Dès les premières sollicitations gouvernementales sur les questions de radicalisations violentes, les psychologues ont répondu présent. Nous nous sommes volontiers engagés, Syndicat national des psychologues (SNP) et Fédération française des psychologues et de psychologie (FFPP), réunis dans le travail de réflexion mis en œuvre par la Direction générale de la santé (DGS) et le Comité interministériel de prévention de la délinquance et de la radicalisation (CIPDR), car il nous a paru important de faire prévaloir la pensée alors que la société était frappée par la violence terroriste. Très vite, nous avons perçu qu’il était nécessaire d’affirmer nos références déontologiques.
Elles sont, pour nous psychologues, essentielles alors même qu’elles n’ont pas encore de support législatif ou réglementaire et qu’aucun code de déontologie des psychologues n’a encore de valeur légale. Je traiterai donc ici de déontologie et de secret professionnel.
Elle est consensuelle et les organisations de psychologues réunies dans le séminaire « Construire ensemble la réglementation de la déontologie des psychologues » (Cerédépsy) travaillent aux instruments de sa légalisation.
L’ensemble de la profession se réfère à une déontologie professionnelle et une écrasante majorité des psychologues souhaite qu’elle acquière force légale. Elle est déjà depuis de nombreuses années une référence éthique importante.
– Code de la santé publique (CSP) – Article L. 3221-1 : « […] La politique de santé mentale comprend des actions de prévention, de diagnostic, de soins, de réadaptation et de réinsertion sociale…