Notes
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[1]
Les soignants intervenant en prison doivent être habilités par l’administration pénitentiaire pour y exercer aprèsqu’une enquête de police a été menée.
1 Les recommandations en urgence de la contrôleure des lieux de privation de liberté (CGLPL) du 13 avril 2015 relatives aux dysfonctionnements relevés dans la maison d’arrêt de Strasbourg et les réponses des ministres de la Santé et de la Justice [1] ont été largement, mais brièvement médiatisées [2-4]. La question carcérale ne soulève guère les passions de l’opinion publique et la complexité des réponses à y apporter ne conduit pas le pouvoir politique à se précipiter pour y remédier.
2Le CGLPL relève cinq points problématiques :
- l’absence présumée de protection en urgence d’une personne détenue par son codétenu et qui aurait conduit à une maltraitance supplémentaire sous forme de viol ;
- les défauts d’hygiène graves avec des pannes de chauffage et de distribution d’eau chaude avec placement au quartier disciplinaire d’une personne détenue à moins de 15 °C et en crise suicidaire ;
- l’installation de caméras de vidéosurveillance dans les salles d’activités thérapeutiques du service médico-psychologique régional (SMPR) ;
- la suspicion de violation manifeste de la confidentialité des correspondances ;
- un encadrement du personnel de détention insuffisant au point que le CGLP en vient à l’inquiétant constat : « La détention est apparue livrée à elle-même ».
3Outre l’importance d’une analyse factuelle, il est intéressant de remarquer combien un regard en surplomb de la situation de la maison d’arrêt de Strasbourg illustre les malaises de notre société en décryptant les points soulevés par la CGLPL et les réponses apportées par les ministres de la Justice et de la Santé à partir des documents rendus publics. Deux points sur les cinq seront détaillés concernant plus spécifiquement les relations entre soignants et administration pénitentiaire ; les autres seront évoqués de manière plus générale au cours des remarques finales sur ce que révèlent les faits. Cette analyse repose uniquement sur les documents publics, mais ne doutons pas qu’aussi bien le CGLPL, les ministères de la Santé et de la Justice, les diverses administrations locales et autres tiers bien informés disposent de sources d’information rendues non publiques.
La situation présumée d’une personne maltraitée
Faits
4Le CGLPL révèle qu’une personne détenue confie à un médecin du service médico-psychologique régional (SMPR) qu’elle est maltraitée par son codétenu. Le médecin signale à un gradé qu’il y a urgence à le changer de cellule. Le gradé se rend immédiatement sur place et demande à l’intéressé, en présence du présumé maltraitant, des précisions sur les motifs de son inquiétude, mais aucun changement de cellule n’est immédiatement effectué. La personne présumée victime se plaint d’avoir été violée le lendemain. Le CGLPL considère que l’administration pénitentiaire aurait dû prendre des mesures immédiates de protection, tout en tenant compte de la surpopulation pénale, en plaçant la personne concernée au quartier d’isolement ou au quartier arrivants.
5 La ministre de la Santé ne fait aucun commentaire sur ce point alors qu’un service hospitalier est impliqué dans cette situation.
6 D’emblée, la ministre de la Justice remarque que la situation est complexe. Si le médecin psychiatre a bien signalé la situation, il n’aurait pas insisté sur l’urgence. Le gradé aurait bien rencontré les protagonistes, mais sans préciser s’il les avait vus chacun séparément ou ensemble. Pourtant ce point est important. On apprend, en revanche, que le SMPR aurait recommandé de ne pas laisser la personne seule en cellule et que l’intéressé aurait émis sa crainte de cohabiter avec un inconnu. La recommandation du SMPR suggèrerait la crainte d’un éventuel passage à l’acte suicidaire. Enfin, finalement un reproche est émis à l’encontre du psychiatre qui n’aurait pas suivi la voie hiérarchique et règlementaire en avisant le chef d’établissement.
Décryptage
7Première remarque : le signalement par les soignants d’une situation qui justifierait un changement de cellule n’est pas un acte courant. Il est réservé aux situations urgentes, d’ailleurs la ministre de la Justice précise que le surveillant a rencontré les protagonistes le jour-même. Considérer que le médecin n’a pas suivi la procédure règlementaire en n’avisant pas le directeur, c’est ne pas prendre en compte l’importante hiérarchisation de l’administration pénitentiaire. Dans une telle situation, le médecin pouvait croire que le gradé aurait fait remonter l’information à sa hiérarchie. Ainsi en est-il dans la vraie vie et non dans l’application théorique de textes qui permet bien trop facilement de se dédouaner.
8 Deuxième remarque : selon le CGLPL, le gradé aurait vu les deux cocellulaires ensemble. La ministre de la Justice ne dément pas. Si cela s’avère exact, il est contre-indiqué, et cela paraît évident, de voir une personne maltraitée en présence de son agresseur présumé puis de les laisser seuls ensemble ensuite. Peu importe la véracité des dires des uns et des autres, la prudence impose une séparation.
9 Troisième remarque : la CGLPL suggère qu’un placement aurait été opportun au quartier d’isolement ou arrivants, qui consiste en des affectations dans des cellules en y étant seul. La ministre de la Justice répond que le SMPR aurait préconisé de ne pas le laisser seul (probablement avec l’arrière-pensée d’un éventuel passage à l’acte suicidaire). Ceci met donc en avant une gestion délicate pour la pénitentiaire du fait de la surpopulation.
10 Conclusion : cet exemple illustre les aléas de communication en prison et la difficulté à gérer une prison surpeuplée. Il est parfois reproché aux soignants de ne pas communiquer suffisamment avec la pénitentiaire, mais dans ce cas, l’information a été donnée dans des modalités suffisantes et avec la discrétion nécessairepour que les dispositions qui incombent à la pénitentiaire puissent être prises rapidement.
La présence de caméras de vidéosurveillance dans les lieux de soins
Faits
11 Le CGLPL révèle que des caméras de vidéosurveillance ont été installées dans « des locaux où se déroulent les activités médicales du service de psychiatrie ». Des infirmiers ont obstrué les caméras et se sont vu retirer leur habilitation [1]. Remarque impérative du CGLPL : « L’usage de moyens de vidéosurveillance dans un espace de soins constitue une atteinte grave au secret médical et à l’indépendance des soignants en milieu pénitentiaire [...] La confidentialité des activités thérapeutiques doit conduire à proscrire toute installation de vidéosurveillance dans un lieu de soin. Le CGLPL recommande par conséquent que ce dispositif soit retiré. »
12La ministre de la Santé constate que l’installation des caméras est une décision unilatérale de l’administration pénitentiaire et que le SMPR n’a pas pu s’y opposer. L’Agence régionale de santé (ARS) n’a pas été avertie ni par l’établissement pénitentiaire ni par l’hôpital, alors qu’il s’agit d’une situation d’importance, qui aurait pu conduire à signaler un « événement indésirable grave ». Les infirmiers ont vu leur habilitation retirée après avoir obstrué les caméras avec des tissus où était inscrite la mention « secret médical ». Et la ministre de la Santé conclut par une remarque très « contemplative » : « les caméras de vidéosurveillance sont toujours installées dans la salle d’activité ». Mais la ministre ne fait aucune recommandation.
13 La ministre de la Justice rappelle que selon la règlementation, des caméras peuvent être installées dans les « zones d’activités collectives affectées aux personnes détenues ». La décision d’installation des caméras aurait été prise avec l’accord du médecin-chef du SMPR et de la direction de l’hôpital. Les images ne sont pas renvoyées sur des postes de surveillance, mais dans la salle de crise dont l’accès est réservé aux membres de la direction. Elles ne sont exploitées qu’en cas d’incident grave déclenchant une cellule de crise. La décision d’obstruction aurait été prise contre la volonté de la direction (mais de quelle direction ? Probablement celle de l’hôpital, car celle de la prison est obligatoirement opposée à l’obstruction d’un équivalent numérique d’œilletons de cellules). La suspension de l’habilitation et la remise en service des caméras auraient été réalisées en accord avec le responsable du SMPR et la direction de l’hôpital.
Décryptage
14Selon la ministre de la Justice, l’installation des caméras se justifie par des raisons sécuritaires, mais on croit comprendre qu’il n’y a personne derrière les caméras, et que le traitement des images ne se fait qu’après coup afin d’analyser un incident. Les caméras ne sont donc d’aucune utilité pour régler un problème immédiat. La sécurité des personnels des locaux de soins est toujours assurée par un surveillant présent sur place (mais dans le couloir, hors des bureaux de consultation ou des salles d’activité thérapeutique) et qui donne l’alerte en cas d’incident. En outre, les dispositifs d’alerte de type « coups de poing » qui permettent d’appuyer sur un bouton pour informer de manière centralisée qu’un incident vient de se déclencher ne semblent pas installés si on suit l’analyse du CGLPL. L’argument du recours aux caméras de vidéosurveillance pour assurer une sécurité immédiate ne semble donc pas justifié, mais même si la surveillance se faisait en direct, des caméras dans des lieux de soins doivent être proscrites et la sécurité assurée par d’autres moyens. Le problème posé par l’atteinte au secret médical et l’indépendance professionnelle des soignants, qui est chronique en prison, s’étend de plus en plus dans la société civile, et le projet de loi de modernisation de notre système de santéy contribue largementcomme l’indique le contenu de l’article 25 [5]. Les professionnels de la santé se sont largement mobilisés sur ce sujet, dont le SPH [6].
15 L’analyse des prises de décisions illustre de manière flagrante l’incapacité des administrations à se positionner clairement et sans ambiguïtés. Elles sont engluées dans la complexité de la règlementation, le flou des circuits de décision, les luttes d’influence et de pouvoirs, la peur de s’engager et les contraintes économiques. Il s’agirait d’aborder non seulement les relations Santé/Justice, mais aussi la politique pénitentiaire, infiltrée d’obsessions sécuritaires (où les considérations politiques ou plus exactement politiciennes, souvent irresponsablement manichéennes et simplistes sont loin d’être absentes), la gouvernance hospitalière et les relations entre les hôpitaux et les agences régionales de santé bien souvent peu intéressées par la politique des soins en prison.
16 On aimerait ainsi savoir sous quelle forme le chef de service du SMPR a donné son accord pour l’installation des caméras. Quel dialogue a-t-il eu avec sa direction ? Sur quels arguments le médecin-chef et la direction auraient-ils accepté l’installation des caméras et quels échanges épistolaires confirment ces choix ? Quels relais ont été faits au niveau de la communauté médicale hospitalière et notamment auprès de la commission médicale d’établissement (CME), et en l’absence de discussion au niveau de la CME, que faut-il en déduire de la dynamique hospitalière ? Depuis la loi du 21 juillet 2009 portant réforme de l’hôpital et relative aux patients, à la santé et aux territoires, dite loi HPST, l’influence du chef de pôle est minime puisque, comme le voulait l’ancien chef de l’État, il ne fallait qu’un chef, un seul à l’hôpital, et en l’occurrence le directeur. Et comment se fait-il, comme l’écrit la ministre de la Santé, que l’ARS n’ait jamais été avertie de ces problèmes pourtant majeurs ?
17 Je tiens à préciser que pour ma part, j’avais été invité par l’hôpital de rattachement du SMPR de Strasbourg en novembre 2014 pour intervenir au 6e colloque soignant sur la « Liberté d’aller et venir » et que j’avais tenu les propos suivants en évoquant le secret professionnel en cours d’abrogation en prison : « Enfin, que dire de la vidéosurveillance qui se généralise dans les différents lieux de soin que ce soit en prison ou dans les hôpitaux psychiatriques. Dans plusieurs établissements pénitentiaires, il faut lutter contre la présence des surveillants dans les salles d’activité de groupe ou la mise en place de vidéosurveillance non seulement dans les couloirs des unités sanitaires, mais parfois dans les salles d’activité thérapeutique » [7]. Cette situation était donc largement connue. Quelles sont les raisons qui ont pu conduire à cet état de crise ? Pour l’heure, il est attendu avec impatience que la recommandation du CGLPL demandant le retrait des caméras de vidéosurveillance soit suivie, et soutenue activement par le ministère de la Santé.
18 Enfin, la sociologie du monde carcéral permet de comprendre la réaction forte de l’administration pénitentiaire à l’obturation des caméras. Les soignants ont agi comme les personnes détenues : l’obturation de l’œilleton des cellules fait partie du « jeu » entre les surveillants et les personnes détenues comme le décrit bien Didier Fassin dans un livre récent [8]. Outre les aspects sécuritaires, cette identification « inconsciente » des soignants aux personnes détenues les positionne ouvertement contre l’administration pénitentiaire. L’action symbolique des infirmiers était forte, et il fallait s’attendre à une réaction proportionnée de la part de la direction de l’établissement pénitentiaire.
Une faillite collective
19On pourrait compléter l’analyse de ces deux points avec le désastreux scénario de l’eau chaude et du chauffage, etla laborieuse, et souvent contradictoire explication que la ministre de la Justice a dû faire en s’appuyant sur les données que l’administration pénitentiaire lui a communiquées et dont on peut se demander si elles sont toujours circonstanciées. Ainsi, un député de l’opposition a interrogé la garde des Sceaux à l’Assemblée nationale fin 2014 [9] sur l’existence de matelas au sol dans une antique maison d’arrêt dont l’effectif théorique est de 40 places pour 70 à 90 détenus répartis dans 11 cellules. La ministre de la Justice a démenti au vu des rapports de l’administration. Je lui ai écrit, intervenant dans cet établissement pénitentiaire, que je témoignais de matelas supplémentaires mis au sol ou sur les bancs réunis de la table commune pour y mettre les matelas en surnombre...Cette situation vient de nouveau d’être médiatisée [10] et largement diffusée sur Twitter.
20 Au vu de l’engagement de la ministre de la Justice sur des sujets de société importants, sur la difficulté qu’elle a rencontrée pour mener la réforme pénale, suivie d’une mauvaise foi politique attribuant à sa réforme dite laxiste une recrudescence de la délinquance et à son très probable regret de n’avoir encore pu abroger la honteuse rétention de sûreté, on ne peut que lire dans ses justifications les impasses de notre société pour traiter de sujets aussi importants.
21 Quant à la réponse succincte de la ministre de la Santé, elle reflète avec justesse le peu d’implication du ministère de la Santé pour les soins, notamment psychiatriques, en prison. Il n’en va pas d’ailleurs que de la psychiatrie en prison, il en est de même de la psychiatrie en général. L’actuelle majorité politique devait, en venant au pouvoir, se pencher sur une loi spécifique d’organisation de la psychiatrie. Il n’en reste qu’un article (le 13) dans l’actuel projet de loi de modernisation de notre système de santé qui propose une organisation territoriale incompréhensible et non fonctionnelle, sans référence d’ailleurs au secteur de psychiatrie en milieu pénitentiaire, associant de trop nombreux acteurs, d’où des décisions collectives impossibles avec un choix final qui reviendra à l’ARS. On comprend ainsi que les médecins-chefs de pôle ou responsables d’unités fonctionnelles n’ont plus aucun pouvoir pour décider de la politique sanitaire de leurs services, même quand elle relève de considérations d’éthique médicale.
22 Le secret médical, pourtant disposition d’ordre public et établi dans l’intérêt général comme l’énonce la doctrine juridique, est en passe de disparaître dans une société numérique obsédée par la transparence. L’indépendance professionnelle médicale suit le même chemin. Comme ce constat s’applique à nous tous, dans le droit dit commun, pour les sujets libres, inutile de s’appesantir sur l’indifférence de l’opinion publique, des médias, des politiques, des administrations sur le sort des personnes détenues qui n’auraient pour la bien-pensance que ce qu’ils méritent, même si les désastreuses conditions carcérales, la faiblesse, voire l’inexistence d’une politique de réinsertion efficace, ne conduisent à terme qu’à créer des situations dangereuses qui affecteront la société dite libre. Pourquoi faudrait-il dépenser autant d’argent pour soigner ces méchants ? [11].
23 Le constat du CGLPL sur la maison d’arrêt de Strasbourg pourra se retrouver dans d’autres établissements pénitentiaires. Il faudra un réel courage politique pour celle ou celui qui élèvera le débat au-dessus des discours simplistes. Pour l’heure, il semble que nous ne soyons collectivement pas très bons pour aborder la question de la prison et de la pénalité, surtout quand on lit cette courte phrase glaçante du CGLPL : « La détention est apparue livrée à elle-même » ; à lire surtout comme une métaphore de notre lâcheté collective par rapport au fait carcéral et non comme le simple constat factuel d’un dysfonctionnement localisé qui serait imputable spécifiquement à la direction d’un établissement pénitentiaire. Cet article avait d’ailleurs l’intention de mettre en exergue de nombreux dysfonctionnements, aux causes multiples (politiques, administratives, sociétales, etc.), qui ont comme résultante un contexte carcéral désastreux pour les personnes détenues, mais aussi pour les professionnels qui y travaillent et dont l’exposition publique par le CGLPL met en difficulté de très nombreuses personnes.
24Oui, la prison est livrée à elle-même, abandonnée de presque tous, sauf de ceux qui y travaillent quotidiennement et dans un contexte difficile. L’alerte donnée par le CGLPL pourra-t-elle faire évoluer la situation ? Rien n’est moins sûr.
Liens d’intérêts
25l’auteur déclare ne pas avoir de lien d’intérêt en rapport avec cet article.
Bibliographie
Références
- 1. Contrôleur général des lieux de privation de liberté. Recommandations en urgence du Contrôleur général des lieux de privation de liberté du 13 avril 2015 relatives à la maison d’arrêt de Strasbourg. Journal officiel de la République française, 13 mai 2015, NOR : CPLX1511173X et www.cglpl.fr/wp-content/uploads/2015/05/Journal-officiel-de-la-R%C3%A9publique-fran%C3%A7aise-N%C2%B0-110-du-13-mai-2015.pdf..
- 2. France TV Info. Strasbourg : procédure d’urgence déclarée pour la maison d’arrêt. www.francetvinfo.fr/faits-divers/affaire/strasbourg-procedure-d-urgence-declaree-pour-la-maison-d-arret_903711.html .
- 3. France Info. Prison de Strasbourg : « C’est faux » répond Hazan à Taubira. www.franceinfo.fr/actu/justice/article/prison-de-strasbourg-c-est-faux-repond-adeline-hazan-christiane-taubira-679157 .
- 4. France 3 Alsace. Strasbourg : situation alarmante de la maison d’arrêt de l’Elsau. http://france3-regions.francetvinfo.fr/alsace/2015/05/13/strasbourg-situation-alarmante-de-la-maison-d-arret-de-l-elsau-723777.html?utm_source=feedburner&utm_medium=feed&utm_campaign=Feed%3A+France3-Alsace-Info+%28France+3+-+Info+Alsace%29 .
- 5. Projet de loi de modernisation de notre système de santé adopté par l’Assemblée nationale. www.senat.fr/leg/pjl14-406.html .
- 6. SPH et ASPMP. Lettre au Président du Conseil national de l’ordre des médecins. www.sphweb.info/spip.php? article1026.
- 7. David M. Libertés carcérales, Enfermements psychiatriques. Regards croisés, chemins croisables ? Lettre du SPH, n̊ 09-mai 2015 et www.dropbox.com/s/x4zt531lah72qdo/Regards%20crois%C3%A9s.pdf?dl=0 .
- 8. Fassin D.. L’ombre du monde. Une anthropologie de la condition carcérale. Paris : Seuil, 2015 .
- 9. Gosselin P. Assemblée nationale, Première séance du mardi 2 décembre 2014, Compte-rendu intégral. www.assemblee-nationale.fr/14/cri/2014-2015/20150081.asp#P383710..
- 10. France Bleu. Taux d’occupation record à la prison de Coutances : les syndicats tirent la sonnette d’alarme, www.francebleu.fr/societe/taux-d-occupation-record-la-prison-de-coutances-les-syndicats-tirent-la-sonnette-d-alarme-2433911 .
- 11. David M. Soigner les méchants. Éthique du soin psychiatrique en milieu pénitentiaire. Paris : L’Harmattan, 2015. Coll. « Psychologiques »..
Notes
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[1]
Les soignants intervenant en prison doivent être habilités par l’administration pénitentiaire pour y exercer aprèsqu’une enquête de police a été menée.