Couverture de HERM_082

Article de revue

Internet et le mouvement contestataire au Vietnam

Pages 181 à 186

Notes

1Avant l’ouverture du Vietnam au monde en 1986 [1], les critiques circulaient dans des cercles restreints et les rumeurs se chuchotaient dans la rue, entremêlant peur et désir de transgression d’un pouvoir dictatorial à la fois invisible et bien réel. Les mouvements contestataires n’ont jamais cessé d’exister au Vietnam sous le régime communiste [2]. Ils n’eurent pourtant aucune visibilité au regard de la majorité de la population. L’arrivée d’Internet à la fin des années 1990 a fortement modifié le régime de visibilité de ces voix marginales. On assiste alors à une multiplication des organisations dissidentes (Thayer, 2009) dont l’écho de leur activisme devint audible grâce à la publicisation, par les médias de l’État-parti [3], des procès des éléments subversifs – fait nouveau jusque-là.

2Les mutations de ces dix dernières années révèlent un lien indéniable entre les manifestations massives et la croissance exponentielle de l’utilisation d’Internet. S’il y avait seulement 204 000 internautes en 2000 (soit 0,3 % de la population totale) [4], ce nombre est passé à 64 millions (soit 67 %) [5] en 2018. Facebook est le réseau social le plus fréquenté : avec 58 millions d’utilisateurs, le Vietnam se place en septième position au classement mondial [6]. Les controverses relatives aux projets d’exploitation des mines de bauxite en 2009 marquèrent un tournant décisif dans la prise de parole du public, marquée par l’influence surprenante du forum www.boxitvn.net (Marston, 2012). Ces données nous permettent de formuler l’hypothèse d’une émergence de la société civile dans la perspective néo-gramscienne.

3Gramsci (2014, p. 230) a défini la société civile (sphère privée) et la société politique (sphère d’État) comme deux « grands “étages” dans les superstructures » qui « correspondent à la fonction d’“hégémonie” que le groupe dominant exerce sur toute la société » en s’alliant avec les groupes subalternes de la société civile – hégémonie qui repose sur une direction d’ordre moral, intellectuel et non coercitif. Les intellectuels sont les « “commis” du groupe dominant pour l’exercice des fonctions subalternes de l’hégémonie sociale et du gouvernement politique » – celles d’organisation, de connexion et d’orientation des grandes masses autour d’un « accord qui naît “historiquement” du prestige qu’a le groupe dominant » (Ibid.). Dans cette perspective, la société civile n’est pas vue comme une force venant d’en bas telle qu’elle est présentée dans les théories grassroots democracy et everyday politics (Kerkvliet, 2005), lesquelles maintiennent une ligne de démarcation entre l’État et la société. La société civile, quel que soit le contexte, ne peut fonctionner effectivement que lorsque cette frontière devient poreuse et interchangeable, à condition qu’elle partage a minima un consensus avec le groupe dirigeant.

4L’expérience passée a montré le rôle indiscutable des intellectuels dans la contestation sociopolitique au Vietnam (Boudarel, 1991). Mais il faut attendre l’arrivée d’Internet pour qu’ils puissent faire entendre leur voix et exercer leur fonction d’hégémonie sur la société. À l’ère numérique, le peuple ne se cache plus derrière la voix officielle des organisations de masse. Sa visibilité numérique ne saurait se réduire à l’apparence. Elle participe à une reconfiguration profonde des espaces publics (mainstream et subalternes) et de leur rapport avec le pouvoir. En effet, Internet rend aussi transparent qu’obscur ce rapport. Les espaces virtuels montrent autant qu’ils dissimulent les conflits sociopolitiques. Ils constituent un champ de bataille qui oppose non seulement les groupes sociaux à l’État mais aussi, de facto, les fractions internes de l’État-parti les unes aux autres sous couvert des critiques sociales. L’approche néogramscienne est apte à examiner cet entremêlement complexe entre l’État-parti et la société civile.

5La communication numérique, étant un champ de l’action collective, contribue aussi à reconfigurer l’autoritarisme vietnamien dont les stratégies de gestion de crise sont perpétuellement modifiées face aux nouveaux défis que pose la société civile. Le discours patriotique, devenu nationaliste dans sa forme radicale, exerce une forte influence sur les mouvements contestataires et les débats de l’Assemblée nationale. Il assure les bases du consensus hégémonique obligeant le pouvoir à dialoguer avec d’autres acteurs de la société civile, dans la mesure où l’État-parti a lui-même suscité cette valeur ces trois dernières décennies (Jammes et Sorrentino, 2015). Dans cet article, nous prendrons l’exemple des mouvements qui débutèrent en juin 2018 contre deux projets de loi : celui sur la création des zones économiques spéciales pour les investisseurs étrangers et celui sur la cybersécurité.

La métamorphose des dispositifs de contrôle autoritaire

6Internet a fortement ébranlé les dispositifs de l’autoritarisme, dont la métamorphose permanente nous oblige à redéfinir sa nature. Les observateurs remarquent la malléabilité, parfois indéchiffrable, de l’autoritarisme vietnamien, consistant dans la combinaison arbitraire de fermeté et de souplesse (London, 2014).

7D’une part, il maintient sa structure de contrôle et de coercition reposant sur quatre organes clés que sont le ministère de la Police, les forces armées du peuple, le Directorat général II (ministère de la Défense) et le ministère de la Culture et de l’Information (Thayer, 2014). Depuis 2009, les cibles principales sont les net-activistes et cyberdissidents. Les expressions sur Internet sont encadrées par la loi de la presse et une multitude des documents officiels de l’État-parti (Đỗ, 2015). Elles sont aussi sous le coup d’articles du Code pénal suivant les crimes tels que « faire propagande contre l’État de la République socialiste du Vietnam » (art. 88) ou encore « profiter des droits de liberté et de démocratie pour violer l’intérêt de l’État et le droit » (art. 258). Les dispositifs autoritaires recourent à une répression à la fois physique et psychologique ; aux moyens aussi bien officiels qu’officieux (le recours par la police à des voyous et des « agitateurs » ou policiers déguisés – faux profils Facebook notamment – sur Internet ; cf. Abuza, 2015). Rappelons qu’en 2018, le Vietnam occupe toujours la 175e place (sur 180) au classement mondial de la liberté de la presse de Reporters sans frontières.

8D’autre part, il manifeste une certaine souplesse et tolérance à l’égard des mouvements contestataires qui se sont multipliés ces derniers temps : le mouvement Propositions 72 contre le projet de modification et d’amendement de la Constitution de 1992 en 2013 ; les manifestations antichinoises contre l’installation chinoise de plateforme de forage pétrolier en 2014 (Nguyen-Pochan, 2018a) ; les manifestations contre l’abattage des arbres de la ville d’Hanoi en 2015, ou encore les graves pollutions causées par l’entreprise taïwanaise Formosa en 2016, etc. Dans le même temps, plusieurs organisations autoproclamées indépendantes apparaissent et revendiquent leur droit à une expression libre.

9Sous la pression des mouvements sociaux, l’État-parti ne peut donc plus rester indifférent. Il a toléré – ce qui ne veut pas dire qu’il autorise – les manifestations dans la rue ; excusé, ajusté ou reporté certaines décisions impopulaires. L’autorité a parfois cédé à l’opinion publique, comme dans le cas de l’arrestation de Đoàn Văn Vươn, éleveur de crevettes à Tiên Lãng (ville de Hải Phòng), pour sa protestation armée contre la réquisition de ses terres en 2012. L’insertion des voix marginales dans les médias dominants révèle également une nouvelle attitude du régime, comme l’évocation de la voix contestataire du groupe Propositions 72 durant la campagne de la modification de la Constitution de 1992 en 2013 (Nguyen-Pochan, 2018b). La nécessité de lois encadrant les manifestations et sur les organisations privées revient régulièrement dans les discussions à l’Assemblée nationale et le discours des responsables politiques.

10Actuellement, la tendance pluraliste et fractionniste au sein de l’État-parti complexifie davantage le dispositif de contrôle dans la mesure où les organes de répression sont aux mains des dirigeants engagés dans ces conflits internes (Thayer, 2014, p. 135). En 2012, les révélations des sites Quan làm báo (Mandarin journaliste) et Chân dung quyền lực (Portrait du pouvoir) sur la corruption des hauts dirigeants du gouvernement ont secoué l’opinion publique. Internet rend ainsi visibles les rivalités internes au seuil du 12e congrès national du parti communiste vietnamien (PCV) (en janvier 2016). La connivence dans l’ombre du politique avec les parties disparates de la société civile est une des raisons expliquant le traitement arbitraire et imprévisible de l’autorité vis-à-vis des dissidents et activistes. L’autoritarisme ambigu du régime actuel est ainsi dénommé par Koh (2001) comme un autoritarisme pluraliste.

La reconfiguration de l’espace public

11La communication numérique fait émerger une communauté d’acteurs qui animent les débats collectifs. Elle rend visible un public complexe, constitué d’individus et de groupes distincts et hétérogènes, spécifiés par leurs identités, leurs modes d’expression, leurs sensibilités et leurs revendications.

12Parmi ces nouveaux acteurs, il convient de souligner le rôle des lettrés patriotes : cette appellation, lourde de significations historique et culturelle, renvoie à une figure d’intellectuels dominante dans la première moitié du xxe siècle. Sa réapparition fait revivre la conception néo-confucéenne considérant l’amour pour la patrie comme une vertu de premier rang pour un intellectuel [7]. Dans le mouvement contre l’exploitation des mines de bauxite en 2009, ces lettrés patriotes, ayant un lien étroit avec le pouvoir, ont su mettre en avant l’intérêt de la Nation comme un argument contre des décisions politiques ne servant que l’intérêt du parti. Leur statut élitiste [8] leur permet de bénéficier d’un traitement plus tolérant que celui des activistes sans connexion avec le pouvoir. Il explique aussi cette sympathie gagnée auprès du public : ayant un poids symbolique sur l’opinion publique, leur discours est estimé sincère et courageux car ils mettent en péril leur statut privilégié en empruntant la voie de la contestation. Dans la sphère médiatique dominante, leur voix est en revanche stigmatisée comme le symptôme d’une « dégénérescence de la pensée, de la morale politique et du mode de vie » (propos du secrétaire général du parti communiste vietnamien, le 25 février 2013), pour mener une « évolution pacifique », fruit d’une « auto-évolution » ou d’une « auto-transformation » (Guillemot, 2016).

13Les intellectuels contestataires agissent à travers la rédaction de sites d’information et blogs, s’inspirant de la pensée de Phan Chu Trinh [9], dans un but qui n’est pas de supplanter le régime mais d’apporter connaissances et discussions politiques au public et ainsi d’exprimer leurs revendications politiques et éthiques (Hoang, 2018). Il est difficile pour l’instant d’évaluer leur impact sur les manifestations en ligne et hors ligne [10]. Cette lutte pacifique et progressiste n’est pas partagée par tous les activistes et leur statut élitiste suscite parfois le doute (tout ceci serait le fruit d’un complot du pouvoir). Cependant, leur discours nationaliste d’ordre éthique retrouve un écho indiscutable dans les mouvements anti-étatiques. Il se cristallise en un fort ressentiment qui s’exprime dans tous les sujets relatifs à la Chine depuis les années 2000. Le nationalisme antichinois n’est pas homogène mais plutôt pluraliste, et peut être parfois interprété comme une critique cachée du régime (Wells-Dang, 2014). À cette complexité s’ajoute la dynamique transnationale des mouvements, impliquant le rôle de la diaspora vietnamienne, pour qui le discours nationaliste fait revivre le traumatisme causé par la fracture de la nation durant les deux guerres du xxe siècle (Guillemot, 2004).

14Comme partout ailleurs, le public découvre et traverse des expériences nouvelles sur Internet : exprimer son mécontentement, enquêter et discuter des affaires publiques, dialoguer avec un pouvoir jusque-là insensible et sourd à sa voix, mobiliser des actions collectives, etc. – en tout cas, il existe un désir réel de reconnaissance qui est plus fort que la peur de sanctions. On y trouve les dynamiques participative et individualisée dans la production d’expressions citoyennes autonomes : attachement électif plus lâche et ouvert des mobilisations en ligne, interconnexion des arènes publiques numériques, production de soi (ethos) dans la quête de reconnaissance, etc. (Aubert, 2014). L’aspect expérimental et phénoménologique des expressions numériques fait apparaître ces expériences dans leur évolution historique, leur survenue événementielle et aussi leur forme sensible de l’interaction sociale.

Les contestations contre deux projets de loi en 2018

15En juin et juillet 2018, les débats sont vifs autour de deux projets de loi : le premier propose de louer, pour une durée de 99 ans, trois zones économiques spéciales aux investisseurs étrangers ; et le second vise à contrôler les expressions citoyennes sur les réseaux sociaux. Ces projets ont été soumis à l’Assemblée nationale (session 13) lors de la 4e réunion du 23 mai 2018.

16Le premier projet, touchant directement au ressentiment des populations vietnamiennes envers la Chine, a suscité un tollé immédiat : à leurs yeux, les Chinois seront les premiers bénéficiaires de ces zones stratégiques. La contestation a atteint son paroxysme le 10 juin 2018 avec les manifestations massives dans toutes les grandes villes, dont celles à Bình Thuận, qui se sont transformées en émeutes avec de violentes confrontations face à la police. Le mot d’ordre des manifestants était : « Ne pas donner nos terres à la Chine, même pour un jour ». Le second projet attire notamment l’attention des internautes et net-activistes. Le blogueur-journaliste Huy Đức tire la sonnette d’alarme sur les lourdes conséquences de cette loi pour la liberté d’expression citoyenne puisque le contrôle policier intervient désormais dans l’ensemble des espaces virtuels [11]. Sur le site de Việt Nam Thời báo[12] (Vietnam Times), la journaliste Ái Liên suppose que le gouvernement a orienté l’attention publique vers le premier projet afin d’ouvrir la voie à l’Assemblée nationale pour faire passer en douceur le second [13].

17L’État-parti déclare être attentif aux aspirations du peuple en reportant l’examen du premier projet à la 6e réunion de l’Assemblée nationale en octobre 2018. En revanche, la loi sur la cybersécurité a été approuvée par l’Assemblée nationale, le 12 juin 2018, avec 86 % de votes favorables ; elle sera en vigueur à partir du 1er janvier 2019. Dans les rues, l’autorité n’hésite pas à réprimer et arrêter des manifestants, y compris un étudiant américain d’origine vietnamienne, pendant les jours précédant l’approbation de la loi. Elle dénonce les forces hostiles et subversives, menant des activités destructives pour la sécurité nationale et la solidarité avec la Chine.

18Sur Internet, les discussions abordent plusieurs aspects du premier projet (souveraineté territoriale, sécurité nationale, intervention du PCV dans les affaires de l’État, régime policier, droit d’expression, etc.). Elles partagent l’attitude extrêmement vigilante et hostile vis-à-vis de la Chine et la colère contre l’État-parti pour la complicité avec son homologue chinois et sa trahison de la patrie. Les critiques sur la seconde loi suivent le même argument : en plaçant l’intérêt du parti au-dessus de la nation, l’État-parti a fidèlement repris la loi chinoise sur la cybersécurité (approuvée en 2016) pour réprimer ses citoyens. Certains auteurs affirment le lien évident entre ces deux projets de loi, consistant à servir en fin de compte les intérêts de la Chine [14].

19De nombreux commentaires et vidéos circulent dans l’espace virtuel afin de partager des sentiments intersubjectifs autour d’anecdotes marquantes de cette période de contestation : le mépris pour certains dirigeants incompétents [15] ou la pleine satisfaction à l’écoute d’insultes adressées par une femme à un policier déguisé [16] – les internautes faisant même l’éloge de l’art populaire de l’injure contre la domination.

20Les mutations récentes démontrent de nouveau la forte influence du sentiment nationaliste sur les mouvements contestataires au Vietnam. Elles rendent incertains les dispositifs autoritaires face aux manifestations online et offline. Dans un « État de lois sans État de droit » (Cabestan, 1996), les lois sont fabriquées, mais aussi modifiées par le pouvoir en fonction des conjonctures politiques. Certains internautes [17] se demandent comment les conflits internes du pouvoir évolueront avec la loi sur la cybersécurité qui donnera tout pouvoir à la police. Internet rend l’autoritarisme plus imprévisible que jamais. Mais le régime n’a pas d’autre moyen que celui d’apprendre à composer avec ce défi numérique par une transformation permanente de ses formes et dispositifs de contrôle.

Références bibliographiques

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Mots-clés éditeurs : Internet, autoritarisme, société civile, Vietnam

Date de mise en ligne : 03/12/2018

https://doi.org/10.3917/herm.082.0181

Notes

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