Notes
-
[*]
Nassia Linardou est psychanalyste, membre de la nls et de l’amp.
-
[1]
J. Lacan, « Vers un signifiant nouveau », texte établi par Jacques-Alain Miller, Ornicar ?, n° 17 /18, p. 22-23.
-
[2]
Anne Sexton, interview with Barbara Kevles, Anne Sexton : The Artist and Her Critics, ed. J. D. McClatchy (Bloomington, IN : Indiana University Press, 1978) et aussi, NES : No Evil Star : Selected Essays, Interviews and Prose, ed. Steven E. Colburn (Ann Arbor : University of Michigan Press, 1985).
-
[3]
Joanna Gill, « “My Sweeney, Mr Eliot” : Anne Sexton and the “Impersonal Theory of Poetry” », Journal of Modern Literature, 27. ½ (Fall 2003), pp. 36-56, Indiana University Press, 2004.
-
[4]
Harry Moore, Interview with Anne Sexton, et aussi, Gregory Fitz Gerald, Interview with Anne Sexton, in NES, op. cit.
-
[5]
Diane Wood Middlebrook, Anne Sexton, a Biography, First Vintage Books Edition, New York, November 1992.
-
[6]
Éric Laurent, « Une première littéraire », Lettre mensuelle n° 105, janvier 1992, p. 33-34.
-
[7]
Voir à ce sujet, entre autres, Martin T. Orne, « The Sexton Tapes », The New York Times 23 July 1991. Editorials/Letters, « The Poet’s Art Mined the Patient’s Anguish », The New York Times 26 July 1991. Ken Hausman, « Psychiatrist Criticized Over Release Of Poet’s Psychotherapy Tapes », The Psychiatric News, 6 December 1991. Samuel M. Hughes, « The Sexton Tapes », The Pennsylvania Gazette, December 1991. Et, enfin, l’introduction de Maxine Kumin in Anne Sexton Complete Poems, « How It Was ».
-
[8]
D. W. Middlebrook, op. cit., p. 42.
-
[9]
Ibid, p.16 et 219.
-
[10]
Anne Sexton CP, « The Hex » (The Book of Folly, 1972), Mariner Books, New York 1999, p. 313 : Every time I get happy/the Nana-hex comes through.
-
[11]
D. W. Middlebrook, op. cit., p. 225.
-
[12]
Ibid.
-
[13]
Ibid. p. 226.
-
[14]
Ibid, p. 82. Anne Sexton aimait particulièrement le palindrome ‘rats live on no evil star’ qui est aussi le titre d’un de ses poèmes de la collection The Death Notebooks, 1974. Mais celui qui l’enchantait davantage était le Dog/God. Elle avait d’ailleurs commencé à parler d’elle en Ms. God, appellation doublement ironique. Voir M. Kumin, op. cit., p. XXX.
-
[15]
NES : No Evil Star : Selected Essays, Interviews and Prose, op. cit.
-
[16]
D. W. Middlebrook, op. cit., p. 175 et 179.
-
[17]
Miller J.-A., L’orientation lacanienne, « Choses de finesse en psychanalyse », enseignement prononcé dans le cadre du département de psychanalyse de Paris VIII, leçon du 18 mars 2009, inédit.
-
[18]
D. W. Middlebrook, op. cit., p. 371.
-
[19]
Selon le témoignage de son amie poète Maxine Kumin, vers la fin la vie était devenue un enfer pour Anne Sexton : « Avec la thorazine elle prenait du poids, elle devenait photo sensitive et se plaignait d’être submergée de lassitude et incapable d’écrire. Sans médicaments les voix revenaient. »
-
[20]
Anne Sexton CP, « The Double Image » (To Bedlam and Part Way Back II, 1960), op. cit., p. 40 : That October day we went/to Gloucester the red hills/reminded me of the dry red fur fox/coat I played in as a child.
1« Il n’y a que la poésie, vous ai-je dit, qui permette l’interprétation. C’est en cela que je n’arrive plus, dans ma technique, à ce qu’elle tienne. Je ne suis pas assez poète », déclarait Jacques Lacan à son Séminaire en 1977, se posant ainsi la question d’un signifiant autre qui permettrait « aux gens qui viennent nous parler en psychanalyse » de ne pas « tout engloutir dans la parenté la plus plate », mais de tenter de s’orienter plutôt vers l’apparentement à un poète. [1]
2Anne Sexton a été autorisée à être poète par la relation transférentielle qui l’a liée à son thérapeute le Dr Martin Orne. Elle a commencé à écrire des poèmes au début de sa thérapie au milieu des années cinquante. Elle avait été hospitalisée auparavant pour une tentative de suicide. Dans un entretien évoquant ce passage d’une femme d’intérieur, « victime de l’American dream », selon sa formulation, vers le poète, elle dit : « La surface s’est fissurée quand j’avais environ vingt-huit ans. J’ai eu un écroulement psychotique et j’ai tenté de me tuer. […] C’était une sorte de renaissance à vingt-neuf. » [2]
3Anne Sexton a été décrite comme la « grande prêtresse » ou la « Mère » de la poésie de la confession. Elle a très rarement accepté ce qualificatif, lui préférant le terme « personnelle » engageant ainsi secrètement un débat avec la théorie impersonnelle de la poésie de T. S. Eliot. [3] Comme elle l’explique : « Ma poésie est très personnelle. Je ne crois pas que j’écrive des poèmes publics, j’écris des poèmes très personnels ». Et aussi : « J’ai écrit de la poésie personnelle souvent sur le thème de la folie ». [4]
4Une biographie d’Anne Sexton par Diane Middlebrook est parue en 1991 aux États-Unis. [5] Elle a fait scandale parce que D. Middlebrook a utilisé comme matériel les trois cents cassettes d’enregistrement de séances que le Dr Orne gardait en sa possession, la fille d’Anne Sexton, son légataire testamentaire, Linda Gray Sexton, l’y ayant autorisé. Ces cassettes, auxquelles Éric Laurent dans un article paru dans « La Lettre mensuelle » de l’École de la Cause freudienne avait donné le même statut que les petits papiers de Gide adressés au psychobiographe [6], ont provoqué une discussion passionnée parmi les psychiatres, mais aussi parmi les poètes, qui ont débattu, les uns sur la déontologie du secret et la protection des patients, les autres sur la supposée volonté d’Anne Sexton de se rendre utile aux autres en rendant publique sa souffrance personnelle [7].
Les voix de la poésie
5A. Sexton a eu une vie tourmentée, troublée et même chaotique par certains aspects. Martin Orne l’a traitée pendant huit ans. La thérapie s’est interrompue quand il a quitté Boston pour Philadelphie. Il donne pour elle le diagnostic d’hystérie. Pourtant elle était hallucinée et avait des troubles dissociatifs majeurs. Les enregistrements ont eu lieu pour traiter ses « troubles de mémoire ». Sans aucun doute A. S. était une malade difficile. Au début son psychiatre lui a conseillé de prendre des notes de ce qui se disait en séance. Il l’a très rapidement encouragée à écrire de la poésie. Ayant croisé un musicien talentueux lors de son hospitalisation, elle avait pensé que le Dr Orne était spécialisé dans le traitement des créateurs. Comme elle a confié lors d’une interview en 1962, un soir elle était en train d’écouter à la radio la conférence d’un professeur de Harvard sur le sonnet. Alors que le Pr. Richards expliquait que c’est une structure à quatorze vers avec un type particulier de rythmes et de rimes, elle en a noté la formule par écrit : « J’ai pensé, d’accord, je suis capable de faire cela. Je suis descendue et j’en ai écrit un. J’ai ensuite appelé ma mère et le lui ai lu – elle m’a suggéré d’améliorer une image. Le lendemain j’en ai écrit un autre et je les ai apportés tous les deux à mon docteur. Il a dit qu’ils étaient merveilleux. » C’est tout ce qu’elle voulait entendre. « J’ai continué alors à écrire et à écrire et à tout lui donner – seulement par le transfert. J’ai continué parce qu’il approuvait. » [8] D’emblée sa poésie est adressée à sa mère dont la première longue séparation à l’âge de dix ans a été accompagnée de l’apparition d’un symptôme qui a nécessité une hospitalisation, à savoir une constipation sévère.
6Sa poésie est ensuite adressée à son thérapeute qui a su l’y pousser. Nous apprenons par sa biographie qu’Anne Sexton était, par périodes, tourmentée par « une petite voix qui criait de loin » dans sa tête. [9] Elle attribuait cette voix à sa grand-tante, Nana, qui était « sa jumelle adorée » dans son enfance. Nana mourut peu avant la première tentative de suicide d’Anne Sexton, qui avait quinze ans quand elle avait vu Nana décompenser sa psychose alors qu’ils habitaient tous ensemble. Ne la reconnaissant pas, Nana lui criait : « Tu n’es pas Anne ! » Elle supposait que cette petite voix qui, quand elle allait mal, l’invitait parfois à se tuer, prenait racine dans cette rage de Nana. Dans un de ses poèmes elle l’avait nommée la sorcière-Nana (The Nana-hex). [10] Mais à d’autres occasions, comme elle l’a écrit à son amie psychiatre Anne Wilder en 1964, cette voix se réduisait simplement à « une rime constante dans [sa] tête ». [11] Lors d’une des nombreuses hospitalisations où elle cherchait à éloigner le parasite permanent que le langage était pour elle, elle se mit à babiller avec un autre patient qui souffrait du même phénomène : « Nous avons ri ensemble pendant dix minutes sur un groupe de rimes … La nuit je rêve en jeux de mots », écrit-elle encore à Wilder. [12] Souffrance et jouissance étaient donc liées et causées par ce qu’elle nommait language, langage, source de son inspiration. « Le langage n’a rien à voir avec la pensée rationnelle », soutenait-elle. « Voilà pourquoi la rationalité me trouble et me rend furieuse. […] Je murmure du langage aux arbres au bord de la piscine comme s’ils savaient que j’ai du ressentiment pour quiconque ne le parle pas. Bon, enfin, moi je crois que le langage c’est beau. J’arrive même à penser que la folie (la racine du langage sans doute) c’est beau. Seulement c’est douloureux ». [13]
7Anne Sexton, poète, considérait que la poésie est l’art du langage. Entendons ici qu’il s’agit du langage en tant qu’il forclôt le sujet. Les mots du poème ne disent pas la vérité du sujet, ils l’écrivent plutôt en le jouant. Voici comment Anne Sexton, qui pratiquait particulièrement les palindromes, le formule dans une lettre au Dr Orne : « Si j’écris rats et je découvre que rats lit star à l’envers […] alors est-ce que star n’est pas vrai ? […] Je sais bien sûr que les mots sont un jeu qui raconte, je le sais jusqu’à ce qu’ils commencent à s’arranger de sorte qu’ils écrivent quelque chose mieux que je ne pourrais jamais le faire. […] Tout ce que je suis est l’artifice des mots s’écrivant eux-mêmes. » [14]
Vérité et jouissance
8Anne Sexton était souvent en transe vers la fin de sa séance. Elle était plutôt un corps parlant, selon la distinction faite par Jacques-Alain Miller entre sujet parlant et corps parlant. Son psychiatre avait du mal à la réveiller et ceci prolongeait alors le temps des séances. Il pouvait même la laisser dormir dans le bureau de consultation. Bien sûr cela ne l’aidait pas à se souvenir ensuite de ce qu’elle disait. C’est pourquoi il fut décidé de procéder à des enregistrements sur cassettes. Anne fut alors invitée à écouter celles-ci, pour noter ce qu’elle avait dit. C’est dans ce contexte que les révélations sur les attouchements de la part du père ou les caresses ambiguës de Nana eurent lieu. Anne Sexton eut elle-même une grande proximité corporelle avec ses enfants, et ses deux filles ont voulu s’en défendre.
9Il est remarquable que ces sortes d’aveux ne furent pas pour autant des révélations. Ils ne semblent pas avoir produit chez elle des effets de vérité donc des effets sur le désir. Ils témoignent plutôt, comme sa vie érotique d’ailleurs, d’une pulsion dérégulée non limitée par la castration. Seule la réflexion écrite par la poésie rendait la limitation possible en fixant la mort sur la lettre. Elle a traité de la relation à son père et de son amour pour lui dans beaucoup de ses poèmes, mais il est clair que cela ne lui a pas suffi, comme elle le fait entendre dans une interview peu de temps avant sa mort : « Vous ne pouvez pas résoudre les problèmes par l’écriture. Ils sont encore là présents. J’ai entendu les psychiatres dire ‘Regarde, tu as pardonné à ton père. C’est là dans ton poème’. Mais je n’ai pas pardonné à mon père. Je l’ai seulement écrit. » [15]
10Anne Sexton était souvent dans ce même état de transe pendant qu’elle écrivait. Nous découvrons dans sa biographie le récit de séquences où la transe se terminait après avoir achevé un poème en rentrant chez elle après sa séance. Le flux de paroles d’un corps débranché du signifiant s’arrêtait par la lettre. Ainsi une fois, après avoir été mise dehors du cabinet de son psychiatre suite à des péripéties diverses, elle rentra chez elle en pleurs, sans pouvoir s’arrêter, jusqu’à ce que en cherchant dans sa poche un mouchoir, elle découvre un bout de papier où elle avait transcrit quelques lignes d’un poème de Rimbaud : « Ma faim, Anne, Anne, / Fuis sur ton âne. » « Je ne lis pas le français, raconte-elle, mais brutalement j’ai lu mon nom et le reste du poème, c’était autour de la faim. » [16]
11« Flee on your donkey » est le poème où elle a recueilli cette expérience. Le petit papier, c’est sa matérialité littérale qu’elle a dans sa poche, il ne supporte aucun message de l’Autre. Il n’appelle pas le sens de l’Autre, mais au-delà du vrai et du faux, il invite à traiter la séparation impossible, il en ébauche le bord fragile.
12Là où dans une analyse l’interprétation poétique tend à vider de sens le transfert, Anne Sexton a fait du transfert, qu’il lui est arrivé de qualifier d’escroquerie, la condition de son entreprise de poète. La poésie a fonctionné ici comme sinthome, comme une reconfiguration par quoi on ne peut pas dire que la jouissance prend sens, du moins pas nécessairement, mais un reengineering [17] qui lui a permis de passer de l’inconfort à la satisfaction pendant les années où elle a écrit.
La fin
13Anne Sexton a pris appui sur sa folie pour écrire afin de tenir la mort en respect. La menace de séparation était toujours pour elle un allié dans cette opération d’écriture. Sa poésie adressée à sa mère, qui était un écrivain raté et n’arrivait pas à croire au talent de sa fille, la séparait en même temps d’elle. Vers la fin de sa vie, elle sentait son inspiration se tarir. [18] Alors qu’elle n’était plus retenue par aucun transfert solide, elle avait décidé de divorcer, ce qui devait la priver de l’appui, en dernière instance décisif, que lui offrait son mari qualifié par elle à l’occasion de « Nana au masculin ». Les voix revinrent en force, l’invitant à se tuer. [19]
14Anne Sexton avait donné sa propre interprétation du suicide de Sylvia Plath au pasteur de l’Eglise Unitarienne qui organisait une cérémonie à la mémoire de celle-ci. Elle pensait qu’en se donnant la mort, Sylvia Plath avait pu retrouver le chemin de la maison, chez sa mère, alors que vivante elle ne pouvait pas quitter l’Angleterre et son mari Ted Hugues qui couchait déjà avec une autre. Anne Sexton s’est donné la mort dans son garage, où on la retrouva, moteur de sa voiture allumé. Elle avait quarante-six ans. L’intoxication par l’oxyde de carbone était assurément une allusion au suicide de Sylvia Plath, ce que confirme encore le fait que pour mourir, elle s’était enveloppée du manteau de fourrure rouge de sa mère – celui-là même dont elle parle dans son grand poème The Double Image qui traite de la relation ravageante entre mère et fille. [20]
Notes
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[*]
Nassia Linardou est psychanalyste, membre de la nls et de l’amp.
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[1]
J. Lacan, « Vers un signifiant nouveau », texte établi par Jacques-Alain Miller, Ornicar ?, n° 17 /18, p. 22-23.
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[2]
Anne Sexton, interview with Barbara Kevles, Anne Sexton : The Artist and Her Critics, ed. J. D. McClatchy (Bloomington, IN : Indiana University Press, 1978) et aussi, NES : No Evil Star : Selected Essays, Interviews and Prose, ed. Steven E. Colburn (Ann Arbor : University of Michigan Press, 1985).
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[3]
Joanna Gill, « “My Sweeney, Mr Eliot” : Anne Sexton and the “Impersonal Theory of Poetry” », Journal of Modern Literature, 27. ½ (Fall 2003), pp. 36-56, Indiana University Press, 2004.
-
[4]
Harry Moore, Interview with Anne Sexton, et aussi, Gregory Fitz Gerald, Interview with Anne Sexton, in NES, op. cit.
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[5]
Diane Wood Middlebrook, Anne Sexton, a Biography, First Vintage Books Edition, New York, November 1992.
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[6]
Éric Laurent, « Une première littéraire », Lettre mensuelle n° 105, janvier 1992, p. 33-34.
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[7]
Voir à ce sujet, entre autres, Martin T. Orne, « The Sexton Tapes », The New York Times 23 July 1991. Editorials/Letters, « The Poet’s Art Mined the Patient’s Anguish », The New York Times 26 July 1991. Ken Hausman, « Psychiatrist Criticized Over Release Of Poet’s Psychotherapy Tapes », The Psychiatric News, 6 December 1991. Samuel M. Hughes, « The Sexton Tapes », The Pennsylvania Gazette, December 1991. Et, enfin, l’introduction de Maxine Kumin in Anne Sexton Complete Poems, « How It Was ».
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[8]
D. W. Middlebrook, op. cit., p. 42.
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[9]
Ibid, p.16 et 219.
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[10]
Anne Sexton CP, « The Hex » (The Book of Folly, 1972), Mariner Books, New York 1999, p. 313 : Every time I get happy/the Nana-hex comes through.
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[11]
D. W. Middlebrook, op. cit., p. 225.
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[12]
Ibid.
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[13]
Ibid. p. 226.
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[14]
Ibid, p. 82. Anne Sexton aimait particulièrement le palindrome ‘rats live on no evil star’ qui est aussi le titre d’un de ses poèmes de la collection The Death Notebooks, 1974. Mais celui qui l’enchantait davantage était le Dog/God. Elle avait d’ailleurs commencé à parler d’elle en Ms. God, appellation doublement ironique. Voir M. Kumin, op. cit., p. XXX.
-
[15]
NES : No Evil Star : Selected Essays, Interviews and Prose, op. cit.
-
[16]
D. W. Middlebrook, op. cit., p. 175 et 179.
-
[17]
Miller J.-A., L’orientation lacanienne, « Choses de finesse en psychanalyse », enseignement prononcé dans le cadre du département de psychanalyse de Paris VIII, leçon du 18 mars 2009, inédit.
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[18]
D. W. Middlebrook, op. cit., p. 371.
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[19]
Selon le témoignage de son amie poète Maxine Kumin, vers la fin la vie était devenue un enfer pour Anne Sexton : « Avec la thorazine elle prenait du poids, elle devenait photo sensitive et se plaignait d’être submergée de lassitude et incapable d’écrire. Sans médicaments les voix revenaient. »
-
[20]
Anne Sexton CP, « The Double Image » (To Bedlam and Part Way Back II, 1960), op. cit., p. 40 : That October day we went/to Gloucester the red hills/reminded me of the dry red fur fox/coat I played in as a child.