Notes
-
[1]
Lacan J., Le Séminaire, livre xix, …ou pire, texte établi par J.-A. Miller, Paris, Seuil, 2011, p. 195.
-
[2]
Cf. Lacan J., « Fonction et champ de la parole et du langage en psychanalyse », Écrits, Paris, Seuil, 1966, p. 237-322.
-
[3]
Freud S., « Un trouble de mémoire sur l’Acropole. Lettre à Romain Rolland », Résultats, idées, problèmes, ii, Paris, puf, 1992, p. 223.
-
[4]
Ibid., p. 226.
-
[5]
Ibid.
-
[6]
Lacan J., « Télévision », Autres écrits, Paris, Seuil, 2001, p. 527.
-
[7]
Freud S., « Un trouble de mémoire sur l’Acropole. Lettre à Romain Rolland », op. cit., p. 221.
-
[8]
Baudelaire C., « Le voyage – La Mort », Les Fleurs du mal, Œuvres complètes, tome i, Paris, Gallimard, Bibliothèque de la Pléiade, 1987, p. 134.
-
[9]
Freud S., « Un trouble de mémoire sur l’Acropole. Lettre à Romain Rolland », op.cit., p. 228-229.
-
[10]
Ibid., p. 229-230.
-
[11]
Miller J.-A., « L’orientation lacanienne. Silet », enseignement prononcé dans le cadre de l’université Paris viii, cours du 7 juin 1995, inédit.
Rêve de la maîtresse du patient de Lacan
Rêve de la maîtresse du patient de Lacan
Horreur, amour et désir de savoir
1Lorsque j’ai fait la passe dans mon École, qui est, pour Lacan, ce moment électif où l’analysant passe à l’analyste, j’ai laissé entendre que mon entrée en analyse s’était faite sous le signe d’avoir cédé sur mon désir et, en particulier, sur le « désir de savoir ».
2À la fin de mon analyse, j’ai découvert que le désir de savoir, qui caractérise le psychanalyste, n’a pas la même tonalité que ce désir dont je m’étais écartée, et qu’un pas reste ainsi à franchir. Ce pas, qui fait appel à un autre savoir, relève de ce que Lacan a appelé « le désir de l’analyste ». La passion d’un Je veux savoir, qui vient à animer l’analysant, le conduit, à la fin de son analyse, à un savoir paradoxal – se savoir être un rebut. Une fois que l’analysant est pris dans l’acte de passer à l’analyste, il aura en effet appris, de la fin même de son analyse, qu’il s’agit, en fin de compte, pour l’analyste, de consentir à ce qu’on vous laisse, à ce qu’on vous laisse tomber, à ce qu’on vous abandonne.
3Au cours d’une analyse, l’on apprend à « prendre-a », qui équivoque (en français) avec l’objet petit a de Lacan. L’on apprend à se désencombrer de la jouissance, à partir du serrage de cet objet. Ainsi un désir est-il convoqué dès l’entrée en analyse, puisque l’on est poussé à parler de ce que l’on ne sait pas. Et même, à laisser tous les savoirs à la porte.
4Et là, l’on découvre qu’à l’opposé du désir de savoir, il y a ce que Lacan a appelé l’horreur de savoir, ou encore, la passion de l’ignorance : L’on a, de ce que l’on sait, horreur. Car le désir est à la fois prisonnier des mailles du fantasme et forcé d’en passer alors par les chicanes du symptôme. C’est pourquoi, par exemple, il fait obstacle à toute normalisation. Il n’y a pas de norme possible du désir.
5En analyse, on parle, sans le savoir, de ce que l’on ne sait pas. C’est cet insu qui s’appelle « l’inconscient ».
6Mais Jacques-Alain Miller a fait remarquer que, dans l’analyse, cette horreur de savoir s’habille de l’amour du savoir. Le savoir est alors considéré comme un attribut de l’Autre. Il lui est supposé. C’est cela qui s’appelle le transfert, que Lacan a désigné du joli nom de « sujet supposé savoir ».
7Nous avons donc là trois termes, dialectiques, à mettre en tension relativement à la question du savoir : l’horreur, l’amour et le désir.
8N’oublions pas que le désir, pour Lacan, c’est son énonciation même. Que c’est par le dire que surgit le désir, qui court sous ce qui se dit, dans ce qui s’entend. C’est pourquoi, comme l’a rappelé J.-A. Miller, le désir donne prise à l’interprétation d’un analyste.
Un mode de couture entre le désir et le savoir
9Le désir de savoir dont je souhaite vous parler aujourd’hui, c’est donc autre chose que le pur désir qui, lui, d’ailleurs, n’existe pas.
10Il relève d’une éthique du désir. C’est un désir de désir – le désir de faire advenir le désir, pour que le sujet sache. Mais qu’il sache quoi ? Lacan n’affirme-t-il pas, dans son xxe Séminaire, qu’il n’y a pas de désir de savoir ?
11Le désir de l’analyste est d’abord celui qui convoque le manque, c’est-à-dire aussi bien la castration que l’invention. Et s’il se distingue du désir dont il est question au début d’une analyse, c’est parce que c’est un désir qui décide l’analysant, non plus à s’en plaindre, mais à devenir analyste précisément sur la base de ce « point de manque ».
12C’est un désir qui le décide à quitter la plainte et à opérer à partir du manque dont il se plaignait comme d’une inguérissable « plaie ».
13Comme vous le savez, Lacan a inscrit ce désir dans un discours qu’il a nommé « le discours de l’analyste », où c’est l’objet a, cause du désir, qui occupe, en position de semblant, la place de l’agent de ce discours.
14Dans cette construction de Lacan, il est question de s’extraire du discours courant, du discours du maître, de s’écarter des savoirs acquis, pour aller dans cette zone de l’inconscient qui nécessite la surprise pour le débusquer. Ce chemin est long.
15« Pourquoi quelqu’un qui sait […] ce que c’est que la psychanalyse peut encore vouloir être analyste ? [1] », se demandait Lacan. Car ce savoir sur ce qui existe, l’analysant le renie, le réprime, il n’en veut rien savoir.
16Qu’est-ce qui le pousse alors à aller au-delà, et à vouloir franchir l’impasse que, pour cette raison, Jacques Lacan a appelée « la passe » ? La passe est en fait une rencontre avec un point de non-savoir et, en même temps, un franchissement de ce point de « il n’y a pas », qui équivaut à la castration ici considérée en tant qu’opération logique de soustraction.
17J.-A. Miller a ainsi proposé, lors de son cours intitulé Silet, de définir artistiquement le désir de l’analyste comme un mode de couture entre le désir et le savoir.
18Il nous indique par là même, me semble-t-il, que le désir et le savoir seraient naturellement séparés, que le désir de savoir n’est donc nullement un en-soi, mais qu’une analyse peut en faire cette couture, à condition, sans doute, d’y mettre du sien.
19Ce désir n’est en effet pas un désir pur, puisqu’il est lui-même issu d’un certain rapport à la jouissance qui a été analysé par l’analysant qui devient analyste. Il a une dimension politique, au sens où il doit, selon les indications précises de Lacan dans son grand texte « Fonction et champ de la parole et du langage [2] », s’inscrire dans la subjectivité de son époque.
La « touche de réel » du trouble sur l’Acropole
20Ce qui illustre d’une façon spéciale ce mode de couture entre le désir et le savoir chez Freud lui-même, n’est-ce pas cette lettre qu’il adresse à son ami Romain Rolland, en 1936, à l’occasion de l’anniversaire de celui-ci, qui deviendra l’article intitulé : « Un trouble de mémoire sur l’Acropole » ? Je fais ainsi le pari que l’on peut lire cette lettre comme un « cas clinique », où se révèle, chez Freud, une passion, à la fois, du désir de savoir et du déchiffrage relativement au hiéroglyphe de la castration.
21Le point de départ de sa réflexion est une indication qui, au début du texte, concerne la pulsion. Un affect de mauvaise humeur s’empare de Freud au moment où il découvre l’Acropole. Freud précise que cet affect ne l’a jamais quitté tout au long de sa vie chaque fois que ce souvenir a été évoqué. On peut penser que cette permanence pulsionnelle est ce qui poussera Freud à en offrir l’analyse à son ami, quarante ans après l’événement.
22Ainsi allons-nous suivre la piste de cet affect de mauvaise humeur qui va mener Freud jusqu’à son père, jusqu’à un rapport au père si particulier qu’il lui a fait inventer la psychanalyse.
23Je propose, ici, de relire ce texte avec l’apport de Lacan. La version vers le père, qu’il écrit, en deux mots, « père-version », verse vers l’objet a alors abordé en tant que cause.
24Or, l’objet a est ce qui, pour Lacan, est cause de l’angoisse aussi bien que cause du désir.
25Donc, au-delà de la question freudienne sur le père, le trouble sur l’Acropole recèle en lui l’objet a et la jouissance. Il en révèle la prégnance, au moment même où, comme cela apparaît dans le texte, Freud dépasse son père.
26D’abord, j’extrais du texte les trois phrases qui ont conduit Freud à analyser ce qu’il appelle : sa défense devant son désir.
27Ces trois phrases sont à lire comme trois temps logiques, qui porteraient sur : 1. l’existence ; 2. la vision ; 3. l’incroyance.
- Une exclamation d’existence : « Ainsi tout cela existe réellement comme nous l’avons appris à l’école ! [3] »
- L’entrée en scène de l’objet regard : « Ce que je vois là n’est pas réel [4] ».
- Le surgissement de l’incroyance et du déni : « Je suis maintenant sur l’Acropole, seulement je ne peux pas le croire. [5] »
28En élucidant sa réaction de l’époque, Freud va pouvoir conclure sur sa position subjective, comme les trois prisonniers du temps logique qui, en effet, peuvent sortir de la prison dès l’instant où ils savent répondre à la question posée sur leur être : quelle est la couleur du disque apposé sur leur dos ? En fait, Freud conclut en mettant l’accent sur sa culpabilité.
29Se gâcher le plaisir d’aller à Athènes et douter de l’existence de l’Acropole, dénotait, interprète-t-il, un sentiment de culpabilité envers son père, lié au fait d’avoir, comme il le souligne, « si bien fait son chemin ». D’une certaine manière, son postulat inconscient aurait été qu’il serait interdit au fils d’aller plus loin que son père, et de le surpasser.
30Lorsque l’analyse lacanienne de cet épisode met en lumière l’objet regard comme cause, c’est bien le regard des fils sur l’Acropole qui est alors mis en opposition avec le regard du père posé sur les fils en train de jouir du paysage.
31Les deux fils, Freud et son frère cadet, se retrouvent ainsi, en tant que sujets, divisés par le regard du père. Leur père-version vient de ce qu’ils sont pris au piège d’un écartèlement entre, d’un côté, leur regard qui jouit et, d’un autre côté, le regard d’un père qui, au contraire, a été privé de cette jouissance.
32Et si c’est à cet âge avancé de quatre-vingts ans que Freud décide d’élucider ce symptôme pulsionnel, c’est sans doute parce que ce trouble de l’humeur vivace est demeuré en lui comme ce que Lacan assimile, dans « Télévision », à une « touche du réel [6] », ici, à la trace d’une jouissance indélébile.
33Pour l’inventeur de la psychanalyse, son but consiste à « mettre à nu les mécanismes actifs » des forces psychiques à l’œuvre dans « certains phénomènes inhabituels, anormaux, pathologiques [7] ». Et cette mise à nu est un travail de longue haleine, toujours à recommencer.
34Aussi Freud fait-il remarquer trois choses :
- Que ce souvenir lui est souvent revenu en mémoire depuis 1904, la date de leur voyage, à son frère et lui.
- Qu’il a toujours eu cette particularité de le ramener à l’enfance et au passé.
- Qu’il était, au moment de sa lettre à Romain Rolland, redevenu presque actuel.
35D’où sa décision d’en faire cette analyse par écrit.
36La coïncidence veut qu’au moment d’écrire cette lettre à son ami, Freud constate la concordance entre l’âge – soixante-dix ans – de Romain Rolland, et celui de son frère cadet, celui avec lequel il avait jadis partagé cette expérience sur l’Acropole…
37L’inconscient, en effet, calcule, compte les coups.
38Comme Baudelaire, qui invite à « plonger au fond du gouffre […] pour trouver du nouveau [8] », Freud décide de plonger dans son inconscient pour y trouver une cause cachée.
39Sa méthode logique consiste en l’association de deux faits dans une même solidarité, afin de prendre appui sur l’un pour élucider l’autre. Ainsi, le souvenir de la mauvaise humeur ressentie à Trieste en compagnie de son frère cadet devient-elle son point d’appui pour élucider l’idée qui lui est venue subitement à l’esprit sur l’Acropole.
40Freud associe le sentiment du destin au sentiment de culpabilité et, plus exactement, à ce sévère surmoi qui est en nous et dans lequel s’est déposée l’instance répressive de notre enfance.
41Il situe, dans le surmoi sévère, la cause de la transformation d’un primitif étonnement joyeux sur l’Acropole en une pensée incrédule et en un doute écrasant, contenant, par conséquent, à la fois la découverte passée de l’école et la révélation présente de la vision. Qu’est-ce qui fait que la joie, la surprise, l’étonnement d’un enfant, qui apprend et qui découvre du nouveau, peut se transformer en un doute qui divise et qui écrase ? – se demande en substance Freud. L’accès au savoir ne peut-il donc pas être placé sous le signe de la gaîté ?
42Freud franchit alors ce pas décisif, comme le prisonnier du temps logique :
« Il n’est pas vrai que pendant mes années de lycée j’aie jamais douté de l’existence réelle d’Athènes. Je doutais seulement de voir jamais Athènes de mes propres yeux. Aller si loin, “faire si bien mon chemin”, me paraissait hors de toute possibilité. Ce sentiment était lié à l’étroitesse et à la pauvreté de nos conditions de vie dans ma jeunesse. Et sûrement, mes rêves de voyages exprimaient aussi le désir d’échapper à l’atmosphère familiale, ce même désir qui pousse tant d’adolescents à faire des fugues. J’avais depuis longtemps démêlé qu’une bonne part de mon envie de voyager tenait à ce désir d’une vie libre, autrement dit, à mon mécontentement au sein de ma famille. [9] »
44Ce pas de plus à propos de l’inconscient permet en effet à Freud de conclure :
- Premier temps : le regard du père posé sur lui, au moment où le fils le surpasse, empêche Freud de jouir du spectacle de l’Acropole.
- Deuxième temps : la culpabilité, que lui inspire ce regard, est relative au franchissement de l’interdit paternel, qui serait de ne pas dépasser le père.
- Troisième temps : le retour du refoulé relatif à ce mécontentement inavoué par l’adolescent au sein d’une famille que, pourtant, il veut aimer pieusement, est enfin assumé par Freud.
45Le trouble de mémoire apporte alors un éclairage nouveau sur la piété filiale par laquelle Freud termine sa lettre à Romain Rolland : « À ces motivations générales, s’ajoute dans notre cas un facteur particulier : c’est que les thèmes d’Athènes et de l’Acropole contiennent en eux-mêmes une allusion à la supériorité des fils. Notre père avait été négociant, il n’avait pas fait d’études secondaires. Athènes ne signifiait pas grand-chose pour lui. Ainsi, ce qui nous empêchait de jouir de notre voyage était un sentiment de piété. Maintenant vous ne vous étonnerez plus que le souvenir de cet incident sur l’Acropole revienne si souvent me hanter depuis que je suis vieux moi-même, que j’ai besoin d’indulgence et que je ne puis plus voyager. [10] »
46L’analyse du trouble de mémoire révèle ainsi qu’à l’envers de l’amour et du respect que Freud a voués toute sa vie à son père, il avait ressenti un vif mécontentement à l’égard de sa famille.
47Comment, maintenant, faire un nouveau pas relativement au désir de savoir ? J.-A. Miller l’a formulé ainsi : « Ce qui se dénote dans ce trouble de la perception contre lequel Freud s’est défendu, c’est exactement l’émergence du regard du père. [Entre les deux énoncés] “Ainsi tout cela existe réellement comme nous l’avons appris à l’école ! [et] “Ce que je vois là n’est pas réel !”, […] c’est alors que la figure du père se lève. [11] »
48Au moment où il veut savoir, Freud se sépare du regard du père et, dans cette séparation, se loge la castration ! Au moment où Freud fait, de ce regard, la cause de son désir, après en avoir fait la cause d’une défense contre son désir, un pas est franchi et une assomption de la castration se produit.
Un événement de passe sur l’Acropole
49Pour conclure – le trouble de Freud est celui d’une expérience de dysharmonie. Il indique le déplacement d’une vérité logée dans le nœud entre le désir et la défense, sous la forme d’une horreur de savoir.
50L’attitude analytique de Freud consiste à accorder le plus grand prix à l’énoncé conscient de son enfance afin de reconstituer l’énoncé inconscient qui s’y est substitué, le témoignage de la division entre le doute et la certitude. Il parvient ainsi à reconnaître l’instance du surmoi sévère qui lui fait faire cette sorte de démenti (ne pas vouloir voir ce qui est arrivé) et qui concerne, en dernière instance, le regard du père chargé de reproche.
51Le pas est ainsi franchi : ce qui trouble la perception du spectacle tant attendu de l’Acropole, c’est ce regard du père sur les deux frères en train de jouir du spectacle.
52L’événement, ce n’est donc pas tant qu’ils voient l’Acropole, mais que l’Acropole les regarde à partir du regard du père. Ce n’est pas l’Acropole qui n’existe pas. Ce dont il s’agit, c’est du vide qu’elle a laissé dans le regard du père, puisque, lui, il ne l’a jamais vue.
53Ce qui est en question, c’est donc, à la fois, le signifiant de l’Acropole qui manque au père, S (Ⱥ), et la jouissance de ce regard ébahi qui lui aurait été ainsi en quelque sorte dérobée (a).
54Le fouet de la castration surgit alors, pour Freud, au moment où il isole le regard du père comme cause du trouble de mémoire sur l’Acropole, au moment où l’Acropole cesse de le regarder du regard du père, au moment où ce regard, Freud l’est lui-même devenu.
55C’est le moment précis où, par conséquent, l’objet a est extrait de la scène fantasmatique.
56En prenant à son compte le vide laissé par ce regard enfin déposé et laissé là où il rencontre son être de jouissance, Freud dépose, du même coup, le père qu’il portait sur son dos. Et, foin de la culpabilité, il redevient analyste.
57Cette rencontre avec le réel, qui coïncide avec la couture se tissant entre le désir et le savoir, n’est-elle pas la marque de l’outrepasse de Freud ?
Notes
-
[1]
Lacan J., Le Séminaire, livre xix, …ou pire, texte établi par J.-A. Miller, Paris, Seuil, 2011, p. 195.
-
[2]
Cf. Lacan J., « Fonction et champ de la parole et du langage en psychanalyse », Écrits, Paris, Seuil, 1966, p. 237-322.
-
[3]
Freud S., « Un trouble de mémoire sur l’Acropole. Lettre à Romain Rolland », Résultats, idées, problèmes, ii, Paris, puf, 1992, p. 223.
-
[4]
Ibid., p. 226.
-
[5]
Ibid.
-
[6]
Lacan J., « Télévision », Autres écrits, Paris, Seuil, 2001, p. 527.
-
[7]
Freud S., « Un trouble de mémoire sur l’Acropole. Lettre à Romain Rolland », op. cit., p. 221.
-
[8]
Baudelaire C., « Le voyage – La Mort », Les Fleurs du mal, Œuvres complètes, tome i, Paris, Gallimard, Bibliothèque de la Pléiade, 1987, p. 134.
-
[9]
Freud S., « Un trouble de mémoire sur l’Acropole. Lettre à Romain Rolland », op.cit., p. 228-229.
-
[10]
Ibid., p. 229-230.
-
[11]
Miller J.-A., « L’orientation lacanienne. Silet », enseignement prononcé dans le cadre de l’université Paris viii, cours du 7 juin 1995, inédit.