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Article de revue

À propos des éléments lexicaux français (et allemands) en luxembourgeois

Pages 59 à 68

Notes

  • [1]
    Cette contribution est une version modifiée et enrichie de « Entlehnung und Codeswitching im Luxemburgischen » (voir références bibliographiques).
  • [2]
    ‘Buttek est un emprunt au fr. « boutique » et signifie « magasin », tandis que lux. Bou’tique est un xénisme et signifie « boutique » (magasin de prêt-à-porter).
  • [3]
    La séance se réfère à la Convention pour la sauvegarde du patrimoine architectural de l’Europe ainsi qu’au Code pénal.
  • [4]
    Les formes des exemples sont agrémentées d’un accent, si la place de ce dernier est différente de celle de la forme française. Elles sont traduites en cas de besoin.
  • [5]
    D’après la « EiflerRegel » -n final est élidé, excepté en position finale absolue et devant voyelle ainsi que devant les apicales t, d, l’affriquée ts et l’aspiration h.

I. Le luxembourgeois

1 Le statut du luxembourgeois, historiquement un dialecte du francique mosellan occidental est, depuis 1984, celui de langue nationale, c’est-à-dire de langue parlée dans des situations officielles comme les débats de la Chambre des Députés, et la troisième langue officielle du Luxembourg (environ 600 000 habitants), après le français et l’allemand.

2 Le luxembourgeois est acquis sans exception par tous les autochtones comme première langue et parlé dans tous les contextes situationnels. Le français et l’allemand sont exclusive­ment des langues écrites et réservées au contact oral avec les étrangers, notamment les frontaliers. Le luxembourgeois dispose, en raison de son statut, de lexiques, de grammaires et d’une littérature et, par conséquent, d’une orthographe, qui est un compromis entre les systèmes orthographique de l’allemand et du français. On l’écrit toujours plus fréquemment dans les domaines public et privé : c’est le premier symbole d’identification de ses locuteurs, à savoir le symbole de l’unité et de l’indépendance nationales.

3 La langue d’enseignement du primaire et du cycle inférieur du secondaire est l’allemand, facile à apprendre en raison de sa parenté génétique avec le luxembourgeois, celle du cycle supérieur du secondaire le français. (Au lycée, l’enseignement de l’anglais est obligatoire et celui du latin facultatif). Les textes législatifs et juridiques sont rédigés en français, qui est la langue de l’administration et de la juridiction. L’allemand est employé à côté du français pour donner des informations susceptibles d’être comprises par tous les autochtones : c’est ainsi que l’on trouve comme textes bilingues français/allemand les formu­laires administratifs et les panneaux d’interdiction de tout genre. Les journaux sont trilingues français/allemand/luxembourgeois. À côté des émissions radiotélévisées en luxembourgeois on peut capter gratuitement la plupart des chaînes étrangères.

4 Il faut noter qu’on entend souvent parler le français, par exemple dans les magasins, les banques ou les hôpitaux ; cela est dû aux étrangers et frontaliers français et belges qui travaillent au Luxembourg ; s’y ajoute que le français est égale­ment la langue véhiculaire entre autochtones et travailleurs migrants portugais.

5 Du fait que le français a toujours été la langue de prestige, il résulte que le luxembourgeois est marqué profondément par l’élément lexical français (et wallon), auquel on recourt en principe consciemment pour adopter des termes techniques qui n’ont pas d’équivalents dans la langue autochtone, comme nom Vott vun der Conventioun « après le vote de la convention ». – Contrairement à ce que l’on pourrait penser, l’influence de l’allemand est plus dangereuse que celle du français. En effet, le luxembourgeois ayant été à l’origine, comme on l’a dit, un dialecte haut-allemand, l’action que ce dernier exerce à travers les mass médias allemands dont une grande partie de la population est amatrice, est inconsciente. On relève ainsi la coexistence de deux signifiants pour un signifié, exemples : dacks (lux.) et oft (all.) pour « souvent », ou bien d’Luecht ass zou « la lumière est fermée » (lux.) et dën Himmel ass bedeckt (< all.) pour « le ciel est couvert ». S’y ajoute qu’un lexème allemand abstrait, comme Gesetzgebung, facilement compréhensible, est préféré à son équivalent *Legislatioun, construit à partir du français. Par contre, les mots concrets, moins facilement intégrés, se retrouvent souvent traduits : all. Ladendiebstahl, lux. Butteksdéifstalf « vol à l’étalage ».

II. Langue et dialecte

6 Ces données appellent des précisions : la différence entre langue et dialecte n’est pas d’ordre linguistique, mais d’ordre politique et socioculturel. C’est ainsi que l’occitan dont la littérature en faisait la deuxième langue après le latin sur le territoire français au Moyen-âge, s’est morcelé en dialectes, alors que le francien, parlé en Ile-de-France et, par conséquent, par les rois de France, qui n’était qu’un modeste patois, a supplanté les autres dialectes, notamment le champenois, qui avait une littérature, et il a donné le français. – À cet exemple s’oppose le toscan, d’abord langue littéraire italienne, qui est devenu la base de l’italien tout court, faute d’unité politique en Italie.

7 En conséquence, un dialecte est, selon le Robert, la « variété régionale d’une langue possédant assez de caractères spécifiques » (phonétiques, grammaticaux et lexicaux) « pour être considérée comme un système linguistique en soi ». Il est, en principe, de tradition orale, donc sans règles d’orthographe ni de grammaire. – Un parler est une langue ou un dialecte étudié en un point géographique précis. Il est donc un système linguistique défini par un cadre géographique étroit, par exemple une vallée ou un village (d’après Larousse, dictionnaire de linguistique). – Un patois est un parler local, souvent rural, employé dans un contexte socioculturel déterminé, par exemple des paysans parlant entre eux des activités campagnardes (d’après Larousse, dictionnaire de linguistique).

III. Le contact de langues

8 La terminologie du contact de langues est bien connue : l’emprunt est adapté du point de vue phonétique, morphologique et graphique, le xénisme ne l’est pas (ou pas encore [2]). L’internationalisme est un emprunt employé dans plusieurs langues, l’emprunt hybride est un composé dont l’une des composantes est autochtone, l’autre empruntée, le doublet comporte deux lexèmes appartenant à la même catégorie morphologique, de signification analogue, l’un étant autochtone, l’autre emprunté avec un signifié restrictif, comme dans Klo versus Plainte, le dernier lexème étant en principe un terme juridique. Tous ces termes sont des faits de langue, tandis que l’alternance codique ou codeswitching est un fait de parole et n’est, par conséquent, analysable que dans le code oral. C’est un transfert occasionnel de L2 en L1 par le même locuteur bilingue dans la même situation discursive, que j’appelle codeswitch ou switch.

9 Dans ce qui suit, je n’étudierai que les switch lexicaux. Et c’est précisément ici qu’intervient le problème le plus délicat, à savoir déterminer ce qui est emprunt ou codeswitch dans le discours. – En ce qui concerne le statut d’emprunt, la plupart des linguistes avancent comme critère l’adaptation phonétique, morphologique et/ou graphique, ce qui ne correspond nullement à la réalité ; en effet, un xénisme n’est pas adapté formellement et néanmoins, il est intégré dans la langue réceptrice, tandis que le switch est souvent adapté. – Une méthode instructive pour distinguer l’alternance codique de l’emprunt est la relation type/token. Il s’agit du dépouillement statistique des occurrences du lexème en question dans le texte continu oral ou écrit, ensuite du contrôle des types dans le dictionnaire, enfin de l’acceptation du lexème par les informateurs, le cas échéant du recours au contexte discursif (Krier, 2014 : 322).

IV. Les emprunts

10 Voici ma méthodologie et les résultats ! Pour le choix du corpus j’ai opté pour le compte rendu des séances publiques de la Chambre des Députés [3]. Le député parle librement en consultant ses notes qu’il a prises lors de la préparation du sujet à débattre. En conséquence, il s’agit ici d’oralité planifiée dans un code écrit. Mon choix est dû au fait que les députés se servent fréquemment de l’emprunt et de l’alternance codique, d’une part pour obtenir une précision sémantico-pragmatique dans un contexte institutionnalisé, d’autre part comme moyen de stratégie discursive, par exemple par des interjections : Très bien !, Bon ! dans le contexte luxembourgeois.

11 Cette sorte de texte comporte environ 4,80 % d’emprunts au français dont beaucoup de mots abstraits, alors qu’un texte plus concret, qui raconte les faits de tous les jours (Schlechter, 2013 : 95-97) n’en renferme qu’environ 2,60 %. J’ai relevé une centaine de lexèmes dont voici un échantillon avec commentaires :

IV.1. Caractéristiques sémantiques

12 a) Les emprunts hybrides, en raison de leur routine d’emprunt et de la fréquence de leurs occurrences, présentent, en principe, des critères pour leur intégration dans le système linguistique : Wunn ‘quartier[4] « quartier d’habitation », ‘Memberstaten « États- membres », Gesetzes ‘projet « projet de loi », ‘Merci soen « dire merci, remercier ».

13 b) Certains emprunts voient leur signification réduite dans la langue réceptrice, parce qu’ils sont moins utilisés dans cette langue que dans la langue donneuse. C’est ainsi que le lexème Ambiance n’a emprunté que son signifié principal au français, à savoir « atmosphère », tandis que le lexème ‘Quartier a emprunté le second signifié du français « secteur d’une ville », le premier, « portion » étant rendu par le lux. Véierel (all. Viertel), qui signifie également « secteur d’une ville ».

14 c) Il y a des emprunts qui ont changé de sens : ‘Misère hun « avoir des soucis ».

15 d) L’emprunt Propositioun avec sa variante libre réduite au bisyllabe Pro’pos est un exemple de la réduction du volume d’un mot due à la fréquence, d’où sa prononciation plus facile.

16 e) Voici des switch qui, bien entendu, sont toujours composantes d’un doublet : Héritage/lerfschaft ; Patrimoine/architektonesch lerfschaft ; Sauvegarde/Schutz, Secherung ; Contenu/Inhalt ; Charge/Laascht, ce dernier mot n’étant employé qu’au sens concret ; majoritàr/mehrhetlech.

IV.2. Caractéristiques morphologiques

17 a) Selon une routine d’emprunt productive, tous les verbes français empruntés en -er, -re et -ir attestent le suffixe -éieren (all. -ieren) : applizéieren « appliquer », identifizéieren « identifier », limitéieren « limiter », adaptéieren « adapter », debattéieren « débattre », garantéieren « garantir ». Il va de soi qu’ils sont bien plus nombreux en luxembourgeois qu’en allemand.

18 b) Les adjectifs français en -ble ont acquis le suffixe luxembourgeois -bel, comme dans responsabel et ceux en -eux le suffixe -éis, comme dans skandaléis (all. skandalös). prestigiéis [pRɛsti’žjeis], mais également le suffixe -ö(s), comme dans seriö(s), exemples ; e seriö(s)e[5] Mënsch « un homme sérieux », e seriö(s)en Affekot « un avocat sérieux ».

19 c) Les suffixes français -(t)ion, lux. -(t)ioun et -ité, lux. -itéit révèlent souvent des internationalismes comme Regioun, Konventioun, Solidaritéit.

20 d) La marque du pluriel est en -en : Notiounen « notions » et en -er, en principe pour les lexèmes en -ment : Monumenter « monuments », mais également, entre autres, pour Detailer « détails ».

21 e) Des composés luxembourgeois empruntés au français attestent le Fugen-s (-s de liaison) de l’allemand entre les deux composantes : Gesetzes’projet « projet de loi », Chamberssitzung « séance de la Chambre », Orientatiounsdebatt « débat d’orientation », ce qui corrobore leur intégration.

IV.3. Caractéristiques phonétiques

22 a) Certains exemples montrent une prononciation mixte entre le français et le luxembourgeois : Changement [šãžəˈmɛnt], Ensemblen [ãˈsãblən] « (des) ensembles » : s’y ajoutent Fong « fond », Plang « plan » et Importenz [impɔʀˈtɛns] « importance ». Ce dernier emprunt est transféré phoné­tiquement et graphiquement sur le modèle de Konsequenz.

23 b) Pour ce qui est de l’accent de l’emprunt (voir aussi Gilles, 2010-140), le luxembourgeois, qui met fréquemment l’accent sur la pénultième, à l’instar des mots autochtones, a ainsi bien intégré les lexèmes, français dans son système prosodique : la finale est en général, vocalique ou avec r vocalisé : ‘Partie, ‘Merci, ‘Niveau, ‘Projet, ‘Volet, Ex’posé, ‘Facteur, ‘Misère. Toutefois, l’accent peut aussi frapper l’antépénultième : ‘Intérêt, ‘Restaurant ainsi que l’ultième : A’vis, De’tail, Kri’tär, Ef’fort, E’tüd, Ap’proche, Es’senz, pre’zis ; dans ce dernier cas de figure où l’accent français est maintenu, serait-ce dû au fait que la deuxième syllabe de ces exemples souvent lourde, attire l’accent ?

IV.4. Caractéristiques graphiques

24 a) L’adaptation des emprunts français à la graphie du luxembourgeois implique des lexèmes ayant la forme Domän, Term, Fassad, Etüd, Kritär, prezis, komplett, effikass.

25 b) Étant donné qu’en luxembourgeois, il y a opposition entre voyelles longues et voyelles brèves, on indique à l’écrit, comme en allemand, la voyelle brève par le redoublement de la consonne subséquente, ce qui donne Vott, Regimm (all. Re’gime), Lacunn.

26 c) Ceci étant, le maintien des lettres muettes écrites rend parfois difficile la lecture des formes au pluriel, comme dans ‘Moyenen, ‘Objeten, Efforten, Avisen, Abusen.

27 Pour conclure cette analyse des emprunts au français, voici comme illustration un exemple tiré du corpus : An enger zweeter Partie gëtt op den Informatiounsaustausch op europäeschem Plang insistéiert. « Dans une deuxième partie il sera insisté sur l’échange d’informations sur le plan européen ».

V. L’élément lexical allemand

28 En luxembourgeois il existe des lexèmes qui, au prime abord, semblent être d’origine française, mais qui sont différents, voire inexistants dans cette langue, comme respectivement Debatt < all. Debatte < fr. « débat » et déponéieren (variante de déposéieren « déposer ») < all. deponieren < latin deponere. – Ce fait m’a incitée à jeter un coup d’œil sur l’élément allemand en luxembourgeois. En raison de la parenté entre les deux langues, il est souvent difficile de trancher entre les mots allemands et luxembourgeois, les premiers étant, comme il a été dit, parfaitement intégrés dans la langue emprunteuse. C’est ainsi que pour lux. Tater « (le) coupable, auteur du crime » et Taterschaft « culpabilité, responsabilité (du crime) », il n’existe que cet emprunt à l’allemand, d’où il résulte que dans de présuméierten Täter « l’auteur présumé (du crime) », un locuteur luxembourgeois voit dans le premier lexème un emprunt, dans le second un mot autochtone. S’y ajoute qu’un lexème d’origine allemande peut avoir une prononciation luxembourgeoise, comme c’est le cas pour Bewegung « mouvement » : [bə’vežuŋ] au lieu de [bə’veguŋ]. D’autre part, il arrive que le lexème simple luxembourgeois, par exemple Schutz possède le doublet Protek’tioun, mais les composés se présentent, en principe, comme des éléments puisés dans le stock allemand, comme Schutzprozeduren « procédures de protection », Schutzmechanismen « mécanismes de protection », Naturschutz « protection de la naturee, Denkmalschutz (< all. Denkmal(s)schutz) « protection des monuments histo­riques », « protection du patrimoine », Landesplanung « planification du territoire », Kulturgesetzgebung « législation culturelle », etc. En conséquence, il serait incorrect de parler d’emprunt à l’allemand et d’indiquer le pourcentage de l’élément allemand « luxembourgeoisisé ».

VI. Conclusion

29 1. Sur les plans morphologique, phonétique et graphique les lexèmes français sont parfaitement intégrés dans la langue réceptrice.

30 2. Parmi les composés, il y a de nombreux emprunts hybrides

31 3. Quant aux langues de spécialité, majoritairement à vocabulaire abstrait et généralement plus écrites que parlées, les usagers préfèrent les emprunts de la première langue officielle aux mots autochtones : Rapport vs Bericht, Term vs Wuert, Vott vs Ofstëmmung.

32 4. Les lexèmes allemands, en raison de leur parenté avec les lexèmes luxembourgeois, se confondent fréquemment avec eux.

Bibliographie

Références bibliographiques

  • Bußmann Hadumod (éd.), 2008 [1983], Lexikon der Sprachwissemchaft, Stuttgart, Kröner. Chambre des Députés, Luxembourg, Compte rendu des séances publiques n° 9, Session ordinaire 2015-2016, pp. 310-313.
  • Dubois Jean et al., 1973, Dictionnaire de linguistique, Paris, Larousse.
  • Duden. Deutsches Universalwörterbuch, 1996, 3e éd., Günther Drosdowski et al. (éds), Mannheim Leipzig, Wien, Zürich, Dudenverlag.
  • Fehlen Fernand, 2011, « Le statut du français sur le marché linguistique du Luxembourg », Peter Gilles, Mélanie Wagner (éds), Linguistische und soziolinguistische Bausteine der Luxemburgistik, Francfort/Main, Peter Lang, « Mikroglottika, Minority Language Studies, vol. 4, pp. 151-175.
  • Gilles Peter, 2010, « Wie Französisch, nur Ton 1 – Der Wortakzent des Deutschen und Luxemburgischen im Kontrast », Antje Dammel, Sébastian Kürschner, Damaris Nübling (éds) Kontrastiv, Germanistische Linguistik, vol. 1, Hildesheim, Zürich, New York, Olms, pp. 111-142.
  • Krier Fernande, 1990, « Le trilinguisme au Luxembourg », La Bretagne Linguistique, 7, pp. 7-20.
  • Krier Fernande, 1992, « L’alternance langagière comme stratégie discursive dans une situation plurilingue », Bulletin de la Société de Linguistique de Paris, 87, pp. 53-70.
  • Krier Fernande, 2010, « Les dialectes et leurs valeurs », Langues et dialectes dans tous leurs états, Hommage à Marthe Philipp, sous la dir. de Maurice Kauffer et Gilbert Magnus, Nancy, Presses Universitaires de Nancy, pp. 61-74.
  • Krier Fernande, 2014, « Entlehnung und Codeswitching im Luxemburgischen », Leszek Bednarczuk et al. (éds), Linguistique romane et linguistique indo-européenne, Mélanges offerts à Witold Mańczak à l’occasion de son 90e anniversaire, Cracovie, Académie Polonaise des Sciences et des Lettres et Université Jagellonne, pp. 319-328.
  • Luxemburger Wörterbuch, 1950-1977, 2 vol., Wörterbuchkommission (éd.), Luxembourg, Linden.
  • Le Grand Robert de la Langue Française, 2001 [1951-1966], 6 vol., dirigé par Alain Rey, Paris, Dictionnaires Le Robert.
  • Schlechter Pe’l, 2013, Wéini kënnt fréier erëm ? Et kann net ëmmer Krich sinn, Luxembourg, Binsfeld, « Perspectives », pp. 95-97.

Notes

  • [1]
    Cette contribution est une version modifiée et enrichie de « Entlehnung und Codeswitching im Luxemburgischen » (voir références bibliographiques).
  • [2]
    ‘Buttek est un emprunt au fr. « boutique » et signifie « magasin », tandis que lux. Bou’tique est un xénisme et signifie « boutique » (magasin de prêt-à-porter).
  • [3]
    La séance se réfère à la Convention pour la sauvegarde du patrimoine architectural de l’Europe ainsi qu’au Code pénal.
  • [4]
    Les formes des exemples sont agrémentées d’un accent, si la place de ce dernier est différente de celle de la forme française. Elles sont traduites en cas de besoin.
  • [5]
    D’après la « EiflerRegel » -n final est élidé, excepté en position finale absolue et devant voyelle ainsi que devant les apicales t, d, l’affriquée ts et l’aspiration h.
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