Notes
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[*]
Thèse de doctorat sous la direction de Marie-Luce Demonet, université de Tours, 2001.
-
[1]
Euvres poetiques intitulez Louanges…, Remontrance, A Soeméme, 71 v°, Paris, R. Coulombel, 1581.
-
[2]
Albert-Marie Schmidt, La Poésie scientifique en France au seizième siècle…, Paris, Albin Michel, 1938, p. 69.
-
[3]
Aritmetique, Poitiers, Enguilbert de Marnef, 1552, 61 r°.
-
[4]
In Mauricium Bressium Apologia, Paris, Jean Richer, 1580, pp. 8-9.
-
[5]
Voir Giovanna Cifoletti, Les Algébristes français …, catalogue de l’exposition de la Bibliothèque Nationale, Paris, 24 avril-31 mai 1991, p. 22. Il s’agirait de l’exemplaire V6743 de la BNF.
-
[6]
Montaigne, Les Essais, éd. Villey, Paris, PUF, [C] p. 100.
-
[7]
« Eget sensuum adminiculo » (De Constitutione horoscopi commentarium, Bâle, Jean Oporinus, 1563, préface, 49).
-
[8]
« Nam & falsa hypothesis ad veri cognitionem ducit » (Id.).
-
[9]
Aritmetique, [1549] Genève, Droz, 1969, LXXVIII.
-
[10]
Id., LXXIX.
-
[11]
Euvres poetiques intitulez Louanges…, Paris, R. Coulombel, 1581.
-
[12]
Il rejoint sur ce point Du Bartas, à propos duquel Jan Miernowski dresse ce constat dans Dialectique et connaissance…, Genève, Droz, 1992, p. 262.
-
[13]
Euvres poetiques intitulez Louanges…, op. cit.
-
[14]
Marie-Luce Demonet, Les Voix du signe. Nature et Origine du Langage à la Renaissance (1480-1580), Paris, Champion, 1992, p. 397.
1Un « Keur ardant » [1], l’aiguillon de l’appétit et une curiosité incessante font de Jacques Peletier du Mans (1517-1582) un témoin privilégié de son siècle. Tour à tour mathématicien, médecin et astrologue, poète, réformateur de l’orthographe et courtisan, il laisse à la postérité une œuvre que sa variété a parfois desservie : les commentateurs ont généralement souligné son caractère ondoyant, y décelant une « inquiétude » [2] qui en rendrait l’accès difficile. Ma thèse a pour but de montrer que cette complexité recouvre en fait une grande cohérence. Certes, Peletier choisit des genres et des sujets très différents, mais cette diversité s’inscrit dans une profonde unité. La mesure et le rythme du vers, l’élaboration de nouveaux signes mathématiques et la réflexion sur la graphie, la revendication de l’éthique chrétienne et la description du paysage participent en fait du même projet. Il faut dire l’harmonie d’une nature raisonnable et trouver la formulation la plus transparente pour en dévoiler les lois. J’ai donc consacré la première partie de mon travail au sens de la nature et la seconde à la parole naturelle.
2Avant d’entamer des analyses plus précises, il convient d’abord d’esquisser le portrait de Jacques Peletier. Ses études et ses activités de professeur le conduisent à fréquenter les grands centres intellectuels que sont le collège de Navarre et le collège de Guyenne, les universités de Paris, de Poitiers et de Bâle. Un certain nombre d’éléments laissent également penser qu’il a bien connu le milieu du Collège Royal : il cite affectueusement le nom d’Oronce Finé (1494-1555) qui inaugure en 1530 la chaire de mathématiques [3] et invoque les mânes des lecteurs royaux Jacques Toussain, François Vatable, Adrien Turnèbe et Jean Strazeele. [4] Peut-être Peletier a-t-il rencontré le mathématicien Henri de Monantheuil, qui annote de sa propre main le De occulta parte numerorum… (Paris, G. Cavellat, 1560 [5]) et lui destine le De angulo contactus … (Paris, Jean Mettayer, 1581).
3Au gré des ses voyages et de ses états, Peletier noue des relations étroites avec le monde des imprimeurs. Les conversations tenues à Paris chez Michel de Vascosan, à Poitiers chez Enguilbert de Marnef, à Lyon chez Jean de Tournes ou à Bâle chez Jean Oporinus ont joué un rôle non négligeable dans sa formation intellectuelle. Le Dialogue de l’Ortografe témoigne des préoccupations linguistiques du cercle parisien de la rue Saint Jacques et l’on parle peut être religion dans l’officine de Jean de Tournes. L’imprimeur lyonnais publie en 1554 une bible protestante en français à l’époque même où Peletier lui confie l’Algebre (1554), l’Amour des Amours (1555), la seconde édition du Dialogue de l’Ortografe (1555) et l’Art Poétique (1555). A Bâle, où il semble s’être consacré à la médecine, Peletier trouve un interlocuteur idéal en la personne de Jean Oporinus, élève de Paracelse, qui a pu aborder avec lui la question toute nouvelle de l’antimoine, traitée dans le De Peste compendium (1563).
4Peletier n’a pas pour autant employé la totalité de son existence à l’étude et au débat d’idées. Il a au contraire constamment cherché à faire alterner le temps de l’otium et celui de la participation aux affaires du monde. Porte-parole du roi François Ier à l’occasion des funérailles de Henry VIII d’Angleterre, il prend part à l’une des campagnes militaires que le maréchal Charles de Cossé Brissac mène en Piémont, probablement en tant que médecin et conseiller technique : il aurait alors appliqué à l’édification de fortifications ses talents de mathématicien et de géomètre. Son rôle du courtisan ne fait pas seulement de lui un poète mondain, comme dans les Œuvres Poëtiques de 1547, mais il lui confère aussi un rôle dans la vie publique.
5Si, à l’occasion, Peletier a pu prendre part aux évènements politiques, on souligne plus fréquemment les liens qu’il a entretenus avec la Pléiade et l’école lyonnaise. Ami de Ronsard et de Du Bellay, il partage avec eux le goût pour les formes nouvelles (l’ode, par exemple) et la défense de la langue française. Amant supposé de Louise Labé, il côtoie Maurice Scève et reste lié à Pontus de Tyard tout au long de sa vie. De même, l’histoire littéraire rappelle avec un sourire qu’il offre à Montaigne « certaine petite piece d’or platte », dont les caractères se révèlent « plus Veneriens que Solaires ». [6] On a peut être moins dit que l’orientation à la fois littéraire et scientifique de ses préoccupations conduit Peletier à fréquenter ceux qui, dans la première moitié du siècle, cherchent à réformer la vie intellectuelle et les conditions d’accès à la vérité. Le caractère novateur de son œuvre ne réside pas seulement dans l’élaboration de nouvelles formes poétiques ou orthographiques, même si l’Art Poëtique (Lyon, Jean de Tournes, 1555) ou le Dialogue de l’Ortografe (Poitiers, Enguilbert de Marnef, 1550) ont pu jouer un rôle remarquable dans ce que nous appellerions aujourd’hui l’avant-garde littéraire. La révolution se joue également d’un point de vue épistémologique. En mathématiques, la question de l’angle de contact (ou angle de tangente) révèle dans les Euclidis Elementa geometrica demonstrationum libri sex (Lyon, Jean de Tournes, 1557) une attitude inédite, d’essence purement spéculative : à l’inverse de Jérôme Cardan et de Christophe Clavius, pour lesquels l’angle de contact constitue l’exemple d’une grandeur infiniment petite, Peletier considère qu’il n’existe pas comme quantité. Il admet que la réalité mathématique entre en conflit avec l’évidence des sens, fondant la nécessité de l’abstraction par rapport à l’intuition visible. C’est sans doute cette même attitude qui justifie le recours aux « fictions » astronomiques : la science des astres, « privée du secours des sens » [7], échappe à l’expérience concrète. La légitimité de ses hypothèses ne réside pas dans leur valeur intrinsèque, mais bien plutôt dans le système cohérent de la construction mathématique. C’est la raison pour laquelle il accepte le point de vue de Copernic : non pour sa vérité propre mais parce qu’« une fausse hypothèse conduit aussi à la connaissance de la vérité » [8].
6Si capital que soit le rôle de la spéculation dans le processus épistémologique, il faut ajouter que Peletier est aussi un empiriste qui, par exemple, déplore le mépris dont a longtemps souffert l’arithmétique pratique. Tout préoccupés qu’ils étaient d’« Aritmetique speculative », les anciens estimaient qu’il n’appartenait pas
à un Matematicien (lequel doit abstraire ses imaginations des choses maniables et corporelles) de se meller de regler les negoces & entremises des hommes. [9]
8Puis, « croissans tousjours les affaires & traffiques des nations les unes avec les autres » [10], l’essor commercial et la révolution capitaliste ont favorisé le développement des méthodes consacrées à l’arithmétique pratique. Le progrès de la science se fonde sur des exigences concrètes et son objectif consiste à répondre à des préoccupations quotidiennes. Peletier rejoint ici l’entreprise d’Oronce Finé dont le De Arithmetica practica (Protomathesis, Parisiis, apud Joannem Petrum, 1532) peut être considéré comme le premier ouvrage français du genre. Plus généralement, l’encyclopédisme de Peletier ne prend son sens que si l’on en souligne le caractère fondamentalement concret : ce n’est pas dans les livres que s’acquiert le savoir mais dans la fréquentation des grands personnages du royaume, dans la conversation avec un ami sage et érudit ou lors des campagnes militaires.
9L’expérience apparaît ainsi comme le moment fondateur de l’écriture : l’homme de plume fait l’essai de la réalité, il l’éprouve et la restitue dans l’œuvre littéraire, excluant par là même le jeu de l’imagination. La variété qui caractérise la totalité de l’œuvre n’est pas le fruit ludique de la fantaisie mais elle témoigne de la richesse sans cesse célébrée du monde. C’est la raison pour laquelle j’ai d’abord voulu souligner l’influence fondatrice qu’exerce la nature sur l’inspiration de Jacques Peletier. Ce dernier ne trouve pas en lui le principe de la création : il lui arrive certes de se confier et de faire retentir sa propre voix dans ce qu’elle a de plus singulier, mais c’est chaque fois pour opposer aux incertitudes et à l’imperfection du moi le tableau d’un ordre plus digne et plus serein, capable de lui donner un sens. La réflexion sur soi suppose elle aussi la confrontation avec le monde et c’est en prenant conscience de son engagement que l’individu acquiert pleinement son statut d’être humain. Comme l’œuvre littéraire, la rédemption se joue au dehors, dans le jeu harmonieux de la nature. L’individu ne saurait trouver dans les seules forces de la raison le principe capable de le faire accéder au sens.
10Ce dernier point conduit Peletier à élaborer une image négative de l’humanité : les limites qui, sur le plan épistémologique, lui interdisent d’accéder au sens le séparent tout aussi irrémédiablement d’un Dieu qui se laisse deviner dans l’élan du cœur et de la fusion. Il oppose ainsi deux règnes distincts, celui de la grandeur divine et celui de l’homme, de la corruption et de l’impuissance. Si limité qu’il soit, l’individu ne se trouve pas pour autant soumis aux seules forces de l’arbitraire et du mal. La vertu met en acte les semences de la Mens et porte en elle la promesse d’une maîtrise volontaire du monde. C’est d’ailleurs là, parmi les êtres et les choses, que se manifeste la possibilité du salut : l’imagination mathématique permet de re-présenter ce qui est, d’en mettre au jour la cohérence et l’organisation. Le « sens de la nature » n’est autre que cet ordre qui sous-tend le réel et retentit dans la voix du monde.
11Peletier définit la nature selon deux axes principaux. Il s’agit tout d’abord d’une structure sensée dont l’organisation manifeste une intention : la nature est tournée vers l’homme, elle est faite à sa mesure et même lorsqu’elle le dépasse et l’effraie, c’est pour mieux lui rappeler sa puissance et le lien qui les unit. Ce finalisme confère au devenir humain un cadre cohérent qui le fait échapper au hasard. Le phénomène est d’autant plus net, et c’est là le second terme de la définition, que la nature apparaît comme une forme logique, un ensemble ordonné selon la loi de la causalité. Chacune de ses manifestations est susceptible de recevoir une explication et de s’intégrer dans un dessein plus vaste. Simples éléments d’une chaîne qui les relie harmonieusement, les phénomènes physiques, si anormaux qu’ils paraissent, prennent leur valeur non dans leur singularité mais les uns par rapport aux autres. Le principe de continuité qui commande la physis n’en fait pas le lieu de l’indistinct et de l’impensé mais il la constitue tout au contraire en histoire naturelle. Il s’agit là d’un système rigoureux, qui trouve dans les révolutions célestes un principe de circularité. Le sens de la nature organise la vie des hommes selon des lois mathématiques et son harmonie procède des figures dessinées par les astres.
12Qu’il examine le ciel ou qu’il analyse la série des causes et des effets, l’individu trouve au dehors de lui la manifestation d’un ordre sur lequel il n’a pas réellement de prise. L’intellect ne rend pas le monde intelligible : au contraire, le principe de la rationalité repose déjà au sein des choses. Il appartient seulement à l’être humain de savoir regarder entendre, d’être capable de comprendre la voix de la nature pour ensuite la restituer. La seconde partie de ma thèse s’intéresse donc à la manière dont Peletier élabore une « parole naturelle ». L’activité littéraire trouve sa légitimité dans un processus de dévoilement : il faut manifester aux yeux de tous le sens latent qui informe le cours des choses. Cet objectif assure le primat de l’invention sur l’élocution. L’homme de lettres doit être un homme du monde et non un homme de mots, l’expérience de la Cour, les voyages et les campagnes militaires font de lui un individu complet et donnent la matière d’une œuvre qui tire sa légitimité du contact avec la réalité.
13Tout comme l’astronome décèle parmi la multitude des étoiles un système dont la beauté signe la rationalité, l’écrivain doit mettre au jour l’ordre qui structure de l’intérieur le jeu des phénomènes. L’œuvre procède d’un mouvement d’adhésion au monde. C’est dans la perception du réel et dans la « sympathie » avec l’univers que le poète trouve son inspiration. L’enthousiasme poétique peut dès lors être considéré comme une étape essentielle de l’activité scientifique. Dans la Louange de la Sciance [11], c’est parce qu’il est « ravi » que le lecteur peut imaginer « la Nature, e le cours de toute la Machine » (L. S. 47 r°). L’extase ne sépare pas du monde, elle libère des représentations contingentes et mensongères et permet de retrouver l’intuition véridique de ce qui est. Cette épistémologie poétique fait du dévoilement du monde le moment fondateur de l’écriture. La nature est le sujet de l’œuvre, son prétexte et son point de départ, mais aussi son modèle. Le mouvement poétique participe lui-même du jeu de la physis : forme cohérente et structurée, l’œuvre est à son image, microcosme dont l’harmonie et la structure obéissent à un ordre naturel.
14Faire résonner la ratio dans l’oratio, la mathématique naturelle dans le mot artificiel, tel est le but que poursuit la totalité de l’œuvre. Peletier cherche à élaborer une forme qui à l’instar des mathématiques, de la musique et de la science des astres parvienne à exprimer cette voix. Mais la difficulté de l’entreprise tient au fait qu’il lui faut utiliser des mots et non des notes ou des nombres, vecteurs légitimes de la ratio naturelle. À l’inverse, le langage n’appartient pas au système du monde, mais au règne humain de l’artifice et du désordre. Si Peletier « refuse à l’homme la possibilité de rejoindre les choses par les mots » [12], il tente pourtant de restituer dans le texte l’harmonie de la création. Malgré leurs limites, le livre, l’imprimé et le signe graphique doivent rendre compte de cette « naïveté » et annuler l’écart entre le mot figé sur le papier et la voix du monde. La poétique naturaliste, la réforme phonétiste de l’orthographe, l’instauration d’une norme et d’un « bon usage » ancré dans l’exercice concret du pouvoir relèvent chaque fois d’une même tentative pour annuler l’opposition res /verbum et recréer la dynamique de l’oralité. La solution de Peletier consiste dans ce que l’on pourrait appeler un « discours du monde » : les mots doivent obéir à une organisation dialectique pour reproduire à travers leurs liaisons la structure cohérente de la nature. La restitution réaliste du langage se fonde également sur la fiction de l’énonciation : le jeu sur l’oralité permet d’ancrer le livre dans l’expérience du lecteur/auditeur et dans l’immédiateté du sentiment et de la sympathie.
15C’est donc dans le jeu mimétique que réside l’axe majeur de la poétique de Jacques Peletier du Mans : il faut écrire comme si l’on parlait. En restituant la parole des êtres et des choses, l’auteur prend le parti de l’action et du réel. La mise en scène du discours, compris au sens linguistique du terme comme production concrète de la parole, n’a d’autre but que de recréer par son immédiateté le contact avec le monde. Plus qu’une fiction littéraire, le jeu sur l’oratio peut dès lors être considéré comme le signe et l’instrument d’une épistémologie rationaliste. La voix ne doit pas laisser s’exprimer les chimères humaines, le mensonge et l’opinion, les artifices et la ruse du sophiste. Il lui faut faire retentir l’écho de la nature, l’accent qui sans se figer dans le livre retentit dans la vie et transmet aux êtres humains les accords de l’intelligence divine. La parole manifeste et met en acte la rationalité du monde. Merveilles de la nature et vie de la Cité, sa matière même en fait une forme concrète, incarnée et vivante. L’homo loquens doit cultiver ce qui hors du champ de la spéculation et de l’opinion détermine sa condition de créature et son humanité. Il est un « homme antier » (Louange de la Parole, « A Monsieur De Billy », 3 r° [13]) et sa parole, « informative, pragmatique et poétique » [14] s’enracine dans la vie et dans la vérité des faits.
Notes
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[*]
Thèse de doctorat sous la direction de Marie-Luce Demonet, université de Tours, 2001.
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[1]
Euvres poetiques intitulez Louanges…, Remontrance, A Soeméme, 71 v°, Paris, R. Coulombel, 1581.
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[2]
Albert-Marie Schmidt, La Poésie scientifique en France au seizième siècle…, Paris, Albin Michel, 1938, p. 69.
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[3]
Aritmetique, Poitiers, Enguilbert de Marnef, 1552, 61 r°.
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[4]
In Mauricium Bressium Apologia, Paris, Jean Richer, 1580, pp. 8-9.
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[5]
Voir Giovanna Cifoletti, Les Algébristes français …, catalogue de l’exposition de la Bibliothèque Nationale, Paris, 24 avril-31 mai 1991, p. 22. Il s’agirait de l’exemplaire V6743 de la BNF.
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[6]
Montaigne, Les Essais, éd. Villey, Paris, PUF, [C] p. 100.
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[7]
« Eget sensuum adminiculo » (De Constitutione horoscopi commentarium, Bâle, Jean Oporinus, 1563, préface, 49).
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[8]
« Nam & falsa hypothesis ad veri cognitionem ducit » (Id.).
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[9]
Aritmetique, [1549] Genève, Droz, 1969, LXXVIII.
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[10]
Id., LXXIX.
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[11]
Euvres poetiques intitulez Louanges…, Paris, R. Coulombel, 1581.
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[12]
Il rejoint sur ce point Du Bartas, à propos duquel Jan Miernowski dresse ce constat dans Dialectique et connaissance…, Genève, Droz, 1992, p. 262.
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[13]
Euvres poetiques intitulez Louanges…, op. cit.
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[14]
Marie-Luce Demonet, Les Voix du signe. Nature et Origine du Langage à la Renaissance (1480-1580), Paris, Champion, 1992, p. 397.