jusqu’alors classé « littéraire », se trouve chargé en 1928 par Henri Barbusse de la critique discographique dans la revue Monde (dont il était d’ailleurs à l’origine du titre). Il l’assumera jusqu’en 1930 avec le précieux appui du musicographe Charles Wolff (1905-1944).
Nous avons pu répertorier, de juin 1928 à septembre 1930 (date à laquelle il se fait sauvagement exclure de la revue), quelque 95 articles, dont cette belle surprise : sa chronique du 27 avril 1929, consacrée à la musique – par la voie/voix du disque – à l’écran.
Ajoutons que ledit Charles Woff, en grand collectionneur, a assuré une rubrique « Disques de cinéma » dans la Revue Du Cinéma (2e année, no 8, 1er mars, 1930, pp. 72-73 ; no 9, 1er avril 1930, pp. 61-63 ; no 10, 1er mai 1930, pp. 76-78 ; no 12, 1er juillet 1930, pp. 77-76 ; no 17, 1er décembre 1930, pp. 66-67 ; 3e année, no 23, 1er juin 1931, pp. 75-76).
Concernant Lionel Landry – pseudonyme d’André Dally (1875-1935) –, cité ici, la référence exacte est : « La Division de l’Attention », Cinémagazine, no 4, 25 janvier 1924, pp. 133-134 ; mais Poulaille a pu avoir aussi pris connaissance de ses autres articles, dont manifestement, dans l’esprit, il s’inspire, et qui sont (par ordre chronologique) : « Musique », Cinéa, no 52, 5 mai 1922, p. 10 ; « La Musique et le cinéma », Cinémagazine no 22, 30 mai 1924, pp. 363-364 ; « La Formation de la sensibilité » [conférence au Vieux-Colombier, 19 décembre 1925]…