Notes
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[1]
Titre de l’ouvrage de J. Bonnamour paru en 2000 aux Éditions de l’ENS.
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[2]
L’enregistrement de l’entretien a été assuré par le professeur Jean-Louis Tissier.
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[3]
Une des résidences du campus de L’ENS à Lyon porte son nom et rend ainsi hommage à son engagement dans la durée en faveur de l’école.
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[4]
Le transfert de L’École scientifique (dite ENS Lyon) est effectif depuis 1987, celui de L’École littéraire (rebaptisée ENS LSH) depuis 2000.
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[5]
L’agrandissement spatial des exploitations agricoles (1980).
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[6]
Les pôles de production de grains des latitudes tempérées : analyse géographique de quelques exemples (1984).
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[7]
Campagnes ouvrières en France (1986).
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[8]
Planteurs et sucriers français : les mutations exemplaires d’une filière classique (1989).
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[9]
« L’axiomatisation de la géographie ». Préliminaires à une histoire de l’espace agricole vaudois (1978).
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[10]
L’INRA fête en 2008 ses soixante ans consacrés à la recherche pour une alimentation adaptée, pour un environnement préservé et pour une agriculture compétitive.
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[11]
À paraitre chez L’Harmattan au printemps 2009.
1Dans cet entretien, Mme Jacqueline Bonnamour, née en 1924, se livre à une introspection enthousiaste en restituant dans un ordre chronologique sa carrière de géographe ruraliste qui lui a permis de suivre les transformations des campagnes françaises et de participer aux mutations de la discipline ainsi qu’à celles des institutions de l’Enseignement Supérieur dans la seconde moitié du xxe siècle. Elle se présente comme géographe avant tout. À la suite de cet entretien, les auteurs font le point sur les idées centrales de l’entretien et sur le message en direction notamment des nouvelles générations de géographes.
I – 1949-1966 : La naissance d’une vocation de géographe ruraliste après la Seconde Guerre mondiale
2Mme Bonnamour commence par retracer la naissance de sa vocation en évoquant le prestige des maîtres de l’entre-deux-guerres dans deux domaines privilégiés la géographie régionale et la géographie rurale. Après avoir obtenu l’agrégation en 1949, elle enseigne dans le secondaire puis en classes préparatoires au lycée Jules Ferry, tout en donnant des conférences à l’ENS de Fontenay. Elle insiste sur l’importance de cette première expérience d’enseignement avant de s’engager dans la recherche. Elle entre bientôt au jury de l’agrégation sur l’invitation de Georges Chabot, où elle côtoie des géographes tels Pierre Brunet ou Charles-Pierre Péguy.
3Mme Bonnamour choisit de consacrer sa thèse d’État au Morvan. La proximité géographique, lui permet de réaliser un important travail de terrain, mené à bicyclette, puis en 2 CV, auprès d’agriculteurs s’exprimant souvent en patois. Son sujet initial porte sur la géographie humaine du Morvan, On lui demandait en quelque sorte une actualisation de la thèse de J. Levainville parue en 1909 Le Morvan, étude de géographie humaine. Georges Chabot, son directeur, laisse Mme Bonnamour définir plus précisément son sujet, ce qui la conduit à explorer différentes directions de recherche: structures d’exploitations agricoles, structures foncières, exode rural, place de la forêt, développement de nouvelles activités (sapin de Noël), irrégularité du climat tempéré, acidité des sols etc.
4Elle est ainsi amenée à compléter sa formation tant en géographie physique (initiation à la pédologie) qu’humaine (économie, gestion des exploitations). Par ailleurs, elle prend contact avec tous les organismes qui gèrent de près ou de loin la région : maires, conseillers généraux, mutualité agricole, INRA, Comité d’Aménagement du Morvan et dépouille les sources classiques (INSEE, cadastres etc.). Elle suit les industriels qui s’installent dans la région, par exemple Dim à Autun. Son travail se construit sur les rapports entre les structures foncières et sociale héritées et les potentialités physiques du Morvan qui exigeraient d’autres cadres. Cette troisième thèse d’État française sur le Morvan ( Le Morvan, la terre et les hommes essai de géographie agricole ) s’achève en 1966 suite à l’obtention d’un détachement an CNRS.
II – 1966-1975 : Statut et rôle du Professeur des universités (après 68)
5Une fois la thèse d’État achevée, Mme Bonnamour obtient un poste de professeur des universités à Rouen avant d’être nommée à la Sorbonne à la chaire de Géographie rurale qu’occupait alors A. Perpillou. C’était l’époque difficile de l’application de la réforme d’Edgard Faure qui voulait des unités universitaires de taille réduite pour une meilleure gestion. Le symbolique Institut de géographie de la rue Saint-Jacques devait répartir ses effectifs entre trois universités (I, IV, VII) ; ce fut une époque difficile où les professeurs ont longuement débattu de la répartition des postes, persuadés que « plus rien n’allait être comme avant », en particulier l’unité de la géographie. Ces difficultés dévoreuses de temps, ne l’ont pas empêchée de poursuivre l’enseignement et la recherche et de maintenir le principe du travail de terrain qu’elle souhaitait faire partager à ses étudiants. Elle fit ainsi découvrir, entre autres, le Morvan et ses agriculteurs à plusieurs générations d’étudiants qui, à sa grande surprise, n’avaient aucune expérience et aucune connaissance de la vie rurale.
6Consciente des sérieuses mutations du monde agricole liées d’une part à la fin d’un cycle marqué par l’impératif de combler le déficit alimentaire en Europe, et, d’autre part, de l’importance de la PAC, Mme Bonnamour s’est entourée d’une petite équipe pour entamer une recherche sur cette politique agricole commune issue du traité de Rome, plus particulièrement sur l’impact concernant les exploitations agricoles. La recherche privilégiait ainsi l’hypothèse d’un lien de causalité entre la PAC et les inégalités sociales dans le monde rural. Au bout de dix années de mise en œuvre de la PAC, les chercheurs étaient en mesure de faire le constat des conséquences directes de cette politique menée à l’échelle de l’Europe. Deux axes ont été privilégiés : la dynamique des systèmes d’exploitation dans l’espace impliquant l’agrandissement des structures et l’inégalité des soutiens financiers, ce dernier, sujet tabou à l’époque.
7La recherche menée sur la PAC ainsi que celle sur le Morvan ayant mis en évidence la fin de la société rurale française traditionnelle, a très tôt conduit Mme Bonnamour à s’interroger sur la pertinence de la typologie des exploitations agricoles à l’échelle mondiale. Toutefois son intérêt pour cette thématique soulève peu d’enthousiasme de la part de ses collègues français. Aussi adhère-t-elle dès 1964 au programme du président de la commission de la géographie rurale au sein de l’Union Géographique Internationale, le professeur
8J. Kostrowiski, elle deviendra la secrétaire de la commission internationale et participe avec les 250 géographes des cinq continents à l’élaboration d’une méthode de comparaison en vue d’une cartographie qui ne sera achevée que pour l’Europe de Brest à l’Oural. Une partie de ce travail mettant en évidence la diversité de la taille des exploitations et des systèmes de cultures en France sur la période 1963-1980 a été publiée dans l’Information Géographique.
9Parallèlement Mme Bonnamour a participé activement à la commission de géographie rurale française, elle l’a même présidée un temps, soucieuse d’apporter aux jeunes doctorants un cadre de réflexion et de débats pour faciliter leur exploration des nombreuses pistes nouvelles qui s’ouvraient dans cette France qu’on avait crue immobile.
III – 1975-1990 : À la tête de l’ENS de Fontenay
10Nommée directrice de l’ENS de Fontenay de 1975 à la fin des années 1980, Mme Bonnarnour participe une fois de plus à d’importantes mutations institutionnelles et intellectuelles [3]. Mme Bonnamour se prononce alors en faveur de la mixité de l’École (devenue effective en 1981) et est confrontée à la décision politique (en partie contestée) de délocaliser l’École à Lyon. Cette décision avait été prise par le Premier Ministre de l’époque, Jacques Chirac, en déplacement dans la région lyonnaise en 1975, et confirmée par le Conseil des Ministres en l979 [4]. Elle gère au mieux les problèmes que rencontrent les personnels administratifs et scientifiques de l’École confrontée à cette décision.
11Sur le plan scientifique, l’ENS bénéficie à l’époque d’un climat d’intenses débats pluridisciplinaires, notamment marqués par les interventions de Michèle Duchet en anthropologie historique, de Jean Golzing en analyse littéraire ou de Jacques Derrida et de Michel Foucault en philosophie. Mme Bonnamour regretta le repli voire la crispation des géographes sur leur discipline face à l’explosion des sciences sociales, pourtant prometteuse pour la géographie. Elle évoque notamment la fécondité des analyses qu’Edgar Morin propose de la complexité ou Amartya Sen de la pluralité.
12Elle insiste sur l’importance de poser la question de l’homme à un autre niveau que celui de la discipline et sur l’utilité de cueillir dans d’autres disciplines tout ce qui peut enrichir la sienne, tout en mettant en garde contre une interdisciplinarité qui ne serait pas ancrée dans des démarches disciplinaires.
13Mme Bonnamour milite dans le même moment pour l’unité de la démarche géographique, fondée sur le triptyque « où ? pourquoi ? comment ? » hérité de Max. Sorre, sur les liens entre le tout et les parties et sur le contact avec le concret. Le séminaire de géographie de troisième cycle (séminaire de DEA à l’Institut de géographie) qu’elle anime avec Gilles Sautter sur le thème de l’aménagement du territoire en témoigne. L’alternance d’études de cas en milieu tempéré et en milieu tropical plaide, devant un public varié enrichi par la présence de membres de l’ORSTOM, de l’INRA et d’étudiants étrangers, pour le dépassement de l’opposition entre géographie tropicale et géographie rurale, par-delà les différences de milieux, de développement, de cultures et de sources. La géographie tropicale était alors florissante mais certains membres la considéraient, à tort, comme chasse gardée.
14Parallèlement, Mme Bonnamour dirige les dernières thèses d’État dans une multiplicité de pistes qui rendent compte, certes, de la diversification voire de l’éclatement de la géographie de l’époque, mais également des multiples clignotants d’un monde rural en mutation. Si beaucoup de ses doctorants sont devenus des figures de la géographie rurale (Violette Rey [5], Jean-Paul Charvet [6], Jean-Pierre Fruit [7] ou Monique Poulot [8] ), elle dirige également des travaux relevant de la nouvelle géographie (Nicolas Obadia [9] ). Tout en oeuvrant pour l’unité de la discipline géographique au-delà d’une apparente diversité, Mme Bonnamour insiste sur la spécificité du positionnement de la revue de géographie qu’elle a dirigée pendant plusieurs années, L’information Géographique, parmi les autres revues de géographie (entre autres les Annales, L’espace géographique, nombre de revues régionales), se situe à l’interface de la recherche et de l’enseignement et elle a pour mission d’opérer un transfert des résultats de la recherche auprès des enseignants, après un temps de décantation. Abonnée de longue date elle se réjouit du maintien de ce souci entre la recherche pointue et la vulgarisation.
IV – L’Académie d’agriculture : entre lieu de rencontre des acteurs et proposition de recherche
15L’entrée de Madame Bonnamour à l’Académie représente une nouvelle étape de sa carrière. Elle y retrouve des collègues chercheurs venus de l’INRA [10] mais elle est également en contact avec des acteurs du monde économique et du monde administratif qui contribuent à façonner la géographie agricole ainsi que le paysage de l’espace rural. À l’Académie, elle prend la mesure des capacités de lobbying de certaines institutions et organisations. Le dernier travail d’équipe auquel elle a participé avec des confrères de diverses disciplines propose une réflexion sur l’avenir du système agricole et agroalimentaire, qui montre la difficulté de nourrir les hommes tout en respectant impérativement le droit à se nourrir eux-mêmes [11].
16Madame Bonnamour termine l’entretien en nous incitant à poursuivre l’œuvre des générations successives de géographes qui n’ont pas oublié le contact avec le concret de la vie quotidienne de tous les humains.
Que retenir de cet entretien retraçant la carrière de Mme Bonnamour ? L’impératif d’un travail de terrain pour la recherche et le maintien de l’unité de la discipline
17L’entretien avec Mme Bonnamour a consisté à retracer, à l’heure où la thématique de l’alimentation est à l’ordre du jour dans le programme (intitulé Nourrir les Hommes) des concours, la carrière d’une géographe hors pair ayant fortement imprégné l’enseignement de la géographie en raison de ses nombreuses responsabilités (allant de son statut de membre de jury d’agrégation à la direction de l’ENS) et ayant, par ailleurs, contribué à façonner la géographie rurale grâce à ses travaux de recherche s’inscrivant dans la suite de sa thèse d’État consacré aux mutations du Morvan et à ses directions de thèses. Il avait pour objectif de présenter Mme Bonnamour aux nouvelles générations de géographes et ainsi de marquer une fois de plus les invariants ou encore les principes forts d’une discipline confrontée à des mutations économiques, sociales et culturelles d’une grande ampleur et à un contexte mondial marqué par l’incertitude en raison du changement climatique (et de la prise en compte explicite des questions liées à l’environnement naturel et à la biodiversité) et de l’avènement d’une crise financière et économique globale. Mme Bonnamour note à plusieurs reprises combien la recherche est indispensable pour assurer la qualité de l’enseignement supérieur dans une période d’accélération du changement. Elle insiste sur l’importance du terrain ainsi que sur le souci d’adopter une démarche comparative pour aborder des thématiques de la géographie rurale et agricole avant d’insister sur l’unité de la géographie.
La recherche : une modalité d’investigation indispensable pour assurer la qualité de l’enseignement supérieur
18Madame Bonnamour a choisi de commencer l’entretien en partant du travail de recherche mené pendant plus de dix ans dans le cadre d’une thèse d’État portant sur le Morvan. Elle a, par ailleurs, mis en évidence les principales thématiques qu’elle a privilégiées tout au long de son parcours (non encore achevé) tout en se donnant les moyens de dépasser les réticences des collègues et de faire preuve d’obstination.
Le rôle fondamental du terrain pour la recherche
19Mme Bonnamour a démontré le rôle de la thèse d’État dans sa formation de géographe ainsi que l’intérêt du travail de terrain. La thèse d’État qui à présent n’existe plus, a illustré pendant longtemps une des spécificités majeures de l’Enseignement supérieur français et il est vrai qu’elle ne connaît pas d’équivalent dans le système universitaire américain. Elle se déroulait généralement sur une période de dix ans et exigeait du chercheur une contextualisation dans le temps et l’espace de la région étudiée à partir des sources précises, de travaux scientifiques antérieurs et d’une excellente connaissance du terrain, des institutions et notamment des acteurs tout en prenant en compte leurs représentations.
20Pour mener une thèse d’État, comme le confirme Mme Jacqueline Bonnamour, il fallait que le candidat fasse preuve d’une certaine indépendance intellectuelle, d’une forme de «débrouillardise» pour être en mesure d’affronter le terrain et de mener des entretiens avec une diversité d’acteurs, tout en prenant distance. Rencontrer les gens n’est pas aisé parce qu’il faut s’inscrire dans une certaine proximité et gagner leur confiance. Mme Bonnamour précise combien les agriculteurs du Morvan ont été sensibles au fait qu’elle comprenait leur langue (le patois), ce qui leur a permis de s’exprimer en toute liberté sur les changements du monde rural tel qu’ils les vivaient.
La diversité des terrains liée aux différentes aires culturelles et l’intérêt d’une démarche comparative
21À l’heure où Mme Bonnamour est en charge de la formation de la nouvelle génération de géographes, qu’elle a pour mission d’encadrer des thésards, elle incite ses étudiants à travailler sur des terrains étrangers, en Europe ou ailleurs dans le monde. Elle est par ailleurs extrêmement sensible à la plus-value de la démarche comparative en géographie rurale et n’hésite pas à s’y lancer à deux reprises au cours de sa carrière. Dans le cadre du séminaire de recherche qu’elle dirige avec Monsieur Sautter à l’Institut de géographie, elle invite des chercheurs spécialistes de la géographie tropicale à rejoindre les chercheurs travaillant sur l’aménagement du territoire dans les pays au climat tempéré. Cette rencontre entre des chercheurs relevant a priori de deux mondes différents permet de mettre en évidence la permanence de la démarche géographique ainsi que la pertinence de son analyse. Mme Bonnamour aurait aimé aller plus loin dans la collaboration avec les géographes tropicalistes.
22Mme Bonnamour a aussi fait l’expérience de la démarche comparative dans le cadre de la commission de géographie rurale de l’Union Internationale de Géographie. Elle y a rencontré des géographes appartenant à différents pays et elle a été très active avec le Professeurs Kostrowiski. Le travail de secrétariat de cette commission lui a permis d’être en relation constante avec des ruralistes du monde entier et de mesurer les poids des langues et de cultures pour entamer un dialogue scientifique sur le même sujet.
23En filigrane de cet entretien, Mme Bonnamour qui, tout au long de sa carrière, a été sensible aux mutations de la société rurale, a souligné le rôle fondateur de la recherche pour assurer la qualité de l’enseignement supérieur.
Le souci du maintien d’une géographie en dépit des spécialisations
24La géographie rurale n’est qu’une spécialité parmi tant d’autres dans la discipline géographique. Quelque peu mise à l’écart au moment des grandes discussions théoriques, elle a continué à creuser son sillon, a peut-être trop abandonné l’aspect agricole et s’est orientée en urgence vers les mutations du monde rural, sa multifonctionnalité et ensuite les soucis environnementaux. Les grandes questions d’actualité sur la finitude des ressources naturelles et la nécessité de « nourrir les hommes » la remettent aujourd’hui à une place-clé dans le traitement des problèmes du monde. Mme Bonnamour réalise combien la géographie rurale s’est enrichie au fur et à mesure des mutations sociales et culturelles. La géographie rurale inclut l’étude de la société rurale, la thématique de la préservation de l’environnement naturel, et notamment celle du paysage au fur et à mesure de l’urbanisation. Mme Bonnamour fait resortir l’intérêt de la recherche qu’elle poursuit dans le cadre de l’Académie afin de préserver la notion de système agro-alimentaire et de lui donner son sens. Elle affirme ainsi combien la grande exploitation capitaliste ne s’avère pas plus rentable à long terme qu’une exploitation de taille humaine adaptée aux conditions climatiques et pédologiques de la région.
25Pour conclure, Mme Bonnamour reconnaît l’impératif d’une spécialisation tout en insistant l’intérêt d’une vigilance permanente de la part des géographes pour ne pas perdre de vue le concret et ainsi maintenir l’unité de la discipline et s’inscrire dans la continuité du message vidalien.
Notes
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[1]
Titre de l’ouvrage de J. Bonnamour paru en 2000 aux Éditions de l’ENS.
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[2]
L’enregistrement de l’entretien a été assuré par le professeur Jean-Louis Tissier.
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[3]
Une des résidences du campus de L’ENS à Lyon porte son nom et rend ainsi hommage à son engagement dans la durée en faveur de l’école.
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[4]
Le transfert de L’École scientifique (dite ENS Lyon) est effectif depuis 1987, celui de L’École littéraire (rebaptisée ENS LSH) depuis 2000.
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[5]
L’agrandissement spatial des exploitations agricoles (1980).
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[6]
Les pôles de production de grains des latitudes tempérées : analyse géographique de quelques exemples (1984).
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[7]
Campagnes ouvrières en France (1986).
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[8]
Planteurs et sucriers français : les mutations exemplaires d’une filière classique (1989).
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[9]
« L’axiomatisation de la géographie ». Préliminaires à une histoire de l’espace agricole vaudois (1978).
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[10]
L’INRA fête en 2008 ses soixante ans consacrés à la recherche pour une alimentation adaptée, pour un environnement préservé et pour une agriculture compétitive.
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[11]
À paraitre chez L’Harmattan au printemps 2009.