Notes
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Interne en psychiatrie à Lyon, 106, cours Albert-Thomas, 69008 Lyon, France <alexis.lepetit@gmail.com>
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Interne en psychiatrie à Lyon, 24 rue Saint-Gervais, 69008 Lyon, France
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AFFEP, Association française fédérative des étudiants en psychiatrie
Le chiffre du mois 0
Introduction
1Le rapport de la mission d’information sur la santé mentale et l’avenir de la psychiatrie (MISMAP) a été présenté par son rapporteur M. Denys Robiliard (député PS du Loir-et-Cher) et adopté par la commission des affaires sociales de l’Assemblée nationale le mercredi 18 décembre 2013 Il s’agit du document concluant les travaux de cette mission d’information créée le 7 novembre 2012 et dont les travaux ont débuté le 19 décembre de la même année. La MISMAP a d’emblée choisi de rendre publique ses auditions en laissant porte ouverte à la presse mais également en choisissant de les retransmettre sur le site Internet de l’Assemblée nationale [1].
2Au total, la MISMAP a auditionné pendant un total de 77 heures, 178 personnes en lien avec la santé mentale et la psychiatrie (psychiatres, infirmiers, directeurs d’hôpitaux, représentants des associations d’usagers de la psychiatrie, représentants des familles de patients, chercheurs experts…). Cette mission est également allée à la rencontre des acteurs de la santé mentale sur le territoire national grâce à 4 déplacements (unité pour malades difficiles du CH Paul-Guiraud à Villejuif [94], CH Le Vinatier à Bron [69], en Isère [38] au CMP de Crolles, au CHU de Grenoble, en cabinet libéral à la Côte-Saint-André et au Centre psychothérapique du Nord-Dauphiné ; et EPSM (établissement public de santé mentale) de Lille-Métropole [59]).
3Les travaux ont eu lieu en deux temps. Une première séquence consacrée aux soins psychiatriques sous contrainte du fait de l’échéance d’inconstitutionnalité [2] prévue au 1er octobre 2013 de certaines dispositions de la loi du 5 juillet 2011 (relative notamment au statut spécifique des patients hospitalisés en unité pour malades difficiles) qui a conduit à la rédaction d’un rapport d’étape en juin 2013 [3], rapport qui a largement guidé la rédaction de la loi du 27 septembre 2013. Une seconde séquence qui a débuté à l’été 2013 et qui s’est conclue avec la remise du rapport final, consacrée plus largement à la prise en charge actuelle des troubles psychiatriques en France.
Les points clés du rapport
4Avant d’analyser les conclusions du rapport de la MISMAP, il convient d’en présenter les 30 propositions qui s’articulent en 4 axes : l’amélioration des prises en charge, la rénovation du secteur, l’inclusion sociale favorisée des personnes souffrant de pathologie psychiatrique et l’adaptation des moyens aux propositions formulées.
I – Une meilleure prise en charge
5• Diminuer le délai de diagnostic des maladies mentales et de premier accès aux soins
6Proposition n° 1 : former les médecins généralistes afin qu’ils puissent détecter les troubles psychiatriques et orienter au mieux les patients en :
- incluant un stage obligatoire en psychiatrie, en secteur hospitalier et en ambulatoire dans la formation initiale ;
- renforçant la formation continue dans le domaine de la psychiatrie.
7Proposition n° 2 : développer la collaboration entre généralistes et psychiatres en :
- encourageant les consultations de psychiatres dans les maisons de santé afin de favoriser la coordination entre le médecin généraliste et le psychiatre ;
- favorisant les échanges entre le médecin généraliste et le psychiatre pour assurer un suivi optimal du patient ;
- encourageant des échanges et collaborations dans le cadre du secteur.
8Proposition n° 3 : améliorer l’accessibilité au centre médico-psychologique (CMP) en :
- fixant dans les schémas régionaux d’organisation des soins élaborés par les agences régionales de santé un objectif de délai maximal pour obtenir un premier rendez-vous ;
- organisant un système de pré-entretien avec le concours d’infirmiers ou de psychologues afin de permettre une évaluation du patient et une orientation vers une prise en charge ultérieure ;
- augmentant l’amplitude horaire et les jours d’ouverture des centres médico-psychologiques.
9Proposition n° 4 : développer les liens entre secteurs et professionnels de santé (protection maternelle et infantile, médecine du travail, service universitaire de médecine préventive et de promotion de la santé, institution d’aide sociale et de travail social), afin de repérer les personnes paraissant présenter des troubles mentaux et, le cas échéant, coordonner les actions à leur bénéfice.
10Prévoir une assistance téléphonique auprès d’un service psychiatrique à destination de ces professionnels.
11• Améliorer la prise en charge des maladies somatiques
12Proposition n° 5 : organiser la prise en charge des maladies somatiques en :
- inscrivant cet objectif dans le cadre du contrat pluriannuel d’objectifs et de moyens des établissements ;
- prévoyant selon la taille de l’hôpital un service, un poste ou des vacations de somaticiens dans les unités d’hospitalisation en psychiatrie ;
- élaborant des conventions entre les hôpitaux psychiatriques et les hôpitaux généraux ou des maisons de santé.
II – Un secteur rénové
13Proposition n° 6 : réaffirmer la légitimité et l’actualité des secteurs en fixant par la loi leurs missions communes.
14Proposition n° 7 : favoriser, dans les schémas régionaux d’organisation des soins élaborés par les agences régionales de santé, l’articulation entre l’offre de soins psychiatriques publique et privée.
15Proposition n° 8 : établir des passerelles entre les secteurs et les établissements médico-sociaux.
16Proposition n° 9 : inciter à la signature de conventions entre les établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (EHPAD) et les établissements de santé mentale afin de prévoir des consultations de psychiatres en EHPAD et l’admission en hôpital en cas de crise.
17• Conforter les politiques intersectorielles
18• Les populations précaires
19Proposition n° 10 : généraliser sur une base territoriale définie par l’agence régionale de santé le dispositif des équipes mobiles psychiatrie-précarité (EMPP).
20Proposition n° 11 : soutenir la démarche « Un chez-soi d’abord ». Mettre à disposition des logements adaptés en développant la pratique des baux glissants ou l’intermédiation locative afin de favoriser l’accueil des malades dans des logements indépendants.
21Proposition n° 12 : développer l’insertion professionnelle en prenant appui dans la mesure du possible sur le conseil local de santé mentale.
22Proposition n° 13 : réaffirmer la légitimité et l’actualité de l’intersecteur infanto-juvénile en fixant par la loi leurs missions minimales.
III – Une inclusion sociale favorisée
23• Développer la démocratie sanitaire
24• Rendre exceptionnelles les pratiques restrictives de liberté
25Proposition n° 14 : s’assurer au niveau du ministère de la Santé, des agences régionales de santé, des établissements de santé mentale et de la Haute Autorité de santé que les restrictions aux libertés individuelles de patients faisant l’objet de soins psychiatriques sous contrainte sont adaptées, nécessaires et proportionnées à leur état mental et à la mise en œuvre du traitement requis.
26Proposition n° 15 : considérer qu’isolement thérapeutique et contention sont des solutions de dernier recours qui relèvent d’une prescription médicale individuelle prise pour une durée limitée dont la mise en œuvre doit faire l’objet d’une surveillance stricte.
27Constituer un registre administratif dans chaque établissement d’hospitalisation psychiatrique.
28Constituer un registre consultable notamment par la commission départementale des soins psychiatriques (CDSP) et le contrôleur général des lieux de privation de liberté, recensant les mesures d’isolement ou de contention prises et précisant l’identité des patients, le médecin prescripteur, les dates et heures de début et fin des mesures, le nom et la qualification du personnel ayant surveillé leur mise en œuvre.
29Proposition n° 16 : prendre les dispositions nécessaires au bon fonctionnement des commissions départementales des soins psychiatriques, veiller au recueil et à l’exploitation de leurs rapports.
30• Développer les conseils locaux de santé mentale
31Proposition n° 17 : encourager la constitution de conseils locaux de santé mentale ou de santé et de santé mentale. Élaborer à cette fin un référentiel national qui servirait de guide tout en gardant la souplesse nécessaire à l’adaptation au territoire.
32Proposition n° 18 : étendre le périmètre des activités des conseils locaux de santé mentale à la pédopsychiatrie et à la psychiatrie du sujet âgé.
33• Encourager la participation des usagers et des familles
34Proposition° 19 : renforcer la participation des usagers et des familles en :
- incitant au développement des maisons des usagers au sein des établissements de santé mentale ;
- encourageant la constitution de groupes d’entraide mutuelle.
35Proposition n° 20 : veiller à la représentation effective des usagers et de leur famille dans toutes les instances où elle est prévue.
36• Améliorer la prise en charge des troubles psychiatriques en milieu pénitentiaire
37Proposition n° 21 : évaluer l’application de l’article 122-1 du Code pénal au regard du nombre important de détenus atteints de maladie mentale grave.
38Proposition n° 22 : renforcer le temps d’intervention et le nombre de professionnels de santé mentale intervenant auprès des détenus.
39Proposition n° 23 : assurer un meilleur suivi de la sortie des détenus présentant des troubles psychiatriques en formalisant la coordination entre les services pénitentiaires de probation et d’insertion (SPIP) et les psychiatres pour préparer leur sortie, par le biais de conventions entre les ministères de la santé et de la justice.
40Proposition n° 24 : sensibiliser le personnel pénitentiaire aux pathologies psychiatriques dans le cadre de leur formation initiale et continue à l’École nationale de l’administration pénitentiaire (ENAP), en lien avec le ministère de la Santé.
IV – Des moyens adaptés
41Proposition n° 25 : réarticuler les compétences professionnelles en :
- reconnaissant un rôle aux psychologues cliniciens en premier recours et en examinant la possibilité et les modalités d’une prise en charge de leur exercice par l’assurance maladie ;
- reconnaissant le rôle des infirmiers ;
- affirmant le lien avec les généralistes intervenant dans le service psychiatrique comme hors du service.
42• Améliorer la formation des infirmiers
43Proposition n° 26 : proposer une orientation spécifique aux étudiants infirmiers souhaitant travailler principalement dans des établissements de santé mentale en reconnaissant une spécialisation en psychiatrie lors de leur formation à leur diplôme et pour ceux en poste depuis 1993 en recourant à la valorisation des acquis de l’expérience.
44• Développer la recherche
45Proposition n° 27 : donner à la recherche sur les maladies mentales des moyens financiers à hauteur de leur taux de prévalence.
46Proposition n° 28 : sensibiliser les internes en psychiatrie à la recherche en :
- incluant un stage d’initiation à la recherche dans le cadre de la formation ;
- renforçant le nombre de postes d’« enseignants hospitalo-universitaires ».
47Proposition n° 29 : encourager la pluridisciplinarité et l’interdisciplinarité de la recherche en mobilisant aussi bien les sciences humaines que les neurosciences, la recherche fondamentale et celle exploitant les données de la clinique.
48Proposition n° 30 : reconnaître la recherche menée par des praticiens hors du cadre universitaire et définir les modalités de son évaluation.
49• Mettre en œuvre les recommandations
50Proposition n° 30 bis : diminuer le nombre de rapports et donner la priorité à la mise en œuvre des recommandations récurrentes.
Discussion
51Avant même de commenter les propositions de ce rapport, notons qu’il s’inscrit dans une longue liste de rapports et de plans ce que le rapporteur concède lui-même et envisage comme pouvant résulter d’une absence de volonté politique dans ce domaine. La Cour des comptes pointe d’ailleurs du doigt la récurrence des mêmes constats en matière de santé mentale et de psychiatrie sur les 15 dernières années, sans véritable changement [4]. La MISMAP ironise sur le sujet, recommandant la diminution du nombre de rapports au profit d’une mise en application des recommandations qui y sont faites (proposition 30 bis).
52Un des points notables de ce rapport est la réaffirmation du secteur de psychiatrie, qui pour les auteurs, s’il doit être rénové, n’en reste pas moins un atout significatif des prises en charge psychiatriques françaises. Cette résurgence du secteur nous apparaît comme primordiale après presque 5 ans de disparition du terme des textes législatifs, depuis la loi HPST de 2009. Pour la MISMAP, le secteur est encore tout à fait d’actualité et ne doit pas se fondre dans une organisation territoriale plus vaste. Il en va de même pour les inter-secteurs infanto-juvéniles.
53S’il est réaffirmé dans ce rapport, le secteur doit cependant se réformer dans l’offre de soin qu’il propose et notamment dans son organisation pratique : augmentation de l’amplitude horaire et des jours d’ouverture des CMP, consultations psychiatriques délocalisées dans les maisons de santé locales, délai maximal d’obtention d’un premier rendez-vous en CMP, conventionnement entre EHPAD et établissement psychiatrique de secteur pour la prise en charge des patients âgés…
54De nombreuses propositions concernent la place du patient au sein de la prise en charge psychiatrique ainsi que les articulations nécessaires à développer entre le milieu sanitaire et le médico-social. Il est notamment rapporté les difficultés du secteur à assurer la prise en charge globale des patients « du diagnostic à la réinsertion » du fait d’un manque de places dans les structures médico-sociales. Cette réalité entraîne bien souvent la poursuite d’hospitalisations, par défaut, sur des temps longs et ce alors que le nombre de lits d’hospitalisation ne va qu’en diminuant. Il est notamment cité le cas des personnes âgées nécessitant parfois le recours à un placement en EHPAD. Nous connaissons tous la difficulté de cette situation. La MISMAP propose donc que soit mis l’accent sur le développement de conventions entre les hôpitaux et les EHPAD qui permettraient des placements et des hospitalisations rapides en fonction des besoins des usagers de chaque structure. Dans le même ordre d’idée, elle propose que des temps de psychiatre soient détachés pour assurer une activité de consultation dans les EHPAD. Nous ne pouvons que louer cette initiative mais regrettons son caractère utopiste dans le contexte actuel de pénurie médicale. D’autre part, ce type d’exercice, très spécialisé, ne s’envisage, à notre sens, pas sans une formation adéquate dans le domaine de la psychiatrie du sujet âgé, actuellement très inégale et parfois inexistante dans certaines subdivisions d’internat [5].
55La position des psychologues cliniciens est également citée à plusieurs reprises dans le rapport. Le rapporteur proposant de favoriser le recours aux psychologues en première ligne, notamment dans le but d’améliorer le délai de réponse des CMP. Leur rôle serait celui d’évaluation et d’orientation du patient dans sa prise en charge et, si nécessaire, vers une consultation psychiatrique rapide. Dans cette même optique, la MISMAP propose que soient examinées les modalités d’une prise en charge de leur exercice par l’Assurance Maladie. Il nous est difficile de juger de la pertinence ou non d’une telle proposition car s’il est vrai que le recours au psychologue et son remboursement permettrait de diversifier et d’ouvrir les possibilités de prise en charge pour les usagers, nous nous interrogeons sur les conséquences au long cours sur notre spécialité d’un tel transfert de compétences.
56Les internes et leur formation sont également présents dans ce rapport notamment dans les propositions 1 et 28 concernant la maquette des internes de médecine générale et de psychiatrie. Nous nous permettons d’ailleurs de dénoncer ici le fait qu’aucune organisation associative ou syndicale représentative des internes n’ait été consultée alors même qu’une partie des changements demandés à la psychiatrie reposera sur la nouvelle génération de praticiens. Cette absence de sollicitation de l’AFFEP (Association française fédérative des étudiants en psychiatrie) semble d’autant plus regrettable que le rapport reprend, mais sans en citer la provenance, les résultats de nos précédentes enquêtes concernant les souhaits des internes en terme d’évolution de leur formation, pour justifier la proposition 28 de rendre un stage d’initiation à la recherche obligatoire [6, 7].
57D’autre part, s’agissant de la première proposition du rapport souhaitant rendre obligatoire un stage de psychiatrie dans la maquette d’internat de médecine générale, elle apparaît effectivement tout à fait justifiée. En effet, 15 à 34 % des consultations de médecine générale concluent à un diagnostic psychiatrique [8, 9]. La place du médecin généraliste est donc primordiale dans la prise en charge des troubles mentaux mais cette proposition ne semble pas tenir compte des impératifs déjà nombreux de la maquette de l’internat de médecine générale ni de la faisabilité en terme de terrains de stage psychiatriques.
58Il nous apparaît également important de pointer du doigt un élément dérangeant de ce rapport. En effet, les jeunes médecins (et donc par extension les internes) sont présentés comme un des facteurs expliquant l’augmentation du recours à la contention physique dans les établissements psychiatriques. Cette affirmation est sans fondement réel et scientifique et l’absence de source dans le rapport justifiant cet énoncé ne fait que renforcer son caractère aberrant. Cette hypothèse est d’autant plus incompréhensible que les jeunes psychiatres en formation ont une volonté forte d’aborder le sujet de la contention physique et de l’isolement thérapeutique ainsi que de réfléchir aux questions éthiques que ces mesures soulèvent [10].
59Pour conclure, ce rapport énonce plusieurs propositions tout à fait intéressantes, notamment dans sa réaffirmation du secteur comme outil de soin de premier ordre et dans sa volonté d’améliorer l’articulation de la psychiatrie avec d’autres domaines (médico-social ou médecine somatique). Il a par ailleurs l’honnêteté de reconnaître qu’il s’inscrit dans la lignée de nombreux autres rapports ayant déjà rendu des conclusions similaires pourtant très souvent restées lettres mortes, recommandant donc d’arrêter cette litanie de rapports et de les appliquer enfin. C’est peut-être là que le rapport Robiliard est à la fois audacieux et décevant ; malgré tous les efforts de la MISMAP et toutes ses propositions, aucune attention n’est véritablement portée sur le financement des changements demandés et nécessaires. Or en cette période de restriction économique qui n’épargne certainement pas la psychiatrie, comment seront financés les temps voire les postes supplémentaires de secrétaires, infirmiers, psychologues, psychiatres qui permettraient l’accès plus rapide à un rendez-vous en CMP ? Comment seront budgétisés les postes d’internat dédiés à la recherche en psychiatrie et à la formation de nos collègues généralistes ? Qui financera les temps de consultations du psychiatre dans les EHPAD relevant de son secteur, voire sa formation à cette clinique toute particulière s’il n’en a aucune expérience ? Autant de questions qui demeurent malheureusement sans réponse à l’issue de la lecture de ce document.
60Liens d’intérêts : les auteurs déclarent ne pas avoir de lien d’intérêt en rapport avec l’article.
Remerciements
À Mme Alexandra Juareza et au Dr Nathalie Girard pour leur soutien et les nombreux échanges sur ce sujet.Bibliographie
Références
- 1Auditions auprès de la Mission d’information sur la santé mentale et l’avenir de la psychiatrie [Internet]. Assemblée nationale. Disponible sur : http://videos.assemblee-nationale.fr/commissions.sante-mentale-mission.
- 2Décision n° 2012-235 QPC [Internet], avril 2012. www.conseil-constitutionnel.fr/decision/2012/2012235qpc.htm.
- 3Rapport d’information déposé en application de l’article 145 du Règlement par la commission des affaires sociales en conclusion des travaux de la mission sur la santé mentale et l’avenir de la psychiatrie : rapport d’étape. Assemblée Nationale, mai 2013, p. 93. Report n° 1085. www.assemblee-nationale.fr/14/rap-info/i1085.asp.
- 4L’organisation des soins psychiatriques : les effets du plan « Psychiatrie et Santé Mentale » (2005-2010) [Internet]. Cours des Comptes, déc. 2011. www.ccomptes.fr/Publications/Publications/L-organisation-des-soins-psychiatriques.
- 5Lepetit A, Hermmann M, Sebbane D. Enseignement et pratique de la psychiatrie de la personne âgée au sein du diplôme d’études spécialisées de psychiatrie. Psy Déchaîné 2014 ; 11.
- 6Azoulay M, Lasfar M, Van Effenterre A. Psychiatres de demain, formation(s) d’aujourd’hui : état des lieux de la formation du DES de psychiatrie. Info Psychiatr 2012 ; 88 : 139-44.
- 7Sibeoni J, Azoulay M, Van Effenterre A. La formation à la recherche : des internes en quête. Info Psychiatr 2011 ; 87 : 603-5.
- 8Gallais JL, Alby ML. Psychiatrie, souffrance psychique et médecine générale. EMC Psychiatrie. 37-956-A-20, 2002 ; 6 p.
- 9Norton J, de Roquefeuil G, David M, et al. Prévalence des troubles psychiatriques en médecine générale selon le patient health questionnaire : adéquation avec la détection par le médecin et le traitement prescrit. L’Encéphale 2009 ; 35 : 560-9.
- 10Attyasse I, Azoulay M, Berger A, et al. Onzième édition du CNIPsy à Lille, Enfermements, 13 et 14 octobre 2011, Congrès national des internes en psychiatrie. Info Psychiatr 2011 ; 87 : 799-803.
Notes
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[1]
Interne en psychiatrie à Lyon, 106, cours Albert-Thomas, 69008 Lyon, France <alexis.lepetit@gmail.com>
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[2]
Interne en psychiatrie à Lyon, 24 rue Saint-Gervais, 69008 Lyon, France
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AFFEP, Association française fédérative des étudiants en psychiatrie