La psychose hallucinatoire chronique, L’Encéphale 1911 ; 11
La psychose hallucinatoire chronique (PHC), de Ballet à aujourd’hui
1La lecture des leçons de Gilbert Ballet (1853-1916) créant la PHC [1-4] montre qu’elle a constitué une tentative de faire exister une nouvelle catégorie nosographique, entre d’une part les délires des dégénérés et les délires chroniques de Magnan et, d’autre part, les délires chroniques de Kraepelin, démences précoces et paranoïa. En effet, en réaction à l’hégémonie de Magnan et par réticence pour le système kraepelinien, s’est constitué, en France, un travail de description d’entités morbides sur la base d’une fonction psychologique. La psychose hallucinatoire chronique est la troisième entité ainsi créée, après le délire d’interprétation de Sérieux et Capgras et le délire d’imagination de Dupré. Si ces deux dernières étaient respectivement basées sur l’interprétation et l’imagination, la PHC fut essentiellement fondée sur la primauté du symptôme hallucinatoire et sur la désagrégation. Gilbert Ballet, en novembre 1911 dans son article princeps, annonce comme suit l’aire sémantique de sa locution :
« Dans les précédentes leçons, j’ai fait défiler devant vous un certain nombre de malades tous affectés, vous vous le rappelez, d’idées de persécution avec hallucination chez la plupart [...], aux idées de persécution s’associaient des idées ambitieuses. J’ai fait de ces malades une étude analytique. Mon but, aujourd’hui, est de vous montrer qu’ils doivent être rapprochés les uns des autres et que, en dépit des différences de détail, différences relatives au relief des groupes de symptômes, au mode de leur succession, à leur aboutissement, il y a lieu de considérer ces divers cas, au moins jusqu’à nouvel ordre, comme des modalités diverses d’une même affection à laquelle il me paraît convenir le nom de psychose hallucinatoire chronique. »
3Il ajoute toutefois que ce terme a déjà été employé par Dupré, au pluriel, en 1907, mais qu’il ne recouvrait pas alors ce qu’il est maintenant en train de définir. Ce que Ballet entend décrire consiste en l’alliance des hallucinations essentiellement auditives et d’un délire de persécution, quoique pas toujours constant. Cette classification est donc destinée à prendre le relais des délires de persécution de Lasègue et des points de vue de Séglas. Mais fondamentalement, elle trouve bien sa délimitation extérieure, dès 1911, dans une critique des délires chroniques et des dégénérés de Magnan comme dans celle de la démence paranoïde de Kraepelin. Ces critiques soulignaient que l’un avait trop « dissocié » et l’autre trop « synthétisé ». Ballet trouva par conséquent légitime de « rapprocher » et « séparer » de façon nouvelle des symptômes afin de construire un groupe autonome. Ce groupe, il le délimite intérieurement par quatre points cardinaux si l’on peut dire : 1) l’étiologie : une hérédité pathologique ou défectueuse ; 2) les symptômes, les uns constants : l’état cénesthésique pénible, l’inquiétude, la souffrance psychique et les idées de persécution, les hallucinations, surtout auditives ; les autres inconstants : les idées ambitieuses ; 3) l’évolution : irrégulière, faite de soubresauts et de rémissions mais toujours chronique ; 4) le pronostic : grave car soit démentiel soit déficitaire.
4À la fin de son article inaugural, Ballet précisait que sa synthèse, provisoire peut-être, avait au moins le mérite de ne reposer sur aucune hypothèse. Pourtant, bien vite, une hypothèse allait surgir donnant un sens nouveau à la recherche de regroupement et démontrant sa volonté de recourir à la psychologie. Ne participait-il pas depuis peu à la Société de psychologie fondée par Janet et Dumas en 1901 [5], dont il fut même président en 1903 ? En juin 1913, il reviendra en effet sur sa conception première de la PHC en expliquant qu’il existe à sa base un mécanisme psychologique qu’il nomme la désagrégation de la personnalité. Ce fait est initial, dit-il, persistant, et signe la gravité de l’affection. Cliniquement, il se traduit par des impressions, se transformant en plaintes, de devinement de la pensée, de prise de la pensée, en fait d’écho de la pensée. Ballet soulignait enfin que ce symptôme n’avait pas encore reçu l’étude qu’il méritait.
5Afin de bien faire comprendre de quoi il voulait parler en donnant cette place centrale à la désagrégation et l’écho de la pensée, Ballet prit un exemple jugé pertinent. Cet exemple est celui du spiritisme, ou, plus exactement, du médium spirite en état de transe :
« Pour que vous puissiez me comprendre, il est utile que j’entre dans quelques explications au sujet de la désagrégation dont je parle.
Si prenant la plume, j’écris la phrase suivante : “Tout objet a une cause, tout vient de Dieu”, ma personnalité consciente intervient depuis le début du processus psychique jusqu’à la fin : elle conçoit la phrase à écrire, par comparaison et associations d’idées, elle en saisit le sens, elle donne l’ordre moteur qui, transmis à la main, va inciter celle-ci à tracer les caractères.
J’ai donc conscience que j’ai voulu penser, que j’ai pensé et que j’ai écrit la phrase. Mais supposez que par des manœuvres d’entraînement, comme celles auxquelles se livrent, par exemple, les spirites, je sois arrivé, surtout si je suis aidé par une prédisposition originelle (qu’on retrouve chez la plupart des médiums), à couper ma personnalité en deux, et à reléguer dans le subconscient la première partie du processus, j’aurai conscience que j’écris la phrase, mais je n’aurai pas conscience que c’est moi qui l’ai pensée. J’attribuerai la pensée de la phrase à une autre personnalité, étrangère en fait à ma personnalité. [...] La dissociation de la personnalité qui se produit de façon transitoire sous l’influence de la transe, chez les médiums, qui, exceptionnellement, quand l’entraînement, secondé par des prédispositions individuelles, a été trop répété, peut devenir habituelle chez eux, est aussi celle qui se développe chez des malades affectés de psychose hallucinatoire chronique. Mais chez ceux-là, pour des raisons que nous ignorons, elle se produit spontanément en apparence, et s’installe d’une façon chronique et définitive. »
7Mais que recouvre au juste le terme de dissociation pour Ballet ? Dans un article paru la même année un mois plus tard, il tente de la définir de façon plus précise encore :
« Il y a chez l’halluciné une sorte de coupure dans le champ de la conscience, telle que des différents stades d’élaboration d’un phénomène de représentation mentale, qu’il s’agisse d’une idée ou d’une image sensorielle, cénesthésique, motrice, ce qui est refoulé dans le subconscient échappe au contrôle de la conscience. [...] Chez l’halluciné dont la personnalité est désagrégée, chez lequel, par conséquent, l’automatisme du subconscient peut se donner libre cours parce qu’ignoré par la conscience, [il] est convaincu de l’origine objective, en dehors du “moi”, de ses représentations mentales. C’est ce que le malade atteint de psychose hallucinatoire chronique exprime quand il dit : “On me prend... On devine... On me vole ma pensée” ... ».
L’utilisation des notions de désagrégation et de dissociation par Ballet
9Tout d’abord il s’agit de savoir d’où vient le concept de désagrégation, employé apparemment dans un sens nouveau. Ballet ne donne pas d’indication et seule l’analyse du contexte théorique mais aussi culturel nous permet d’en faire l’aire sémantique impliquant diachronie et synchronie. La notion de désagrégation est avant tout à relier à Moreau de Tours père qui l’employa dans son ouvrage Du haschich et de l’aliénation mentale (1845) afin de rendre compte des effets hallucinatoires du fait primordial produit par le haschich ou par une lésion fonctionnelle. Mais c’est également vers Séglas qu’il faut s’orienter car ce dernier parle de « désagrégation psychique » dans sa 18e leçon à propos des « persécutés possédés », chez lesquels il retrouve d’ailleurs au premier plan le sentiment de vol de leur pensée. [6]
10La référence à Séglas est ici importante, car elle permet d’établir un pont entre ce dernier et Janet, autre utilisateur de la notion de désagrégation. Au reste il n’y a là aucune surprise puisque l’analyse littérale du texte de Ballet renvoie immanquablement à tout le corpus janétien. Citons pour preuve des mots comme « subconscience », « champ de la conscience », etc. Ballet emploie néanmoins une formulation surprenante qui pourrait faire penser à une influence des théories freudiennes lorsqu’il précise que :
« ce qui est refoulé dans le subconscient échappe au contrôle de la conscience. »
12S’il ne cite pas cette source, on peut tout de même souligner que ce n’était pas impossible par synchronie puisque des articles sur la psychanalyse ont paru en France au moins à partir de 1907 [7] et que le renom de Freud neurologue d’enfants était déjà bien établi et particulièrement connu de Ballet [8]. Or, plus que tout, c’est l’utilisation de la médiumnité comme exemple et pour l’analogie qui renforce l’allégeance à Janet dans la définition de la désagrégation.
13Cependant on ne peut sous-estimer une autre influence, alors centrale dans les discussions cliniques sur les états de désagrégation, c’est celle du neurophysiologiste de Montpellier Jules Grasset. Rappelons qu’en 1910, soit juste avant la création de la PHC, Lévy-Valensi, à la demande de Gilbert Ballet, publie un article de synthèse sur les rapports du spiritisme et de la folie [9]. La conclusion générale de ce travail, largement admise par les cliniciens, est que le médium présente, comme l’hypnotisé ou le somnambule, des phénomènes de désagrégation mentale. De sorte que lorsqu’un médium délire, un tel délire ne présente qu’une exagération de l’état passager de la transe médiumnique, point particulièrement souligné par Ballet lui-même [10].
14Ce constat continuiste entre la transe et le délire s’appuyait en grande partie sur les études de Janet sur la médiumnité, mais plus encore sinon essentiellement sur celles de Grasset. Ce dernier a en effet élaboré à la fin du xixe siècle et au début du xxe, une théorie neurophysiologique du double psychisme, soit un psychisme supérieur ou centre O et un psychisme inférieur – inconscient et automatique – ou polygone, théorie qui aura une influence jusque sur les conceptions de l’automatisme mental de De Clérambault. La médiumnité, que Grasset a étudiée d’un point de vue clinique [11], est une activité polygonale extériorisée et désagrégée, dissociée de son centre O, autrement dit un état anormal et extraphysiologique, névropathique, à haut risque donc : le polygone n’a en effet aucune raison d’être par lui seul, il est et doit rester au service du centre O pour former la synthèse du psychisme. Toute déconnexion est donc synonyme de dissociation et de désagrégation, ce que le médium en état de transe réalise parfaitement, avec même un certain don, souligne Grasset, jusqu’à la formation d’une autre personnalité, fruit de sa grande puissance de désagrégation ! Mais cet état n’en constitue pas moins un danger pour le psychisme. D’où l’une des certitudes des cliniciens selon laquelle les pratiques spirites sont un danger, une sorte de poison psychique, cause d’aliénation mentale par entraînement à la désagrégation et contagion, qu’il fallait à tout prix limiter par des mesures prophylactiques.
15L’opinion de Gilbert Ballet était tout à fait celle-là, ce qui permet de préciser la définition qu’il donnait au concept de dissociation ou coupure de la personnalité hallucinée. En 1914, dans un article récapitulatif sur son entité [4], il établira que c’est la nature de cette dernière (et de la désagrégation) qui définit l’affection. Cette nature a deux aspects : d’être chronique et d’exalter l’automatisme subconscient, celui-là même retrouvé dans la transe du médium, réaffirmant ainsi qu’il n’y a pas de différence de nature entre la dissociation chez le médium et dans la PHC.
Limites de la PHC
16Ces différentes sources expliquent que la construction du concept de psychose hallucinatoire chronique fut indubitablement tributaire d’un discours analogique. De fait, malgré certaines précautions émises par Ballet lui-même pour établir des distinctions essentielles, ses fondations restaient floues et source de confusions à venir car opérant une synthèse impossible entre deux champs psycho-pathologiques. En quelque sorte, Ballet a reproduit l’erreur de Moreau de Tours dans l’analogie du rêve et du délire. Que pouvait-on en effet attendre d’une analogie trop marquée entre la désagrégation telle qu’elle était jusqu’alors pensée et la psychose ? Mais il est nécessaire de rendre justice à Ballet en soulignant à nouveau les arguments différentiels qu’il proposait pour rendre compte de cette désagrégation spéciale (sic) dans la PHC, et par conséquent de la dissociation. Dans son texte de 1914, auquel on pourra se reporter, il précisait ainsi que la désagrégation de la personnalité n’est pas un trouble propre à une forme d’affection mentale, la tendance à se dissocier se rencontrant dans grand nombre de maladies psychiques : dans la confusion mentale, dans les intoxications (alcooliques notamment), dans l’hystérie, durable mais curable dans ce cas. Mais elle se rencontre aussi en dehors de tout trouble. C’est le cas dans la médiumnité où elle est passagère et transitoire. Ensuite, ajoutait-il, il est important de savoir que la désagrégation et la dissociation peuvent revêtir des formes différentes ne renvoyant pas à la même aire clinique. Ainsi il existe des disjonctions des éléments constitutifs de la personnalité, comme dans la démence précoce ; des rétrécissements du champ de la conscience comme dans l’hystérie ; enfin des désagrégations de la personnalité avec tendance à l’exaltation de l’automatisme subconscient, comme cela a lieu transitoirement dans certains cas de démence précoce, et d’une façon constante et durable dans la psychose hallucinatoire chronique.
Conclusion
17L’effort sémiologique de Ballet n’évitera cependant pas nombre de malentendus encore patents propres à la psychiatrie française. Sa mort en 1916 est venue interrompre une réflexion qui aurait pu aider à clarifier bien des points. En voulant ramener psychologiquement à l’unité les diverses variétés de troubles hallucinatoires, et en se basant en grande partie sur le critère évolutif et temporel pour isoler la psychose hallucinatoire chronique, Ballet a participé à un glissement sémantique qui concernait en fait l’ensemble de la psychiatrie. Sa synthèse fut ainsi un exemple particulièrement significatif d’une recomposition du savoir psychopathologique, qui s’intéressait davantage désormais aux psychoses chroniques et paranoïaques. Or cette recomposition s’est notamment traduite par un rapprochement de l’onirisme et de la psychose, voire la dissolution de l’un dans l’autre, comme par un changement de signification des concepts cardinaux de dissociation, de scission, de désagrégation et de dédoublement de la personnalité.
18La psychopathologie du début du xxe siècle et surtout de l’entre-deux-guerres, aussi bien en France que dans les pays germanophones, s’orientait donc différemment. Un paradigme se déplaçait et les frontières se recomposaient entre la schizophrénie et le reste...
Actualité de la PHC
19Les systèmes internationaux de classification (CIM et DSM) n’en font pas mention (sa disparition du DSM date de la 3e édition parue en 1994) et l’intégreraient plutôt au vaste ensemble des schizophrénies à début tardif (late-onset schizophrenia de M. Bleuler), catégorie critiquée notamment par les géronto-psychiatres qui contestent l’équivalence clinique entre schizophrénie débutante (de l’adolescent et du jeune adulte) et schizophrénie tardive. La schizophrénie semble donc gagner un terrain qu’une certaine tradition clinique française avait su isoler. La psychose hallucinatoire chronique disparaîtra-t-elle, alors même que le diagnostic de schizophrénie, dans le DSM-5, a subi quelques modifications en incluant deux autres symptômes caractéristiques en plus de l’un des symptômes de premier rang identifiés par K. Schneider comme pathognomoniques (hallucinations auditives, imposition de la pensée et des actes, vol de la pensée, idées délirantes) ? En France, le référentiel de psychiatrie rédigé par le Collège national des universitaires en psychiatrie (2014) la cite simplement comme pouvant entrer dans le « spectre schizophrénique et autres troubles psychotiques persistants » du DSM-5. Néanmoins la Classification française des troubles mentaux - R-2015 (CFTM), abandonnant le terme de psychose chronique trop globalisant et stigmatisant, loge l’ancienne PHC, rebaptisée délire hallucinatoire persistant (DHP), dans les troubles délirants persistants non schizophréniques, reconnaissant ainsi la nécessité de maintenir une place entre schizophrénie et paranoïa.
Sémiologie et évolution
20La psychose hallucinatoire chronique ou PHC est une forme délirante tardive puisque son épidémiologie montre qu’elle concerne des sujets entre 40 et 50 ans, voire plus, surtout des femmes.
21Sa rareté parfois signalée n’est peut-être qu’un effet de ses particularités. Le début, s’il peut être brutal, est souvent insidieux et s’associe à de nombreuses plaintes somatiques (« l’état cénesthésique pénible » de G. Ballet) qui mènent à des consultations médicales répétées et peuvent passer pour des plaintes hypocondriaques et à des plaintes envers l’entourage (un « on »), assez crédibles pour ne pas passer comme bizarres. Les démarches vers la gendarmerie ou la police ne sont pas absentes et le passage à l’acte possible. Le délire, essentiellement hallucinatoire, est cohérent et systématisé (influence et persécution), mais ne prend pas un caractère luxuriant ou fantastique comme dans la paraphrénie. Il reste sectorisé et concerne en général le voisinage dont le sujet se sent la cible (envoûtement, télépathie, hypnotisme, ondes). De même, l’humeur est plutôt dépressive, le sujet subissant ces « attaques » de manière passive. L’acte suicidaire peut alors être une issue.
22Dans la phase d’état, et ce malgré le syndrome hallucinatoire et l’automatisme mental, se conserve le plus souvent une bonne adaptation sociale, notamment professionnelle, alors que l’évolution se fait par poussées, généralement moins perturbatrices au long terme. Le contraste entre l’activité hallucinatoire et délirante et la vie sociale de ces sujets est donc paradoxal.
23L’intérêt de la conservation de la PHC, rebaptisée délire hallucinatoire persistant (DHP), comme entité autonome tient donc au mode original de réponse à la jouissance de l’autre qu’elle illustre : succède à une jouissance sur le corps (pullulation des objets a), une jouissance localisée sur un ou des persécuteurs, néanmoins non précisés (le fameux « on »), avec une possibilité de transaction par un aménagement les transformant en « familiers » et traduisant un consentement à la jouissance : les sujets semblent arriver à s’en accommoder et trouvent un apaisement qui perdure avec une bonne adaptation sociale, notamment professionnelle, car il n’y a pas, contrairement à la schizophrénie en particulier, de désorganisation de la pensée et du rapport au corps ni d’affaiblissement intellectuel.
24Sous traitement, la PHC évolue généralement vers un « enkystement » du délire : il reste présent, mais le patient n’en parle pas.
25Pascal Le Maléfan,
professeur de psychologie cliniquehonoraire,
Université de Rouen
pascal.lemalefan@orange.fr
Liens d’intérêt
L’auteur déclare ne pas avoir de lien d’intérêt en rapport avec cet article.Références
- 1. Ballet G. La psychose hallucinatoire chronique. L’Encéphale 1911 ; 2 : 401-411.
- 2. Ballet G. La psychose hallucinatoire et la désagrégation de la personnalité. L’Encéphale 1913 ; 6 : 501-519.
- 3. Ballet G. Hallucinations et dissociation de la personnalité. L’Encéphale 1913 ; 7 : 1-5.
- 4. Ballet G. La psychose hallucinatoire chronique. Rev Neurol 1914 ; 27 : 41-46.
- 5. Plas R. Naissance d’une science humaine : la psychologie. Les psychologues et le « merveilleux psychique ». Rennes : Presses Universitaires de Rennes, 2000.
- 6. Séglas J. Leçons cliniques (Salpêtrière, 1887-1894). Paris : Asselin, 1895.
- 7. Mordier J.P. Les débuts de la psychanalyse en France (1895-1926). Paris : Maspéro, 1983.
- 8. Bolzinger A. La réception de Freud en France. Avant 1900. Paris : L’Harmattan, 1999.
- 9. Lévy-Valensi J. Spiritisme et folie. L’Encéphale 1910 ; 6 : 696-716.
- 10. Ballet G., Monier-Vinard. « Délire hallucinatoire avec idées de persécution consécutif à des phénomènes de médiumnité ». Séance du 27 avril 1903. Ann Med Psychol 1903 ; 1 : 271-281.
- 11. Grasset J. Leçons cliniques. Paris : Masson, 1904.