1la pensée de midi : Michel Vauzelle, vous faites souvent référence à la Méditerranée, au fond, que représente-t-elle, qu’évoque-t-elle pour vous ?
2Michel Vauzelle : Lorsque j’étais premier secrétaire de la Conférence des avocats à la Cour de Paris, j’ai dû faire l’éloge d’un avocat disparu, ainsi que le veut la tradition. J’ai cherché l’exemple d’un avocat qui aurait été également un homme politique d’expression "méditerranéenne". J’ai ainsi découvert dans l’histoire de Venise un personnage tout à fait passionnant et plutôt oublié : Daniel Manin, figure du Risorgimento. Ce héros vénitien a été président de la seule et éphémère république démocratique de Venise en 1848. Dans ce discours, j’ai pu évoquer une Venise, celle de nos rêves, plus belle encore que celle qui s’offre à nos yeux. Pour moi, la Méditerranée est comme Venise ; j’ai ainsi toujours eu, au plus profond de moi, une Méditerranée idéale, plus belle encore, comme toute patrie, que celle qui existe. Celle qui existe, je l’ai découverte peu à peu dans des paysages, des instants, un art de vivre, une philosophie de la vie, une relation à la mort, une relation à la beauté. La Méditerranée m’a tout enseigné. Elle m’a formé. Dans son espace, je continue, et continuerai jusqu’à ma mort, à découvrir ce qui est moi et que je ne cesse de chercher depuis ma jeunesse.
3lpm : La Méditerranée, c’est d’abord pour vous une émotion profonde ?
4m. v. : Une émotion profonde qui est en fait ma vie, la vie. Je porte en moi la Méditerranée comme on porte en soi sa patrie ou sa part de lumière. Elle se révèle à moi aussi belle et complexe que je la pressens dans la contemplation ou dans l’action que je lui consacre. Je ne peux absolument pas m’éloigner d’elle. Je suis une sorte d’olivier, qui ne peut vivre que dans la proximité de la Méditerranée. Sans sa lumière, je meurs.
5lpm : On sent dans votre rapport à la Méditerranée une forte dimension esthétique ; la Méditerranée est-elle pour vous un fait de civilisation ?
6Face à la célébration de la ruine et à la fascination de son passé, qui font souvent références, on a l’impression que votre Méditerranée est autre.
7m. v. : La Méditerranée est comme Rome, éternelle. Elle est la mer des dieux et la mer de Dieu : égyptienne, grecque et romaine, juive, catholique et musulmane. La civilisation méditerranéenne est hors du temps, même si, selon les périodes, elle s’est exprimée avec plus ou moins de bonheur. Tantôt elle inspire un classicisme dépouillé, tantôt un baroque exubérant, tantôt un romantisme passionné, toujours une réponse à la mort et le reflet divin de l’éternité. Elle est à la fois solaire et tragique. Elle est hors du temps, mais apporte une réponse à chaque époque. On ne peut pas la dater ; elle est là. Ceux qui en vivent la vivent chacun à leur manière et selon leurs critères. Je suis par exemple très touché par les expressions baroques et théâtrales de la liturgie des Eglises romaine et orthodoxe qui sont si proches de l’opéra. La liturgie romaine a été dissoute par mépris des identités culturelles. Je regrette la disparition de tout un pan de la culture catholique romaine qui est un appauvrissement pour la civilisation méditerranéenne. Cette culture était celle de ma mère, celle de mon enfance. On peut aimer la beauté des traditions et être résolument progressiste. L’enseignement que j’ai reçu chez les jésuites m’a conduit à adhérer aux valeurs de gauche et de progrès.
8lpm : Vous attachez beaucoup d’importance aux rituels. Pour vous le rapport à la Méditerranée s’inscrit dans ces moments de fête : le Palio de Sienne, les corridas à Arles mais aussi la Saint-Janvier à Naples ou la Semaine sainte à Séville.
9m. v. : J’aime la Méditerranée des fêtes populaires, des grandes cérémonies pontificales d’autrefois comme j’aime la corrida et l’opéra. Mais j’aime aussi la Méditerranée austère, sévère avec la pureté du désert pressenti derrière le rivage des oliviers ou des palmiers. Les Grecs disaient : "Kalos Kagathos" "Le beau est bon". Cette idée me fascine. La beauté, bien sûr, peut être trompeuse et pire encore cacher des monstruosités. Mais pour les Méditerranéens, l’esthétique peut être une éthique. Si ce qui est beau est bon, nous pouvons cheminer avec Platon et partir du beau dans Le Banquet pour aller vers Dieu.
10lpm : Cette dimension est aussi présente dans un hadith de l’islam "Dieu est beau et il aime la beauté".
11m. v. : Evidemment, il y a là pour les deux rives de la Méditerranée un fonds éthique et esthétique commun.
12lpm : Les grands textes ont également travaillé votre imaginaire et votre relation à la Méditerranée.
13m. v. : Plus que les grands textes, ce qui m’a marqué, c’est l’expérience de la vie. Enfant de la Provence, je vivais en exil avec ma famille à Lyon. Lorsque nous "descendions" en Provence dans la ferme familiale, j’éprouvais un bonheur très intense. J’entendais mes grands-parents parler provençal. Ils avaient un bel accent, une forme très particulière d’humour, un art de vivre qui correspondaient à ce que j’avais de plus profond en moi. Je n’avais que six ou sept ans, mais je ressentais cette plénitude et ce bonheur que je vis avec la même intensité aujourd’hui. A l’église, j’aimais les grandes cérémonies religieuses, la pureté du style roman, le "romantisme" du baroque. Dans le même temps, les Jésuites m’enseignaient des valeurs politiques et morales très ouvertes. Mes parents m’emmenaient très tôt, et toujours, soit en Italie, soit en Espagne. Tout jeune, j’ai adoré le rituel, là encore religieux, des corridas. Mon frère aîné m’a fait partager sa passion pour la peinture du Sud, celle de Cézanne ou de Van Gogh. Il me faisait découvrir Aix, la Sainte-Victoire, Arles ou, sur la Côte d’Azur, les sources d’inspiration de Matisse ou de Picasso. Mon amour pour la Méditerranée est l’épanouissement lent et progressif, la révélation d’une intuition placée en moi comme peut l’être une vocation.
14LPM : Vous avez souvent parlé du rapport charnel que vous entretenez avec la Provence. Pour vous, quelle est la nature du lien entre Provence et Méditerranée et comment vivez-vous l’appartenance à ces deux dimensions ?
15m. v. : La Provence est parfaitement méditerranéenne. Elle donne parfois l’impression de tourner le dos à la mer, mais elle ne peut, comme l’olivier, vivre sans la lumière de la mer. Il n’y a pas de Provence sans la mer qui l’a inspirée et façonnée depuis la plus haute antiquité. Comme le disait l’empereur Honorius en parlant d’Arles, on trouve en Provence les représentants de tous les peuples de la Méditerranée et de tout ce que la Méditerranée produit de nourritures y compris de nourritures spirituelles. Cette culture méditerranéenne se décline magnifiquement en Provence. En nous, Provençaux, se fondent des apports multiples, grecs, romains, juifs, arabes, italiens, espagnols qui à la fois nous unissent à tous les Méditerranéens et nourrissent les différences de nos identités nationales ou régionales. A l’intérieur même de notre région, les Marseillais sont marseillais, les Arlésiens sont arlésiens, les Niçois sont niçois, et pourtant tous les habitants de Provence-Alpes-Côte d’Azur se reconnaissent dans une même culture.
16lpm : Vous affirmez très souvent votre souci de voir s’exprimer une véritable identité pour cette région. Quel chemin croyez-vous devoir prendre à cet égard ?
17m. v. : La question de l’identité me touche d’autant plus que j’y vois l’expression de ma liberté, de la liberté d’un droit de l’homme. J’ai vécu mon identité avant de la comprendre. Longtemps, je me suis efforcé de ne pas évoquer cette volonté de résistance et de libération culturelle parce que les valeurs auxquelles elle pouvait faire référence auraient pu être considérées comme réactionnaires. En tant qu’homme de gauche, je ne voulais pas qu’existe, à cause de l’expression de ma soif de liberté culturelle, une quelconque ambiguïté sur mes convictions politiques fondamentales. La montée de l’extrême droite m’a décidé à m’exprimer sur cette question en rappelant très clairement, à de multiples reprises, que si les démocrates, les républicains et les militants de gauche ne défendaient pas le droit à l’identité culturelle, c’est l’extrême droite ou la droite qui en ferait son affaire, ce qui serait porteur de grands malheurs pour l’humanité.
18Cette adhésion totale à l’idéal de résistance et de libération explique mon premier engagement politique pour le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes à la décolonisation et à l’indépendance de l’Algérie. Quand le général de Gaulle, dans le discours de Phnom Penh, s’est prononcé contre la guerre du Vietnam, j’étais d’accord et fier qu’un Français le dise.
19Pour cette même raison, je suis aujourd’hui très soucieux de voir une construction européenne qui soit elle-même créatrice ou porteuse d’une identité propre tout en protégeant les identités nationales ou régionales. A l’heure de la mondialisation, l’Europe seule peut nous permettre de résister, à condition qu’elle ne soit pas elle-même le cheval de Troie de la mondialisation. Résistance et libération sont une seule et même attitude. La libération n’est pas ce qui est au bout de la résistance : la libération c’est la résistance elle-même. Dans un numéro de L’Observateur publié à l’époque de la révolution des œillets au Portugal, j’avais écrit un court article dont le titre était "Si la France trahissait le Midi". J’y disais, avec beaucoup de naïveté, que si la France devait s’américaniser et perdre son identité culturelle, le Midi devrait entrer en résistance pour retrouver son indépendance culturelle. C’était naturellement excessif, mais l’image garde sa valeur avec ce que nous vivons aujourd’hui dans la construction européenne.
20lpm : La Provence et la Méditerranée constituent bien un pôle de résistance par rapport à ce laminoir des identités qui est celui de la globalisation. Mais pour aller plus loin encore, pourquoi faut-il bâtir la Méditerranée, pourquoi faut-il lui donner forme aujourd’hui ?
21m. v. : Sur le plan éthique, deux notions sont pour moi essentielles. D’une part, je vous l’ai dit, l’idée qu’éthique et esthétique sont confondues pour un Méditerranéen. D’autre part, l’idée que l’identité doit être défendue comme un droit de l’homme et l’expression concrète de la liberté. Cette défense de l’identité est périlleuse car elle ne doit pas dériver vers le rejet de l’autre, le nationalisme et le racisme. La Méditerranée précisément apporte la réponse par la force exemplaire d’identités très affirmées jusqu’à la guerre et cependant sœurs et liées les unes aux autres. La Méditerranée nous apporte chaque jour des exemples bien vivants de ces familles, de ces villages ou de ces pays où l’on se dispute, mais entre soi, en famille sans jamais pouvoir se passer les uns des autres ; des frères se battent, mais ils se battront ensemble contre qui voudra les séparer. L’esprit méditerranéen c’est pour nous, Provençaux, être fiers de notre histoire, de notre identité, mais en même temps nous retrouver en famille avec les Italiens, les Espagnols ou les Maghrébins. Chez eux, nous ne sommes pas eux, mais nous nous sentons chez nous. Les Méditerranéens ont le même complexe de supériorité blessée, beaucoup de goûts et de comportements communs, mais ils sont aussi très attachés à leurs différences et au respect de ces différences.
22Cette communauté méditerranéenne de fait, dans le respect des différences, est une formidable leçon de politique, fort utile pour affronter les défis de la mondialisation.
23lpm : Au travers de multiples étapes de la construction européenne, n’avez-vous pas cependant l’impression que l’Europe se détourne progressivement de la Méditerranée ?
24m. v. : Je fais de la politique pour me battre pour ce qui ne va pas de soi. C’est pour cela que je suis de gauche, parce que la justice sociale ne va pas de soi. La Méditerranée, non plus, ne va pas de soi. Construire l’Europe est relativement aisé. L’Europe est riche et nos élites se consacrent à son unité. En revanche, pour ce qui concerne la Méditerranée, les militants sont moins nombreux et moins puissants. Tout au long de ma vie politique, j’ai rencontré beaucoup d’indifférence, pour ne pas dire plus, pour la cause méditerranéenne. La Méditerranée est considérée par beaucoup de nos dirigeants comme une banlieue de l’Europe un peu comme les Maghrébins sont repoussés dans les banlieues de nos cités. L’étage noble de la politique, c’est l’Europe et les Etats-Unis. La Méditerranée est abandonnée à ses violences, ses contradictions et ses misères. Cet état de fait a pourtant commencé à évoluer avec la Ire conférence de Barcelone qui a suscité un très grand espoir. On a pu enfin rassembler autour d’une même table les représentants des gouvernements de l’Union européenne et de la Méditerranée pour jeter les bases d’une réflexion et d’une action sur un partenariat euro-méditerranéen. La conférence suivante, à Malte, a mis le processus en veille. Celle de Stuttgart a rétabli l’espoir avant la conférence de Marseille.
25lpm : Quelle est votre appréciation sur le partenariat euro-méditerranéen ? Votre rapport de parlementaire rédigé avant la conférence de Marseille était critique à cet égard.
26m. v. : Le partenariat euro-méditerranéen est une grande cause, on n’a pas le droit de ne pas répondre à un espoir qu’on a fait naître. Mes rencontres avec les dirigeants des pays du Sud m’ont permis de mesurer l’ampleur de la déception. On a eu de grands espoirs pour Marseille après Stuttgart. L’idée évoquée par François Mitterrand au Maroc, puis reprise par Jacques Chirac et Lionel Jospin, d’une rencontre des chefs d’Etat et de gouvernement de la Méditerranée a finalement échoué et la conférence elle-même a connu une conjoncture très difficile avec les événements du Proche-Orient. Le fait que la conférence se soit tenue malgré tout me semble très positif. Malgré la guerre en Israël et en Palestine, les populations et leurs gouvernements se rendent bien compte qu’ils sont condamnés à vivre ensemble. Le cadre mis en place pour le partenariat euro-méditerranéen n’a donc pas été abandonné et la conférence de Marseille, qui aurait été impossible à organiser il y a seulement cinq ans, a finalement pu se dérouler en dépit du contexte actuel. J’y vois un signe très encourageant pour le futur.
27D’autre part, grâce à la coopération décentralisée, je découvre avec beaucoup de bonheur mille liens qui existent et se renforcent grâce aux actions d’une région comme la nôtre. En Algérie, des relations très fortes économiques et culturelles ont été maintenues même dans les moments les plus difficiles des relations entre nos deux Etats.
28lpm : Une relance du partenariat euro-méditerranéen vous semble-t-elle possible et sur quelle base ?
29m. v. : Il faut que les militants de la Communauté méditerranéenne organisent une pression incessante sur leurs gouvernements : parlementaires, ong (Organisations non gouvernementales), intellectuels, associations. Il faut bien faire comprendre à l’opinion publique européenne la nécessité d’une bonne gestion de notre espace euro-méditerranéen. Dans une région comme la région Provence-Alpes-Côte d’Azur, nos concitoyens peuvent le comprendre mieux que d’autres. Au lieu d’un discours de peur et de haine, il faut tenir un discours de solidarité, de respect mutuel et de codéveloppement. Enfin, tout ce qu’il est possible de faire de façon très concrète entre collectivités locales et territoriales doit absolument être engagé. C’est ce que j’essaye de faire à la tête de notre région. Université par université, entreprise par entreprise, domaine de coopération par domaine de coopération, lycée par lycée, il faut tisser les liens qui feront vivre cette communauté méditerranéenne qui finira par s’imposer.
30lpm : Vous avez développé, en tant que président de Région, une politique méditerranéenne. A cet égard, quelles sont vos priorités ?
31m. v. : Ce qui m’importe le plus est de faire fonctionner concrètement les accords de coopération que j’ai passés aujourd’hui avec différentes régions des pays méditerranéens. C’est-à-dire engager des programmes de partenariat très concrets avec nos régions sœurs de Tanger-Tétouan, d’Alger, de Tunis, d’Alexandrie, de Gaza, d’Haïfa, ou d’Izmir. Lorsque est exposée au musée d’Archéologie d’Arles une mosaïque de Gaza restaurée grâce à notre accord de coopération, j’y vois, surtout en ce moment, un beau symbole de ce que sera demain "notre" Méditerranée.
32lpm : Vous avez à plusieurs reprises évoqué le projet d’une "Villa méditerranéenne", à quoi la destinez-vous ?
33m. v. : Je voudrais créer un lieu de rencontres et de rayonnement de l’esprit communautaire méditerranéen. Pour que la Méditerranée existe, il faut des lieux, des moments, des rites dans lesquels les Méditerranéens pourront se reconnaître ; il faut des cérémonies, comme la plantation de deux mille oliviers pour la paix par deux mille jeunes venus de tous les pays de la Méditerranée à Arles en l’an 2000. Il faut aussi des lieux, qui soient des repères pour tous ceux qui se sentent concernés par la Méditerranée. Il faut qu’autour de la Méditerranée se créent des ports d’attache où l’esprit et le cœur trouvent des références. Je vois, dans cette Villa, à la fois une ouverture et un conservatoire vivant où les Méditerranéens seront à Marseille chez eux, comme à Athènes, Alexandrie ou Beyrouth.
34lpm : Les liens avec l’Algérie semblent une priorité. Vous étiez récemment à Alger. Cet échange entre la région et Alger vous paraît-il important à fonder ou à refonder ?
35m. v. : L’Algérie est au cœur de la Méditerranée que nous voulons construire. C’est un pays immense, non seulement par sa dimension mais aussi par sa beauté, sa culture, la richesse, la diversité, la jeunesse et la générosité de son peuple. Pour nous Français, le devenir de l’Algérie est essentiel dans notre propre avenir. On ne peut pas imaginer la France sans liens étroits avec l’Algérie. L’Algérie jouera un rôle central dans la future communauté méditerranéenne. Je suis particulièrement touché par le sort de ce peuple que j’aime et que je respecte. Après avoir vécu les horreurs de la guerre, il vit aujourd’hui les horreurs de la guerre civile. Je suis convaincu qu’après ces deux guerres, la terre repue de sang, la paix s’instaurera. Il faut donc tendre dès aujourd’hui la main à l’Algérie. Le moment de la paix viendra ; il faut le préparer dès maintenant. La relation entre l’Algérie et la France doit être rayonnante dans la coopération en Méditerranée.
36La France ne pourra sauvegarder sa liberté culturelle et politique dans l’avenir, sans une relation forte avec les peuples du Maghreb et donc l’Algérie. Nous avons besoin du Maghreb pour rester nous-mêmes.
37Michel Vauzelle est président de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur depuis 1998, député des Bouches-du-Rhône, Michel Vauzelle est ancien ministre de la Justice et ancien président de la Commission des affaires étrangères à l’Assemblée nationale.
38Vice-président de la Conférence des régions périphériques maritimes (CRPM), il est membre de la Commission des affaires étrangères à l’Assemblée nationale. Michel Vauzelle est notamment l’auteur du rapport, du 23 juin 1999, à l’Assemblée nationale, "Le dialogue euro-méditerranéen après Barcelone : bilan et perspectives".
39Depuis la iiie Conférence sur la sécurité et la coopération en Méditerranée qui a réuni à Marseille, dans l’hémicycle de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur, les représentants de parlements de tous les pays riverains de la Méditerranée, Michel Vauzelle préside ce processus qui devrait donner naissance, quand la paix viendra, à une assemblée parlementaire de la Méditerranée.