Notes
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[*]
Anne Lysy-Stevens est psychanalyste, membre de l’École de la Cause freudienne.
Ce texte est l’ouverture du vie Congrès de la New Lacanian School : « Le corps et ses objets dans la clinique psychanalytique », Gand, Conservatoire de Musique, 15-16 mars 2008. Directrice du Congrès : Anne Lysy-Stevens. Comité scientifique : Comité exécutif de la nls (Gil Caroz, Pierre-Gilles Guéguen, Daniel Roy, Lieve Billiet). Commission d’organisation : membres du Kring voor Psychoanalyse van de nls. -
[1]
Vroman Leo, extrait du poème « Ik joods ? », du recueil Psalmen (Psaumes), Querido, Amsterdam, 1996, p. 33. (Traduction libre A.Lysy)
-
[2]
Jooris Roland., poème extrait du recueil Gekras (Grattement), Querido, Amsterdam, 2001, p. 45. (traduction libre A.Lysy)
-
[3]
Lacan J., Le Séminaire, livre xxiii, Le sinthome, Paris, Le Seuil, 2005, p. 66.
-
[4]
Ibid., p. 37.
-
[5]
Lacan J., Le Séminaire, livre xx, Encore, Paris, Le Seuil, 1975, p. 104.
-
[6]
Lacan J., Le Séminaire, livre xxiii, Le sinthome, op. cit., p. 146.
-
[7]
Lacan. J., « Joyce le symptôme », conférence du 16 juin 1975, ibid., p. 167.
-
[8]
Lacan J., « Joyce le symptôme », Autres écrits, Paris, Le Seuil, 2001, p. 569.
-
[9]
Miller J.-A., « AMP 2008. Les objets a dans l’expérience analytique », Lettre Mensuelle n° 252, novembre 2006, p. 9-10.
-
[10]
Lacan J., Le Séminaire, livre x, L’angoisse, Paris, Le Seuil, 2004, p. 254.
-
[11]
Ibid., p. 249.
-
[12]
Comme le dit J.-A. Miller dans ses cours d’introduction au Séminaire L’angoisse, parus dans La Cause freudienne n° 58 et 59, qui sont l’un des points d’appui de cette « Ouverture », de même que de l’ensemble du travail de préparation au Congrès.
-
[13]
Lacan J., Le Séminaire, livre iv, La relation d’objet, Paris, Le Seuil, 1998, p. 101.
-
[14]
Lacan J., Le Séminaire, livre x, L’angoisse, op. cit., p. 269-271.
-
[15]
Ibid., p. 258.
-
[16]
Cf., Miller J.-A., « Jacques Lacan et la voix », Quarto, n° 54, 1994, p. 47-52.
-
[17]
J.-A.Miller évoque ce cas comme exemple de non-extraction de l’objet a, dans l’article « Montré à Prémontré », Analytica, n° 37, 1984, p. 27-31.
-
[18]
Voir le texte de Monique Kusnierek, « La théorie de la perception de Jacques Lacan », dans le Bulletin de la nls, n° 3, mars 2008, p. 22-35.
-
[19]
Miller J.-A., La psychose ordinaire, la convention d’Antibes, Agalma-Le Seuil, 1999, p. 314.
-
[20]
Laurent É., La psychose ordinaire, la convention d’Antibes, op.cit., p. 294-295.
1Nous voici donc au seuil de ces deux journées de travail, tant attendues et préparées avec soin. Ce rendez-vous annuel du Congrès est pour beaucoup de membres de la nls et de ses groupes, venant de divers pays, le carrefour vers lequel le travail des mois qui précèdent converge. Cette année, nous avons même proposé une bibliographie restreinte, qui puisse servir d’orientation commune à l’élaboration. Pour présenter le thème du Congrès, je vais reprendre succinctement aujourd’hui quelques éléments de ce point de départ, rappeler quelques balises qui ont guidé notre travail.
2Gil Caroz vient de nous parler de l’actualité brûlante du thème, en particulier dans les effets du discours de la science, auxquels le psychanalyste est confronté chaque jour dans sa pratique. L’abord psychanalytique du corps n’est pas celui de la médecine, ce sont deux discours différents. Il faudra que le travail de ces journées nous permette de bien en cerner les spécificités. Mais je ne voudrais pas commencer ce congrès sans convoquer les artistes et le traitement du corps par l’art. Il se pourrait bien que l’artiste, une fois de plus, selon l’adage freudien, nous fraie la voie. L’art sera présent à ce congrès, de différentes façons. J’évoque ici plus particulièrement les artistes néerlandophones, puisque nous sommes réunis à Gand.
3Nous nous trouvons dans un Conservatoire de musique, et les grandes orgues qui dominent cette scène imposent la présence de l’objet. Maintenant, c’est le silence, mais ce soir on les entendra résonner, dans le spectacle « Milk » que la compagnie « In Vitro » et l’ensemble de musique contemporaine « Hermesensemble » ont spécialement construit pour nous, sur le thème du Congrès. Ce n’était pas un thème qui leur était étranger, même si notre vocabulaire pouvait leur paraître ésotérique. Ils interrogent eux aussi ce qu’est le corps dans notre société actuelle, ils cherchent les règles de rhétorique qui régissent les images et les sons et prennent une position critique par rapport aux stratégies par lesquelles ces objets visuels et sonores sont aujourd’hui dominés par les exigences du marché et de ce qu’ils appellent la Disneyfication – ce qui leur fait perdre toute valeur. L’événement artistique de ce soir sera à la fois une recherche et une réponse qu’ils inventent par rapport à cela. C’est réellement un « événement » – un « événement corporel », comme Lacan dit du symptôme.
4Les sculptures sonores de Stefaan Smagghe, que vous pouvez voir au rez-de-chaussée dans le hall et la cour intérieure, sont également des « bricolages » poétiques, où l’artiste transforme des « objets trouvés » en un nouveau rapport du son et de l’image.
5Le peintre flamand, de réputation internationale, Luc Tuymans, travaille à sa façon sur et avec les objets du corps. Regardez l’affiche de notre congrès. Comme notre collègue Joost Demuynck, qui l’a réalisée, l’expliquera cet après-midi, le travail du peintre vise, par des moyens très particuliers, à rendre présent par l’image ce qui échappe à l’image.
6L’expérience d’une unité ou d’un sens brisés ou inexistants est le moteur du processus de création. Que cette unité de l’homme avec lui-même n’existe pas, que le corps est un système complexe et énigmatique, c’est ce dont le poète hollandais Leo Vroman, qui est aussi un biologiste réputé, témoigne souvent sur un ton ludique :
7« Au plus je vis, au plus je me reconnais/comme un système incompréhensible/dont extérieurement je suis le chauffeur/mais je prends des décisions incompréhensibles. En attendant de savoir ce que j’attends/et à défaut de meilleurs défauts/je dis des mots que je ne dirais pas/si j’avais quelque chose à dire. » [1]
8Je laisse le dernier mot dans cette galerie d’artistes néerlandophones au poète flamand Roland Jooris, qui, avec des moyens poétiques économes, donne forme à la mise en jeu du corps et de ce qui lui échappe dans la sculpture et l’écriture poétique, dans le travail avec le bois et avec la langue : « Drapée. Enveloppée/dans les idées. L’oreille est/un voyant dans le crépuscule/qui peine. Blessures. Infiltrations/pansées. Des impressions/ravalent leur expression/cherchent une issue/une fissure ou une/coupure. On fore et on écrit/un trou sonore dans/le bois. » [2]
9Les artistes interrogent le corps sous plusieurs faces : l’imaginaire, les mots – qui disent le corps ou manquent à le dire – non sans tenter de cerner un réel, entre le voile de l’esthétique et l’obscénité. En cela, ils précèdent ou accompagnent le psychanalyste. Pour nous aussi, avec Lacan, le corps se situe à partir de ces trois registres.
10Arrêtons-nous donc maintenant à la psychanalyse, demandons-nous comment l’enseignement de Lacan nous permet d’aborder le corps, quels outils nous y trouvons pour élaborer notre clinique. Partons de ceci, que le corps est une énigme. Le corps n’est pas une donnée de départ, une évidence première, qu’on le pense comme un instrument, un ensemble d’organes, comme le siège de l’être, ou comme couplé à l’esprit. Avoir un corps pose un problème. L’homme s’embrouille avec son corps. Et en même temps, ce corps exerce une « captivation ». « Le parlêtre adore son corps, dit Lacan, parce qu’il croit qu’il l’a. En réalité, il ne l’a pas, mais son corps est sa seule consistance – consistance mentale, bien entendu, car son corps fout le camp à tout instant. Il est déjà assez miraculeux qu’il subsiste durant le temps de sa consumation […] [3]. »
11« Le corps fout le camp », dit Lacan en 1975, dans son Séminaire Le sinthome. Il faut donc toujours quelque chose pour le faire tenir. C’est pourquoi il dit là aussi que « [ce] corps n’a de statut respectable, au sens commun du mot, que [du] nœud [4] ». Il faut donc un principe d’articulation. Dans le parcours de son enseignement, Lacan l’a formalisé de différentes façons. Il est parti de l’imaginaire, avec son stade du miroir, qui est comme un principe de consistance – il confère une unité au sujet infans incoordonné et organise le rapport au monde et aux objets. L’image du corps est un objet, sur lequel se modèlent tous les objets, dans un rapport spéculaire, que Lacan écrit a-a’. Mais déjà là, il y a quelque chose qui échappe, il y a un reste, il y a du « moins » : le corps comme image couvre un manque, un (-), présenté ici en termes d’immaturation physiologique. Lacan évoque la « Discordance primordiale » d’Héraclite.
12Ensuite, avec l’introduction du symbolique, tout un pan de son enseignement est fondé sur la fonction de capiton du Nom-du-Père ; le Nom-du-Père, c’est ce qui fait tenir. Mais là aussi, il y a du « moins », il y a une perte – la métaphore paternelle écrit les prémisses de l’abord du corps en psychanalyse : l’homme étant défini comme être parlant, il s’ensuit que l’immersion dans le langage (A) provoque une perte de jouissance , irrécupérable, mais cette perte de jouissance est en même temps constitutive du corps, un corps à jamais marqué par cette perte, et elle est constitutive aussi d’un objet défini comme objet perdu (a). Je reprends ici l’écriture structurale de la métaphore paternelle proposée par Jacques-Alain Miller :
14Ajoutons que lorsque l’objet est marqué par le manque, « vidé » de jouissance par l’opération elle-même, on peut l’écrire a sur moins phi :
16Cette prise du langage sur le corps se déclinera encore autrement dans le dernier enseignement de Lacan, à partir du Séminaire Encore, qui introduit ce que J.-A. Miller a appelé l’axiomatique de la jouissance, en l’opposant à l’axiomatique du langage. « Là où ça parle, ça jouit [5] ». L’homme est alors défini comme un « composé trinitaire » [6], un bricolage, dirions-nous, des dimensions R, S et I – réel, symbolique et imaginaire. Les trois dimensions étant au départ dénouées – c’est là le (-1) de base, le principe du ratage généralisé – il faut un quatrième pour les faire tenir : c’est la fonction du sinthome, qui généralise et « coiffe [7] » le Nom-du-Père ; il n’y a pas que le Nomdu-Père standard qui peut servir au nouage, d’autres éléments peuvent avoir cette fonction de sinthome.
18Le corps est ici situé en I, et la question sera donc de comment il se noue ou non aux autres dimensions – rappelez-vous le « lâcher du corps propre » que Lacan repère chez Joyce – et comment bricoler ou inventer un autre nouage. Le rapport du langage au corps est ici aussi considéré d’une tout autre manière. Le langage est un parasite qui affecte le corps, le marque de traces qui sont des noyaux de jouissance, des « lettres ». Le symptôme est aussi cet « événement de corps [8] » ; il est ce point d’ombilic du parlêtre et du langage.
19Le corps et ses objets : voilà un sujet bien large, me direz-vous, c’est tout Lacan ! Après avoir posé ces larges balises, il me faut maintenant resserrer mon propos sur les dits objets du corps. L’argument l’indique, nous prenons notre départ dans le Séminaire x, L’angoisse, comme J.-A. Miller nous y invite pour le Congrès de l’amp, qui a lieu dans un mois, sur « Les objets a dans l’expérience analytique » [9]. Ce Séminaire est une coupure dans l’enseignement de Lacan en ce qui concerne l’objet, et donc aussi le corps. Lacan se démarque là notamment de l’abord phénoménologique, de Merleau-Ponty. « Ce qui nous intéresse, dit-il, ce n’est pas le corps participant dans sa totalité […] mais l’engagement de l’homme qui parle dans la chaîne du signifiant, avec toutes ses conséquences », à savoir qu’« il y a toujours dans le corps, du fait de cet engagement dans la chaîne signifiante, quelque chose de séparé, quelque chose de sacrifié, quelque chose d’inerte, qui est la livre de chair » [10]. Il fait équivaloir cette « livre de chair » à l’objet petit a « en tant qu’il est séparé ». C’est un « morceau de corps », « un morceau charnel », une « part de nous-mêmes prise dans la machine formelle (du signifiant) et qui est à jamais irrécupérable » ; cette part « corporelle » est « l’objet perdu, […] support de la fonction de la cause » [11].
20Lacan invente donc une nouvelle sorte d’objet, qu’il indique avec la lettre a. Il en donne ici cinq formes : l’objet oral, anal, le phallus, le regard et la voix. Ce nouveau statut de l’objet détermine un tout autre corps que celui du stade du miroir ou que le corps signifiantisé du Séminaire iv. Ce n’est plus le corps « visuel » du miroir, mais le corps libidinal, le corps des zones érogènes. Le corps de la bonne forme fait place au corps de l’informe [12].
21L’objet a est dans ce séminaire particulièrement corporel. Pour l’aborder, Lacan part de descriptions réalistes et anatomiques du corps. Cela donne une description inédite des objets partiels, très différente du Séminaire sur La relation d’objet. Prenons le sein, par exemple. Là, il était objet du besoin, qui peut assouvir la faim. Lacan décrivait comment cet objet « réel » devient un objet symbolique, l’objet de satisfaction devient un objet de don – un signe d’amour ; donc un signifiant [13]. Tandis que dans L’angoisse, le sein est un objet de l’enfant, non de la mère ; la ligne de séparation passe entre l’organisme de la mère et le sein. C’est un objet séparé de l’enfant, qui va se coller sur la mère [14].
22D’où cette topologie étrange du corps, qui ne se suffit plus d’un schéma à deux dimensions, qui n’est plus structurée comme le dedans/dehors ou le face à face du miroir, car « ce qui est le plus moi-même est à l’extérieur, non pas parce qu’il a été projeté, mais parce qu’il est de moi coupé » [15].
23Lacan allonge la liste des objets partiels déjà repérés par S. Freud, Karl Abraham, Mélanie Klein. Plusieurs choses lui ont permis cela [16], et entre autres son expérience de la psychose, où le regard et la voix sont spécialement présents dans le réel. Là ils apparaissent. Prenez la patiente de Bobon, qui dessine un arbre avec des yeux et trace la phrase « io sono sempre vista » – l’illustration est reproduite dans le Séminaire x. Elle n’échappe pas au regard, elle ne peut se cacher, le regard est partout [17]. Ou alors, pensez aux hallucinations verbales, où la voix, normalement aphone, surgit pour le sujet. Ce qui se passe dans ces cas, c’est que l’objet n’est pas soustrait. Il manque ce (-), dont je parlais au début. « Le psychotique a l’objet dans sa poche », dira Lacan plus tard. Le regard comme objet perdu est en principe invisible – Lacan articulera cela très précisément dans le Séminaire xi : la vision, le voir, le champ perceptif, suppose une opération préalable d’extraction du regard [18].
25« L’objet n’est pas extrait », « la jouissance n’est pas localisée », disons-nous souvent à propos de cas de psychose. Extraction de l’objet, localisation de la jouissance, retour de la pulsion dans le réel : autant de notions que nous utilisons fréquemment dans la construction des cas ; de même que d’autres, plus proches du dernier enseignement de Lacan : bricolage, invention, arrangements… Comme le fait J.-A. Miller dans le volume Psychose ordinaire, on peut généraliser la fonction « localisation » – elle vaut dans les deux axiomatiques : « Le corps comme chair, substance jouissante, se trouve affecté par le langage, et il est par là vidé de libido. La libido doit se trouver localisée, sinon elle se déplace à la dérive. Là, on échappe au clivage qui sépare, d’un côté, les troubles du langage, et de l’autre côté, les troubles du corps. Cette thèse est la base même de la clinique borroméenne. » [19]
26Peut-être, parlons-nous plus fréquemment des « phénomènes corporels » à propos des psychoses. Et il est vrai que ces notions permettent de lire et de traiter les manifestations psychotiques, le mal et son remède, avec beaucoup de pertinence. Si la jouissance n’est pas localisée, il faut trouver des moyens de le faire. Il y a alors les modalités d’extraction « sauvage » de l’objet, par exemple dans la mutilation, dans le passage à l’acte. Ou les tentatives de créer un objet extrait, de localiser la jouissance : cela va des enfants qui se « branchent » sur des objets ou des machines, aux douleurs bizarres inexpliquées, les pps, les addictions, qui peuvent être – à voir au cas par cas – des modes de localisation. Ou bien sûr, l’usage ou la fabrication d’objets : l’objet lui-même (cahiers, tableaux, vêtement…) ou le fait de le fabriquer (coudre, peindre ou même chanter) peuvent servir à extraire l’objet. Mais, n’oublions pas que, comme le rappelle Éric Laurent dans le même volume, conformément à la clinique borroméenne, « la névrose n’est pas un rapport normal au corps » – ce qui est normal, c’est plutôt que le corps ne tient pas [20].
27C’est une invitation à relire avec un regard neuf la clinique différentielle classique et étudier le corps et ses objets aujourd’hui, aussi bien dans l’hystérie, l’obsession, la phobie, que dans les diverses formes de psychoses, et de rendre compte du traitement que permet la psychanalyse des nouveaux symptômes contemporains. Ce Congrès de la nls à Gand s’y emploiera. Il sera clinique. Une grande diversité de cas sera présentée par une grande diversité de praticiens, venus de pays d’Europe et d’ailleurs, la traduction simultanée sera assurée – les travaux seront présentés en français, anglais ou néerlandais. Je vous invite maintenant à participer à ce travail d’élaboration.
Notes
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[*]
Anne Lysy-Stevens est psychanalyste, membre de l’École de la Cause freudienne.
Ce texte est l’ouverture du vie Congrès de la New Lacanian School : « Le corps et ses objets dans la clinique psychanalytique », Gand, Conservatoire de Musique, 15-16 mars 2008. Directrice du Congrès : Anne Lysy-Stevens. Comité scientifique : Comité exécutif de la nls (Gil Caroz, Pierre-Gilles Guéguen, Daniel Roy, Lieve Billiet). Commission d’organisation : membres du Kring voor Psychoanalyse van de nls. -
[1]
Vroman Leo, extrait du poème « Ik joods ? », du recueil Psalmen (Psaumes), Querido, Amsterdam, 1996, p. 33. (Traduction libre A.Lysy)
-
[2]
Jooris Roland., poème extrait du recueil Gekras (Grattement), Querido, Amsterdam, 2001, p. 45. (traduction libre A.Lysy)
-
[3]
Lacan J., Le Séminaire, livre xxiii, Le sinthome, Paris, Le Seuil, 2005, p. 66.
-
[4]
Ibid., p. 37.
-
[5]
Lacan J., Le Séminaire, livre xx, Encore, Paris, Le Seuil, 1975, p. 104.
-
[6]
Lacan J., Le Séminaire, livre xxiii, Le sinthome, op. cit., p. 146.
-
[7]
Lacan. J., « Joyce le symptôme », conférence du 16 juin 1975, ibid., p. 167.
-
[8]
Lacan J., « Joyce le symptôme », Autres écrits, Paris, Le Seuil, 2001, p. 569.
-
[9]
Miller J.-A., « AMP 2008. Les objets a dans l’expérience analytique », Lettre Mensuelle n° 252, novembre 2006, p. 9-10.
-
[10]
Lacan J., Le Séminaire, livre x, L’angoisse, Paris, Le Seuil, 2004, p. 254.
-
[11]
Ibid., p. 249.
-
[12]
Comme le dit J.-A. Miller dans ses cours d’introduction au Séminaire L’angoisse, parus dans La Cause freudienne n° 58 et 59, qui sont l’un des points d’appui de cette « Ouverture », de même que de l’ensemble du travail de préparation au Congrès.
-
[13]
Lacan J., Le Séminaire, livre iv, La relation d’objet, Paris, Le Seuil, 1998, p. 101.
-
[14]
Lacan J., Le Séminaire, livre x, L’angoisse, op. cit., p. 269-271.
-
[15]
Ibid., p. 258.
-
[16]
Cf., Miller J.-A., « Jacques Lacan et la voix », Quarto, n° 54, 1994, p. 47-52.
-
[17]
J.-A.Miller évoque ce cas comme exemple de non-extraction de l’objet a, dans l’article « Montré à Prémontré », Analytica, n° 37, 1984, p. 27-31.
-
[18]
Voir le texte de Monique Kusnierek, « La théorie de la perception de Jacques Lacan », dans le Bulletin de la nls, n° 3, mars 2008, p. 22-35.
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[19]
Miller J.-A., La psychose ordinaire, la convention d’Antibes, Agalma-Le Seuil, 1999, p. 314.
-
[20]
Laurent É., La psychose ordinaire, la convention d’Antibes, op.cit., p. 294-295.