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Gériatrie et Psychologie Neuropsychiatrie du Vieillissement
Rédacteur en chef : Gilles Berrut Montrouge : éditions John Libbey Eurotext
2 Articulée en 2 parties, Gériatrie et Psychologie Neuropsychiatrie du Vieillissement est consacrée :
- dans sa partie A à la gériatrie, fruit d’une réflexion collective sur la place de cette spécialité dans la littérature internationale ;
- dans sa partie B à la psychologie du sujet âgé et aux affections cérébrales associées au vieillissement.
3 D’une qualité scientifique reconnue, cette revue est la première revue francophone gériatrique et psychologique indexée dans les principales bases de données internationales. Elle couvre tous les aspects médicaux, psychologiques, sanitaires et sociaux liés au suivi et à la prise en charge de la personne âgée.
4 Que vous soyez psychologues, neurologues, psychiatres, gériatres, gérontologues... vous trouverez à travers cette approche originale et unique, un veritable outil de formation, de réflexion et d’échanges indispensable à votre pratique professionnelle.
5Emmanuel Hirsch,
Mort par sédation. Une nouvelle éthique du « bien mourir » ?
Toulouse : Érès, 2016. Coll. « Érès poche - Société - Espace éthique »
6« Éviter toute souffrance et de ne pas prolonger inutilement sa vie » récapitule désormais dans une prescription lapidaire nos devoirs d’humanité à l’égard d’une personne atteinte d’une affection grave et incurable. Au terme de notre vie, n’attendons-nous de la société que l’acte d’une mort par compassion, d’une mort sous sédation, d’une mort médicalisée ?
7 E. Hirsch est l’un des meilleurs spécialistes des questions d’éthique médicale, notamment celles que suscitent les réalités de la fin de vie. En 2013, il a présenté les premiers temps de la concertation nationale sur la fin de vie lancée par François Hollande le 17 juillet 2012, dans le livre L’Euthanasie par compassion ? Manifeste pour une fin de vie dans la dignité (Érès). En 2014 son investigation s’est poursuivie dans Fin de vie. Le choix de l’euthanasie ? (Le Cherche Midi). Ce nouvel ouvrage intervient quelques mois après le vote de la loi créant de nouveaux droits en faveur des malades et des personnes en fin de vie. Se refusant aux postures ou aux positions incantatoires, il propose une analyse critique des évolutions des conceptions, des attitudes et des pratiques dans le contexte de la mort médicalisée.
8 E. Hirsch est directeur de l’Espace de réflexion éthique de la région Île-de-France et de l’Espace de réflexion éthique sur les maladies neurologiques dégénératives, professeur d’éthique médicale à l’université Paris-Sud, et également directeur de la collection « Érès poche - Société - Espace éthique », aux éditions Érès.
9Michel Gad Wolkowicz (dir.)
Les figures de la cruauté entre civilisation et barbarie. Hommage à Raphaël Draï
Paris : In Press, 2015
10 Depuis les enfants transformés en bombes, en boucliers humains, éduqués pour haïr et tuer, les hordes d’assassins déguisés en héros, en martyrs, les supplices filmés, jusqu’aux dispositifs industriels de déshumanisation, d’extermination, en passant par les abus de pouvoir et les crimes sexuels… la cruauté prospère ; dans les situations extrêmes, mais aussi dans la vie politique, intellectuelle, scolaire, professionnelle, médiatique, familiale, dans l’amour et l’amitié, avec le concours de nos écrans si propices à sa propagation, et de la banalisation du mal.
11 Mêlant pulsion de mort, destructivité et sadisme, la cruauté se caractérise par la jouissance perverse narcissique du pouvoir sur l’autre, de l’emprise sur le psychique ou sur le réel du corps. Son offre de toute-puissance et d’illusion d’intégrité cimente les régimes totalitaires et génocidaires, le fanatisme, les organisations intégristes terroristes, ou les bandes criminelles (tel le Gang des Barbares).
12 Enjeu dans le développement psycho-sexuel de l’enfant, dans certaines expériences adolescentes, dans la relation à l’autre, dès l’envie et les haines primitives, dans l’anorexie, les pathologies narcissiques, perverses, paranoïaques, chez les serial killers, on la retrouve à chacune des étapes de la vie ; tout sujet individuel ou collectif s’y trouve confronté dans son processus de civilisation et l’élabore par ses rituels symboliques et par ses constructions tels l’art, la littérature, le travail, la science… Il s’agit de résister à sa fascination, et de l’endiguer : elle est un des moments propres aux dialectiques de la culture et de la création.
13 « Le progrès, écrit Freud, a conclu un pacte avec la barbarie. » La place qu’une époque, une idéologie font à la cruauté caractérise un état de culture.
14 Composé dans la suite du séminaire 2014-2015 de Schibboleth-Actualité de Freud intitulé « Figures de la cruauté », le présent ouvrage traite de la cruauté, non comme une abstraction métaphysique ou un thème sociologique, mais comme une réalité psychique, affectant des individus et des groupes bien réels, et nourrissant des idéologies totalitaires. Il envisage notre époque en considérant la cruauté comme un symptôme, comme une notion psychopathologique et comme un indice culturel ; en y interrogeant la part de jouissance prélevée dans sa mise en scène par chacun, il en convoque la dimension subjective.
15 Au fil de ces pages, près de 40 intellectuels de référence (psychanalystes, psychiatres, thérapeutes familiaux, historiens, philosophes, géopoliticiens, sociologues, juristes, littéraires, analystes des discours, des images et des médias, artistes…) poursuivent ensemble la clinique du contemporain menée par Schibboleth-Actualité de Freud.
16Pierre-Olivier Monteil
Éthique et philosophie du management
Toulouse : Érès, 2016. Coll. « Érès poche - Société - Espace éthique »
17« En ces temps de crise, ce livre fait œuvre utile en revisitant le management avec le souci de le mettre le plus possible au service d’une recherche effective (et non manipulatrice) du consentement des collaborateurs. C’est une contribution au retour de la confiance en entreprise, et au-delà, au retour de la confiance dans la cité et en politique en général. Cette logique de la générosité, du partage, refonde l’autorité autour de l’exemplarité et de l’écoute, l’engagement à partir du consentement, la liberté sur la base de la réciprocité. Un antidote salutaire à tous les opuscules de prêt-à-penser managériaux. » Yves Faurou
18 Docteur en philosophie politique (EHESS), P.-O. Monteil est chercheur associé au Fonds Ricœur, enseigne l’éthique appliquée à HEC, à l’université Paris-Dauphine et à l’Espace de réflexion éthique de la région Île-de-France et intervient également en entreprise et en institution comme formateur et consultant en éthique.
19 Postface de Dominique Meda, préface de Yves Barou.
20Pierre Delion, avec Patrick Coupechoux
Mon combat pour une psychiatrie humaine
Paris : Albin Michel, 2016
21Dans les quarante années qui ont suivi la Libération, notre pays a connu une révolution enpsychiatrie. Pour la première fois, on a considéré les malades mentaux comme des êtreshumains à part entière, et l’on a inventé une nouvelle psychiatrie que l’on a qualifiée de« désaliéniste » car elle entendait en finir avec l’asile et l’enfermement.
22 La vie professionnelle de Pierre Delion se confond avec cette révolution dont il a été l’un desprincipaux acteurs. Il la raconte ici, au cours d’un entretien avec Patrick Coupechoux. Sonrécit nous guide dans cette période créatrice avec ses contradictions et ses progrèsextraordinaires. Il nous permet de découvrir, de l’intérieur, que la psychothérapieinstitutionnelle, ancrée dans la révolution du secteur, constitue la psychiatrie, une disciplinescientifique située au carrefour de la biologie, des neurosciences et des sciences humaines. Ilnous fait découvrir, d’une façon parfois saisissante, ce qu’est une pratique désaliénéniste, dansla vie quotidienne. Il nous enseigne que le soin, c’est la relation avec le patient et que celle-cine se construit que si l’on est ouvert sur le monde. Pierre Delion, montre que cette psychiatrieexiste, pour les adultes comme pour les enfants – en particulier les enfants autistes – qu’elle aété le combat de sa vie et qu’il est urgent de la défendre parce qu’elle est en danger.
23 Pierre Delion vient heureusement démontrer qu’un humain n’est pas seulement unensemble de neurones, mais qui, pour soigner sa souffrance psychique, un humain abesoin d’un autre humain.
24 Pierre Delion, professeur de psychiatrie, ancien chef du service de pédo-psychiatrie duCHRU de Lille, auteur de nombreux ouvrages, dont Tout ne se jouepas avant trois ans (A. Michel).
25 Patrick Coupechoux est journaliste, auteur de Un homme comme vous. Essai surl’humanité de la folie (2014) et La déprime des opprimés. Enquête sur la souffrancepsychique en France (2009), parus aux éd. du Seuil.