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Article de revue

L’érudition face à la communication

Pages 271 à 276

« Quant à l’art de communiquer, le savant en a toujours besoin ; car il ne possède pas sa connaissance pour soi-même, mais au contraire pour la société »
Fichte, La destination du savant, 1794.

1Les relations que sont susceptibles d’entretenir aujourd’hui l’érudition et la communication ne peuvent faire l’économie d’une tentative préalable de définition de chacune, définition à rapporter à un contexte d’origine qui fixe le cadre des évolutions possibles et des apports partagés, dans les limites du sens précis à leur donner respectivement. Car, de fait, l’une comme l’autre prête à confusion. Chacune a connu dans son emploi des extensions synonymiques abusives qui l’ont desservie, sinon réduite à des significations et des usages appauvris voire opposés aux intentions sémantiques initiales et aux projets cognitifs qui la soutenaient. Faute de précautions liminaires résultent donc des effets préjudiciables à chacune, prise tant isolément que dans leurs relations mutuelles, alors même que leur alliance pourrait être fructueuse et salutaire pour restaurer, à l’heure du « tout réseau » et du déluge informationnel, les socles actuellement fragilisés de la connaissance.

Tristes topiques

2Quand elle n’est pas tout simplement considérée comme l’instrument d’une volonté de manipulation ou de propagande, la communication est souvent confondue avec l’information (Wolton, 2009) et assimilée à une mise en récit flatteuse et artificielle, à des fins de publicité et de promotion d’un bien, d’une personne ou d’un collectif quelconques. Plus encore, elle est immédiatement rapportée à ses supports matériels qui sont désormais présentés comme les conditions suffisantes de sa réalisation expressive optimale. La physique de la connexion semble apporter à l’anthropologie de la relation une intelligibilité suffisante, sinon la rendre accessoire. Réduite à un assemblage de données dont l’algorithme assure la compatibilité des profils, cette relation échapperait aux difficultés inhérentes à toute rencontre avec l’autre. Dans ce technicisme ambiant, une « main invisible » transformerait par les voies mystérieuses du 2.0 l’altérité et ses inconnues en une multitude connectée sans « inquiétante étrangeté », et les terres reculées du soi en une exposition universelle sur le « village global » du nous.

3Cette version magique de la communication tranche avec le mauvais sort dont l’érudition serait frappée. Car, sauf à l’entendre comme une simple disposition hypercultivée, l’érudition serait aujourd’hui moribonde, si l’on se souvient des rôle et place qu’elle jouait autrefois. En effet, elle ne saurait désormais remplir les missions qu’on lui assignait naguère avec l’appui des trois disciplines qui traditionnellement la portaient (droit, philologie et études religieuses), avant que la diplomatique n’en synthétise les méthodes. Révolu est aussi le temps où la recherche de la trace et des archives s’inscrivait dans la fondation des puissances étatiques, des lignages et des territoires (Barret-Kriegel, 1988). Déjà réalisé est le travail de quête des textes perdus et de retour à des langues alors négligées (grec, hébreu), et (dé)passé également celui qui, opposant la vérité contre la piété, s’attachait à la critique des œuvres de la providence et du plan divin sur le cours historique. Par ailleurs, elle a été balayée, raillée par la littérature et la libre imagination qui en ont discrédité la posture rigoriste et le vœu d’impersonnalité au profit de la subjectivité et du récit de soi que l’individualisme démocratique appelait également (Piégay-Gros, 2009). Enfin, à rebours de nos temps dits hypermodernes et des usages de la connexion numérique (émoticônes et gifs, multitasking et open space de coworking par exemple), elle signalerait son antiquité poussiéreuse par l’autorité accordée à l’écrit et aux seules réalités textuelles, et par la pratique « matérielle » de la pensée selon des modalités privilégiant le temps long et continu ainsi que les lieux silencieux et retirés (Steiner, 2006).

Effacement de soi et altérité

4De l’érudition restent donc surtout une méthode et des techniques d’objectivation exigeantes qui se sont incarnées, jusqu’à y être souvent et depuis longtemps stigmatisées par la caricature et la moquerie, à la fois en un rapport ascétique et triste au savoir (Schlanger, 1997) et en un éthos de type vocationnel et passionnel qui charge, à suivre Renan, son détenteur d’un magistère moral, et même d’une responsabilité spirituelle et pédagogique envers l’humanité (Renan, 1995). La cause générale que l’érudition sert exige peut-être des dispositions particulières. Mais son éthos, pour démodé qu’il apparaisse face à l’injonction moderne d’une fabrique de soi autonome, singulier et original – alors même qu’on peut voir aussi dans l’érudit la figure d’une individualité pleinement réalisée mais refusée au motif de son élitisme –, rappelle surtout la condition minimale pour sortir des conditions égocentriques de l’existence et de la reconnaissance individuelle à l’origine de l’impossibilité d’une communication réelle. Les formes dominantes de l’individualisme, qu’il soit de type concurrentiel, consumériste ou du bien-être personnel, s’accommodent fondamentalement mal des dispositions et finalités que l’acte de communication réclame, en dépit du mythe rapprochant comme une évidence, a fortiori par les miracles de la technique, modernité et communication. Car, en effet, quelle place est laissée à l’altérité quand le souci de soi, qu’il se manifeste par le calcul d’intérêt, la recherche de distinction ou le confort de l’autoréférencement, emporte tout ?

5On trouvera sans doute dans l’École méthodique quelques mises en garde et alternatives. Calée sur la tradition de l’érudition allemande, elle s’est érigée contre l’esthétique sensible de l’historiographie romantique qui dissolvait la connaissance de l’ailleurs et de l’ancien, de l’autre donc, dans la mise en scène du dépaysement et du folklore selon des jeux de langage et des artifices métaphoriques orchestrés sous la baguette très directive d’un auteur se donnant le premier rôle. Or le « je » ne saurait servir d’étalon au différent, et la pleine mesure de l’écart réclame plutôt un effacement que l’on sait bien, particulièrement dans d’autres cultures (Jullien, 2012). Une telle posture se traduira alors par la défense par les représentants de cette école d’une écriture impersonnelle, dépouillée d’effets, anonyme et modeste, qui alliera autant l’impératif de neutralité objective que, on l’oublie souvent, le principe de respect et de fidélité à l’inconnu, que ce dernier soit individu, société ou époque. L’objectif de transmission aux contemporains par-delà les siècles –« les relations » comme on disait très justement naguère – rend d’autant plus saillants les réquisits exemplaires de toute communication qui suppose comme préambule à l’écoute et à la compréhension – a fortiori dans le contexte actuel du sans contact réel, de l’immédiateté sans filtre et des illusions numériques de la proximité –, le retrait ou, du moins, un certain dépouillement des scories de l’égo comme condition d’ouverture à l’altérité.

L’indiscipline ou (se) découvrir hors piste

6À cette abnégation face à l’objet ou au sujet selon, s’ajoute la prise de risque que communication et érudition partagent par intérêt commun pour cet inconnu, au présent pour la première, davantage au passé pour la seconde, au prix, pour les deux, de s’y perdre parfois. Communiquer expose bien sûr aux malentendus, quiproquos, etc., car implique que chacun se et s’y découvre. L’érudition est, quant à elle, aussi découverte qui, avec méthode certes, conduit à transgresser la norme académique, a fortiori quand dominent, comme aujourd’hui, les seuls critères de l’utile, du quantifiable et du visible. Car si communiquer ouvre un espace de libération expressive plein d’imprévus, l’érudition invite à une circulation entre les lieux du savoir au gré des curiosités, par-delà les barrières et prés carrés disciplinaires.

7En somme, les deux créent des liens qui peuvent délier en même temps. Au silence, à la rupture avec autrui auxquels est suspendue toute relation répond la marginalisation institutionnelle qui guette celui s’affranchissant des modes de production sociaux dominants des connaissances savantes. Son travail cadrera toujours mal avec les règles et canons de la spécialisation universitaire des savoirs, avec les contraintes imposées par l’édition (longueur de l’ouvrage et lourdeur de l’appareil critique et de renvois aux notes et citations), mais aussi avec les impératifs catégoriques médiatiques imposant des formats et des attentes qui rendent difficile l’exposition documentée et nuancée : de la thèse on passera désormais directement à l’idée-force, au collecté on préférera l’abrégé, à la démonstration, la distraction, et à la référence, l’éloquence. Suite naturelle du modernisme contre lequel l’érudit d’hier s’érigeait au profit de l’humain, l’accélération temporelle, a fortiori à l’heure numérique, élève les coûts sociaux, déjà fortement dissuasifs, que réclament ses activités. À terme donc, l’érudition, entre invisibilité forcée et retrait volontaire, isole, désocialise pour priver de toute communication, sinon sous une forme aussi confidentielle qu’intense, car réservée à quelques pairs partageant la même indiscipline… mais également une salutaire altérité voire une étrangeté (Marx, 2009) qui tranche avec cette fabrique du même et du conformisme de masse que l’Internet installe comme mode dominant d’être au monde.

(Dé)raison et réseaux

8Pourtant, cette indiscipline qui s’achève ainsi en condition sociale d’existence sans être dans la dissidence revendiquée, obéit à un programme bien planifié, à des « règles pour la direction de l’esprit » érudit. Logique des enchaînements linéaires de Descartes et anarchie des bouillonnements de Feyerabend s’y précipitent, oserait-on dire, en une même solution d’idées. S’adonner à l’érudition, c’est suivre l’idée ou l’objet à partir de ce qu’il réclame (de) lui-même en conciliant une méthode présidant à la découverte du vrai et de l’objectif et un esprit vagabond cultivant l’hypothétique et la conjecture. Ainsi encore, par exemple, de l’École méthodique qui se donne un plan de travail très strict : après l’heuristique, viendra, on s’en souvient, le traitement du document avec sa critique externe (dite d’érudition) et interne (dite herméneutique), qui autorisera ensuite des opérations de synthèse plus vastes, appelant comparaison, rapprochement et interprétation. Mais à ce stade, la règle de la raison droite ne suffit plus à relier de façon directe et assurée, de la cause à l’effet, les faits dont les ramifications exigent alors des procédés nouveaux : l’analogie, la déduction, et même l’imagination, qui feront finalement de l’histoire une science des représentations, des images et des mots. Soit une science de la communication tant la connaissance des faits passés repose sur la compréhension empathique et leur restitution sur des témoignages écrits, parfois oraux qui n’en sont finalement que des reflets imparfaits. Communication aussi car, à un niveau plus matériel et logistique, une telle entreprise ne saurait être portée par un seul, mais suppose, contrairement au stéréotype de l’érudit solitaire, une division du travail, des échanges et de la coordination, entre archivistes, bibliothécaires, « jeunes chercheurs » et professeurs selon une organisation qui n’égale pas le modèle décentralisé allemand tant admiré lors des voyages d’étude outre-Rhin.

9Avec ces nouveaux procédés qu’elle accueille, l’érudition se perdra-t-elle dans « les relations » ? Si la bonne bibliothèque s’y prête en effet (Eco, 1986), tout sépare l’érudition du système de connaissances propres aux projets encyclopédiques et à l’infrastructure en réseau qu’ils promeuvent bien avant l’heure d’Internet (Letonturier, 2013). En leur sein, se développe une nouvelle « raison graphique » où, de Leibniz à Diderot, les analogies, associations d’idées et intuitions sont premières, comme des moteurs de recherche qui se jouent de la causalité linéaire et qui s’appuient sur ces liens déjà hypertextes qu’offrent le système de renvois, les tables et autres index. Le chercheur ou le lecteur, comme l’internaute sur le Web aujourd’hui, passe, circule d’article en article, entre différents « sites » dira même Diderot, et y crée son propre savoir ou du moins un parcours presque accidentellement, au hasard des liens proposés, des notions rencontrées, des idées qui lui viennent, sans direction préfixée ni principe de hiérarchisation des contenus. Grand est alors le danger de l’émiettement, de l’éparpillement, du survol et de la perte de sens dans des savoirs ainsi éclatés, préparant déjà un relativisme faisant écho à la multiplication des petits récits de soi, tenus pour plus authentiques, plus vrais, plus gros de raison moderne que les tableaux de la mémoire culturelle. On comprendra le défi, la situation peu confortable que représente pour l’érudition, par contraste avec ses fondamentaux, ce mode de présentation réticulaire à entrées multiples, modulable, intersectif et interactif, en devenant désormais l’écosystème ordinaire de la recherche et du savoir en ligne. Axée sur la recherche des sources, sa culture l’invite à privilégier davantage, comme ressource où puiser, le point pour y stationner, que la ligne, qui, entre zigzags et zappings, déporte, pour l’effleurer plus que l’épuiser, l’objet.

Documenter est informer pour mieux communiquer

10Car avant de s’adonner au surf sur le Net, aux joies de la navigation au fil des courants, l’érudition, prudente, ramène aux sources, rarement limpides car souvent cachées, toujours multiples, parfois contradictoires, partielles et partiales. On se souvient de Langlois et Seignobos (1898) déclarant que « l’histoire n’est que la mise en œuvre des documents ». L’érudition postule que l’accès au fait, et donc peut-être, à terme, au vrai et à l’objectif, n’est pas immédiat mais passe par l’exploitation des documents qui, loin d’être des données brutes tant par leur nature diverse que leur qualité variable, supposent eux-mêmes d’être mis en forme, reconstruits pour devenir observables. Saisir, comme le voulait Ranke, « l’histoire telle qu’elle est » impose donc les différents temps de l’analyse du document que l’on trouve consignés dans la célèbre Introduction aux études historiques.

11La communication tire partie de l’érudition ainsi entendue comme une méthode de clarification, une opération de filtrage du vrai et du faux, de fact checking en somme. Si elle est fluide ou heurtée selon, c’est aussi parce que, à côté de la question de la confrontation avec l’altérité, l’information qui s’échange s’avère, comme support et source des relations, rugueuse, opaque, approximative, a fortiori à l’heure des fake news et de la post-vérité. Principalement tournée vers le contrôle de l’écrit, l’érudition regarde également la communication par les moyens réglés qu’elle met à disposition. La critique, le recoupement et le comparatisme, lui évitent ainsi de trop s’exposer aux dérégulations cacophoniques de l’oral qui, par fuite et débordement des subjectivités, conduisent aux malentendus, quiproquos, incompréhensions, fausses interprétations, a fortiori quand, en ligne, la parole fonctionne en débit continu et instantané, et sur un mode essentiellement réactif et passionnel.

12En retour, l’érudition s’évite l’écueil autistique, le dessèchement sur le culte de l’archive au profit d’un intérêt plus vitaliste pour l’actuel et le quotidien que l’École des Annales s’emploiera à injecter plus tard. L’autorité de la connaissance que l’érudition représente aurait ainsi à gagner, tant pour son propre sentiment d’utilité intellectuelle que pour les services qu’elle se doit de rendre à la collectivité (Fichte, 2016), à travailler aujourd’hui à la connaissance des autorités sur des objets ou des supports certes nouveaux mais dont le contenu à évaluer reste le même : la qualité, la fiabilité, l’exactitude de l’information qu’ils véhiculent, mais que la communication technique, à l’inverse de la vérité qui sélectionne et exclue, se contente d’accumuler, compiler, additionner pêle-mêle, et de traiter à niveau égal, indifféremment ou par corrélation plus que par causalité, selon la logique intéressée du calcul algorithmique (Han, 2015).

13Ainsi, c’est à une forme renouvelée de distribution entre information et communication à laquelle donne lieu et que revisite l’érudition en privilégiant avant tout la première, mais peut-être pour mieux fixer in fine les réelles conditions de la seconde. Comme méthode d’objectivation tournée vers la vérité, l’érudition vaut avant tout pour sa résistance contre le modernisme qui l’a condamnée par le passé et qui prend la figure ennemie de la (communication) technique aujourd’hui, plus par obsession de la mesure statistique que par goût pour la connaissance (Postman, 2019). La fiche érudite prémunit de l’encartage numérique. En élargissant l’examen des sources aux données, elle renoue avec une forme d’humanisme adaptée au monde contemporain comme moyen de faire rempart contre les opinions et les infox, et constitue un stock en quantité limitée et accumulée lentement et discrètement face, à l’heure des réseaux, au déluge informationnel en flux illimité, mondialement partagé, immédiatement accessible à tous selon les intérêts médiatico-spectaculaires du jour. La mondialisation des bases de données et leur mise en ligne offrent à la passion de la dévoration qui, naguère taxée de folie, caractérise la psychologie de l’érudit un terrain de recherche inépuisable, et au goût de « paperasser », souvent vu comme une pathologie de l’impuissance, une opportunité nouvelle d’œuvrer à domicile pour le bien commun. En ce sens, l’érudition contribue par de telles missions à lutter contre les maux de l’infobésité planétaire tout en réduisant les effets délétères et croissants du relativisme des points de vue locaux et expériences personnelles.

14Détournant la fameuse phrase de Seignobos et Langlois, on pourrait dire que l’érudition vise à une mise en œuvre des informations. Placée en amont de la communication dont elle ne soucie guère a priori, elle offre pourtant les conditions d’un échange assis sur la certitude mieux assurée de ce que l’on sait et de ce dont on parle. L’érudition participerait ainsi à garantir, ouvrir un espace d’expression de soi et d’autrui qui repousse l’horizon d’incommunication inhérent à toute relation.

Références bibliographiques

  • Barret-Kriegel, B., La Défaite de l’érudition, Paris, Presses universitaires de France, 1988.
  • Eco, U., De Bibliotheca, Caen, L’Échoppe, 1986.
  • Fichte, J. G., Conférences sur la destination du savant (1794), Paris, Vrin, 2016.
  • Han, B.-C., Dans la nuée. Réflexions sur le numérique, Arles, Actes Sud, 2015.
  • Jullien, F., L’Écart et l’entre, Paris, Galilée, 2012.
  • Langlois, Ch.-V. et Seignobos, Ch., Introduction aux études historiques, Paris, Hachette, 1898.
  • Letonturier, E., « Petite géométrie des savoirs encyclopédiques : cercle, arbre et réseau », Hermès, n° 66, 2013, p. 46-53.
  • Marx, W., Vie du lettré, Paris, Minuit, 2009.
  • Piégay-Gros, N., L’Érudition imaginaire, Genève, Droz, 2009.
  • Postman, N., Technopoly : comment la technologie détruit la culture, Paris, L’Échappée, 2019.
  • Renan, E., L’Avenir de la science (1890), Paris, Garnier-Flammarion, 1995.
  • Schlanger, J., La Vocation, Paris, Seuil, 1997.
  • Steiner, G., Le Silence des livres, Paris, Arléa, 2006.
  • Wolton, D., Informer n’est pas communiquer, Paris, CNRS éditions, 2009.

Mots-clés éditeurs : érudition, communication, vérité, altérité, réseau

Date de mise en ligne : 23/04/2021

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