1La peau est le théâtre de tous les masques et de tous les paradoxes, elle montre, dissimule, trahit, donne à voir. Si en Afrique le masque est à l’interface du monde des vivants et du monde des esprits, la peau est une membrane, une enveloppe narcissique qui sépare la réalité intérieure de la réalité extérieure, avec tous leurs aléas, de l’une comme de l’autre.
2Une lésion cutanée visible génère une profonde blessure narcissique, elle trahit l’idéal du moi, et bien autre chose. Une plaque de psoriasis exposée aux regards des autres peut entraîner des troubles dépressifs, car elle est beaucoup plus mal tolérée que celle qui reste dissimulée aux regards des autres.
3« Le sujet malade de sa peau se sent stigmatisé par sa maladie et soupçonne les autres… de penser que ce dérèglement est la preuve d’un dérèglement de l’âme. » [4, p. 41] Et de se demander : « Qu’ai-je fait de mal pour être marqué aux yeux de tous ? »
4Il est des étapes de la vie où malgré des efforts pathétiques, la peau échappe à tout contrôle. L’acné de l’adolescent n’est pas vécue comme une affection bénigne. Elle accompagne les grands remaniements psychiques et transformations corporelles de cet âge. Cette acné alimente la fragilité narcissique de cette période et l’adolescent peut se réfugier derrière le masque de l’acné pour se protéger des dangers des séductions affectives et sexuelles, ou d’un avenir incertain et périlleux.
5Les préoccupations esthétiques peuvent parfois, à cet âge, devenir délirantes comme dans la dysmorphophobie. Ces symptômes peuvent faire craindre des troubles graves de la personnalité, de l’identité sexuelle et sont parfois un mode d’entrée dans la schizophrénie.
6À l’autre bout de la vie, le masque de la vieillesse s’impose à votre insu entre vous et les autres. Ce masque est souvent ressenti comme étranger au plus profond de soi-même et inadéquat par rapport au ressenti intérieur. Il altère la relation à l’autre qui ne vous reconnaît plus ou dont l’attitude se modifie. Et c’est la quête d’autres réassurances narcissiques.
7Un bon fonctionnement de la peau est en relation avec la qualité du narcissisme primaire, lequel nécessite nursing, holding avec ses échanges tactiles chaleureux sous la bienveillance rassurante du regard de la mère et de l’entourage.
8La pulsion scopique, avec son axe organisateur voir/être vu, être nommé, intervient également. Regarder et être regardé sont parmi les premiers liens avec le monde, on parle d’incorporation visuelle et de fascination du nourrisson pour le visage de la mère, mais aussi de l’immense plaisir, de « l’ivresse » de L’Enfant Roi à être regardé, admiré, accepté dans sa nudité et ses attributs. De cette étape, il restera toujours une trace dans les comportements exhibitionnistes qui apparaissent sous forme de compromis divers.
9Les pathologies dermatologiques réalisent une effraction narcissique chez un patient préalablement fragilisé. Elles présentent un large coefficient psychosomatique et le patient refuse l’idée que ces lésions cutanées masquent une problématique sous-jacente et puissent avoir une fonction inconsciente.
10On retrouve très souvent un psycho traumatisme peu de temps avant l’apparition d’une affection dermatologique. J. Cooren parle « de l’aveuglante clarté de la lésion dermatologique » pour un professionnel. Comme le plus souvent en psychosomatique, les chocs émotionnels évidents pour les autres (stress, deuil, séparation, etc.) sont déniés, car ils ne sont pas mentalisés. Nous sommes confrontés à une absence de demande d’aide psychologique.
11Le symptôme est un masque fixé par le déni qui cache et suggère les conflits sous-jacents. Nous retrouvons chez ces patients les traits du patient psychosomatique tels qu’ils sont décrits dans la littérature : importance de la pensée opératoire, pauvreté de l’expression métaphorique et les difficultés d’accès à la mémoire affective, le mur ou le masque des mots ancrés dans le réel.
12Si le symptôme dermatologique est un masque qui sert à cacher un malaise intérieur, il peut aussi fourvoyer le regard d’autrui et devenir un leurre.
13Pour mieux faire comprendre les dimensions de la pathologie dermatologique j’évoquerai la cure analytique d’une patiente atteinte d’une pelade qui est une maladie considérée comme une maladie auto-immune du cuir chevelu, avec perte des cheveux.
14Cette cure a été possible grâce à l’utilisation du rêve éveillé qui est unaménagement particulier de la cure classique. Dans le rêve éveillé, nous proposons des images pour pallier et stimuler l’expression métaphorique. Celles-ci peuvent être spontanées ou proposées en rêve éveillé, elles fonctionnent comme un voile qui dévoile progressivement les contenus conflictuels sous-jacents.
Une tête chauve exhibée à un regard voyeur
15J’appellerai ma patiente Belle, car belle, elle l’était, et son prénom le suggérait ; « c’est un prénom de femme fatale », disait-elle. Elle était directrice de plusieurs parfumeries et chez elle le paraître importait beaucoup, bien qu’elle semblât tout à fait ignorante des vêtements transparents qu’elle portait. Son mari travaillait dans la publicité, il possédait pour sa profession et son plaisir de nombreux appareils photographiques, chez lui le plaisir de voir était évident et également nécessaire à son érotisme. Il sollicitait et provoquait sa femme au niveau d’un plaisir à se montrer, à la fois souhaité, interdit, et déplacé dans un symptôme.
16La première année de cure fut difficile et sans l’aide du rêve éveillé, elle aurait rapidement tourné court.
17J’avais droit à un éternel rappel des symptômes ; Belle disait : « j’ai eu ma première plaque dans les cheveux au cinquième mois de la grossesse de mon premier enfant. Pendant ma deuxième grossesse, j’ai perdu tous mes cheveux et mon mari me trompait. Puis j’ai eu ma troisième pelade quand mon père et ma grand-mère sont morts à un mois d’intervalle. »
18Belle se plaignait aussi de difficultés relationnelles, de sa crainte d’être regardée, de sa difficulté à s’imposer, à prendre la parole dans un groupe. En début de cure, la perte des cheveux continuait, mais en même temps ils repoussaient.
19Belle vivait cette maladie comme une maladie honteuse : « c’est une maladie sexuelle », disait-elle. Cela était dit et exhibé dans tous les magazines qu’elle consultait. Belle était frigide et pensait que cela était inscrit sur son cuir chevelu, c’est pourquoi elle était venue me voir sur les recommandations d’un de ses amis et les conseils de ses journaux.
20En début de cure, dans les coulisses du rêve éveillé, j’étais figée dans la position de voyeur impuissant : pas de rêves, pas de lapsus ni d’actes manqués, un pouvoir associatif paralysé, peu de souvenirs personnels, plutôt des informations sèches, tirées du roman familial, pas d’affects. Cette patiente présentait un système défensif tel qu’il est décrit classiquement en psychosomatique.
21Je proposai quelques thèmes, un peu comme on lance un hameçon. Je lui demandai de me décrire un paysage, de rencontrer une sorcière, de descendre dans la mer. Le contenu de ces rêves était apparemment sec, pauvre, trèsdistancié. À partir de là, je pus quand même rassembler quelques souvenirs oubliés et retrouver avec elle le chemin de son histoire personnelle.
22Belle avait été élevée par sa mère jusqu’à l’âge de neuf mois, jusqu’au décès de son arrière-grand-mère. Elle avait alors été confiée à des parents nourriciers jusqu’au jour où la grand-mère paternelle la découvrit dans leur lit. Leur moralité et leur propreté furent jugées douteuses par la grand-mère qui décida alors d’arrêter son travail pour s’occuper de Belle dans la journée. Chaque soir, jusqu’à l’âge de cinq ans, Belle retrouvait et partageait la chambre de ses parents qui, dit-elle, se battaient souvent.
23La famille paternelle et la famille maternelle habitaient deux immeubles voisins qui se faisaient face. Dans l’un habitait le couple parental et la grand-mère paternelle, dans l’autre habitaient la grand-mère maternelle, le grand-père et un arrière-grand-père chauve.
24Dans cette famille tout le monde s’espionnait, chacun guettait les infidélités possibles des uns et des autres. Belle parlait d’un vécu de haute surveillance, le regard des autres était omniprésent. Fille unique, Belle était le point de mire des deux familles et du mirador des deux immeubles se faisant face, rien n’échappait à personne : les jeux dans le jardin, comme toute allée et venue.
25La répétition du chiffre cinq attira mon attention, souvent revenait l’apparition de la première pelade au cinquième mois de grossesse. À cinq ans, Belle avait quitté la chambre conjugale de ses parents pour aller dormir dans la maison d’en face, dans une pièce à côté de la chambre de l’arrière grand-père chauve.
26Dans un rêve éveillé, au cours d’un cambriolage, face au cambrioleur, elle a ce mot surprenant pour la situation : « Arrêtez de ronfler ». Les associations nous guideront bien sûr vers l’arrière-grand-père chauve, et Belle élabora quelques souvenirs ou fantasmes de séduction par cet arrière-grand-père chauve qu’elle revoit toujours en train d’éplucher des pommes de terre ou venir la chercher à l’école en même temps qu’un petit garçon qu’elle détestait et qui s’appelait « Chauveau ».
27L’objet de la pulsion scopique et bien sûr la scène primitive. Et, en juin avant de partir en vacances, Belle me gratifie de ses premiers rêves nocturnes, un flash sur la scène primitive qui s’organise autour de l’infidélité (mais pouvait-il en être autrement dans cette famille ?).
28Belle me raconte : « je voyais mon mari et sa maîtresse, je les voyais avec un gros plan sur les régions génitales, en train de faire l’amour. Ensuite, moi, je me voyais avec un ami, mais c’était plutôt platonique. » Enfin elle voit une photo d’elle, nue, prise par son mari.
29Dans les premiers rêves nocturnes, apparaît à travers la photo et l’utilisation de gros plan l’investissement particulier du couple voir/être vu. Ce sont les vacances, nous passons deux mois sans nous voir !
30En septembre, le contenu spontané des séances est très pauvre. Je m’appuie sur l’hypothèse suivante : bien souvent en dermatologie, la lésion exhibée est un leurre pour le regard de l’autre qui ne doit pas voir certaine région plus sexualisée et je propose à Belle, en rêve éveillé, de mettre des bandeaux à qui bon lui semble, ou de jouer à cache-cache, de façon à ce qu’elle puisse conjurer et neutraliser le regard d’autrui.
31Lorsqu’en rêve éveillé le regard de l’autre est maîtrisé fantasmatiquement, l’imaginaire se délie, les représentations sexuelles affluent dans leur crudité. Elle voit des sexes d’hommes et de femmes et la fidélité est toujours en jeu. Elle se plaint maintenant de faire des lapsus et de confondre en particulier fidélité et infidélité.
32Parallèlement, la pelade s’améliore, elle pense beaucoup moins à ses cheveux mais elle découvre l’anxiété, une angoisse flottante permanente. Dans la cure, il y a une meilleure circulation des contenus refoulés et déniés.
33Vers la fin de la deuxième année de cure, avant les grandes vacances, les rêves éveillés et rêves nocturnes la conduisent vers des associations qui évoquent une régression fœtale : elle est trop serrée dans le ventre de sa mère, ses parents se battent, la grand-mère crie que sa mère va accoucher d’un avorton. Elle s’interroge sur le sexe de la femme à travers celui de sa mère. Elle aurait à deux ans assisté à un avortement de sa mère, suivi par la suite d’une dépression. Là encore, il est bien difficile de savoir s’il s’agit de souvenirs personnels ou d’éléments colportés par le roman familial.
34Après les vacances, les rêves éveillés sont plus riches, mais je dois encore proposer des thèmes tels que « le vieux sage » ou « le prince charmant ». Ces rêves éveillés induisent des rêves nocturnes où la scène primitive se complique, il y a infidélité, mais les amants sont surpris et châtiés. Le jeu des désirs et des défenses devient plus fluide.
35Cependant, la pelade réapparaît avec les affects œdipiens liés à un père ressuscité en rêve nocturne. Elle se retrouve avec deux hommes à aimer, son père et son mari et contrainte de trahir l’un et l’autre. Ce sont les amours impossibles que trahit la pelade, et d’ailleurs de tout temps on a tondu la femme infidèle.
36Cependant, une ébauche de travail de deuil se dessine, en rêve nocturne, un jour de Toussaint joyeux, dit-elle. Elle campe avec son mari dans le cimetière près de la tombe de son père. Parallèlement à ce travail de deuil, la pelade régresse. La pelade régresse, mais peu de temps, car les affects liés à d’autres trahisons apparaissent. La grand-mère paternelle, morte peu de temps après son fils, hante ses rêves et ses associations. Comment aimer tant de femmes à la fois, sa mère, sa grand-mère maternelle et sa grand-mère paternelle, toutes ces femmes qui l’ont élevée et qui sont rivales entre elles ? Le risque d’infidélité est inscrit pour Belle au cœur de toute relation affective, au cœur de tout émoi. Et l’infidélité est une obsession familiale.Le pire est d’ailleurs arrivé : la grand-mère paternelle, malgré les regards vigilants, aurait pris un amant, la mère de Belle quitte la maison pour rejoindre un autre homme, le père prend à son tour une maîtresse, quitte l’immeuble familial et meurt quelques mois plus tard, suivi bientôt par sa mère. La grand-mère paternelle serait morte de chagrin dans un accident cardio-vasculaire. Tout cela serait-il arrivé si Belle ne s’était pas également mariée à cette époque ?
37Les souvenirs dramatiques renforcent ses résistances, les associations se tarissent, les rêves éveillés spontanés sont pauvres. Il faut en rêve éveillé proposer de neutraliser à nouveau le regard mortifère de l’autre, avec des bandeaux pour libérer la pulsion scopique et le plaisir de voir et de savoir. À son tour, en rêve éveillé, Belle espionne des couples homo- ou hétérosexuels. En rêve nocturne, elle surprend sa mère avec un patron de restaurant et son mari dans le lit de la grand-mère paternelle.
38La pelade régresse après un rêve où elle apparaît nue, acceptant sa nudité ; son plaisir ambigu à se montrer n’a plus besoin de se déplacer dans l’exhibition d’une pelade. Ses relations sexuelles avec son mari sont plus satisfaisantes, bien qu’elle rêve toujours de le tromper mais tombe sur le dilemme qui est le drame de sa vie : « comment aimer plusieurs hommes ou femmes à la fois sans tromper personne ? » C’est à quoi elle s’essaie depuis son enfance ; à la maison il y avait trois femmes – la mère et les deux grands-mères– qui toutes se détestaient et trois hommes – le père, le grand-père et l’arrière-grand-père–. Elle était le point de mire et l’objet de jalousie, de rivalité et de tiraillement. En rêve éveillé, grâce à des cloisons étanches, elle peut s’offrir le luxe d’aimer plusieurs hommes à la fois, sans que personne ne puisse voir ni entendre.
39Dans un rêve nocturne, elle met des lunettes noires à son mari et ébauche dans la réalité une timide liaison et c’est surtout son mari qui profitera de cet éveil de la sensualité. Ces émois se soldent par de nouvelles plaques de pelade, qui disparaîtront par tout un travail de deuil de la grand-mère et du père. En rêve éveillé et en rêve nocturne, nous visitons de nombreux cimetières car il est bien rare qu’un seul enterrement suffise à tuer un mort. Ce sont les morts qui ont la vie la plus dure.
40Je n’insisterai pas sur tous les développements, péripéties et modalités successives que revêt la scène primitive à travers les rêves, les fantasmes et le transfert. Cela n’apporterait probablement que peu d’éléments en plus. La cure se termina par une amélioration complète de la pelade mais surtout par un réinvestissement et une acceptation par Belle de son corps, de sa sexualité, de sa féminité, tandis qu’elle pouvait enfin affirmer sa personnalité.
Intérêt du rêve éveillé
41En privilégiant la pulsion scopique, le rêve éveillé se situe souvent au nœud de l’organisation pathologique, en ayant la possibilité de jouer avec les deux paramètres opposés de la dialectique voir/être vu.
42En se mettant en rêve éveillé, fantasmatiquement, à l’abri du regard de l’autre, Belle peut retrouver avec le plaisir de voir, la libre circulation du désir qui pourra se représenter sur la scène rêve éveillé. Sur cette scène, elle pourra ré-expérimenter et métaboliser dans l’analogique et la métaphore les drames de son histoire personnelle et retrouver le plaisir de se montrer qui est en même temps celui de simplement exister. Le regard de l’autre exorcisé, elle peut retrouver l’énergie de la pulsion scopique pour, dans une première étape, libérer une agressivité destructrice. Ainsi Belle, dans un rêve, se sert d’un téléobjectif qui se transforme en mitraillette pour tuer trois personnes. Lesquelles ? Peut-être le père, le grand-père et l’arrière grand-père, à moins que ce ne soit le trio des trois femmes, la mère et les deux grands-mères.
43Ailleurs, Belle s’aidera spontanément de jumelles pour voir dans la chambre des voisins d’en face, pour interroger une fois de plus l’opaque mystère de la scène primitive, les mystères de sa propre naissance, de sa propre genèse, le mystère de son identité, le mystère du couple parental et leurs substituts et le mystère de la sensualité.
44Ainsi, en s’appuyant en rêve éveillé sur l’axe organisateur de la personnalité voir/être vu, nous avons pu nous installer au cœur de la problématique humaine de la scène primitive, de la castration, de l’identité sexuelle et du désir d’avoir un accès à tout un matériel prégénital et génital.
45C’est le travail de deuil du père et de la grand-mère qui la déliera dans la cure de son attachement à ses ascendants et l’affranchira du sentiment de trahison lié à tout émoi affectif et rendra caduque la stratégie dramatique de la pelade. Bien sûr, cette prise de sens est réductrice, elle n’est qu’une des mailles de force d’un réseau plus vaste qui fut pris en compte pendant la cure. Nous ne citerons que :
- la surdétermination et la perversion de l’axe organisateur voir/être vu dans cette famille de « haute surveillance » obsédée par l’infidélité qui se traduit dès le début par l’emploi fréquent de photos, de termes techniques utilisés par le cinéma (premiers plans, gros plans) ;
- le surinvestissement de la pulsion scopique avec toute la dialectique de l’exhibitionnisme ;
- le rôle des signifiants cinq, chauve, Chauveau, avorton, Belle ;
- l’identification à l’arrière grand-père chauve et séducteur ;
- le déplacement dans le symptôme de la pelade du désir ambigu de se montrer, de s’exhiber ;
- la défense contre le désir sexuel et le plaisir de voir, de savoir, de connaître tout ce qui est de l’ordre de la scène primitive et de la genèse.
47Cette cure reflète une longue histoire personnelle. A chaque cure le soin de démasquer les secrets d’une problématique individuelle avec l’histoire de son inscription dermatologique, de ses fonctions souvent paradoxales, cuirasses douloureuses, leurres, protections, … et de mobiliser les contenus conflictuels figés et non élaborés.
Bibliographie
BIBLIOGRAPHIE
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- 3. Bonnet G. (1981) Voir être vu, Presses Universitaires de France.
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- 5. Descamps M-A., « La pulsion scopique », in Études psychothérapiques n°41, septembre 1980.
Mots-clés éditeurs : Narcissisme primaire, Pulsion scopique, Blessure narcissique, Masque, Déplacement, Problématique déniée, Pelade, Dimension psychosomatique, Expression métaphorique
Mise en ligne 06/01/2010
https://doi.org/10.3917/imin.026.0093