Dans cette période de pandémie, comme dans les catastrophes humanitaires et pendant les périodes de confinement, ce sont les personnes souffrant de maladies chroniques (diabète, maladies pulmonaires, hypertension, maladies psychiques, insuffisances rénales, situations de handicap, etc.) ou oncologiques qui paient un lourd tribut, car elles deviennent les oubliées de l’événement, la communication des responsables politiques ou sanitaires relayée par les médias portant l’attention quasi exclusivement sur l’événement-catastrophe. Outre les soins de confort et la pharmacologie que nous connaissons bien en soins palliatifs, il y a, à cause des mesures de restriction de présence humaine, toute une partie de cette philosophie de soins qui est abandonnée. Notamment la prise en charge de la détresse des proches (conjoint, enfant, fratrie, parents), les rituels, le travail de deuil, sans parler des injustices de l’accessibilité aux soins dans les pays vulnérables.
Collateral effects of Covid-19 or the forgotten of the crisis
In this period of pandemic, as in humanitarian disasters and during periods of confinement, people suffering from chronic diseases (diabetes, pulmonary diseases, hypertension, psychic diseases, renal insufficiency, situations of handicap…) or oncological diseases pay a heavy price, because they become the forgotten of the event, communication by political or health officials relayed by the media focusing almost exclusively on the disaster event. In addition to the comfort care and pharmacology that we are familiar with in palliative care, there is a whole part of this philosophy of care that is being abandoned because of measures to restrict human presence. In particular the management of the distress of relatives (spouse, child, siblings, parents), rituals, mourning, not to mention the inequities in access to care in vulnerable countries.
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