Couverture de LCD_047

Article de revue

L'éducation aux nouveaux médias, « un impératif éducatif »

Les éducateurs et les nouvelles technologies

Pages 21 à 29

Notes

  • [*]
    Fabrice Audebrand est responsable du Département communication et informatique pédagogique à l’École nationale de protection judiciaire de la jeunesse (enpjj). Ses travaux portent essentiellement sur les pratiques numériques des adolescents, la place des activités de médiation dans les prises en charge éducatives et sur l’étude ethnométhodologique du travail social.
  • [1]
    Rapport d’information fait au nom de la commission des Affaires culturelles sur l’impact des nouveaux médias sur la jeunesse, par M. David Assouline, sénateur, 22 octobre 2008.
  • [2]
    Élodie Kredens et Barbara Fontar, Comprendre le comportement des enfants et adolescents sur Internet pour les protéger des dangers, Fréquence école, 2010.
  • [3]
    Parmi lesquels il faut compter le téléphone portable, surtout les smartphones de dernière génération.
  • [4]
    Commission famille, éducation aux médias, Rapport à l’attention de Madame Nadine Morano, Secrétaire d’État chargée de la Famille et de la Solidarité, juin 2009.
  • [5]
    Brevet informatique et Internet.
  • [6]
    Le rapport Assouline rappelle à la communauté éducative que « l’analyse de l’impact des nouveaux médias passe donc aussi par la définition de diagnostics appropriés aux risques qu’ils véhiculent, et le cas échéant de solutions adaptées ».

1Fabrice Audebrand est responsable des enseignements en informatique pédagogique à l’École nationale de protection judiciaire de la jeunesse (enpjj). Au seuil de ce dossier sur les nouveaux médias, il évoque les usages des adolescents d’aujourd’hui et le risque d’une « fracture numérique » qui menace d’exclure certains d’entre eux d’une citoyenneté pleine et entière. Il souligne également l’importance des enjeux relatifs aux nouveaux médias pour les jeunes pris en charge par la pjj ainsi que la nécessité, pour les professionnels, de s’emparer de cette question.

2Il est des titres parfois difficiles à assumer. Évoquer, en pensant à l’accès des jeunes à l’informatique, devant un lectorat d’éducateurs, un « impératif éducatif » peut sembler une provocation. Et pourtant, au-delà des apparences, la question des nouveaux médias ne peut être simplement appréhendée à l’aune des publicités et des effets de modes, des iPad et des iPhone. La place de l’informatique dans la société, son inscription dans le corpus minimum des connaissances nécessaires à toute insertion, les dangers qui lui sont attachés, font que la question de l’éducation aux médias et aux nouveaux médias ne peut être exclue du champ de la citoyenneté. Les jeunes pris en charge à la pjj cumulent des difficultés multiples, et une éventuelle « fracture numérique » met moins en péril leur insertion ou leur construction psychique que d’autres facteurs bien plus pathogènes. Et pourtant, ce sujet est suffisamment important pour que des politiques publiques le prennent en compte et préconisent des efforts d’éducation. C’est au travers de quelques rapports parlementaires, de quelques idées qui structurent maintenant les débats de société qu’il convient de dessiner les contours d’un sujet moins « gadget » qu’il n’y paraît, d’un sujet, qui comme tant d’autres, intéresse la communauté éducative.

La fracture numérique, mythe et réalité

3Des dizaines de chiffres pourraient témoigner de la place de l’informatique dans nos sociétés occidentales. Nous n’en proposerons ici que quelques-uns. Mais ils sont nécessaires. Avant d’inviter à une compréhension éducative des tic, il faut bien accepter de regarder en face la réalité de leurs enjeux sociétaux. Internet, e-administration, cyberdélinquance ne sont pas des concepts étrangers aux univers de pensée des mineurs confiés aux services de protection judiciaire de la jeunesse. Au contraire, ils sont devenus des éléments constitutifs de la sphère adolescente. Le sénateur David Assouline annonce dans son rapport de 2008 [1] que « non seulement les jeunes n’ont pas échappé au bouleversement numérique mais ils en sont même les fers de lance ». Et on ne peut nier l’appartenance de nos publics à la sphère adolescente. S’il fallait ne retenir qu’une donnée, pour mettre fin à cette idée préconçue que les « jeunes pjj » ne s’intéressent pas aux nouvelles technologies, celle fournie par Élodie Kredens et Barbara Fontar est la plus éloquente [2] : 1 % des jeunes en France n’a jamais surfé sur Internet. Le mythe des jeunes peu ou pas concernés par les nouveaux médias s’effondre rapidement. Une analyse plus fouillée permet de mettre en valeur un taux d’équipement et d’usage conséquent. Ainsi, selon le rapport parlementaire « Réussir le numérique à l’école », en 2009, 94 % des jeunes de 12 à 17 ans disposent d’un ordinateur chez eux. Ce chiffre ne « chute qu’à 75 » pour les familles d’ouvriers. 84 % des adolescents utilisent ainsi une connexion Internet à leur domicile, et les jeunes français sont les premiers consommateurs d’Internet en Europe, avec une utilisation qui serait quotidienne pour 67 % d’entre eux. La France est ainsi l’un des pays qui abritent le plus d’internautes adolescents, et elle est, par exemple, la quatrième puissance mondiale en terme d’usages des blogs.

4Quelles conclusions éducatives tirer de ces quelques éléments ? Elles sont de deux ordres. D’abord, on ne peut nier l’intérêt que portent les jeunes, tous les jeunes, à l’informatique et à Internet. David Assouline évoque l’idée de « leur omniprésence dans l’ensemble des activités des adolescents ». Même si cela reste un poncif, il est toujours bon de rappeler que le premier problème des adolescents sous main de justice est… qu’ils sont des adolescents, avec les envies, les questionnements identitaires et les passions qui sont ceux de leur génération. Les jeunes que la pjj connaît ont pour la majorité d’entre eux accès aux outils informatiques les plus modernes [3], ont une appétence pour ce sujet, et le fantasment : la famille, l’école, les pairs sont autant d’écosystèmes qui fournissent aux jeunes les ressources numériques qui leur sont devenues nécessaires. Bien sûr quelques-uns, hors de tous dispositifs, comme les mineurs étrangers isolés, sont dans une réelle position d’e-exclusion. Mais leur appétence pour les nouveaux médias n’en est pas moins grande, et si la hiérarchie des besoins fait que celui-ci n’est pas premier, il existe quand même.
La seconde réflexion porte sur la nature de cette « fracture numérique ». Elle a été définie par l’Unesco comme le « fossé entre ceux qui utilisent les potentialités des tic pour leur accomplissement personnel ou professionnel et ceux qui ne sont pas en état de les exploiter faute de pouvoir accéder aux équipements ou faute de compétences ». En effet, la fracture numérique concerne moins en France l’accès au matériel que la pertinence des usages des médias informatiques. Les problématiques matérielles se structurent essentiellement selon un fossé générationnel. L’élément discriminant du taux d’équipement n’est ni la pauvreté ni le bagage culturel, mais l’âge. Du coup, la fracture dite numérique, l’e-exclusion, concerne surtout les usages. Les jeunes confiés aux services pjj utilisent Internet. Mais ils ne savent pas l’utiliser. Jeux en ligne, blogs, sites Internet d’émissions de tv ou de chanteurs sont ce qu’ils recherchent, et cet usage ne demande guère de compétence. Mais les nouveaux médias sont aussi des enjeux en termes d’insertion sociale et professionnelle. Remplir un formulaire d’allocation logement en ligne, commander un billet de train, consulter et répondre à une annonce sur le site de Pôle Emploi, savoir rechercher une information fiable sont des compétences que par contre tous doivent acquérir si l’on ne veut pas d’une citoyenneté à deux vitesses. Le fossé numérique se creuse un petit peu tous les jours : mais il ne sépare pas ceux qui disposent d’une connexion de ceux qui en sont dépourvus. Un grand nombre d’espaces publics numériques permettent à tous d’accéder à Internet. La frontière se situe surtout entre ceux qui savent naviguer dans les grands courants de l’information et pourront à distance, exercer leur droit de citoyens, de consommateurs, de salariés, et ceux qui, limités aux usages ludiques de l’informatique, faute de formation et de compréhension des enjeux, resteront « condamnés » à parcourir les files d’attente pour accéder au moindre service public. Et contre toute attente, bien des expériences ont montré l’intérêt d’Internet pour l’accès à la citoyenneté des publics migrants par exemple, par la facilité de prise en compte du plurilinguisme.

Internet : des dangers et des tentations

5Un second registre de discours concernant les nouvelles technologies évoque les dangers potentiels qu’elles abritent. En 2008, le rapport d’information produit par le sénateur David Assouline prenait déjà en compte quelques-uns d’entre eux : l’influence publicitaire, le risque de divulgation d’information à caractère personnel, la violence de certains jeux facilement disponibles, l’accès massif à la pornographie, les risques de sollicitations pédophiles, et surtout une « culture de l’information biaisée », où à ne percevoir le monde qu’a travers Internet, les adolescents prennent le risque de ne pas être suffisamment critiques vis-à-vis de l’information. À ce sujet d’inquiétude, il faut ajouter aussi les questionnements autour des « cyberdépendances » et des addictions sans produit. Le rapport Assouline mentionne quelques chiffres, assez alarmants : forte dépendance à Internet pour 7 % des collégiens, aux consoles de jeux pour 7 % d’entre eux et à la télévision pour 5 %.

6Au-delà des écrits parlementaires produits régulièrement sur le sujet, le législateur a lui aussi pris la mesure des dangers potentiels des nouvelles technologies. Les lois du 5 mars 2007, qu’elles concernent la prévention de la délinquance ou la protection de l’enfance, évoquent ponctuellement les nouveaux médias. Ainsi, il est rappelé qu’Internet constitue un terrain dangereux – et peut-être sous-estimé – de diffusion de contenu à caractère pédopornographique ou de messages incitant à la prise de risque, mais surtout un espace de traque, dut-il être virtuel, pour les « prédateurs sexuels ».

7La loi de prévention de la délinquance s’intéresse aussi aux nouveaux médias et prend acte de leur rôle spécifique dans la commission d’infractions et de délits. Certains d’entre eux sont même reconnus spécifiquement, comme le happy slapping. Cette pratique consiste à filmer, et éventuellement à diffuser, une agression physique à l’aide d’un téléphone portable. Prototype de bien d’autres pratiques, comme le e-bullying, ou harcèlement « numérique », le happy slapping n’est donc plus vu comme un innocent jeu de cours de recréation, mais bien pour ce qu’il est, à savoir une pratique délictueuse, violente physiquement et moralement, une pratique essentiellement adolescente et qui exploite les différents médias numériques que sont les téléphones portables puis Internet. L’usurpation d’identité sur Internet, la participation à des opérations d’escroqueries en ligne, la diffamation sur un blog, sont autant de faits, plus ou moins graves, que des mineurs peuvent commettre, et qui peuvent faire l’objet d’une condamnation ou du prononcé d’une mesure éducative.

Des adultes distancés

8Il ne s’agit pas pour autant de céder à la panique et de mettre Internet et les nouvelles technologies au pilori. Tous les experts s’accordent sur les effets positifs, en terme de socialisation, d’ouverture d’esprit, de créativité et de consommation culturelle d’Internet. Le rapport [4] remis à Nadine Morano l’évoque sans équivoque : « L’importance des nouveaux supports et l’évolution des modes de consommation médiatique des jeunes signifie de nouveaux atouts comme de nouveaux risques pour les enfants et les adolescents. » Le monde virtuel n’est guère plus dangereux que le monde réel. Mais une différence majeure existe entre ces deux univers, une différence que tous les experts soulignent et que le secteur de la protection judiciaire de la jeunesse doit, comme l’ensemble du monde éducatif, prendre en compte.

9Un rapport de l’inspection général de l’Éducation nationale publié en 2006, expose clairement les enjeux, pour les professionnels de l’éducation, d’Internet. En effet, la fracture numérique s’y pense clairement au travers des usages et d’une manière générationnelle. Les plus jeunes, usagers pas nécessairement éclairés des nouvelles technologies, mais très actifs, dominent en effet bien mieux le sujet que les adultes. La société se retrouve ainsi dans une situation de « saturnales » permanentes. Les saturnales étaient chez les romains cette fête de fin d’année, ce carnaval, où les esclaves devenaient pour un jour maîtres et les maîtres esclaves. Dans le monde réel, les adultes guident et éduquent tant bien que mal les enfants et les adolescents aux usages culturels, à la vie en société, à ce qui peut ou devrait se faire. Dans les mondes virtuels, ce sont les plus jeunes qui bénéficient des connaissances, des envies, des savoir-faire nécessaires à leur exploration. Internet et l’ensemble des univers numériques que dessinent les nouvelles technologies sont une terre vierge, que les enfants et les adolescents découvrent seuls. Les adultes, parce qu’ils sont peu au fait de ces technologies, ou parce qu’ils ne maitrisent pas les usages sociaux de ces espaces virtuels, ne pénètrent pas cette terra incognita et ignorent ou fantasment les pratiques qu’en font les adolescents. Selon nombre de rapports parlementaires, le constat essentiel concernant l’usage que font les jeunes des nouveaux médias en est l’absence de prise en compte par les communautés éducatives. Parents, enseignants, éducateurs n’en savent tout simplement pas assez sur Internet pour être en capacité d’en penser une pédagogie, d’accompagner les plus jeunes dans son exploration. Le rapport de l’inspection générale de l’éducation nationale (igen) va jusqu’à poser ce fait étrange que les nouvelles technologies « questionnent la relation magistrale du professeur à l’élève ».
Ainsi, pour un éducateur de la pjj, dont l’une des missions auprès des jeunes délinquants réside dans le travail sur l’acte, qu’est-il possible de dire et d’expliquer quand le délit s’est manifesté grâce aux nouvelles technologies ? Devant un jeune confié pour diffamation sur un blog, pour usurpation d’identité, pour incitation à la haine raciale, que peut tenir comme discours celui qui ne comprend les usages adolescents des nouveaux médias, celui qui n’entend rien à Internet et à la téléphonie mobile ? Comment participer au travail de réparation si l’éducateur n’entend rien au délit qui a été posé, et à la façon dont le jeune est passé à l’acte. On voit bien alors l’importance, sinon l’urgence, d’une acceptation de ces phénomènes, de façon à pouvoir accomplir pleinement sa mission éducative.

Participer à une politique publique d’accès aux nouveaux médias

10David Assouline, comme d’autres parlementaires, souligne et met en lumière la méconnaissance des adultes vis-à-vis de ces technologies et de l’usage qu’en font les adolescents. Et comme d’autres, il évoque une solution incontournable : l’éducation aux médias. Mais quand la plupart des rapports s’intéressent uniquement à ce que l’Éducation nationale peut faire, à travers par exemple le B2i [5] ou le socle commun de connaissance, pour que les adolescents aient un usage plus éclairé, plus citoyen des nouvelles technologies, David Assouline soutient que cette éducation aux médias doit aussi s’adresser aux adultes. Quand le sénateur évoque un « impératif pédagogique », c’est un sursaut des communautés éducatives qu’il recherche, une prise de conscience de l’urgence de la situation. Le fossé se creuse chaque jour entre les digital natives, les jeunes générations nés avec une souris et un téléphone portable sous la main et les digital migrants, les adultes qui ne voient dans l’informatique qu’un outil de travail et éventuellement de loisir, alors que leurs enfants intègrent ces outils à leur potentiel de socialisation, et par la même à leur façon de grandir parmi leurs pairs et la société en général. Agnès Vincent-Deray, dans le rapport remis à Nadine Morano, va dans le même sens : « L’éducation aux médias est un levier pour la protection de l’enfance, elle est nécessaire à l’heure où l’enfant est souvent seul devant le média et doit donc connaître des règles de bonne conduite. Les enfants apprennent à traverser dans les clous, à ne pas parler à un inconnu, à faire du vélo avec un casque, autant de règles à l’égal de celles qu’ils ne respectent pas sur Internet et qu’il faut leur apprendre. »

11Penser une éducation aux nouveaux médias, repenser une éducation aux médias, c’est donc à la fois former les jeunes aux dangers d’Internet et à une façon « adulte », ou du moins éduquée de l’utiliser, mais c’est aussi informer les adultes sur toutes ses potentialités et de tous les usages qu’en font les adolescents. Dans les deux cas, tous les services de l’État sont intéressés par ce nouvel enjeu de citoyenneté, à mi-chemin entre une nécessité scolaire d’acquérir des compétences et une volonté de prévention. L’Éducation nationale est bien sûr le premier acteur de cette réflexion, et c’est au sein du Centre de liaison de l’enseignement des médias de l’information (clemi), que doivent se concentrer les efforts pour doter les enseignants d’outils susceptibles de développer l’esprit critique et la liberté d’usages chez les élèves. Du coup, tous les acteurs de la formation, qu’ils soient attachés aux conseils régionaux, aux organismes consulaires ou au monde associatif doivent prendre acte de cet enjeu de formation que constitue les médias numériques. Le Conseil supérieur de l’audiovisuel lui-même aurait un rôle à jouer dans cette nécessaire éducation aux médias, ainsi qu’en terme de protection des mineurs face à la violence ou à la dangerosité des images accessibles en ligne.

12Mais le secteur de la protection judiciaire de la jeunesse doit aussi s’intéresser à ces questions. D’abord parce que les nouvelles technologies font parties du socle commun de connaissance et participent donc pleinement des savoirs de base auxquels la mission d’insertion sociale, scolaire et professionnelle de la pjj contribue. La maitrise de l’informatique est d’ailleurs évoquée dans le référentiel de démarches et d’outils pédagogiques d’activités de jour.
Mais cette éducation aux médias, qui devrait s’appliquer aux enseignants, intéresse aussi les éducateurs qui, professionnellement, doivent être au fait des cultures adolescentes et des usages, y compris délictueux, qu’ils font des technologies de l’information. Cette idée n’a en soi rien de choquante ; il s’agit ni plus ni moins que de réactualiser ses connaissances au sujet des problématiques d’addiction [6], de conduite à risques, de socialisation des adolescents et du travail sur l’acte. Penser les nouvelles technologies et leurs impacts sur la société est nécessaire, et nombre de politiques vont en ce sens. L’État doit avoir « une stratégie active en matière de prévention. » Le ministère de la Justice, au travers des services de la pjj, parce que ceux-ci ont en charge les publics les plus concernés par les nouvelles technologies, participe ainsi à une politique publique de lutte contre la fracture numérique. Il prend part surtout à la formation des futurs citoyens aux médias du xxie siècle.
Ce numéro des Cahiers dynamiques y participe à sa manière. Comme l’évoque le sénateur Assouline : « le sentiment d’étonnement, voire de peur devant la révolution numérique, doit rapidement laisser la place à une réflexion constructive sur la place des nouveaux médias dans notre société et les bienfaits qu’ils sont susceptibles d’apporter ».

Notes

  • [*]
    Fabrice Audebrand est responsable du Département communication et informatique pédagogique à l’École nationale de protection judiciaire de la jeunesse (enpjj). Ses travaux portent essentiellement sur les pratiques numériques des adolescents, la place des activités de médiation dans les prises en charge éducatives et sur l’étude ethnométhodologique du travail social.
  • [1]
    Rapport d’information fait au nom de la commission des Affaires culturelles sur l’impact des nouveaux médias sur la jeunesse, par M. David Assouline, sénateur, 22 octobre 2008.
  • [2]
    Élodie Kredens et Barbara Fontar, Comprendre le comportement des enfants et adolescents sur Internet pour les protéger des dangers, Fréquence école, 2010.
  • [3]
    Parmi lesquels il faut compter le téléphone portable, surtout les smartphones de dernière génération.
  • [4]
    Commission famille, éducation aux médias, Rapport à l’attention de Madame Nadine Morano, Secrétaire d’État chargée de la Famille et de la Solidarité, juin 2009.
  • [5]
    Brevet informatique et Internet.
  • [6]
    Le rapport Assouline rappelle à la communauté éducative que « l’analyse de l’impact des nouveaux médias passe donc aussi par la définition de diagnostics appropriés aux risques qu’ils véhiculent, et le cas échéant de solutions adaptées ».
bb.footer.alt.logo.cairn

Cairn.info, plateforme de référence pour les publications scientifiques francophones, vise à favoriser la découverte d’une recherche de qualité tout en cultivant l’indépendance et la diversité des acteurs de l’écosystème du savoir.

Avec le soutien de

Retrouvez Cairn.info sur

18.97.9.169

Accès institutions

Rechercher

Toutes les institutions