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Article de revue

Le Parti Socialiste, le gouvernement de Front Populaire et l’immigration allemande dans la France de 1933 à 1939

Pages 59 à 64

1LE remarquable rapport de Mme THALMANN, publié par Le Monde Juif (no 96, octobre-décembre 1979) fournit une contribution importante à l’histoire des réfugiés allemands en France, durant une triste période. Je voudrais, par mes souvenirs, apporter mon témoignage sur le rôle du Parti Socialiste et du Gouvernement de Front Populaire de Léon BLUM. Mais pour que tout soit clair, je crois devoir évoquer l’activité du P.S. d’un peu avant 1933.

2Quelques renseignements sur moi-même s’avèrent également nécessaires. En 1925, j’étais étudiant en doctorat en droit, à l’Université de Paris. En 1927, j’obtenais un diplôme d’études supérieures de droit international. J’envisageais de préparer une thèse de doctorat en droit international. En tant que clerc d’avoué, je m’occupais de la clientèle étrangère et de question de droit international.

3Les étrangers du groupe des étudiants socialistes (présidé à l’époque par Claude LEVI-STRAUSS) dont je faisais partie, tout comme les étrangers de la 20e section de Paris (ma section) me questionnaient souvent sur leur situation juridique, ou sur celle de leurs parents ou amis.

4PESKINE, de la même section, m’introduisit dans le cercle des socialistes polonais et russes et le couple Dyna et Rafal RYBA, toujours de la 20e, m’introduisirent dans le cercle des Juifs appartenant au « BUND », Juifs socialistes non sionistes.

5Lorsque par suite de la prise du pouvoir par MUSSOLINI en Italie, les antifascistes italiens arrivèrent nombreux en France, les socialistes italiens sollicitèrent le concours du P.S. Les Italiens réfugiés devinrent de plus en plus nombreux et le P.S. dû penser à prendre sérieusement en main le secours et l’assistance qu’il leur devait.

6Il n’y avait pas du reste que des Italiens. Dès avant leur arrivée, le Parti était sollicité par des socialistes réfugiés d’U.R.S.S., les Arméniens, quelques Roumains et d’autres. Vers 1930, Léon BLUM et Paul FAURE décidèrent la création d’un organisme spécialement affecté aux réfugiés politiques. Ce fut une commission du parti appelé « Commission d’immigration ».

7Cette commission avait pour mission tout d’abord, d’accorder aide et protection aux réfugiés politiques socialistes de toutes nationalités. Elle reçut ensuite pour mission de se livrer à l’étude de la législation en vigueur et d’adresser au groupe parlementaire socialiste toutes suggestions en vue de modifications des règlements en vigueur à l’égard des réfugiés politiques et même à l’égard de tous étrangers et, en général, la préparation d’avant-projets de propositions de lois.

8Il s’agissait aussi de faire — ou de faire faire par des parlementaires — des démarches auprès de l’Administration pour des cas individuels ou des questions de principe.

9Les présidents de la commission furent tour à tour Jules MOCH, DEPREUX et en dernier Raoul EVRARD, tous députés.

10Durant tout ce laps de temps, et en raison des connaissances que j’avais de la législation en vigueur, concernant les différentes catégories d’étrangers, j’assumais les fonctions de secrétaire général. J’étais aidé par plusieurs camarades, tous bénévoles comme moi, dont notamment Magdeleine PAZ, écrivain, et lors de l’arrivée des réfugiés allemands, le camarade Salomon GRUMBACH.

11Sur le plan juridique, ensemble avec Marius MOUTET, parlementaire, et Maurice PAZ, avocat, membre de la C.A.P. du parti, je préparais les notes ou propositions destinées au groupe parlementaire. C’était devenu en fin de compte mon travail le plus important. Le contact avec les étrangers était assuré par les autres camarades.

12Dès un peu avant 1933, mais surtout à partir de 1933, les réfugiés allemands affluèrent en France, surtout à Paris. Ce fut un gros surcroît de travail pour la commission. Les démarches auprès de l’Administration — notamment la Préfecture de Police — furent presque quotidiennes. Des camarades amenés par la femme de Salomon GRUMBACH vinrent nous aider.

13Par ailleurs, en raison de la complexité de la législation et de l’éparpillement des textes, les avocats socialistes qui gravitaient autour de la commission insistèrent pour que l’on crée une revue — pratique — de droit international, car pour plaider pour les étrangers, la recherche des textes et de la jurisprudence nécessitait beaucoup trop de travail.

14Avec Maurice DELEPINE, un fidèle de Léon BLUM, avocat à la Cour, nous fondâmes, début 1934, « la Revue Pratique de droit international — les droits civils ». Certes, il y avait dans le comité de la Revue, des juristes non socialistes, mais Maurice DELEPINE au comité de rédaction et moi-même comme rédacteur en chef, nous fournissions, dans cette revue, toute la documentation nécessaire à nos avocats et en général à tous les juristes français et étrangers (Allemands, Italiens, etc.) ainsi qu’aux organisations et associations françaises et étrangères s’occupant d’étrangers.

15Léo Lagrange (dans le cabinet de qui je travaillais pour des questions de droit international), André BLUMEL, Maurice PAZ, Jean LONGUET, Marius MOUTET faisaient partie du comité « socialiste » (non officiel) de la revue.

16Faute de place, je n’indique pas ici les articles publiés concernant les réfugiés allemands. J’y reviendrai dans un autre article plus détaillé.

17En 1935, nous décidâmes de scinder l’activité de la commission. Celle-ci devait désormais s’occuper exclusivement des réfugiés politiques. Pour les travailleurs étrangers socialistes, nous créâmes « les Amis des Travailleurs Etrangers ».

18Pour faciliter ma tâche, on fixa le siège de l’Association au siège du groupe du Père-Lachaise dont j’étais le secrétaire adjoint, siège à deux pas de mon domicile personnel à l’époque. Magdeleine PAZ était la présidente (voir détail Revue. prat. Dr. Int., livraison 2e trim. 1935).

19Dès la fin 1935, l’expérience prouva que la revue n’était pas un instrument suffisamment satisfaisant. Il fallait le compléter par un ouvrage embrassant l’ensemble de la législation dans un ordre logique, bien coordonné. Les mêmes qui m’incitèrent et m’encouragèrent à diriger la revue, insistèrent pour que, toutes affaires cessantes, j’écrive l’ouvrage qui manquait cruellement dans la littérature juridique.

20Je me suis donc mis à l’ouvrage — en y travaillant deux nuits par semaine durant six mois — et je publiai début 1936 un ouvrage intitulé « le Régime juridique des étrangers en France ».

21Marius MOUTET, futur ministre du Gouvernement Léon BLUM, écrivit une préface très élogieuse. Dans un prochain article, je raconterai mes démêlés avec la presse de droite lors de la parution de mon livre.

22Après la parution de ce livre, je fis un exposé à la Sorbonne devant un parterre de hauts fonctionnaires de tous les ministères intéressés.

23Toujours en 1936, avec André PHILIP et Philippe SERRE, nous parlâmes de la situation des étrangers à l’une des célèbres « Décades » organisées par le Professeur DESJARDINS à PONTIGNY (Yonne).

24Nombreux autres juristes et non-juristes, tous du Parti, abordèrent ce sujet dans des réunions tant à Paris qu’en province.

25Ces réunions avaient pour but à la fois de faire comprendre à l’opinion publique les raisons de la présence de ces (surtout) Allemands réfugiés en France, et d’autre part, de familiariser les juristes français et étrangers, les propagandistes du Parti, les responsables des syndicats, etc., avec la législation en vigueur et ses failles.

26Revenons aux réfugiés allemands. Plusieurs ténors de la social-démocratie allemande vinrent à Paris. Tous prirent contact avec Léon BLUM, mais aussi avec Jean LONGUET, Salomon GRUMBACH et d’autres leaders.

27Personnellement, j’ai un peu rencontré BREITSCHEID, mais surtout Paul HERTZ. BREITSCHEID discutait longuement politique avec Léon BLUM. Néanmoins, il lui parlait aussi de la situation administrative des réfugiés allemands en France et lui signalait le cas d’un tel ou d’un tel. Moi, j’ai rencontré Paul HERTZ qui venait bavarder avec Raoul EVRARD et moi-même. Il s’adressait particulièrement à moi à propos de la situation des réfugiés vis-à-vis de la Préfecture de Police. Il est venu plusieurs fois déjeuner chez moi. Un jour, je crois, ensemble avec MODIGLIANI, député, réfugié italien, que je voyais souvent également.

28Je me souviens aussi de HEINE, du VORSTAND (Comité directeur). Je voyais aussi un autre camarade, toujours du Comité directeur, mais je ne me souviens plus de son nom. Un autre camarade allemand dont nous recevions la visite était MARKSCHEFEL. Je l’ai rencontré, avec joie, après la guerre. Il était devenu le chef du service de presse de la S.P.D. Je ne me souviens pas si j’ai rencontré la citoyenne Hélène BLOCH en 1938-39 ou en 1945-46. Elle m’a dédicacé « en reconnaissance » un gros ouvrage de son regretté époux Joseph BLOCH, le célèbre rédacteur des Sozialistiche Monatshefte (les Cahiers mensuels socialistes), mais sa dédicace n’est pas datée.

29Je vérifiai avec les camarades allemands les affirmations d’appartenance à la S.P.D. de ceux qui venaient nous solliciter directement, sans passer par les organisations socialistes allemandes. Il s’agissait de secours matériels et plus souvent de papiers d’identité.

30Des membres de la Gestapo s’infiltraient aussi parmi les solliciteurs. C’est pourquoi mon appartement fut parmi les tout premiers visités par elle lors de l’entrée des troupes allemandes dans Paris, moi étant aux armées et ma femme réfugiée en province.

31Le « Rapport Perrier » cité par Mme THALMANN « constate le désarroi des réfugiés socialistes et communistes qu’il attribue aux rapports difficiles entre militants français et allemands, lorsqu’il s’agit de trouver du travail »…

32Je ne pense pas que l’on puisse vraiment parler de « rapports difficiles ». Il n’y avait pas à proprement parler de rapports. La langue était, avant toute chose, une entrave. Du reste, peu d’Allemands pensaient s’adresser directement aux sections socialistes et, encore moins, à des camarades à titre personnel. Mais ceux des camarades qui parlaient l’allemand n’hésitaient pas à contacter les socialistes allemands. Certes, il n’était pas facile pour un réfugié allemand de trouver du travail avec la crise et le chômage qui sévissaient alors même pour les Français !

33Il ne faut pas perdre de vue qu’aux Allemands du Reich vinrent s’ajouter ceux de la Sarre après le plébiscite, ceux d’Autriche après l’ANSCHLUSS, ceux des Sudètes après la Tchécoslovaquie. Ceux des Sudètes, EVRARD et moi nous les avions installés à Boulogne-sur-Mer. L’aide matérielle, très modeste du Parti, devait tenir compte aussi des Italiens et après la défaite des Républicains, des réfugiés espagnols. Ce n’était pas facile de contenter tout le monde !

34A mon avis, l’aide la plus efficace du Parti fut les tentatives de régularisation du droit de séjour en France en tant que réfugiés politiques. Ceci, pour les Allemands du Reich et en tant qu’apatrides pour les Sarrois qui furent assimilés à la législation des Russes et des Arméniens.

35Je verrais quant à moi trois phases :

36a) 1933-1936 — avant l’avènement du Gouvernement de Front Populaire.

37Le P.S. se trouve dans l’opposition. Sa seule possibilité d’agir, consiste à interpeler le Gouvernement. Ainsi, par exemple, à l’occasion d’un débat, où Victor DOEBLE s’élève contre les ordres qui ont été donnés de reconduire à la frontière les Sarrois, Léon BLUM s’élève contre le fait de demander à un réfugié politique, au moment où il franchit la frontière, des papiers en règle. Il demande aussi que l’on accorde la carte de travail à tout réfugié politique qui la demande.

38Il y avait également les questions posées par les députés au ministre compétent. Ainsi, Lucien HUSSEL expose la situation des travailleurs arméniens et par voie implicite celle des Sarrois. Marius MOUTET demande au ministre compétent qu’en ce qui concerne les réfugiés l’on tienne compte « des cas individuels intéressants » (Voir Rev. pratique de Dr. Int. - avril-mai-juin 1935, pp. 80, 81, et 83-84.)

39Une forme encore plus efficace d’agir consistait à organiser des délégations auprès des préfets ou des démarches des parlementaires auprès de l’Administration. Cette manière de procéder donnait souvent de bons résultats à Paris, mais de mauvais résultats surtout dans les départements frontières.

40b) Le Gouvernement de Front Populaire est instauré le 5 juin 1936.

41Dès le 9 juin, le Gouvernement déposa sur le bureau du Sénat le projet de loi portant approbation de la Convention relative au statut international des Réfugiés en souffrance depuis le 28 octobre 1933, date à laquelle elle avait été signée à Genève (Rev. pratique, seconde livraison 1936, p. 123).

42Par ailleurs, les 20-21 juin eut lieu à Paris la Conférence internationale pour le droit d’asile qui avait pour but de préparer la Conférence inter-gouvernementale de Genève du 2 juillet 1936 pour laquelle les délégués socialistes Paul BONCOUR et Salomon GRUMBACH se dépensèrent sans compter. (Voir même Revue, p. 98 et suiv. le texte du projet).

43Toujours en juin 1936 — et sans doute rassurés par la présence d’un gouvernement de Front Populaire — les Allemands réfugiés dans beaucoup de pays d’Europe se réunirent à Paris en conférence et créèrent une Centre de l’immigration allemande (Zentralverenigung der Deutschen Emigration) dont le siège fut également établi à Paris.

44Le Gouvernement Léon BLUM a duré à peine un an. Il a été aux prises avec des tâches immenses sociales, politiques, financières, monétaires. Quel que soit le jugement que l’on porte sur lui, il faut reconnaître qu’il n’a pas eu le temps de modifier la législation en vigueur sur la question qui nous intéresse ici. Mais il a réalisé pratiquement deux choses importantes. Il a introduit dans la commission inter-ministérielle relative aux étrangers des personnalités représentatives des organisations qui militaient en faveur des étrangers. Il a fait plus : Jules MOCH, en tant que secrétaire général du Gouvernement et ensuite André BLUMEL (après que Jules MOCH soit devenu ministre) en tant que Directeur du Cabinet du Président du Conseil, donnèrent des instructions, verbales mais formelles aux préfets quant à leur comportement concernant les réfugiés politiques allemands qui franchissaient la frontière.

45Inutile d’ajouter que la commission d’émigration bénéficiait d’une entrée permanente auprès des ministres et des directeurs et chefs de cabinets.

46c) Après la chute du Gouvernement Léon BLUM, les députés reprirent leurs habitudes de frapper à la porte des ministres, des directeurs de cabinets et des préfets.

47En 1938, lors de la conférence d’Evian, sur l’initiative du Président ROOSEVELT, Raoul EVRARD et moi-même, nous nous rendîmes à Evian et essayâmes d’élargir ou tout au moins de maintenir les droits acquis par les réfugiés en droit international.

48Dans l’ensemble, je pense que les sociaux-démocrates allemands étaient satisfaits de l’appui qu’ils trouvèrent dans le Parti. BREITSCHEID Dl’avait dit aussi bien à Léon BLUM qu’à Jean LONGUET.

49Quant à Paul HERTZ, avant son départ pour les Etats-Unis, il a tenu à prendre congé de moi. Avec des larmes aux yeux, il m’expliqua que tout ce qu’il avait voulu conserver lorsqu’il se sauva de l’Allemagne hitlérienne, c’était une splendide soupière en porcelaine de Saxe, souvenir de famille chère à son cœur. Il me l’offrit en me remerciant pour tout ce que j’avais fait. A travers moi, il remerciait sans doute le parti socialiste tout entier. Par quel miracle ai-je réussi à conserver cette soupière, malgré la Guerre et la Résistance ? Elle est toujours sur le buffet dans ma salle à manger : symbole inoubliable de cette période tumultueuse avant de devenir tragique !

50Les années qui suivirent fut sombres. Suppression des papiers — suppression du droit d’asile, le Camp du Vernet — le Camp de Gurs ; le souvenir amer de ceux qui survécurent et surtout la tâche indélébile sur le Gouvernement qui provoqua des centaines de morts et qui osa livrer certains réfugiés à la hache dé Hitler. « Livrer, c’est trahir », c’était alors écrié Léon BLUM, désespéré de ce qui arrivait (cf. Gérard Sandoz : Les Allemands qui ont défié Hitler).

51J’espère que ces quelques souvenirs seront utiles aux historiens qui se penchent sur cet aspect de la période envisagée.

52Je ne veux pas terminer l’évocation de mes souvenirs sans ajouter un mot à propos des socialistes juifs-allemands.

53Parmi les membres de la Commission d’immigration, je dois citer Marc JARBLUM. Juif d’origine polonaise (conseiller municipal de Varsovie), il vint s’établir en France où il rencontra JAURES et LENINE. Il y acquit la nationalité française. Il était membre du P.S. mais aussi dirigeant des sionistes-socialistes et à ce titre membre de l’Internationale Ouvrière Socialiste. Il était également président de la « Fédération des Sociétés Juives de France ». A ce titre, il maniait des fonds assez importants.

54C’est Raoul EVRARD (ils étaient très liés ensemble) qui attira son attention sur les socialistes juifs-allemands qui venaient nous voir.

55Dès qu’il adhéra à notre Commission (c’est ainsi que je fis sa connaissance), il nous aida financièrement. Il nous disait avoir reçu des fonds pour les réfugiés juifs allemands. Mais il souhaitait, à travers notre Commission, aider les socialistes juifs et non juifs.

56Il remettait les fonds à R. EVRARD qui me les transmettait et se concertait avec moi pour la répartition. Je versais à mon tour, notamment à Paul HERTZ, les sommes recueillies.

57Il s’est trouvé que nous avons versé des subsides même à des réfugiés juifs allemands non socialistes. Ceci, sur mon initiative personnelle, mais en accord avec Raoul EVRARD. Voici dans quelles circonstances :

58J’avais maintenu quelques relations avec Victor BASCH — professeur à la Sorbonne et président de la Ligue des Droits de l’Homme — assassiné plus tard par la Milice. Je fus son élève en 1919-1920 lorsque j’avais suivi son cours de littérature allemande. Il avait appris par Léon BLUM que le Parti Socialiste s’occupait de réfugiés allemands. Il s’adressa alors à moi pour me signaler quelques écrivains et journalistes allemands que nous secourûmes.

59Par ailleurs, Maître BERNFELD, président (je crois) des « Sionistes Révisionnistes de France », avant son accession au Barreau, fut mon chef direct au contentieux de la Cie d’Assurance L’ABEILLE où j’avais travaillé du temps où j’étais étudiant.

60Lui aussi me sollicita pour des réfugiés juifs allemands. Je l’ai aidé, toujours bien sûr avec l’accord de Raoul EVRARD.

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