Notes
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[1]
Notre traduction : « L’ergonomie (ou Human Factors) est la discipline scientifique qui vise la compréhension des interactions entre les humains et les autres composantes d’un système ainsi que la profession qui applique des théories, des principes, des données et des méthodes en vue d’optimiser le bien-être des personnes et la performance globale des systèmes. »
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[2]
Table ronde sur « le développement et le rôle des musées dans le monde contemporain », Santiago du Chili, 20-31 mai 1972.
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Comme il était possible de le faire à l’exposition Cro-Magnon du Préhistomuseum (Flémalle, octobre 2017 – juin 2018).
1Dans un contexte muséal en transition, les muséologues aspirent à trouver le moyen d’adapter leurs modes d’exposition à la réalité de l’expérience de visite. L’une de leurs principales préoccupations consiste à encourager la participation des visiteurs et à mieux les impliquer dans les sujets traités au musée. En parallèle, l’ergonomie d’exposition cherche à construire des pistes de résolution à travers l’étude de l’activité des visiteurs. Son approche se développe sur la démarche de l’ergonomie générale.
Ergonomie : origine et épistémologie
2En 1947, l’ingénieur Murrel et ses collaborateurs, Floyd et Welford utilisent le terme « ergonomie » pour désigner l’étude pluridisciplinaire du rapport Homme-Machine qu’ils développent pendant la Seconde Guerre mondiale. Le terme sera accepté officiellement en 1949 lors de la création de l’Ergonomics Research Society en Grande-Bretagne. Leur but est alors d’augmenter l’efficacité du matériel militaire pour les hommes actifs sur le terrain. En France, il faut attendre les années 1950 pour que la discipline se développe et s’institutionnalise finalement au début des années 1960. L’ergonomie française se développe hors de l’impératif de guerre, dans le but d’améliorer les conditions de travail des ouvriers. Dans les deux cas, le domaine d’étude mobilise des champs disciplinaires variés qui peuvent se regrouper aujourd’hui en trois catégories : celle qui concerne les aspects physiques (anthropométrie, biomécanique, physiologie, etc.), celle de la cognition (neurophysiologie, psychologie, etc.) et celle de l’organisation (gestion, sociologie, etc.). L’ergonomie favorise dès lors une démarche holistique de l’étude des situations dites de travail, mais s’étend depuis plus d’une décennie à d’autres contextes d’activité tels que la maison et les loisirs (ISO 26800, 2016).
3La notion de travail étant évolutive et dépendante des époques et des sociétés, l’ergonomie a dû se définir sur une nouvelle base pour conférer une stabilité à son objet d’étude. Ainsi, depuis 2000, l’International Ergonomics Association la présente comme suit :
Ergonomics (or human factors) is the scientific discipline concerned with the understanding of interactions among humans and other elements of a system, and the profession that applies theory, principles, data and methods to design in order to optimize human well-being and overall system performance [1].
5Dorénavant, l’ergonomie n’est plus soumise à la sphère sociale du travail, mais étudie un objet moins circonstanciel : les interactions entre l’Homme et les composantes d’un système. Cependant, l’ergonomie ne s’établit pas uniquement d’après son objet d’étude mais également par des principes épistémologiques définis dès sa genèse, qui ont consolidé sa pratique. En effet, depuis les années 1950, l’ergonome s’efforce d’adapter le travail – ou la machine – à l’Homme. La discipline se fonde ainsi sur son « opérabilité » (Daniellou, 1996) sur le terrain en cherchant à ajuster le système pour faciliter l’activité humaine qui s’y déroule. Sa démarche s’oriente dès lors sur l’agent (ou l’utilisateur) pour placer son point de vue au centre de l’attention. Cette approche implique que l’analyse porte sur une situation réelle, c’est-à-dire sur une étude de cas. De plus, le caractère « opérant » inscrit la discipline dans une démarche itérative : l’analyse entre dans un processus de boucle qui forme des allers-retours entre l’étude de cas et la modification de la situation observée d’après les résultats d’étude. Ces quatre éléments – opérabilité, focalisation sur l’utilisateur, étude de cas et démarche itérative – constituent les critères essentiels de l’ergonomie et engagent le chercheur à effectuer une enquête sur le terrain. Cette enquête a pour but immédiat de saisir la dynamique de l’activité humaine dans son contexte en vue d’adapter l’ensemble du système dans lequel elle s’inscrit aux besoins des agents (ou utilisateurs). Répondre à ces besoins constitue la finalité opérationnelle de l’étude ergonomique qui peut se concentrer, par exemple, sur la santé, la sécurité, la satisfaction ou encore le confort et l’efficacité des agents. Dans le contexte des musées, les réflexions s’orientent actuellement sur les modes de médiation et sur les moyens d’améliorer l’expérience du visiteur en termes de satisfaction et de confort.
Vers une ergonomie muséale
6Depuis les années 1960, les questionnements scientifiques et politiques sur les missions du musée ont amené à reconsidérer son rôle. La politique culturelle internationale – notamment suite à la table ronde de l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (Unesco) [2] en 1972 et au développement de la Nouvelle Muséologie (Desvallée, 1992) – a conféré un nouveau rôle social aux institutions muséales. À présent, le musée se donne pour vocation de devenir un espace d’échanges et de discussions : il doit permettre aux visiteurs de découvrir et de se questionner face aux contenus d’exposition (Cousson et al., 2014). La vision du xixe siècle est bel et bien dépassée : l’institution n’a plus pour mission « d’éduquer les masses » mais se pose, selon Paul Rasse (2002), en un nouvel espace public. D’après la définition de « l’espace public partiel » d’Habermas (1992), Rasse considère que le musée s’inscrit dans le projet d’être un nouveau lieu de sociabilisation culturelle et d’aider à émanciper la pensée populaire de l’hégémonie des médias de masse.
7En définitive, dans sa démarche de vulgarisation scientifique, l’institution présente, au sein de ses expositions, des argumentaires et des prises de position qui ne sont plus considérés comme le savoir souverain. Le visiteur y est accueilli comme citoyen engagé, en droit de le remettre en question. Désormais, il n’est plus récepteur d’un savoir scientifique distant et surplombant, il devient un interlocuteur légitime. En outre, l’exposition se constitue en un média particulier (Davallon, 1992) puisqu’il prend la forme d’un environnement physique dans lequel le corps du visiteur est impliqué : le visiteur doit se déplacer dans l’espace pour y suivre le déroulement de l’argumentaire (Davallon, 2011). De plus, les expositions contemporaines proposent de plus en plus de dispositifs variés qui décuplent les possibilités d’interactions pour le visiteur. En effet, il n’est pas rare que le visiteur observe des artefacts en vitrine tout en naviguant sur un écran tactile avant de manipuler, par exemple, des reproductions d’outils préhistoriques ou de tailler du silex [3]. Par conséquent, le public construit, au fil de son activité, le message de l’exposition selon son parcours, ses allers-retours, l’ordre de ses lectures et la manipulation de dispositifs de médiation. C’est pourquoi le visiteur est dit acteur. De ce fait, la réception en exposition se détermine comme une négociation entre l’intention de communication des concepteurs et les visiteurs qui co-construisent, dans la dynamique de leur activité, le message de l’exposition.
8Afin de mieux intégrer la nouvelle relation avec le visiteur, l’institution muséale doit pouvoir rendre efficiente sa participation au sein de l’exposition. Pour y parvenir, nous proposons l’approche de l’ergonomie qui interroge l’activité d’un agent d’après son point de vue subjectif (Bationo-Tillon et al., 2013). Dans cette perspective, l’exposition constitue un terrain fertile à l’étude ergonomique puisqu’elle offre de nombreuses possibilités d’actions et d’interactions à ses visiteurs.
L’expérience de visite à travers l’ergonomie
9Dans le contexte muséal, l’exposition offre un environnement complexe où l’activité est protéiforme. Aujourd’hui, le public, confronté à de nombreux choix de lecture et d’interaction, est libre de suivre des activités de différentes natures tout au long de sa visite : lire un texte, regarder un contenu audiovisuel ou manipuler un dispositif ludique placent le visiteur dans un rapport différent au contenu. Le cadre de l’exposition construit ainsi un environnement physique, spatial et organisationnel qui influence ces interactions. L’exposition forme donc, de la même manière que le définit l’ergonomie (ISO 26800, 2016), un système à part entière. Pour réaliser une étude ergonomique en exposition, il est nécessaire d’identifier une étude de cas dans laquelle il est possible d’analyser l’activité du visiteur. Elle se constitue aisément à partir d’une visite en situation réelle et consiste à approcher l’expérience de visite in situ. L’approche ergonomique place donc le point de vue de « l’utilisateur » au centre de l’étude de réception.
10Les musées présentent plusieurs défis pertinents que l’ergonomie, dans sa quête de résultats pratiques, pourrait relever. Notamment, la question de l’intégration des nouvelles technologies aux dispositifs de médiation se présente comme un des enjeux d’actualité dans le domaine de la muséologie contemporaine. En effet, l’avancée constante des technologies et les changements d’habitudes du public, liés à leur développement dans la vie quotidienne, ont poussé les équipes muséales à moderniser, à partir des années 1990, leurs dispositifs de médiation. Par la suite, le recul sur les mérites vantés du numérique a permis de faire la part des choses en termes d’interactivité et de participation. Si l’interactivité désigne une activité avec une interface informatique, elle ne garantit pourtant pas la participation du public (Vidal, 2006). Actionner un bouton ou personnaliser un contenu ne signifie pas que le visiteur échange son point de vue, s’implique ou établisse des liens avec son quotidien. C’est pourquoi l’ergonomie d’exposition peut s’emparer de cette question de recherche pour aider à trouver des moyens d’intégrer les outils numériques à un mode d’exposition plus participatif. Pour ce faire, l’ergonomie vient interroger la place et le rôle des outils numériques dans l’activité du visiteur.
La place du numérique au musée
11Combinant les aspects technique et symbolique, les technologies numériques ne permettent pas seulement d’accroître les possibilités d’accès documentaire (dimension technique) mais également de modifier le rapport social au patrimoine (dimension symbolique), entre autres par les formes d’actions qu’elles induisent et les rôles qu’elles assignent aux visiteurs (Dufrêne, 2014). Ainsi, l’intégration de nouvelles technologies au musée implique des choix politiques et une réflexion sur la nature de la relation que les muséologues souhaitent construire avec le public. Pour orienter ces réflexions, nous voudrions attirer l’attention sur la nécessité de penser la médiation numérique dans le contexte global de l’exposition.
12C’est pourquoi nous proposons d’adopter l’approche de l’ergonomie qui considère l’exposition en tant que système. Pour ce faire, il est essentiel de prendre en compte l’ensemble des composantes qui le constituent. Tout d’abord, il ne faut pas perdre de vue que les supports numériques cohabitent avec d’autres supports médias et avec des dispositifs physiques (une maquette ou une reproduction matérielle manipulable par le visiteur par exemple). Les panneaux de texte ou les vitrines d’objets authentiques ne seront jamais remplacés intégralement par des interfaces numériques. Ainsi, (1) l’articulation de ces différents dispositifs doit être pensée en cohérence et de façon adaptée à la dynamique de l’expérience de visite. Ensuite, comme le visiteur est confronté à une diversité de plus en plus importante de dispositifs, leur intégration dans l’espace est primordiale au risque de le perdre dans sa lecture. C’est pourquoi la question (2) de l’organisation spatiale et de la lisibilité fait partie intégrante des réflexions sur l’implémentation des médias numériques dans l’environnement de l’exposition. Enfin, un musée qui souhaite développer la participation des visiteurs doit rester attentif à l’usage (3) des consignes et des modes d’emploi. La lisibilité de l’organisation ne doit pas être alourdie par des instructions en surabondance. De la même façon, l’usage d’une interface numérique doit rester aisé et sa prise en main relativement rapide. Un visiteur qui doit lire des instructions en quantité avant de pouvoir l’utiliser risque de se fatiguer et d’abandonner avant d’y parvenir. Par ailleurs, les deux derniers points font également intervenir la question de la signalétique (Jacobi et Le Roy, 2013). Entre indication et consigne, elle joue un rôle ambigu. Bien qu’elle ait pour but d’aider le visiteur à se repérer, elle risque de le contraindre et d’empêcher des initiatives plus personnelles. Or la volonté de faire participer les visiteurs vise plutôt à encourager leur autonomie. L’équilibre entre accompagnement et prise de liberté reste donc délicat et devrait certainement s’établir comme l’un des points d’attention de l’ergonomie d’exposition.
La « reviviscence stimulée » comme méthode d’enquête
13Étant donné la nécessité pour l’ergonomie d’étudier l’activité dans un contexte situé, la discipline cherche à développer des méthodes toujours plus adaptées à l’étude de terrain. Les méthodes traditionnelles privilégient les observations et les entretiens en pré- ou post-visite. Toutefois, elles ont pour inconvénient majeur de construire des interprétations de l’action des visiteurs : soit le chercheur observe à distance et donne un sens à l’activité selon sa propre perception, soit il prend en compte le témoignage des acteurs qui se fonde, en tout ou en partie, sur une rationalisation de leurs pratiques. Pour notre part, nous proposons de suivre le principe de la « reviviscence stimulée » (Rix et Biache, 2004) et de mettre en œuvre la méthode Remind développée par Daniel Schmitt et Olivier Aubert (2017). Cette méthode repose sur l’épistémologie de l’énaction (Varela, 1989) dont les principes peuvent se résumer comme suit :
- La perception, l’action et le sens de l’action sont dépendants de l’agent et du contexte dans lequel cette action a lieu.
- Le couplage de l’action et de la perception s’effectue au sein d’organismes vivants. La cognition ne rend pas compte d’un monde préexistant mais d’un monde vécu et donc rattaché à des expériences individuelles.
- L’agent n’interagit qu’avec les éléments de l’environnement qui font sens pour lui, selon son vécu, ses connaissances, ses attentes, etc.
14Selon l’énaction, le chercheur ne peut donc pas avoir accès à l’expérience de visite par la seule observation de l’action du visiteur : ce dernier doit en transmettre le sens. La méthode Remind propose ainsi une méthode en deux temps. D’abord, le visiteur doit pouvoir vivre son expérience sans perturbations étrangères – du moins en les limitant au maximum – afin de ne pas en modifier la nature. Ensuite, le chercheur doit pouvoir lui proposer des chemins d’accès pour que l’agent lui partage son vécu. Pratiquement, les voies d’accès que nous proposons en « revisite d’exposition » se matérialisent sous la forme d’une vidéo enregistrée en perspective subjective. Concrètement, le visiteur est muni d’une mini-caméra pour suivre sa visite librement et sans accompagnateur. Après la visite, un entretien a lieu au cours duquel le film est visionné en présence du visiteur et du chercheur. La vidéo, filmée à la première personne, sert à faire émerger les couplages perception-action qui se sont formés pendant la visite : confronté à sa perception passée, le visiteur retrouve les liens cognitifs construits pendant son expérience. L’entretien sert donc à replacer le visiteur dans son expérience passée pour qu’il verbalise le sens de ses actions sur base de stimuli audiovisuels. Cette méthode vise à mieux cerner et comprendre l’expérience de visite à travers le point de vue subjectif de l’agent (le visiteur). Par la suite, les résultats de l’enquête permettront de confronter ce point de vue à celui des concepteurs afin de leur proposer des pistes d’adaptation de leurs expositions. L’étude s’inscrit dès lors dans la logique de l’évaluation muséale (Daignault, 2011).
15Le musée doit aujourd’hui négocier un nouveau rapport avec le public. Désignée pour être un nouvel espace public, l’institution, autrefois garante du Savoir, vise à présent à encourager le débat social en nourrissant les réflexions et l’esprit critique des citoyens qui la visitent. Les nouvelles technologies sont longtemps apparues comme étant la solution idéale pour impliquer le visiteur et encourager sa participation. Pourtant, leur place et leur usage dans l’espace muséal ne sont pas encore clairement établis. Le numérique, par sa dimension à la fois technique et symbolique, doit être pensé dans la relation du visiteur avec l’exposition et demande une réflexion approfondie sur le mode de médiation que les musées de demain souhaitent développer. Si l’interactif n’est pas synonyme de participation, comment intégrer les dispositifs numériques dans la logique d’une médiation en coopération avec un visiteur autonome ? L’ergonomie d’exposition peut se saisir de cette problématique par son approche de l’expérience de visite. Elle propose de focaliser l’attention sur l’activité du visiteur à travers son propre point de vue afin de mieux comprendre la dynamique de leurs interactions au sein d’une exposition. L’ergonomie d’exposition questionne ainsi le système dans son ensemble et met en avant la nécessité de questionner l’usage et la place des dispositifs médiatiques dans la structure globale du média d’exposition.
Références bibliographiques
- Bationo-Tillon, A. et al., Les activités muséales et les médiations culturelles : de nouveaux terrains d’études et de nouvelles collaborations pour l’ergonomie, Paris, congrès de la Société d’ergonomie de langue française, 28-30 août 2013.
- Cousson, C., Caron, G. et Daignault, L., « En route… vers la muséologie sociale. L’unité mobile, un accès à la culture et un apprentissage à la citoyenneté », in Daignault, L. et Schiele, B. (dir.), Les Musées et leurs publics. Savoirs et enjeux, Québec, Presses de l’université du Québec, 2014, p. 123-138.
- Daignault, L., L’Évaluation muséale. Savoirs et savoir-faire, Québec, Presses de l’université du Québec, 2011.
- Daniellou, F. (dir.), L’Ergonomie en quête de ses principes, Débats épistémologiques, Toulouse, Octarès, coll. « Travail », 1996.
- Davallon, J., « Le musée est-il vraiment un média ? », Publics et Musées, vol. 2, no 1, 1992, p. 99-123.
- Davallon, J., L’Exposition à l’œuvre. Stratégies de communication et médiation symbolique, Paris, L’Harmattan, coll. « Communication et civilisation », 1999.
- Davallon, J., « Le pouvoir sémiotique de l’espace. Vers une nouvelle conception de l’exposition ? », Hermès, no 61, 2011, p. 38-44.
- Desvallées, A., De Barry, M. O. et Wasserman, F. (dir.), Vagues : une anthologie de la Nouvelle Muséologie, vol. 1, Savigny-le-Temple, éditions W-M.N.E.S, 1992.
- Dufrêne, B., « Médiation(s) du patrimoine », in Frau-Meigs, D. et Kiyindou, A. (dir.), La Diversité culturelle à l’ère du numérique : glossaire critique, Paris, La Documentation française, 2015, p. 206-210.
- Habermas, J., « L’espace public, trente ans après », Quaderni, no 18, automne 1992, p. 161-191.
- Jacobi, D. et Le Roy, M., La Signalétique patrimoniale. Principes et mise en œuvre, Paris/Dijon, Errance/OCIM, 2013.
- Rasse, P., « La médiation scientifique et technique entre vulgarisation et espace public », Quaderni, no 46, 2002, p. 73-93.
- Rix, G. et Biache, M.-J., « Enregistrement en perspective subjective située et entretien en re situ subjectif : une méthodologie de la constitution de l’expérience », Intellectica, vol. 1, no 38, 2004, p. 363-396.
- Schiele, B. et Koster, E. (dir.), La Révolution de la muséologie des sciences. Vers les musées du xxie siècle ?, Sainte-Foy/Lyon, Multimondes/Presses universitaires de Lyon, coll. « Muséologies », 1998.
- Schmitt, D. et Aubert, O., « Remind : une méthode pour comprendre la micro-dynamique de l’expérience des visiteurs de musées », RIHM, vol. 17, no 2, 2017, p. 43-70.
- Varela, F., Autonomie et connaissance, Paris, Seuil, 1989.
- Vidal, G., Contribution à l’étude de l’interactivité : Les usages du multimédia de musée, Pessac, Presses universitaires de Bordeaux, 2006.
- Norme internationale, ISO 26800 : « Ergonomie, Approche générale, principes et concepts », 1re édition, 15 août 2011, revue en 2016.
- Site de l’International Ergonomics Association : <www.iea.cc/whats/index.html>.
Mots-clés éditeurs : dispositifs numériques, ergonomie d’exposition, Remind, expérience de visite
Date de mise en ligne : 03/12/2018
https://doi.org/10.3917/herm.082.0141Notes
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Notre traduction : « L’ergonomie (ou Human Factors) est la discipline scientifique qui vise la compréhension des interactions entre les humains et les autres composantes d’un système ainsi que la profession qui applique des théories, des principes, des données et des méthodes en vue d’optimiser le bien-être des personnes et la performance globale des systèmes. »
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[2]
Table ronde sur « le développement et le rôle des musées dans le monde contemporain », Santiago du Chili, 20-31 mai 1972.
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[3]
Comme il était possible de le faire à l’exposition Cro-Magnon du Préhistomuseum (Flémalle, octobre 2017 – juin 2018).