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Article de revue

Du cri au souffle ou l’addiction au sinthome

Pages 74 à 79

Notes

  • [*]
    Bernard Porcheret est psychanalyste, ae de l’ecf.
  • [1]
    Lacan J., Le Séminaire, livre xix, … ou pire, Paris, Seuil, 2011, p. 127.
  • [2]
    Cf. Miller J.-A., « Pièces détachées », La Cause freudienne, n° 62, mars 2006, p. 79. Remarques sur le signifiant et sur l’écrit.
  • [3]
    Lacan J., « Le phénomène lacanien », Les Cahiers Cliniques de Nice, n° 1, juin 1998, p. 9-25.
  • [4]
    Miller J.-A., « Lire un symptôme », Mental, n° 26, juin 2011, p. 58 : « L’addiction, c’est la racine du symptôme qui est fait de la réitération inextinguible du même Un. C’est le même, c’est-à-dire que cela ne s’additionne pas […] on boit toujours le même verre une fois de plus. »
  • [5]
    L’étymologie du mot « addiction » vient du latin ad dicere ou ad dictus qui signifie dire à. Les esclaves, à Rome, étaient dits à tel ou tel maître. Dans le latin plus tardif, ad-dictio signifie contrainte par corps. Ainsi l’addict est esclave, dépendant d’une pratique.
  • [6]
    Cf. Porcheret B., « La racine corporelle du symptôme », Quarto, n° 104, mai 2013, p. 67-72 et « La pulsion est vorace », La Cause du désir, n° 83, janvier 2013, p. 60-64.
  • [7]
    La pâte de mes mots
    Dans la bouche m’agace
    Comme un niais bubble gum
    Que j’hésite à cracher
    Comme un vert citron vert
    Qui saigne les gencives
    Comme une vomissure
    Qui assiège les dents
  • [8]
    J’ai nommé ces deux recueils Jusqu’à l’estival étiage de nos sexes et L’insatiable horloge de nos amours.
  • [9]
    Leiris M., Biffures, Paris, Gallimard, 1948.
  • [10]
    Freud S., Le mot d’esprit et sa relation à l’inconscient (1905), Paris, Gallimard, 1988.
  • [11]
    Lacan J., Le Séminaire, livre xxiv, « L’insu que sait de l’une-bévue s’aile à mourre », leçon du 17 mai 1977, Ornicar ?, n° 17/18, 1979, p. 21.
  • [12]
    Porcheret B., « Un souffle de poésie », Accès, bulletin de l’acf-vlb n° 5, juin 2013.
  • [13]
    Lacan J., Le Séminaire, « L’insu que sait de l’une-bévue… », op. cit., p. 21-23.
  • [14]
    Lacan J., Le Séminaire, livre xxiv, « L’insu que sait de l’une-bévue s’aile à mourre », leçon du 18 avril 1977, inédit.
  • [15]
    Une ombre
     Dans l’ombre
      En arrière
       Indicible
        Muette
          Sans regard
           Se dissout
    Le // Souffle
     L’homme se lève
      S’en va
       Vivant
    Il rit
  • [16]
    Ce fer rougi du cri
    Enfoui qui se réveille
    Dans le gueuloir obscène
    Où hiverne la mort
  • [17]
    Lacan J., Le Séminaire, livre xvi, D’un Autre à l’autre, Paris, Seuil, 2006, p. 225.
  • [18]
    Lacan J., « La Troisième », La Cause freudienne, n° 79, octobre 2011, p. 30.

1C’est l’addiction à la racine corporelle de mon symptôme qui m’a conduit à ces deux pratiques, poésie et psychanalyse. Écriture poétique, lecture analytique, jamais les deux en même temps, soit l’une, soit l’autre. Mais c’est parce que j’ai souffert de cette addiction, plusieurs fois durement avivée par les contingences de la vie, que j’ai voulu, par un dernier tour analytique, en saisir le ressort, ses substances, approcher au plus près leur conjonction, apaiser sa satisfaction, aller jusqu’aux bouts du réel singulier qui la constitue.

Les deux substances lacaniennes

Il y a la substance signifiante

2Yad’lun[1], c’est le signifiant en tant qu’il existe comme réel. Antérieur à l’être, il préside et conditionne toutes les équivoques, c’est-à-dire tous les semblants de l’être dans le discours, lequel est nécessaire pour qu’il y ait de l’être. Cet Un originel doit donc se concevoir comme un Un tout seul. Ce signifiant tout seul est effacé, c’est une marque originaire, le refoulement originaire freudien. Il permet de poser le manque. Il en faut d’abord Un, un qui s’efface, pour produire le lieu de l’Autre, lieu de l’être, lieu d’inexistence. Ce réel lacanien, l’existant lacanien est du signifiant, mais du signifiant hors-sens, c’est-à-dire une lettre [2]. Pas une lettre seconde à la parole, la lettre qui parle et qu’on lit, toujours côté semblant, car cette écriture note la parole, mais une lettre unilittérale, toujours la même, qui n’est pas à lire, car elle est trace. Cette écriture est maniement de la trace. Du côté de l’être, il y a conjonction du par-être et de la parole ; les fictions, c’est le côté semblant. Côté réel, il y a conjonction de l’existence et de l’écriture.

Il y a la substance jouissante

3Cette écriture est effet d’un événement, toujours contingent, elle affecte le corps. Cette affection traçante est intrusion de jouissance, jouissance opaque. C’est la fixation freudienne, la Bedeutung. Il ne s’agit pas du corps du miroir, le corps spéculaire, mais d’un corps qui se jouit. « Le langage est un parasite auquel il est possible de coordonner ces faits que Freud dénomme du refoulé primordial, de l’Urverdrängt. Ce qu’il y a comme trou au centre du langage, vaut bien ce qu’il y a comme trou au centre de ce corps, dont nous ne savons que ses proliférations imaginaires. Il doit y avoir aussi un trou au centre du réel. C’est ce que permet de se figurer cette configuration torique que j’articule du nœud borroméen. » [3] Le corps dont il s’agit est ce qui est trou dans le corps imaginaire. Il fait trou dans l’image désirée.

4« Le corps se jouit » indique une réflexivité de la jouissance. La pulsion est pulsion de l’Un, elle est acéphale et réflexive. Le désordre de jouissance provoqué par la marque au fer rouge du Un est donc une irruption de jouissance inoubliable que va commémorer la répétition du Un. Ce qui est fondamental, précise Jacques-Alain Miller, c’est que, dans cette répétition du même, ses instances ne s’additionnent pas. C’est en cela qu’addiction [4] est différent d’addition. Leurs expériences ne lui apprennent rien [5]. Cette jouissance est hors-sens, elle est muette. Donc le corps parle et jouit par différents moyens. La jouissance une se présente comme jouissance du corps propre, jouissance phallique, jouissance de la parole vide, jouissance sublimatoire.

5Le réel singulier dont il s’agit dans la psychanalyse, c’est la conjonction contingente de ces deux substances.

La voie de la sublimation

6Ma dernière tranche d’analyse met au premier plan le corps et la matérialité signifiante. Deux rêves – le rêve de l’interjection et le rêve de la biffure [6] – m’amènent, par leurs associations, à évoquer ma pratique poétique ancienne, pour en souligner son poids fantasmatique, mais surtout son trop de jouissance du signifiant. Pétrir la langue comme une pâte, mâcher les sons, tracer les lettres avec son corps, en jouir jusqu’à l’excès et au malaise. Un poème ancien en témoigne – La pâte de mes mots[7] –, écrit avant ma première analyse. Au sortir de celle-ci, la jouissance sexuelle et la passion amoureuse, liées à la rencontre avec ma seconde femme, me conduisirent à explorer dans l’écriture l’impossible du rapport sexuel [8]. Ensuite quelques rares poèmes, car je n’écrirai jamais pendant que je serai sur le divan…

7C’est au lieu de la jouissance Une que la sublimation trouve son véritable fondement. Le poète opère des torsions sur la langue, déjoue la syntaxe et fait passer dans sa pratique d’écriture une jouissance singulière. Il transmet ses concrétions, terme de Michel Leiris [9], ce qui résiste à entrer dans le rang de la langue socialisée. Il altère le sens en jouant de l’équivoque, de la matière sonore et de contrastes sémantiques surprenants, jusqu’à l’oxymore.

8Le poète précède-t-il l’analyste ? C’est ce qu’indique Freud en citant Heinrich Heine dans son étude du mot d’esprit [10]. Dans son Séminaire Les formations de l’inconscient, Lacan reprend ses propos. Le poète peut donc chiffonner un mot[11], et c’est dans ce chiffonnage que réside son effet opératoire (famillionnaire). La poésie permet l’interprétation, indexe un réel, lequel ne se représente pas mais ne peut qu’être bordé, a-bordé. Si mon plus ancien recueil était englué dans mon fantasme, en même temps l’écriture répondait à ce qu’il voilait, d’où son titre, Le crêve écran, dont est extrait le poème cité.

Divergence

9Psychanalyse et poésie dévoilent donc le réel dans la langue. Lacan indique que la poésie produit ce tour de force de faire qu’un sens soit absent, c’est-à-dire qu’elle suspend la duplicité du sens, en remplaçant un sens par la signification, signification étant entendu comme un mot vide. Mais elles divergent quant au traitement du réel par le semblant. La psychanalyse, par la parole, fait vaciller les semblants qui habillent la marque réelle de la langue, et en produit la lettre, lettre analytique. Elle conduit logiquement à faire sourdre son réel. En revanche, la poésie, direction inverse, par la lettre littéraire, en invente de nouveaux. Elle fait usage des signifiants à des fins de jouissance. Après la passe, y a-t-il pour moi une écriture poétique possible ? Sans doute autorise-t-elle un plus de transmission [12].

10Lacan se pose cette question : « Pourquoi est-ce qu’on n’inventerait pas un signifiant nouveau ? Un signifiant par exemple, qui n’aurait, comme le réel aucune espèce de sens ? […] ce serait peut-être fécond. Ce serait peut-être un moyen – un moyen de sidération en tout cas. […] La poésie, qui est effet de sens, mais aussi bien effet de trou. Il n’y a que la poésie qui permette l’interprétation. C’est en cela que je n’arrive plus, dans ma technique, à ce qu’elle tienne. Je ne suis pas poète. Je ne suis pas poâte-assez. […] Un signifiant nouveau qui n’aurait aucune espèce de sens, ce serait peut-être ça qui nous ouvrirait à ce que, de mes pas patauds, j’appelle le réel. » [13] Remarquons aussi que la conclusion d’une cure est marquée par le surgissement d’un élément de positivité qu’une invention langagière permet d’épingler !

La lettre qui parle et qu’on lit, côté semblant

11L’inconscient est ce qui se lit avant tout. Ce qui me propulse sur le divan est en effet le cancer de lalangue. « Lalangue, quelle qu’elle soit, est une obscénité. » [14] Les deux premières tranches avaient été dominées par le développement du roman familial et la construction du fantasme, mais la question de la lettre comme telle, matérielle, n’était aucunement approchée, alors que j’avais eu cette pratique soutenue d’écriture poétique.

12Dès le début de la dernière tranche, j’écris sur un carnet choisi ses éléments saillants, formations de l’inconscient et interprétations. La dimension de la lettre est au premier plan ; ici l’écrit note le signifiant dans un mouvement soutenu de lecture-écriture sous transfert. En même temps, le travail des équivoques dépouille la matérialité signifiante de son étoffe sémantique, pour ne laisser entrevoir que son ravinement. Le discours analytique, qui là, en tant que tel, n’était pas du semblant, a ainsi produit l’isolement logique d’une rature, d’une négativité, un trou dans le savoir. Je l’ai montré à partir des deux rêves sur la féminité, et des deux rêves cités plus haut. Vient alors la séance où un lapsus – aliment au lieu de élément – dévoile la puissance de la pulsion orale. Il va précipiter logiquement la venue du S1 croque-mort que la pantomime de l’analyste vient couper de toute chaîne signifiante. La pulsion orale était jusqu’alors restée intouchée. L’interprétation conclusive de l’analyste la disjoint de la pulsion de mort.

13Le croquemort fut réduit à une défroque, à un déchet, il fut dissous dans le réel. De sa décomposition, il ne reste rien, ni croque, ni mort, seule la puissance de la pulsion orale, sa voracité. L’effet de démortification sur le corps fut inouï, immédiatement suivi du mot tout seul souffle, positivité de l’existence. Je le calligraphie aussitôt dans un court texte. La séance suivante, je dépose celui-ci sur le bureau de l’analyste, voilà ce qui s’est écrit. Je refuse de le qualifier de poème, car ce terme reste alors connoté d’une jouissance en excès, et je dois attendre plusieurs mois pour le nommer, a minima, l’haïku de ma passe[15].

Le Cri

14L’événement qui a fait troumatisme n’est pas la coqueluche grave qui menaça ma vie, à l’âge de un an, mais la rencontre à cette occasion entre le silence sépulcral de mon père, noué à l’angoisse de ma mère, et mon corps fiévreux. La Chose pulmonaire qui avait traumatisé chacun d’eux bien avant, et les liaient secrètement, a alors fait retour dans le jaillissement inaugural du Cri angoissé et suffoquant de ma mère. Plus tard, enfant, j’entendais ce cri depuis mon lit l’hiver, quand, accrochée aux stores du salon, attendant son arrivée tardive, lui venait l’idée que mon père avait eu un accident et était mort. Blessée pendant la guerre lors des bombardements alliés, puis veuve de guerre, sa terreur s’actualisait quand l’éclair de l’orage annonçait l’imminence du tonnerre ; les mains sur les oreilles, la tête dans une armoire ouverte pour ne pas le voir. Ce cri a condensé la malédiction Un enfant va mourir.

15Le mot Cri[16] centre le poème cité plus haut. De même le cri du vice-consul, dans India Song, film de Marguerite Duras que je vis tout au début de ma première analyse, a résonné longtemps. La puissance de l’interprétation conclusive, produite de manière contingente par l’analyste, tient à la justesse de la pantomime muette. D’abord l’analyste prend le signifiant croquemort sur son corps et me sépare de ce signifiant-maître. Et, au-delà, ou en-deçà, il fait semblant de traumatisme de lalangue, il se fait support silencieux de ce que le cri recèle de jouissance. Si le regard est soustrait, la voix également, la voix qui, comme objet a, est aphone. Il fera encore jouer, dans les quelques séances suivantes, le contraste entre la vocifération la plus sonore et le silence.

La lettre d’existence

16Le tableau de Munch Le Cri, dans ses versions différentes, présente un visage transfixié, bouche béante, les mains sur les oreilles, le regard terrifié. Le cri ne surgit pas du silence, il le produit. « C’est du silence même que centre ce cri, que surgit la présence de l’être le plus proche, de l’être attendu, d’autant plus qu’il est toujours déjà là, le prochain. […] Le prochain, c’est l’imminence intolérable de la jouissance. » [17]

17Le cri de la femme qu’était ma mère a marqué le corps. Qu’importe que ce cri soit le sien ou le mien, il est tout seul. Le cri suffoque, coupe la respiration. Son écriture sauvage a produit un dérèglement de jouissance que le sinthome allait répéter purement et simplement. C’est là que se situe la racine corporelle de mon symptôme, à écrire sinthome ; c’est la racine de l’addiction. Ici la lettre est d’un autre ordre, il s’agit d’une marque et de son fonctionnement. Le sinthome a donné lieu à du sens et au bourgeonnement de toute une sémantique des symptômes. Le travail de l’analyse a consisté à le déshabiller, en faisant chuter les S1 identificatoires, S1 inconsciemment choisis dans l’Autre parce qu’ils répercutaient cette marque inaugurale. Le fameux croquemort en était la pièce maîtresse. Il a fallu aller au-delà de ce S1 et de l’objet a qui, sous ses différents modes, s’est révélé être un semblant.

Du cri au souffle

18Mon sourire, dit inoxydable, est une trace de jouissance isolée dans l’outrepasse. Serait-ce une version vivante du masque sidéré du tableau de Munch, qui en serait l’envers ? La radicalité du silence, ce silence de la pulsion, sa voracité, n’ont d’égal que la marque de ce cri. Le souffle du corps était là avant que je ne joue ma partie sur la scène du fantasme, tantôt tonitruant, quand il était chant du coq, tantôt ténu. Le cri réquisitionne le souffle. Sans souffle, pas de cri. Sans souffle, pas de vie. Reste le souffle. Nouveau littoral entre corps et jouissance. Ce qui du vivant était là au départ est ce qui reste à la fin. « Rien de plus réel que la vie […] rien de plus impossible à imaginer. » [18]


Date de mise en ligne : 01/12/2017

https://doi.org/10.3917/lcdd.088.0074

Notes

  • [*]
    Bernard Porcheret est psychanalyste, ae de l’ecf.
  • [1]
    Lacan J., Le Séminaire, livre xix, … ou pire, Paris, Seuil, 2011, p. 127.
  • [2]
    Cf. Miller J.-A., « Pièces détachées », La Cause freudienne, n° 62, mars 2006, p. 79. Remarques sur le signifiant et sur l’écrit.
  • [3]
    Lacan J., « Le phénomène lacanien », Les Cahiers Cliniques de Nice, n° 1, juin 1998, p. 9-25.
  • [4]
    Miller J.-A., « Lire un symptôme », Mental, n° 26, juin 2011, p. 58 : « L’addiction, c’est la racine du symptôme qui est fait de la réitération inextinguible du même Un. C’est le même, c’est-à-dire que cela ne s’additionne pas […] on boit toujours le même verre une fois de plus. »
  • [5]
    L’étymologie du mot « addiction » vient du latin ad dicere ou ad dictus qui signifie dire à. Les esclaves, à Rome, étaient dits à tel ou tel maître. Dans le latin plus tardif, ad-dictio signifie contrainte par corps. Ainsi l’addict est esclave, dépendant d’une pratique.
  • [6]
    Cf. Porcheret B., « La racine corporelle du symptôme », Quarto, n° 104, mai 2013, p. 67-72 et « La pulsion est vorace », La Cause du désir, n° 83, janvier 2013, p. 60-64.
  • [7]
    La pâte de mes mots
    Dans la bouche m’agace
    Comme un niais bubble gum
    Que j’hésite à cracher
    Comme un vert citron vert
    Qui saigne les gencives
    Comme une vomissure
    Qui assiège les dents
  • [8]
    J’ai nommé ces deux recueils Jusqu’à l’estival étiage de nos sexes et L’insatiable horloge de nos amours.
  • [9]
    Leiris M., Biffures, Paris, Gallimard, 1948.
  • [10]
    Freud S., Le mot d’esprit et sa relation à l’inconscient (1905), Paris, Gallimard, 1988.
  • [11]
    Lacan J., Le Séminaire, livre xxiv, « L’insu que sait de l’une-bévue s’aile à mourre », leçon du 17 mai 1977, Ornicar ?, n° 17/18, 1979, p. 21.
  • [12]
    Porcheret B., « Un souffle de poésie », Accès, bulletin de l’acf-vlb n° 5, juin 2013.
  • [13]
    Lacan J., Le Séminaire, « L’insu que sait de l’une-bévue… », op. cit., p. 21-23.
  • [14]
    Lacan J., Le Séminaire, livre xxiv, « L’insu que sait de l’une-bévue s’aile à mourre », leçon du 18 avril 1977, inédit.
  • [15]
    Une ombre
     Dans l’ombre
      En arrière
       Indicible
        Muette
          Sans regard
           Se dissout
    Le // Souffle
     L’homme se lève
      S’en va
       Vivant
    Il rit
  • [16]
    Ce fer rougi du cri
    Enfoui qui se réveille
    Dans le gueuloir obscène
    Où hiverne la mort
  • [17]
    Lacan J., Le Séminaire, livre xvi, D’un Autre à l’autre, Paris, Seuil, 2006, p. 225.
  • [18]
    Lacan J., « La Troisième », La Cause freudienne, n° 79, octobre 2011, p. 30.

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