Couverture de INSO_133

Article de revue

Travailler avec l'intimité des familles

Tensions et paradoxes

Pages 20 à 29

English version

1Comment respecter l’intimité du domicile des familles tout en y intervenant ? Tel est le paradoxe auquel les travailleurs sociaux sont confrontés quand leur démarche dans ce lieu privé et protecteur s’impose ou est imposée. Comment prendre en compte et gérer cette double subjectivité, celle de la famille mais aussi celle de l’intervenant ? Réflexions sur une inquiétante intimité.

2Toute intervention sociale ou médico-sociale est, pour le professionnel, risque potentiel de confrontation avec l’intimité de l’autre (Djaoui, Large, 2000). Les modalités de cette confrontation varient selon les missions des praticiens, les “problématiques” des personnes, le type et la qualité des relations tissées entre les différents protagonistes. En effet, certains professionnels souhaitent garder une distance avec les familles, de même que certains parents ne souhaitent pas s’impliquer dans cette relation aux professionnels. Le déclencheur de l’intervention demeure déterminant : sollicitation de la famille, commande du service, signalement ou injonction d’une instance tierce, qu’il s’agisse du voisinage, du bailleur, de l’employeur, de l’usager ou d’une “administration” (école, justice, mairie, hôpital, etc.).

L’intimité, une réalité multiple aux frontières mouvantes

3La famille fixée dans un territoire, le domicile, dessine un espace psychique séparant un “dedans” du “dehors”. D’une part, le domicile offre une enveloppe protectrice qui isole. D’autre part, il définit un cadre avec des règles. Ces deux aspects sont nécessaires à la vie de groupe. L’enveloppe isole l’intimité familiale des espaces extérieurs et sert de contenant rendant possible la constitution d’une intimité personnelle (espace de sécurité, de pensée, de rêverie, de liberté, de subjectivité) au bénéfice de chacun. En contrôlant les mouvements de personnes, de valeurs, de symboles, d’objets et d’informations entre le dedans et le dehors, elle protège le groupe des violences d’origine externe (problèmes politiques, sociaux, économiques, matériels, etc.). Le cadre définit les règles de fonctionnement interne, les statuts et les rôles des différents membres de ce groupe ainsi que leurs interactions. S’il est défaillant, les règles de vie devenant peu claires, l’intimité (personnelle et/ou familiale) est violée et le climat psychologique marqué par l’insécurité. Conflits conjugaux, sentiments d’incompétence éducative, maltraitances intergénérationnelles, souffrances psychiques et comportements autodestructeurs sont autant de symptômes de cette confusion.

4Certaines difficultés, c’est une hypothèse, peuvent être interprétées comme des échecs dans la constitution de ces intimités nécessaires à l’épanouissement de chacun. On peut dire de ces familles qu’elles sont en “mal d’intimité”. Même si leurs problèmes peuvent être référés à des déterminations objectives, ils mobilisent une subjectivité douloureuse. Ces familles lancent un appel à l’aide, dévoilant ainsi quelque chose de leur intimité.

5L’intime est extrême intériorité ; il concerne la vie psychique (les détresses, les plaisirs et les rêves), le corps (les douleurs et les handicaps), le domicile. Espace du secret, il recueille tout ce que l’on veut cacher aux autres (et peut-être à soi-même). Cet inavouable renvoie à deux registres. Le premier, synonyme d’absolue liberté, est centration sur soi et narcissisme revendiqué. Expression d’une singularité, il est solitude recherchée. Le second est associé à la faute, au douloureux, voire au terrifiant ; le dévoilement peut être insécurisant pour un observateur extérieur. Relevant par essence de la subjectivité, les conceptions, les limites et les contenus de cet espace diffèrent d’une personne à l’autre. Des variations s’observent aussi selon les groupes sociaux, selon les cultures et selon les contextes de l’intervention.

6Accueillir et protéger l’intimité sont les fonctions dévolues par excellence au domicile, caractérisé juridiquement par sa nécessité, son unicité et son inviolabilité. Le respect de l’intimité est protégé par la loi (art. 9 du Code civil) ; le législateur a compris que le maintien de l’ordre social exigeait de lutter contre certaines tendances “naturelles” de l’homme à envahir les territoires de ses congénères et à violer leur vie psychique.

7La cohabitation des différentes intimités n’est pas toujours harmonieuse. Les intimités, individuelle, conjugale (celle du couple parental) et familiale, peuvent se heurter (de Singly, 2003). Chacun s’oblige à un travail perpétuel pour faire respecter les frontières de son territoire (Serfaty-Garzon, 2003).

Travailler avec et sur l’intimité des familles

8Même si l’action des travailleurs sociaux vise des objectifs extrêmement variés (lutte contre les multiples formes d’exclusion), elle s’inscrit, dans la majorité des cas, dans la mission institutionnelle de protection de l’enfance.

? L’enfance : l’intime de la famille

9L’enfance demeure un objet de préoccupation des pouvoirs publics. Les politiques familiales ainsi que la législation sur les notions d’intérêt de l’enfant et de respect dû à sa personne le prouvent. De plus, cela touche d’une manière privilégiée à l’intime d’une famille : filiation et transmissions intergénérationnelles, parentalité (références à l’histoire de vie de chaque adulte), conjugalité (liens au sexuel), conditions concrètes de vie (mouvements affectifs et financiers irriguant la vie familiale). Des textes régissent les interventions auprès des familles. Par exemple, le suivi de la petite enfance à domicile et à la PMI ou les enquêtes sociales concernant le divorce ou l’enfance délinquante. Ces investigations, qui ont pour objet la “situation matérielle et morale de la famille”, la capacité d’ancrage de cette dernière dans son environnement social, économique et culturel imposent au professionnel d’explorer, dans des mesures très variables, l’intimité familiale et en particulier le domicile. On observe un double mouvement. Du dehors vers le dedans, il y a introduction d’un élément représentant l’espace public, les services sociaux, dans un espace intime (Djaoui, 2004). Mais aussi du dedans vers le dehors, des informations concernant la vie privée seront transmises à un tiers. Ce qui n’est pas sans soulever l’inquiétude des familles : que va-t-on faire de ces informations ? Ce sentiment peut s’amplifier quand ces professionnels sont nombreux. Dans les limites du huis clos domestique, l’action du professionnel peut avoir comme effet imprévu le dévoilement de choses tenues cachées concernant l’intimité familiale (c’est l’exemple des secrets de famille), celle du couple parental, ou encore celle de tel ou tel membre de la fratrie.

10Si des textes existent dont la fonction est de rassurer les familles et de protéger les professionnels (les codes de déontologie, la charte des droits et des libertés de la personne accueillie dans un établissement ou un service social ou médico-social, la loi du 2 janvier 2002, etc.), c’est bien que le fait d’opérer dans l’intimité des familles inquiète.

? Trois modalités de rencontre avec l’intimité

11La confrontation à l’intimité familiale éveille spontanément, chez tout un chacun, un imaginaire d’intrusion (Djaoui, Large, 2000). L’observation fine des rapports entre les professionnels et les familles révèle aussi deux autres modalités : l’étayage et l’hospitalité.

12L’intrusion. Dans cette démarche, la famille n’a pas seulement à dévoiler un certain nombre d’éléments qu’elle souhaiterait préserver, elle est dans l’obligation de les justifier et de se justifier. Ainsi, dans le cadre d’une intervention au domicile, elle doit donner à voir le lieu de vie, mais aussi s’expliquer sur ses modalités d’appropriation et d’investissement de ce territoire. Dans les cas extrêmes, l’humiliation, avec ses effets destructeurs, est inévitable (Murard, 1999).

13L’étayage. Le professionnel répond à une demande de soutien (parfois provisoire, mais le plus souvent au long cours) de ces familles en très grande vulnérabilité sociale et/ou psychique. Celles-ci, en “mal d’intimité”, mettent le professionnel en position d’étai. Identifié à l’image d’une “mère suffisamment bonne”, il accueille, porte le groupe familial, et aide à la reconstitution de cette enveloppe défaillante. Il devient lui-même un contenant des capacités et des potentialités de la famille. Dans cet espace autonome et sécurisant, qui n’est pas sans évoquer ce que Winnicott nomme “l’espace potentiel” (1971), la famille pourra se construire ou se reconstruire une intimité.

14L’hospitalité. En se dévoilant lors d’entretiens ou lors de visites à domicile, la famille offre au professionnel une certaine forme d’hospitalité. Ce dernier est accueilli dans l’espace propre de l’autre. On est dans une dynamique d’échanges et de dons (Fustier, 2000).

Dilemmes et paradoxes

15On devine les tensions et les paradoxes que vit le professionnel. On n’insistera pas sur le dilemme majeur qui met le praticien dans cette double position de contrôle social et d’aide. Il traverse tout le travail social et dépasse, d’ailleurs, le rapport à l’intimité de l’autre, même s’il n’est pas sans lien. On veut identifier d’autres dilemmes.

? Dilemmes

16Le difficile respect de l’intimité. Premier principe : on ne doit pas entrer dans l’intimité de la famille si on n’y est pas invité. Mais même dans le cas où on y est invité, cette pratique doit répondre à des visées professionnelles, sinon cette relation change de registre. On quitte le rapport professionnel, on est plus proche d’une relation amicale naissante ou d’une séduction manipulatrice. Deuxième principe : on ne doit rien transmettre à l’extérieur. Or la réalité montre que le professionnel est dans l’obligation d’intervenir dans la sphère intime de la famille, même si celle-ci le refuse, et de transmettre des informations écrites à l’extérieur. Cette contradiction se révèle dans les stratégies langagières déployées dans les écrits professionnels (Djaoui, Mundweiller, Le Navéaux, 2006).

17Le sentiment de trahir. Le professionnel éprouve, parfois, le sentiment d’être un traître à la famille. Ce terme de trahison renvoie à deux significations tout aussi intéressantes. La première est synonyme de mauvaise interprétation, de malentendu. En toute bonne foi, le professionnel a mal compris, a trahi les pensées d’une famille. La seconde relève de la tromperie. La famille a confié au professionnel, sous le sceau du secret, une information qui a pourtant été dévoilée.

18L’intimité menaçante. Le professionnel se propose comme une oreille tolérante, s’offrant à l’imprévu, ce qui n’est pas sans risques. Rencontrant l’intolérable, il peut être déstabilisé, insécurisé. Il évoquera alors l’exhibitionnisme de l’usager ou même une souffrance psychique qui ne relève pas de sa compétence, mais de celle du psychologue.

19Une formation paradoxale. On fait référence à l’impact de la psychanalyse dans certaines formations professionnelles (particulièrement éducatives). Cette approche théorique interprète toute manifestation (comportement, discours, état affectif, activité) comme le symptôme d’une réalité intra-psychique. Pour comprendre et donc agir, l’exploration de l’intimité est le seul moyen d’atteindre les significations de ces symptômes. Mais certaines familles refusent de se situer sur ce terrain-là !

20Une ambivalence qui fait coexister désir de voir et interdit. S’intéresser aux souffrances de l’autre et désirer l’aider participent des pulsions voyeuristes. Cette position de voyeur/écouteur génère chez le professionnel un sentiment de culpabilité. D’autant plus que ce voyeurisme peut s’associer à un désir d’emprise sur l’autre : vouloir tout connaître de l’usager, le maîtriser, le contrôler (Dorey, 1988). Ces mouvements psychiques chez le professionnel peuvent réactiver chez la famille, comme en miroir, un imaginaire (affects, fantasmes, comportements) de soumission et d’exhibition.

? Intimité des familles/intimité des professionnels

21Ces dilemmes montrent la redoutable efficacité d’un processus en jeu dans toute démarche d’accompagnement, d’autant plus efficace que cet accompagnement est au long cours. Il existe une sorte de phénomène de capillarité entre les subjectivités des deux protagonistes : quelque chose de l’intimité de la famille fait écho, fait résonance avec celle du professionnel et réciproquement.

22La famille s’interroge sur les attitudes du professionnel (Pourquoi fait-il cela ? Est-ce qu’il se contente simplement de remplir ses missions ou est-ce qu’on compte pour lui ?), et les interprète (Fustier, 2000).

23Progressivement, elle s’intéresse à l’intimité du professionnel (“Où habitez-vous ? Avez-vous des enfants ? Comment faites-vous avec eux ?”, etc.). En dépit de tous ses efforts pour offrir de lui-même l’image d’un parfait professionnel maîtrisant ses techniques, il donne quelque chose de lui : de la disponibilité, de l’empathie, de la compassion. Cela est d’autant plus vrai qu’il insiste sur l’importance du lien dans son travail. En face, la famille fait preuve de gratitude, évolue favorablement. C’est aussi une forme de don. Ces échanges sont dynamisés par cette résonance.

24Ce phénomène de résonance peut prendre des formes spectaculaires. Des familles – ces exemples se retrouvent surtout dans le domaine de la psychiatrie – arrivent à “déposer” dans les équipes leurs propres fonctionnements pathologiques. Les dysfonctionnements à l’œuvre dans l’intimité de ces familles se retrouvent, à leur insu, au sein des équipes. Houzel parle d’“inductions psychiques” (1999). Contamination, vampirisme peuvent nommer cette capacité de certains usagers pervers ou affectés de troubles mentaux d’attaquer l’espace psychique des professionnels, et donc leur intimité.

Stratégies d’évitement

25On évite la rencontre avec cette inquiétante intimité en ne tenant pas compte de la dimension subjective de l’intervention. La démarche se veut débarrassée des affects considérés comme un obstacle à éradiquer. Les parents sont placés en position d’extériorité par rapport aux difficultés qui les affectent et qui ont nécessité la prise en charge. Les liens entre le problème social et les significations que cette famille donne à ces événements ne sont pas reconnus. Par ce clivage, mécanisme défensif, que le professionnel mobilise souvent à son insu, un processus de “désubjectivation” des différents protagonistes est à l’œuvre. Ces stratégies d’évitement de la confrontation avec l’intimité de l’autre se manifestent de trois manières : la première insiste sur la technicité de l’intervention (Fustier, 2000, parle de travail social “purifié”) ; la deuxième interprète les difficultés familiales en termes de compétences (ou d’incompétences) parentales ; la dernière veut redéfinir la relation professionnel/usager sous le signe du partenariat.

? Le travail social technicien

26Le professionnel pense que la famille souffre d’un problème ou vit une situation de crise pour des raisons considérées comme extérieures. L’environnement (social, matériel, économique, professionnel, etc.) n’est pas satisfaisant. Il est alors proposé à cette famille une solution technique “qui fera disparaître le problème en modifiant la situation de réalité, en l’améliorant ou en la transformant” (Fustier, 2000, p. 73). On est dans la prestation de service, dans le cadre d’un contrat salarial. Ce service est censé combler un besoin. On refuse de parler de demande ; expression d’une souffrance, elle relève de la sphère de l’intime. Le besoin, élément objectivable et quantifiable, est déterminé par la puissance publique et justifie les politiques sociales que le professionnel doit appliquer.

? L’incompétence ou le risque de disqualification

27Dans ce schéma de pensée, on transforme des éléments relevant de la sphère intime (malaise à vivre, conflits conjugaux et/ou intergénérationnels, tensions familiales, etc.) en termes objectivables d’incompétences. Ces carences sont évaluées, analysées et traitées à l’aide de grilles par des professionnels, experts, qui visent à accroître les compétences de ces parents défaillants. L’intervenant assume une fonction de pédagogue qui en appellera à la responsabilité des parents. Le risque de l’évaluation morale et disqualifiante est réel.

? L’illusion du partenariat

28Dans le secteur éducatif, on veut privilégier la “co-éducation” et le “partenariat” avec les familles (Actif, 2004). Cette notion de partenariat doit être utilisée avec beaucoup de précautions. Elle évoque une égalité de position, une parité entre les partenaires dans un projet qui vise un objectif commun. Parents et professionnels seraient-ils mis sur le même plan d’expertise ? En réalité, il existe une dissymétrie foncière dans le rapport entre ces deux protagonistes. La famille, en situation de fragilité sociale et/ou psychique, est prise en charge parce qu’elle en a fait la demande ou suite à une injonction (cf. le mandat judiciaire). Elle doit rendre des comptes au professionnel. Ce dernier, représentant une organisation, possède une légitimité et des compétences dont la famille est dépourvue. Surtout, il a un droit de regard sur l’intimité de la famille. Il est autorisé (voire est dans l’obligation) d’intervenir dans cet espace-là ; la réciproque est impossible.

Deux défis

29Cette confrontation à l’intimité familiale impose au professionnel deux défis. Le premier est de s’ouvrir à cette rencontre tout en évitant de s’y laisser piéger : l’intimité est à la fois menace et fascination. Le risque est réel de se laisser entraîner dans des dérives perverses dans les relations aux familles. Le second est de dépasser ce paradoxe majeur : respecter l’intimité familiale tout en répondant aux exigences du service (missions et mandats). Ce paradoxe, le professionnel doit le dépasser : être dans le contrat et dans le don, dans la réponse technique et dans l’échange, dans la distance professionnelle et dans la rencontre de deux subjectivités (Fustier, 2000). À ce titre, il doit considérer sa subjectivité non comme un obstacle qu’il faut réduire mais comme un outil de connaissance et d’intervention pour mieux aider l’autre. Les groupes d’analyse de pratiques ont cette ambition : amener le praticien à développer son écoute, sa sensibilité et son empathie envers sa propre intimité et sa propre subjectivité. ?

Bibliographie

Bibliographie

  • Cahiers de l’Actif, janvier-avril 2004, ”Le partenariat famille-institutions, pour une dynamique co-éducative”, Actif, La Grande-Motte.
  • E. Djaoui, Intervenir au domicile, Rennes, Éditions de l’École nationale de santé publique, 2004.
  • E. Djaoui, P.-F. Large, ”Entre espace intime et espace public : le travail social”, Revue internationale de psychosociologie, vol. VI, n° 15, ”Domaine public-sphère privée”, 2000, Paris, Eska.
  • E. Djaoui, O. Mundweiller-Le Navéaux, ”De quelques implicites de pratiques d’écriture professionnelle”, Cahiers de l’Actif, janvier-avril 2006, Actif, La Grande-Motte.
  • R. Dorey, Le désir de savoir, Paris, Denoël, 1988.
  • P. Fustier, Le lien d’accompagnement. Entre don et contrat salarial, Paris, Dunod, 2000.
  • D. Houzel (sous la dir.), Les enjeux de la parentalité, ministère de l’Emploi et de la Solidarité, Ramonville Saint-Agne, Érès, 1999.
  • N. Murard, 1999, ”Les allocataires de la banque sociale et la monnaie vivante”, Revue internationale de psychosociologie, vol. V, n° 13, 1999, Paris, Eska, p. 85-93.
  • P. Serfaty-Garzon, Chez soi, les territoires de l’intimité, Paris, Armand Colin, 2003.
  • F. de Singly, ”Intimité conjugale et intimité personnelle. À la recherche d’un équilibre entre deux exigences dans les sociétés modernes avancées”, Sociologie et sociétés, vol. XXXV, n° 2, 2003, p. 79-96.
  • D. W. Winnicott, Jeu et réalité. L’espace potentiel, Paris, Gallimard, 1971.

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