Émeline Jaret (ÉJ) : Vous formez toutes les deux un duo depuis douze ans, sous une entité masculine qui rassemble vos deux noms de famille, Hippolyte Hentgen. Malgré cette pratique artistique qui est collaborative, vous avez fait – ou vous allez faire – chacune une thèse séparément et dans des contextes différents. Gaëlle Hippolyte, vous avez réalisé un doctorat au sein du programme SACRe, il y a quatre ans, et Lina Hentgen, vous débutez un doctorat en tant qu’enseignante dans le cadre du programme RADIAN. Est-ce que vous pouvez revenir sur ces programmes ?Gaëlle Hippolyte (GH) : J’ai fait ma thèse de 2013 à 2016, dans la deuxième promotion du programme SACRe. C’est une thèse de doctorat en arts visuels, préparée à l’École normale supérieure (ENS) et à l’École nationale supérieure des Beaux-Arts de Paris (ENSBA), abritée par l’Université Paris Sciences & Lettres (PSL). Une thèse à réaliser en trois ans, cela passe vite et tout s’est organisé en deux temps : d’abord par une approche du travail d’écriture, assez classique et conforme aux attentes d’une thèse ; puis, par la réalisation d’un panel d’œuvres capables de répondre à ce contexte très particulier. La thèse n’est donc pas uniquement constituée d’un texte théorique mais bien d’un ensemble protéiforme où des œuvres et différentes natures d’écriture s’entremêlent autour de questions resserrées. La soutenance s’est d’ailleurs déroulée au cœur de l’exposition à la galerie Édouard Manet – Centre d’art de Gennevilliers, dirigée par Lionel Balouin…
Mots-clés éditeurs : Artistes, formation
Date de mise en ligne : 12/06/2020
https://doi.org/10.4000/marges.2027